[Immobilier] Le logement en tension ou en manque d'adéquation

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Publié par Aratorn
Concrètement, ce qui tue Paris d'un point de vue foncier, c'est la volonté politique depuis 50 ans de transformer la capitale en ville-musée figée dans une architecture hausmanienne totalement inadaptée, et la volonté d'empêcher la construction d'immeubles d'une hauteur supérieure à 18m pour de vagues notions pseudo-esthétiques.
Le plafond fixé par l'Urbanisme à Paris, c'est 37 mètres et non 18.
La question d'aller au-delà n'est pas aisé. Il y a les traumatismes du passé. Aujourd'hui encore et sans doute à jamais, les tours "récentes" construites à Paris ont toutes été des choses moches, mal pensées. La tour Montparnasse, c'est moche. Les tours de Choisy, c'est moche. Ca fait fuir autant ceux qui se veulent acheter un logement que les touristes. Toutes les tours le long du périph, mieux vaut ne pas en parler.
L'idée de ville-musée, dans certains quartiers c'est complètement oublié. Dans le 13e et le 12e par exemple (je parle du quartier de la gare, des environs de la TBE, etc. bien sûr). Mais ça ne monte pas incroyablement haut c'est vrai. Pour que la hauteur se développe, il faudrait déverrouiller les esprits. Faire 1 ou 2 tours pas moches. Je ne sais pas si c'est vraiment possible, ou autrement réalisable qu'à l'issu d'un coup de bol. Les architectes sont bons ou mauvais, mais il y en a des bons. Par contre qui oriente et tranche ? Des politiques, qui n'ont pas le début d'une ombre de compétence en matières d'urbanisme et d'esthétique.
Quid des derniers projets de tours SUR le périph ? Personnellement, je n'y suis pas spécialement favorable. 37 mètres, ça me semble pas si mal. Certes, ça oblige à construire des "barres" (et donc des rues) plutôt que des tours, mais je suis maintenant convaincu que l'architecture hausmanienne, version 2012, est supérieure fonctionnellement parlant aux îlots dépareillés et isolés qui dominent l'architecture contemporaine. Il ne lui manque souvent que des passages ou des trouées piétonnes, mais ça peut s'améliorer assez simplement avec des galeries ou des traboules de toutes sortes. On ajoute des places, des squares et des parvis pour les marchés, et on a un quartier vivant et vivable.


(merci à toutes les personnes qui postent sur ce fil des contributions posées, intelligentes et intéressantes, ça fait du bieeeeeennnnn).
Citation :
Publié par Borh
L'architecture Haussmanienne n'empêche pas Paris d'être la ville la plus dense de tous les pays développés (plus que New York, Tokyo ou Londres). Les gens vivent déjà les uns sur les autres.

En plus il y a eu des tentatives de faire plein de tours, par exemple dans le 13ème (projet Italie 13), sauf que 30 ans plus tard, les coûts de l'immobilier y sont ~15% plus élevés que dans l'ancien dans le même quartier, et que les charges y sont 3 fois plus élevées. C'est globalement considéré comme un échec.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Italie_13
C'est vrai qu'on est sacrément hauts en densité de population.

Le truc c'est que Paris est aussi une des plus petites villes en superficie et qu'il n'y a quasiment que des immeubles. Beaucoup d'autres villes ont quelques quartiers avec des maisons et des plus grands parcs. J'ai aussi l'impression quand je vais à l'étranger que les avenues sont tout à fait autre chose qu'à Paris. On a beau vanter ce qu'a fait Haussman pour les avenues Parisienne, (related début d'article juste pour le fun), j'ai l'impression qu'on est à la masse sur ce point.

Tout ça pour dire que densité de population =/= m² par habitant. Là dessus je pense qu'on poutre les Japonais.



Pour Italie 13, pourquoi les loyers sont plus élevés ? Les charges je veux bien, mais les loyers, où est la logique ? Je serais tenté de dire que c'est parce qu'il y a de la demande pour des logements moins anciens (qu'elles sont moches ces tours quand même :x) mais pas encore assez d'offre. Nan ?
Ils parlent de la dalle semblable au front de seine / Bellini, je vois que le prix du m² y va entre 5K5 et 10K EUR. Ca me parait pas ultra cher pour Paris... Perso j'étais surpris quand on m'avait parlé des prix.
Citation :
Publié par Aarind
Si tu interdis la mise en location d'un logement pas aux normes, ça évitera une bonne partie des bouses que tu vois sur le marché de la location.
Tout dépend de quelles normes tu parles...

Les normes sur la sécurité électrique, l'amiante ou le plomb sont déjà suffisamment strictes et elles empêchent -en principe- la location dès lors qu'elles ne sont pas respectées.

Les normes applicables aux nouvelles constructions (BBC, accès handicapés, places de parkings, etc.) coûtent une fortune et ont souvent pour conséquence d'accroître les parties communes au détriment des parties privatives. Alors certes, les immeubles sont "aux normes" mais celles-ci provoquent un gonflement général du prix de l'immobilier, tant à la vente qu'à la location.
Citation :
Publié par Aratorn
Concrètement, ce qui tue Paris d'un point de vue foncier, c'est la volonté politique depuis 50 ans de transformer la capitale en ville-musée figée dans une architecture hausmanienne totalement inadaptée, et la volonté d'empêcher la construction d'immeubles d'une hauteur supérieure à 18m pour de vagues notions pseudo-esthétiques.
Paris, ville musée, est une idée issue du 1er empire et qui se perpétue aujourd'hui.

L'idée de l'esthétisme dans Paris (et de la ville musée) est effectivement très importante car nous sommes la première destination touristique mondiale et donc le tourisme est une manne non négligeable pour la ville / l'état
A ce titre la ville à tendance à vouloir entretenir le mythe d'une ville romantique et dispose d'outils très performant pour cela, ce y compris les ABF.

Les tours et autres développement immobiliers de grandes envergures ne vont pas dans ce sens.
Concernant les IGH / Tours, la problématique (si on sort du problème esthétique) est que les charges y sont bcp plus élevées qu'ailleurs ce qui souvent fait réfléchir à deux fois l'investisseur (vais-je vendre / mon bien va-t-il être fluide, ce point pouvant être contrebalancé par le manque de biens neufs et donc une demande forte) et le locataire (vais-je pouvoir payer les charges / le jeu en vaut-il la chandelle, même remarque que pour l'investisseur).

Concernant l'obligation de mise aux normes avant location, le problème reste le périmètre. Est-ce que l'on doit s'absoudre de la règle d'urbanisme qui dit que la réglementation incendie et pmr applicable est celle du PC d'origine ? si c'est le cas, Paris serait un désert / encore plus cher car toutes les copropriétés seraient à refaire (moins de biens disponibles / répercutions des coûts des propriétaires sur les locations).
De même si on impose la mise aux normes électriques, nous allons créer une pénurie momentanée ou prolongée de logement entre les dits travaux (difficile à faire en milieu occupé) et ceux qui mettent en location parce qu'ils le peuvent mais qui n'en ont pas forcément besoin (retrait du marché d'une partie du parc locatif dans l'attente de).

Bref, ce genre de choix est difficilement conciliable avec la volonté du maintien d'un marché locatif sans réelle cassure dans les flux du marché. Maintenant on peut aussi se poser la question :
* Vaut-il mieux continuer à dériver
ou
* Vaut-il mieux remettre tout à plat quitte à "sinistraliser" pour 10 ans le marché parisien

Les mandats étant tous inférieurs à 7 ans, je doute, sauf extrêmes, de voir le deuxième choix arriver.
Donc nous sommes et seront probablement toujours, en temps de paix ou de démocratie, sur des choix influençant / orientant les marchés plutôt que sur des approches de dictat des règles.

Dernière modification par Ghim Lenain ; 23/10/2012 à 12h50.
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Publié par Quild
Pour Italie 13, pourquoi les loyers sont plus élevés ? Les charges je veux bien, mais les loyers, où est la logique ? Je serais tenté de dire que c'est parce qu'il y a de la demande pour des logements moins anciens (qu'elles sont moches ces tours quand même :x) mais pas encore assez d'offre. Nan ?
Oui, je pense que la demande est un peu plus forte. C'est un peu l'unique moyen d'avoir une belle vue dégagée, un appartement bien éclairé et un ascenceur, en tout cas dans le 13ème (dans les beaux quartiers, ils ont souvent fait les travaux pour mettre des ascenceurs dans les vieux immeubles, après, c'est pas le même tarif).
J'habite dans du Haussmanien, au 1er étage, et c'est assez sombre, si tu t'en rappelles quand tu es passé, je ne vois pas beaucoup le soleil,d'autant plus qu'il y a des arbres à ma fenêtre. Ceux qui habitent au 6ème ont une belle vue, mais voilà les 6 étages à pied...
Personnellement, j'aurais peut-être préféré une tour juste en face de chez moi, si les charges n'avaient pas été aussi élevées.

Dernière modification par Borh ; 23/10/2012 à 08h55.
Citation :
Publié par Silgar
Tout dépend de quelles normes tu parles...

Les normes sur la sécurité électrique, l'amiante ou le plomb sont déjà suffisamment strictes et elles empêchent -en principe- la location dès lors qu'elles ne sont pas respectées.
« En principe » n'est jamais respecté. J'ai visité un appartement, Paris, avec des fils électrique 2,5² (pas la gaine, le fil) qui traversait la pièce du sol au plafond (pas dans un coin, au milieu) avec un « raccord » à mi-hauteur sans domino, juste le cuivre dénudé. Quand tu penses que ça supporte jusqu'à 25 ampères ce bousin, tu te dit qu'il y a moyen de se mettre à clignoter...

« Électricité aux normes » disait l'annonce. Le pire c'est que cette daubasse a trouvé preneur.
J'ai pas été frappé par le fait qu'il fasse sombre chez toi Borh. En même temps je suis au premier étage avec mes rideaux presque toujours fermé à cause du vis-à-vis. La faute à une rue trop étroite :/. J'ouvre les rideaux le week-end mais je suis pas fan.

Les loyers plus élevés sont donc certainement bien à cause de l'offre et la demande, les gens préfèrent les tours même s'il faut y mettre le prix. Du coup je vois pas trop pourquoi c'est un échec en fait, en dehors du plan esthétique (qui ne dépend pas entièrement de la gueule des tours elle-même, rien que la notion d'une tour est inesthétique pour beaucoup de monde).
C'est un echec si on comptait là dessus pour diminuer le prix de l'immobilier. Et il ne faut pas oublier que c'est un projet qui a été largement soutenu par l'Etat et la Ville, par des impôts, locaux et nationaux. Je suis pas certain du retour sur investissement.

Il y a aussi autre chose, les prix sont plus élevés dans les tours car au moment de l'achat, les gens ne pensent souvent pas aux charges. Ils ne voient que l'agencement de l'appartement, la présence d'un ascenseur, l'éclairage, la présence d'un gardien (voire même d'un agent de sécurité pour certaines tour). Mais lorsque leur premier appel de fond tombe, ils peuvent le regretter.

Dernière modification par Borh ; 23/10/2012 à 14h15.
Duflot lance un ballon d'essai sur la réquisition des logements vacants :
Citation :
La ministre du logement, Cécile Duflot, n'a pas exclu de mettre en oeuvre la réquisition de logements vacants, samedi 27 octobre lors d'un point-presse dans son ministère, où elle venait de recevoir des associations défendant les sans logis, notamment le DAL (Droit au Logement).

"S'il est nécessaire, je ferai appel à l'ensemble des moyens disponibles, la réquisition fait partie de cette panoplie. Elle a déjà existé, elle a été mise en oeuvre notamment lorsque Jacques Chirac était président de la République parce que la crise était particulièrement difficile, chacun s'en souvient", a-t-elle déclaré. "Elle peut faire partie des dispositions à mettre en oeuvre", a-t-elle insisté, se disant "extrêmement convaincue de la gravité de la situation".
Mal-logés : Cécile Duflot n'exlut pas la réquisition de logements vacants

Bon, on en est à l'éventualité d'un projet de loi, autant dire du vent, et l'idée est plus de contenter les associations et de mettre un doigt timide dans l'eau pour en juger la température...
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Duflot lance un ballon d'essai sur la réquisition des logements vacants :

Mal-logés : Cécile Duflot n'exlut pas la réquisition de logements vacants

Bon, on en est à l'éventualité d'un projet de loi, autant dire du vent, et l'idée est plus de contenter les associations et de mettre un doigt timide dans l'eau pour en juger la température...
Bon, contrairement à ce que je pensai, la réquisition de logements vacants est déjà possible. Elle n'est juste pas utilisée.
Du coup, la posture de Duflot est d'autant plus inacceptable : soit la réquisition est une des solutions à appliquer, et elle a les moyens de le faire, soit ça ne l'est pas, et elle doit cesser de l'évoquer.
En parler sans rien faire, c'est uniquement une posture électorale. Ou alors elle attends que les propriétaires, touchés par ses déclarations, ouvrent spontanément leurs portes aux sans-abris ?
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Du coup, la posture de Duflot est d'autant plus inacceptable : soit la réquisition est une des solutions à appliquer, et elle a les moyens de le faire, soit ça ne l'est pas, et elle doit cesser de l'évoquer.
Pour l'appliquer, il faut que l'état soit en mesure de prouver que le logement est vacant depuis plus de 8 mois, et ça, ça prend du temps. (genre, 8 mois )
Il faut également vérifier que le logement est salubre, et procéder aux éventuels travaux pour le mettre en conformité. Voir à ce sujet l'une des interview que Lienemann a accordé ces derniers jours dans la presse (par exemple ici)
Lienemann était ministre du logement sous Jospin et avait appliqué cette loi de réquisition des logements vacants. On peut donc supposer qu'elle connait un peu le sujet, et ce qui ressort de ses déclarations, c'est que précisément, la réquisition des logements vacants, ça prend du temps, qui se compte en années, et ça ne peut certainement pas se faire d'un claquement de doigts.

Après, est-ce que Duflot a l'air de prendre les mesures préparatoires, je n'en sais trop rien, et j'avoue que l'image que j'ai du personnage ne me met pas trop en confiance.
http://goo.gl/AUEnz

Dans un chat sur Le Monde.fr, Julien Damon, professeur associé à Sciences Po et auteur de La Question SDF (PUF, 2002), estime que la réquisition de logements privés vacants"n'a jamais marché et ne pourra jamais marcher".


BB : Une politique de réquisition des logements vacants, demandée par les associations, a-t-elle un sens ? Ou est-ce juste un signe politique?

C'est incontestablement un signe politique. Il faut se rappeler que cela a déjà été tenté par deux fois : d'abord à la fin des années 1980 avec un gouvernement de gauche, ensuite au milieu des années 1990 avec un gouvernement de droite.

Mais cela coûte très cher, de réquisitionner, cela donne une image de volontarisme de la part de l'Etat, mais ça n'a jamais marché. Et il faut dédommager les propriétaires, cela produit un contentieux juridique effroyable, et cela décourage les investisseurs.

Je pense que la meilleure des solutions, ce serait que les collectivités locales et/ou l'Etat se réquisitionnent eux-mêmes plutôt que de faire peur aux investisseurs (des individus ou des institutionnels).


Visiteur : Le chiffre de 100 000 logements vacants, avancé par l'association Droit au logement (DAL) vous semble-t-il plausible ?

Sur le nombre de logements vacants, le DAL avait trouvé un bon slogan : "2 millions de mal-logés, 2 millions de logements vacants". C'est une équation qui paraît simple à résoudre. Mais une des difficultés est que la vacance de logements, c'est souvent à des endroits où il n'y a pas de demandes de logements, ce sont aussi des logements impropres à l'habitation parce qu'ils sont dégradés, et c'est enfin une vacance "normale" qui correspond à des délais entre le fait de voir un locataire s'en aller et le fait de voir un nouveau locataire arriver. Donc la réquisition, ça n'a jamais marché et ça ne pourra jamais marcher.
Citation :
Publié par Quild
J'avais aussi entendu l'argument que les nombres de logements vacants intégraient un nombre importants de logements en transition de locataire.

La salubrité c'est assez lol quoi, ce qui importe c'est pas avant tout de protéger du froid ?
pas d'un point de vue légal
http://www.liberation.fr/societe/201...is-1965_857340

Citation :
«Alors derrière moi, un magnifique hôtel particulier, somptueux. 1500 mètres carrés... Inhabités depuis 1965.»
[....]
Pour Christophe Driesbach, membre de Jeudi noir, le propriétaire de cet immeuble a un patrimoine de quelque 200 millions d’euros et n’a pas envie de s’embarrasser avec des locataires. «Il préfère payer la taxe sur les logements vacants, moins élevée que la taxe d’habitation au passage.
Je l'ignorais. Voilà un premier truc à faire d'urgence... Et une taxe qui augmenterait de 10% par année où le logement reste vacant serait une chose aussi.
La rumeur voudrait que le PTZ soit à nouveau utilisable pour acheter dans l'ancien
http://www.lefigaro.fr/immobilier/20...s-modestes.php

Citation :
Mais le fonctionnement du prêt à taux zéro pourrait encore évoluer dans les prochains jours, selon les informations du Parisien . Les sénateurs pourraient en effet proposer de revenir sur la réforme de 2011 en permettant aux acquéreurs dans l'ancien de bénéficier à nouveau du PTZ. Selon François Marc, président PS de la commission des finances 2012, interrogé par le quotidien, cette proposition pourrait faire débat dans quelques jours, lorsque la loi de finances 2012 sera examinée au Sénat.
Si le Sénat devait remettre en place cette mesure inflationniste, inutile et ruineuse, ce ne serait jamais qu'une raison de plus de haïr cette institution.
Quelle connerie. Les taux actuels ne justifient pas ces modifications du PTZ.

Et puis bordel, faut qu'ils arrêtent de le modifier tous les ans... Parti comme c'est parti, ça va être un bordel sans nom pour les emprunts immobiliers sur janvier et février...
Si le législateur arrêtait de surprotéger le locataire, cela ferai diminuer le nombre de logement vacant de façon bien plus efficace que de vouloir réquisitionner ou encore de vouloir augmenter la taxe sur les logements vacants.

Bien sur que beaucoup ne veulent plus s'embêter à louer un logement quand ça ne leur est pas indispensable, puisque une fois un locataire à l'intérieur, c'est la merde pour le propriétaire, qui risque de se retrouver avec un locataire qui a organiser sa pseudo insolvabilité, qui refuse de partir, et qui fait du logement un dépotoir sans nom, et dont le propriétaire ne pourra se débarrasser qu'après 3 à 5 ans de procédure s'il a de la chance, plus dans certains cas.

Alors oui, un propriétaire qui a besoin d'argent va prendre le risque, mais quelqu'un qui n'a pas forcement besoin de cet argent, ou dont le logement vacant a une valeur sentimentale, bien sur qu'il ne va pas prendre le risque.
Citation :
Publié par mamaf
Si le législateur arrêtait de surprotéger le locataire, cela ferai diminuer le nombre de logement vacant de façon bien plus efficace que de vouloir réquisitionner ou encore de vouloir augmenter la taxe sur les logements vacants.
Autre solution : inciter fortement les propriétaires de logements vacants non pas à les louer, mais à les vendre. Si on regarde les courbes de Friggit, on s'aperçoit que le problème n'est pas tant le niveau des loyers que le niveau des prix d'achat, que ce soit dans le neuf ou l'ancien.
Par ailleurs, tout ce qui permettra de diminuer les inégalités croissantes de patrimoine, et en particulier la concentration de l'immo dans un nombre réduit de mains, sera une bonne chose.
Et ce sera plus moral que d'autoriser de foutre des familles à la rue en plein hiver.


Citation :
Je comprend pas le soucis que vous avez avec le PTZ, c'est pas juste cool pour acheter? Y'a une saloperie caché que j'arrive pas à voir?
Le PTZ dans l'ancien, ça pousse les prix de l'ancien à la HAUSSE, ça coûte un fric monstre à l'Etat, et ça ne crée pas un seul nouveau logement. Dans le neuf, ça me gêne moins en revanche.
Par contre ce qui me fait halluciné c'est que des qu'on parle d'immobilier les salaires n'ont plus du tout de valeur, ainsi un couple qui gagne moins de 6500 balles est considérer comme devant etre aider...

Excusez moi ça concerne combien de couple? une majorité, non? L'immobilier n'a décidément plus aucune corrélation avec la réalité...

Citation :
Ainsi, pour bénéficier du PTZ, une personne seule devra avoir un revenu mensuel maximal de 3333 euros contre 3626 euros aujourd'hui. Ensuite, un couple devra gagner au maximum 4667 euros pour être éligible tandis qu'un couple avec enfant doit plafonner à 5667 euros. Enfin, pour un couple avec deux enfants le montant ne devra pas dépasser les 6667 euros et pour un couple avec trois enfants, la limite est fixée à 7667 euros. Par conséquent, les acquéreurs seront moins nombreux à bénéficier du PTZ.
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