Apparemment le fait qu'un président utilise les services de l'Etat pour espionner d'autres hommes politiques et révéler des affaires, ça n'est pas choquant.
D’après les auteurs, il existe bien une orchestration des affaires judiciaires, dont le point de départ se situe au service de renseignement financier de Bercy (dont le ministre, Michel Sapin, est un vieil ami de Hollande), Tracfin. Après avoir récolté des informations dans les comptes en banque de responsables politiques, cet organisme peut transmettre le dossier à la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), dont le directeur, Robert Gelli, est aussi un proche de François Hollande.
“La DACG n’est pas seulement l’œil de la chancellerie, c’est aussi un moyen de piloter discrètement les dossiers politiquement sensibles”, soutient un parquetier cité par les auteurs.
Les journalistes du Canard sont réputés ne pas avancer d'allégations sans avoir vérifié leurs sources...
Si tout celà est confirmé le mythe de Hollande qui laisse la justice indépendante risque de prendre du plomb dans l'aile (quelle farce d'ailleurs ... on change de personne et la justice pourrait travailler de manière indépendante ... ce qui prouve qu'elle ne l'est pas, s'il suffit que la personne au pouvoir change)
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