[La France Insoumise] La vie du parti

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Publié par Gratiano
Il lui aurait fallu un sacré alignement de planètes...
Si Hamon s etait desiste au profit de Melenchon, il avait largement sa chance pour acceder au second tour.
Gagner le 2nd tour aurai ete quasi mission impossible, il y a un effet repoussoir melenchon identique a celui de le pen
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Publié par leNabo
Si Hamon s etait desiste au profit de Melenchon, il avait largement sa chance pour acceder au second tour.
Gagner le 2nd tour aurai ete quasi mission impossible, il y a un effet repoussoir melenchon identique a celui de le pen
Donc c'est bien ce que je dis, promesse facile qu'il n'aurait pas tenu... Un peu comme Dupont-Aignan et Marine Lepen...
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Publié par Gratiano
Promesse facile vu qu'il n'a jamais été en capacité de gagner même au niveau des sondages.

Il lui aurait fallu un sacré alignement de planètes...
Hamon devait carrément aligner les galaxies, lui, et leur ticket commun pouvait leur permettre d'accéder au second tour, c'est pas totalement délirant et démesuré comme promesse. C'est même plutôt honnête. Ils auraient sans doute pas gagnés, mais leur résultat commun aurait été beaucoup plus bénéfique à la gauche plutôt qu'un mec qui passe à deux doigts du second tour, et l'autre à deux doigts de quasi rien se faire rembourser de sa campagne présidentielle. Mais de toute façon, ce n'était pas possible, ne serait-ce que pour les remboursements de frais de campagne.

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Dernière modification par Aedean ; 16/09/2017 à 21h27.
Jlm Facebook il y a 50 minutes.

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HAMON-MÉLENCHON UN CAS D’ÉCOLE MÉDIATIQUE

C’est un cas d’école ! Ce jeudi-ci, le journal La Provence publie un ample entretien avec moi. On y fait le tour de la situation actuelle, et je suis invité à analyser la posture du président de la République, à faire un bilan de l’élection présidentielle, et à parler de Marseille. Le titre de l’entretien est : « Mon objectif, c’est la conquête du pouvoir national ». Le défi est là, l’esprit conquérant se montre, c’est trop pour le système Macroniste.

Donc, aussitôt, de toutes les informations que je donne dans ce document, l’AFP (Agence France Presse), une agence publique, ne retient qu’une chose : « Hamon Premier ministre, Mélenchon président : le leader des insoumis refait le match ». On notera le crépuscule de la pensée de tels observateurs « politiques » quand une analyse sur un résultat électoral est résumée par la formule : « refait le match ». Quand je pense au jour où Paul Amar, journaliste alors en vue, avait proposé des gants de boxe à Le Pen et Tapie pour leur débat ! À l’époque, toute la profession s’était indigné du procédé ! Dorénavant, le goût pour le steak saignant est devenu la norme. D’ailleurs, la machine à buzz s’en est aussitôt saisi, tel quel. Quel tableau ! D’un côté une agence publique qui ne rend pas compte de ce dont elle parle et répand de propos délibéré une version manipulée du contenu d’un entretien, de l’autre des dizaines de « professionnels » qui ne vérifient rien, ne lisent rien, mais se contentent de recopier une dépêche en l’assaisonnant de leurs propres sarcasmes. Tel est le paysage médiatique constant actuel. Sensationnalisme, panurgisme, course éperdue aux « clics ». Mais dans le cas présent, comme il s’agit de l’AFP, une agence gouvernementale qui n’en est pas à son coup d’essai dans ce registre, il faut aller au-delà du diagnostic sur l’état de santé morale et professionnel pitoyable de ces médias. Il faut comprendre le but politique qui est visé.

Les neuf milliardaires qui possèdent 90 % des médias de notre pays, et toute la machinerie des relais d’opinion de la Macronie, sont en état de mobilisation totale contre le rassemblement des forces qui s’opère face au « coup d’État social » du début du quinquennat. Ils avaient tous prévus un isolement de l’opposition réduite aux seuls visages de « Martinez et Mélenchon ». Tout l’enjeu alors, contre vents et marées, aura été d’essayer de nous opposer pour démoraliser et diviser la base sociale de la lutte. En vain. Le 12 septembre a plutôt fonctionné comme le résultat d’un appel commun ainsi que le montrait la forte participation des cortèges de « la France insoumise » au défilé dans les capitales régionales et départementales, mais aussi par l’accueil chaleureux que nous avons reçu partout.

Mais un autre paramètre a également bougé et non des moindres. La lutte entraîne dorénavant toutes sortes de secteurs qui étaient réputés acquis au « coup d’État social » ou résignés à celle-ci. Non seulement de nombreuses unions départementales et fédérations de Force Ouvrière se sont joints à la mobilisation du 12 septembre mais parfois aussi des éléments de la CFDT et même de la CFTC ! De plus, des mots d’ordre de grève et de manifestations sont annoncées pour le 25 et le 28 septembre, laissant apercevoir combien le mouvement ne fait que commencer.

De même, la marche du 23 septembre dont la France insoumise a pris l’initiative rallie également de tous côtés, tant syndical que politique, chacun s’appropriant un événement devenu dorénavant propriété commune. Quand Benoît Hamon a décidé d’appeler lui-même à cette marche il a posé un acte courageux et tous les porte-parole de la France insoumise l’en ont félicité. Un élargissement du front politique dans l’action et le pire pour le système. Si quand « La France insoumise » mobilise toutes ses forces, les autres se joignent à elle plutôt que de se perdre en querelles secondaires, tout un ordre des choses vacille. Car alors les prémices d’une conflagration générale peuvent se réunir. Le pouvoir sait mieux que personne, dans son discrédit actuel, qu’au bout de la rue des immenses cortèges sociaux, il y a parfois l’embranchement des élections anticipées. C’est ce qui s’est produit sous Jacques Chirac.

De ce point de vue cinq mois après l’élection présidentielle, trois mois après les élections législatives, jamais un nouveau pouvoir n’aura été si faible et si instable. Ce pouvoir ne dispose d’aucune base sociale pour sa politique d’affrontement. Il ne trouve en lui-même, dans ses députés, dans ses militants aucun point d’appui de masse. Tous sont aux abonnés absents et ceux qui se risquent à aller sur le terrain en reviennent en courant. Ses alliés politiques du MoDem, des Constructifs, du PS ne bougent pas le petit doigt. Mais le pourraient-il, Tant est grand déjà le discrédit du pouvoir ? Dès lors, il ne lui reste plus que l’action du « parti médiatique ». Celui-ci monte en ligne de tous côtés. Il en vient à s’exposer d’une façon qui contribue puissamment à le discréditer aux yeux des millions de gens dont toute l’attention est désormais concentrée sur les développements de la situation.

Cette offensive du parti médiatique se déploie dans deux directions. D’un côté la diabolisation de l’opposition. C’est le plus médiocre, le plus inefficace, même le plus contre-performant. Nous traiter à titre collectif ou individuel de « fainéants » et ainsi de suite aura surtout galvanisé la colère de ceux qui se sont sentis visés. Mais cette diabolisation vise particulièrement « La France insoumise » comme on s’en doute. Après avoir traité les insoumis « d’abrutis » et de « gueulards », d’aucuns ont surenchéri sur mon compte : « ogre et vampire ». Il ne faut pas croire que cette méthode de l’outrance contre nous soit totalement sans résultat. Elle vise à nous rendre clivants pour tâcher de nous séparer du grand nombre. Ce genre de campagne a son efficacité sondagière car elle augmente le nombre des gens d’opinion incertaine qui sont ainsi poussés à se mettre à distance de nous.
L’autre cible de l’offensive du parti médiatique, c’est évidemment de répandre à la fois de la démoralisation et de la division. Le 12 septembre, contrairement à l’opinion de tous les observateurs de terrain, y compris parmi les journalistes, tous les médiacrates sur les plateaux de télé et de radio, qui n’avaient rien observé eux-mêmes, en partant des dépêches dépressives de l’AFP commentaient à longueur de « débats » le résultat « mitigé », « médiocre » de la mobilisation sociale. Je prends le pari que le 21 septembre, dès notre arrivée dans les cortèges, nous serons interrogés selon la coutume : « vous y croyez encore ? », « que pensez-vous de l’essoufflement de la mobilisation ? » et ainsi de suite. De même, je pronostique que pour les médiacrates, quel que soit notre niveau de mobilisation le 23, celui-ci sera déprécié sous toutes les formes.

L’autre angle d’affrontement du parti médiatique c’est évidemment de chercher à diviser, à opposer. Ainsi, pour répliquer à l’impact de la décision de Benoît Hamon de participer à la marche du 23, l’AFP, dirigée par d’autres membres du PS, a choisi de mettre en épingle le « retour au match » de la présidentielle. Aucun macroniste médiatique ne cessera ce petit jeu jusqu’au 23. Car tous connaissent l’enjeu de notre mobilisation. Le mouvement social a fait céder Juppé en 1995. S’il fait céder Macron cette année, cela peut vouloir dire qu’enfin on en finisse avec les politiques libérales dans notre pays. C’est un danger personnel terrible pour les neuf milliardaires qui possèdent les 90 % des médias de notre pays. Tous les prétextes seront utilisés et toutes les méthodes, jusqu’aux plus viles, auront leur place. Tous les détails - fussent le plus dérisoire - seront mis à contribution pour obtenir de la division, des paroles amères et leurs répliques. Quiconque veut en prononcer est certain d’avoir immédiatement une ample couverture médiatique. D’ici au 23, je suis certain que ces méthodes vont se déchaîner contre le mouvement social, contre les mobilisations et aussi contre chacun des porte-paroles du mouvement et moi en particulier.

Contre cela, nous ne pouvons absolument rien. Comme vous le savez, on ne peut ni discuter, ni contredire, ni avoir droit de réponse. Cependant il existe un bon usage pour nous de la boue médiatique. C’est de la mettre sous les yeux de nos amis en la dénonçant, de la mettre en scène de manière humoristique sur les réseaux sociaux, de la commenter sur les sites concernés. Le choc avec le parti médiatique est une école de formation pour construire des consciences émancipées. La baisse des ventes, le mépris et le discrédit de ceux qui ont recours à ces méthodes du bashing médiatique contre la résistance populaire sera notre récompense et notre victoire sur ce terrain. À l’inverse, il faut observer finement et savoir reconnaître ceux qui nous respectent, rendent compte de ce qui se passe réellement, de ce qui se dit vraiment. Ceux-la doivent être encouragés. Notre nombre fait de nous une puissance commerciale. Leur fameux « marché », leur « audimat », c’est nous aussi. Lâchons les émissions des uns, suivons celle des autres. N’achetons plus les journaux des uns mais plutôt ceux des autres. Et ainsi de suite. Car nous sommes un public nombreux, et souvent nous sommes les plus motivés, curieux, prompts à réagir collectivement. Usons de ce pouvoir ! Nous ne sollicitons pas le soutien ni l’apologie dans les médias. Nous voulons juste de l’information et du respect. Au plan personnel, ne vous laissez pas aigrir, mes chers lecteurs. Soignez-vous à la politique. Pour chacune des injures que nous recevons, pour chaque manipulation dont nous faisons l’objet, il faut se ressourcer en pensant à ces millions de personnes qui sacrifient des journées de salaire, s’entraident pour aller manifester, et refusent de voir leur vie saccagée par la cupidité sans bornes des riches et de leurs griots.

JLM
L'usage de termes dépréciatifs, du ton vindicatif alterné au révolutionnaire ainsi que la petite pique rappelant la gueguerre des syndicats m'a totalement fait décrocher du fond de son propos qui n'est pas totalement inintéressant.

C'est quand même triste que la seule opposition audible à EM ! et Macron soit sur ce registre.

Je veux dire, ce type de discours est carrément bloquant rien que dans la forme. Le jour où JLM arrive un peu à s'adoucir et arrêtera son délire de limite complotisme anti chavisme / maduro, là il sera présidentiable. Parce que tout n'est pas à jeter.
Citation :
Publié par -Ata-
Jlm Facebook il y a 50 minutes.
Blablabla c'est la faute des vilains médias enfin non des 9 milliardaires qui possèdent les médias...

Comme j'ai dit, c'est de l'argumentaire habituel du champ politique totalement opposé et cela ne me rassure pas voir cela m'inquiète fortement.
Mélenchon se plaignant de l'outrance des médias, c'est assez savoureux.
[Modéré par Aedean : ... ]

Dernière modification par Compte #117140 ; 16/09/2017 à 21h26.
Je trouve aussi que "les médias" sont des adversaires politiques anti-manifestation. Pour les médias une bonne manifestation c'est une manifestation anti-FN ou une manifestation annulé.
Citation :
Publié par Xxoi!
L'usage de termes dépréciatifs, du ton vindicatif alterné au révolutionnaire ainsi que la petite pique rappelant la gueguerre des syndicats m'a totalement fait décrocher du fond de son propos qui n'est pas totalement inintéressant.
C'est assez lourdingue oui. mais ce n'est pas inintéressant.
Concernant le parti médiatique, je crois qu'il existe bien, je me souviens d'une semaine où la mode était de répéter que la France avait "La droite la plus bête du monde". C'était une charge des futurs supporter de Macron, qui voulaient une droite un peu plus "comme il faut". Quand un fait titille l'opinion du journaliste moyen* il a une toute autre résonance.

http://www.lefigaro.fr/vox/politique...-de-gauche.php
La droite se plaint aussi du phénomène à sa façon.
Citation :
C'est évidemment le parti médiatique qui décide des critères distinguant la droite respectable et celle qui ne l'est pas. C'est lui qui renifle les idées pour savoir si elles sont sulfureuses ou non. Wauquiez entend s'emparer de la question identitaire? Le système médiatique l'a concédé depuis longtemps au seul Front national. Celui qui à droite veut la ressaisir est accusé, selon la formule consacrée, de chasser sur ses terres. Le système médiatique piège les conservateurs dans sa représentation du débat idéologique: la gauche est naturellement légitime alors que la droite doit toujours se justifier d'exister. Elle évolue sous la surveillance constante de gardiens de la circulation distribuant des contraventions médiatiques pour dérapages idéologiques.
* et les journalistes n'ont pas les opinions du français moyen

Dernière modification par Xotraz ; 14/09/2017 à 17h31.
Citation :
Publié par yanomamii
il rage tellement, c'est fun quand même. Quand y'aura pas un rat à sa grande marche on va tellement se marrer.
Ri-rat bien qui ri-rat le dernier. C'est un peu tôt pour faire ce genre d'affirmation.
Quelqu'un pourrait m'expliquer en quelques mots (ou en MP s'il ne souhaite pas déclencher un débat haineux) ce que les gens trouvent de mauvais dans les idées de Mélenchon? Je ne suis pas très politisé et je ne comprend pas pourquoi il subit tant de critiques alors que de mon point de vue il semblait quelqu'un de respectable
Citation :
Quelqu'un pourrait m'expliquer en quelques mots (ou en MP s'il ne souhaite pas déclencher un débat haineux) ce que les gens trouvent de mauvais dans les idées de Mélenchon? Je ne suis pas très politisé et je ne comprend pas pourquoi il subit tant de critiques alors que de mon point de vue il semblait quelqu'un de respectable
C'est un apprenti-dictateur fan du Venezuela/de Poutine/bientôt de Kim-Jong-Un.
En gros.

Ah, aussi, il a un discours discordant de la doxa libérale habituelle, donc tous les médias qui sont tout sauf indépendants, lui tombe dessus quitte à déformer ses propos.
Citation :
Publié par Hark²
C'est un apprenti-dictateur fan du Venezuela/de Poutine/bientôt de Kim-Jong-Un.
En gros.

Ah, aussi, il a un discours discordant de la doxa libérale habituelle, donc tous les médias qui sont tout sauf indépendants, lui tombe dessus quitte à déformer ses propos.
Et accessoirement faire le Buzz.

Rapporter l'actualité comme du temps de l'ORTF ne marche plus. Il y a une telle concurrence entre les médias (les chaînes de TV d'infos continues mais pas seulement) que pour exister les médias ont besoin d'un bon client et Mélenchon avec ces talents d'orateur et son sens de la formule qui fait mouche (ou pas) en est un.
Citation :
Publié par Nauth
Quelqu'un pourrait m'expliquer en quelques mots (ou en MP s'il ne souhaite pas déclencher un débat haineux) ce que les gens trouvent de mauvais dans les idées de Mélenchon? Je ne suis pas très politisé et je ne comprend pas pourquoi il subit tant de critiques alors que de mon point de vue il semblait quelqu'un de respectable
Bon, sans entrer dans le débat sur le manque de pluralité politique des médias (je te recommande très vivement le visionnage du documentaire "Les nouveaux chiens de garde" pour te faire une idée sur le sujet, ou de regarder le classement de la France sur RSF), Mélenchon a subi principalement des critiques (légitimes ou non, chacun est juge) sur 4 points :

* Son attitude ambiguë (les détracteurs diront "de soutien", les défenseurs diront "nuancée") envers les régimes de dictatures dites "socialistes", comme Fidel Castro à Cuba, ou comme le Venezuela.

* Son attitude agressive et outrancière à plusieurs reprises envers des journalistes. Et globalement, son caractère, très clivant.

* Sa position sur l'Europe, là aussi ambiguë, le faisant passer pour un europhobe/eurosceptique

* Son programme économique, keynésien, basé sur la relance plutôt que sur l'austérité (ce qui est contraire à la doxa économique actuelle), qualifié d'irréaliste.

Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 17/09/2017 à 13h19.
Citation :
Publié par Nauth
Quelqu'un pourrait m'expliquer en quelques mots (ou en MP s'il ne souhaite pas déclencher un débat haineux) ce que les gens trouvent de mauvais dans les idées de Mélenchon? Je ne suis pas très politisé et je ne comprend pas pourquoi il subit tant de critiques alors que de mon point de vue il semblait quelqu'un de respectable
Plus que ses idées, c'est sa personnalité qui pose problème, ainsi que l'ambiance de son mouvement. Il vocifère des insultes du matin au soir, il piétine ses alliés et exige la soumission sans négociation, il voit le monde selon un prisme anti-américain extrême qui le conduit effectivement à prétendre que Maduro est un démocrate ou qu'il faut laisser (voire encourager) la Russie envahir ses voisins et qu'il convient de démanteler l'UE pour se rapprocher d'ALBA et du Maghreb, il a créé un parti qui ne le cède en sectarisme et dogmatisme qu'à LO et au NPA.


J'étais plutôt favorable, ou au moins neutre, à ce qu'il faisait il y a 6 ans. Je gardais un à-priori positif il y a encore deux ans. Mais la campagne présidentielle 2017 m'a complètement décillé sur la nature du personnage.
Citation :
Publié par Aloïsius
Plus que ses idées, c'est sa personnalité qui pose problème, ainsi que l'ambiance de son mouvement. Il vocifère des insultes du matin au soir, il piétine ses alliés et exige la soumission sans négociation, il voit le monde selon un prisme anti-américain extrême qui le conduit effectivement à prétendre que Maduro est un démocrate ou qu'il faut laisser (voire encourager) la Russie envahir ses voisins et qu'il convient de démanteler l'UE pour se rapprocher d'ALBA et du Maghreb, il a créé un parti qui ne le cède en sectarisme et dogmatisme qu'à LO et au NPA.


J'étais plutôt favorable, ou au moins neutre, à ce qu'il faisait il y a 6 ans. Je gardais un à-priori positif il y a encore deux ans. Mais la campagne présidentielle 2017 m'a complètement décillé sur la nature du personnage.
Il vocifère des insultes ? Un peu comme LREM à son encontre c'est ca ?

Il pietine ses alliés ? sans rire ... tu les à vus ses alliés ?
Citation :
Publié par 404PageNotFound
Il vocifère des insultes ? Un peu comme LREM à son encontre c'est ca ?
Bah si parler de feignant et d'illétrés est une insulte, alors Mélenchon est encore plus au-dessus :

Citation :
Fidèle à son habitude, le chef de file des "Insoumis" a aussi enchaîné les sobriquets à l'encontre de ses adversaires politiques (quand ce n'est pas des journalistes), fustigeant le climatosceptique et "crétin borné" Donald Trump, critiquant le "tordu" ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer (jugé co-responsable de la suppression de 80.000 postes d'enseignants alors qu'il était directeur général de l'enseignement scolaire sous Sarkozy), et moquant Bernard Cazeneuve, "qui a osé se la ramener avec son look de bedeau" durant l'entre-deux-tours au sujet du ni-ni.

Alors que, quelques heures plus tôt, le camp Macron dénonçait justement l'"indignité" de Jean-Luc Mélenchon qui les affublait de "ramassis", "meute" et "horde", nous avons saisi l'occasion pour demander aux "Insoumis" si la moquerie et l'insulte avaient leur place dans le discours politique.
Ou encore :
Citation :
"Vous avez vu ce sale con?". Quelques secondes plus tard, il ordonne à son équipe: "Jette moi ça dehors".
Le sale con en question est un journaliste qui lui demande s'il peut gagner sans Hamon.

Dernière modification par Aedean ; 17/09/2017 à 11h02.
Mélenchon cible précisément ses attaques et insultes, là où Macron a trébuché en visant ses adversaires en général, et toute l'opposition s'est sentie taxée de fainéante.
Du coup ça passe mieux.

[Modéré par Episkey :]


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Vous devriez prendre exemple sur @Crevard_Ingenieux les gars (et je suis totalement sérieux). Si vous voulez convaincre des gens encore indécis, ce n'est pas en caricaturant vos réponses et en étant d'emblée agressifs. Alors que je suis sensé être un "anti" notoire à JLM, je souscris totalement à sa réponse qui permet d'ouvrir une réflexion plutôt que de s'envoyer tout de suite des gnons.

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Un truc que je trouve révélateur cela dit, c'est que la question posée porte sur les idées et l'intégralité des réponses ont été centrées sur la personne. Du point de vue communication pur et dur, je dirais qu'on voit là un des problèmes majeurs de LFI. Mais bon, toutes les fois où j'ai tenté de soulever ce point on m'a répondu des formes plus ou moins élaborées de "TG le Macroniste" donc là ça devrait pas faire exception

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@Nauth Du point de vue des idées strictement, JLM propose des solutions qui auraient pu être présentes dans un programme politique depuis une trentaine d'années. Il ne remet pas en cause la division du travail, il ne remet pas en cause la société de consommation, il ne remet pas en cause la croissance du PIB. En terme de méthode, ça ressemble à un capitalisme d'Etat régulé par le sommet que n'aurait pas renié de Gaulle en son temps. Donc en terme de "nouveauté" c'est à sérieusement relativiser. Il propose de revoir totalement la répartition des richesses dans le système actuel, il ne propose pas de nouveau système. Ça ne veut pas dire que ça aurait fonctionné ou pas. Ça veut dire que l'argument de nouveauté qui permet de refuser les comparaisons avec des pays ayant mis en place des systèmes proches ne tient pas.

Egalement, il y a un certain nombre de "mesures totem" qui sont clairement présentes sous influence de groupes de pensée sans que le consensus existe dans la société et sans qu'on en ait clairement expliqué les conséquences pour l'ensemble des gens. Par exemple le nucléaire dont il a été fait des tartines sur le coût de démantèlement, mais sur le coût de transition du réseau ou l'impact sur la gestion de l'énergie beaucoup moins (inutile de relancer ce débat ici, il y a un topic qui va bien pour l'énergie, c'est juste un exemple dans ce post).

Et enfin il y a l'aspect de la personne elle même qui a été longuement développé par les autres intervenants.

Dernière modification par Episkey ; 18/09/2017 à 11h39.
Citation :
Publié par KaleosIzBack
Un truc que je trouve révélateur cela dit, c'est que la question posée porte sur les idées et l'intégralité des réponses ont été centrées sur la personne.
Ce que je trouve révélateur cela dit, c'est qu'il suffit à n'importe qui de relire les messages au dessus du tiens pour constater que c'est faux, mais que malgré tout tu tentes quand même, et que cela a même des chances de passer auprès de certains.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Ce que je trouve révélateur cela dit, c'est qu'il suffit à n'importe qui de relire les messages au dessus du tiens pour constater que c'est faux, mais que malgré tout tu tentes quand même, et que cela a même des chances de passer auprès de certains.
Je te remercie de me traiter aussi ouvertement de menteur lorsque QUATRE posteurs différents ont balancé ça juste au dessus :

Citation :
Publié par Hark²
C'est un apprenti-dictateur fan du Venezuela/de Poutine/bientôt de Kim-Jong-Un.
En gros.
Citation :
Publié par Arfh
Et accessoirement faire le Buzz.
Citation :
Publié par Aloïsius
Plus que ses idées, c'est sa personnalité qui pose problème, ainsi que l'ambiance de son mouvement.
Citation :
Publié par Aedean
Bah si parler de feignant et d'illétrés est une insulte, alors Mélenchon est encore plus au-dessus
Donc je ne sais pas d'où tu tires ton constat (enfin si, mais c'est sûrement modérable) mais chacun jugera sur pièce de qui essaie de manipuler l'audience hein.
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