Liberté de la presse en France.

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Citation :
Publié par Jean Mineur
Ca serait bien de vivre en France et de regarder un peu ce qui se passe dans l'actualité récente avant de venir essayer de "recadrer"


Bref...
Merci pour ces précieux conseils, mais ça serait bien de comprendre également que je réagissais en particulier au message précédent, qui a été édité dans un élan d'auto-modération salutaire. Critiquer la vision de la presse de Sarkozy ne doit pas donner lieu à des hors sujets sur votre évaluation de sa politique en général.

Alors Sarkozy et la presse, c'est certes un aspect du sujet, mais certainement pas tout le sujet. Limiter la question de la liberté de la presse au bon vouloir du président de la République est absurde, pour ne pas dire obsessionnel.
Maintenant il est interdit de manifester lors des déplacements du Président sous peine de se faire arrêter apparemment:

Citation :
La scène se déroule dans le centre-ville de Vienne (Isère), mardi en fin de matinée, une heure et demie avant l'arrivée de Nicolas Sarkozy.
[...]
Des militants veulent manifester aux abords. Certains du PS, d'autres du PCF, d'autres encore de la la LCR. Ils sont environ 150 à 200, selon un journaliste présent. Mais il y a également énormément de policiers en civil, sur la place et dans toutes les rues avoisinantes. Normal pour une visite présidentielle. Sauf que le journaliste présent constate que les policiers sont en train de contrôler et fouiller les militants, et surtout de saisir tous leurs tracts, leurs autocollants, et même leurs journaux. Celui-ci a Rouge dans son sac ? Saisi. Celui-là l'Huma à la main ? Saisi également. Quelques jeunes gens de la LCR refusent de remettre leurs tracts, ils sont alors menottés et embarqués. Sous l'objectif d'un photographe..
http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/images/2008/05/13/carnetlcr.jpg

http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/images/2008/05/13/arrestation_3.jpg

lien
Ce post ne concerne pas directement la presse, mais la liberté d'expression.
Jusqu'ou va t'il aller?
Citation :
Publié par Timinou
Jusqu'ou va t'il aller?
Avec la crise de l'énergie, ces tracts et ces journaux issus de l'esprit de contestataire dégénérés vont trouver un usage approprié !
autodafe.png

Je ne vois pas ce qui te choque, on est tout à fait dans l'esprit du grenelle de l'environnement. On va voir si ces sales gauchistes osent s'opposer à ce qu'on utilise leurs torchons pour faire chauffer les soupes populaires !
Citation :
Publié par Barbebrune
Elle est forte cette image je trouve oO
Après si le mec se présente avec une luxation de l'épaule à l'hôpital on dira qu'il s'est "rebellé" et il sera poursuivit et sûrement condamné.

Mais c'est vrai que c'est pas mal la police qui saisit les journaux et tracts sans commission rogatoire. Je croyais que la police politique c'était les RG.
Ces deux dernières années, les journalistes avaient et (on toujours) la possibilité de dire les choses, de faire leur travail. Ils ne l'ont pas fait, à force de ne pas utilisé leur pouvoir, ils vont le perdre, ils n'ont qu'a s'en prendre à eux même de ce qu'ils leurs arrivent dernièrement.
Peut être qu'ils finiront par avoir un électrochoc et ruer dans les brancars.
Le point de vue de Villepin sur l'indépendance de la presse :


Citation :
"Il n'y a pas de meilleure chose, à cette date de l'histoire du monde, que la presse indépendante. Vous le savez et je le sais. Il n'y a pas un seul d'entre vous qui ose écrire son opinion honnêtement, et si vous vouliez le faire, vous savez d'avance que cela ne sera jamais imprimé.

Je suis payé chaque mois pour garder mes opinions honnêtes en dehors du journal avec lequel je travaille. D'autres parmi vous sont payés avec des salaires comparables pour les mêmes choses, et n'importe lequel d'entre vous qui serait assez fou pour écrire ses opinions honnêtement sait qu'il se retrouverait sur le pavé à chercher un nouveau travail.

Si je me permets de donner honnêtement mon opinion dans une des parutions de mon journal, dans les vingt quatre heures j'aurai perdu mon boulot.

Le travail du journaliste est de détruire la vérité : de bien mentir, de pervertir, de vilifier, de se prosterner aux pieds de Mammon, et de vendre son pays pour son pain quotidien.

Vous savez cela, et je le sais aussi, quelle idiotie de vouloir porter un toast à la presse indépendante. Nous sommes les outils et les vassaux d'hommes riches dans la coulisse. Nous sommes des marionnettes, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies appartiennent entièrement à d'autres.

Nous sommes des prostituées intellectuelles.”


John Swinton (1829_1901) rédacteur du New York Times lors de son dîner de départ à la retraite avec le New York Press Club, après qu'on l'ait invité à "...porter un toast à la presse indépendante".
Rien n'a changé. En plus, la France est l'un des pays où la Presse est la plus contrôlée éditorialement.
Entre-temps il y a eu le Watergate et l'affaire Dreyfus...

Citation :
Si je me permets de donner honnêtement mon opinion dans une des parutions de mon journal
Son opinion ne nous intéresse pas plus que ça, ce sont les faits qui sont importants. Que le journaliste chinois soit pour ou contre les émeutes c'est son affaire par contre qu'il relate les faits de manière objective c'est ça son métier.

De toutes façons il y a un filtrage qui commence bien avant que les nouvelles paraissent dans les journaux, les correspondants locaux font un tri, puis c'est au niveau des agences de presse et après ça arrive dans les rédactions...

Ensuite les annonceurs peuvent faire pression. Si t'as une page de pub de la marque Y sur 4 pages en couleurs chaque semaine dans ton canard c'est embêtant d'aller les titiller avec un article désobligeant. Les industriels qui contrôlent le journal peuvent également faire pression.

Mais comme en théorie les annonceurs ne publient pas dans toutes les revues et comme les industriels ne contrôlent pas tous les journaux, le fait de lire plusieurs revues permet d'avoir à peu près toutes les infos. Dans l'ensemble on trouvera toujours quelqu'un qui a intérêt à publier l'info.

Comme dit le proverbe "qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son."

A 2:11 Villepin parle du rire au détriment du jeu démocratique, je pense que c'est une critique des guignols de l'info qui font de l'ombre aux médias mais il n'a pas développé.

Tiens, voilà un journaliste indépendant :

Citation :
Publié par Olblach
Le point de vue de Villepin sur l'indépendance de la presse :
Mauvais premier ministre, mais toujours aussi bon pour exprimer des principes républicains.
Yop, je remonte ce post car j'ai appris de ma femme que la loi sur les archives est passée avec des joyeuseté comme les essais nucléaires passé secret défense, concernant la guerre d'Algérie on passe à +75 ans et que certains dossiers de l'administration ne seront jamais accessibles...

Cela touche bien plus que la presse mais la population française ne peut avoir de retour que via la presse et cette censure, car c'est belle et bien une forme de censure, est ahurissante de la part d'un pays qui se permet de donner des leçons... Ce n'est pas comme si c'était nouveau .

Donc on franchis encore une étape dans le plombage du journalisme d'investigation et dans la recherche...

J'aimerais confirmation car bizarrement, je n'ai rien trouvé sur le net pour le moment et je ne pourrais tomber sur un 20 minutes, d'où ma compagne tire ses infos, que cet après-midi .

Ps: Je me demandais se que l'annonce de la selection du président de France Tv par l'exécutif cachais et à prioris ce matin c'est gratiné car on peut encore rajouter un amendement pour avoir le droit de faire de la pub pour l'alcool sur le net et le fichage des "actes de violences" à partir de 13 ans...
A priori ce serait l'inverse, en tous cas c'est ce que laisse penser le gouvernement. Bon maintenant si les socialos faisaient leur boulot d'opposition au lieu de se regarder le nombril on en saurait davantage.

http://www.culture.gouv.fr/culture/a...isarchiv08.htm

Citation :
Je rappelle que le délai actuellement en vigueur est uniformément de 100 ans pour toutes les statistiques qui se rapportent aux comportements privés – recensements compris –, sans dérogation possible. Le Gouvernement envisageait, pour sa part, de ramener ce délai à 50 ans. L’Assemblée Nationale a dégagé une solution de compromis, avec un délai unique de 75 ans applicable aussi bien aux recensements qu’aux autres enquêtes statistiques sur les comportements privés. Le gouvernement s’y rallie et vous propose de l’approuver à votre tour. En ce qui concerne les statistiques en général, c’est le délai le plus court prévu par le projet de loi, c’est-à-dire 25 ans, qui sera applicable.
Bon Alabanel je suis pas un fan mais à priori elle est assez carrée. Par contre question défendre ses idées c'est pas la plus volontaire.
Citation :
Publié par Helldog
J'aimerais confirmation car bizarrement, je n'ai rien trouvé sur le net pour le moment et je ne pourrais tomber sur un 20 minutes, d'où ma compagne tire ses infos, que cet après-midi :ange
C'est sur que les journaux gratuits c'est excellent pour la presse.
Les journaux gratuits ont au moins le mérite de donner des informations que l'on a pas forcement ailleurs ces temps si.
Libre à chacun de consulté ce qu'il veux mais mieux vaux plusieurs avis que un. Les gratuits font partis de ces avis mais peut être qu'il faut mieux les muselés et laissé les groupes de presses tout gérer.

Rapport au texte, le gouvernement n'est en aucun cas un "sauveur" car c'était les groupes de recherches qui avais demandé un abaissement de la majorité des cas avec quelque chose comme: sujet ultra sensible à 75 ans, sujet sensible à 50 ans et les sujets "de base" à 25 ans.

Enfin bon toute façon les gens s'en foute, parait que c'est que de "l'histoire"...
Ben en fait les gratuits sont déjà gérés par des groupes de presse, en tout cas Métro (grp suédois dont j'ai plus le nom), et 20minutes (groupe norvégien à 50/50 avec le groupe Ouest-France). Direct Soir c'est Bolloré (hum Miam, lui est pas groupe de presse, il est carrément industriel).

Après ok les gens lisent ce qu'ils veulent, et publient ce qu'ils veulent mais bon le risque de collusion avec un annonceur est plus important quand ils représentent 100 % de ton C.A que quand il en fait 70.
Citation :
Publié par Helldog
Les journaux gratuits ont au moins le mérite de donner des informations que l'on a pas forcement ailleurs ces temps si.
Libre à chacun de consulté ce qu'il veux mais mieux vaux plusieurs avis que un. Les gratuits font partis de ces avis mais peut être qu'il faut mieux les muselés et laissé les groupes de presses tout gérer.
Je sais pas où tu vas chercher ça ? Les gratuits sont pas vraiment les journaux où tu trouveras les opinions franchement affirmées (quoiqu'ils essaient de temps en temps...). Tu trouveras pas non plus des scoops ou des infos cachées au grand public. Le modèle économique veut que les articles soient des reprises de dépêches AFP, que tu peux voir dans n'importe quelles Yahoo news.
La seule originalité c'est leur format tabloïd/semi-tabloïd. Et puis essaie de te coltiner un Direct-Soir en entier tu vas avoir mal au crâne au bout de 20 pages de publi-reportages.
http://www.liberation.fr/medias/0101...a-son-domicile
http://www.lemonde.fr/societe/articl...4889_3224.html
Citation :
Publié par Spectre Olaf
Le journaliste Vittorio de Filippis, ancien directeur de la publication de Libération a été brutalement interpellé pour une simple affaire de diffamation.

Réveillé vers 6h40 à son domicile, insulté et menotté par un policier devant ses propres enfants, il doit demander en catastrophe à son fils aîné d'accompagner son frère cadet traumatisé à l’école, la mère étant en déplacement...

Conduit à 7h10 au commissariat du Raincy, on lui notifie la raison de son interpellation : une nouvelle plainte en diffamation de la part de Xavier Niel et de la société free suite à des articles de Libération évoquant les démêlés judiciaires du fondateur de Free. Un directeur de publication est responsable en premier chef des articles paru dans son journal.

Pourtant Free avait été débouté systématiquement, lors de procès similaires qui se sont tenus au deuxième trimestre 2008. A chaque fois, ils ont en plus été condamnés à verser des dommages et intérêts à Libération pour procédures abusives.

On refuse au journaliste la présence des avocats du journal.

A 8h30, il est à nouveau menotté et conduit au TGI, là il est emmené dans les sous-sols au dépôt.

"On me demande de vider mes poches, puis de me déshabiller ... Je me retrouve en slip devant eux, ils refouillent mes vêtements, puis me demandent de baisser mon slip, de me tourner et de tousser trois fois."

A 10 heures, deux gendarmes viennent le chercher et procèdent à la même humiliante fouille au corps malgré les protestations du journaliste devant l ’absurdité de la situation : "C’est la procédure et qu’ils doivent appeler la juge devant mon refus. Celle-ci leur répond que soit je respecte la procédure et dans ce cas-là elle m’auditionnera et je serai libéré; soit j’assume mes actes".

Le journaliste accepte donc de se laisser fouiller à nouveau, de baisser son slip, de se tourner et de tousser.

Rhabillé, il est menotté et escorté jusqu’au bureau de la juge Muriel Josié, vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris.

La juge lui signifie qu’elle l’a convoqué parce qu’elle a déjà procédé à de nombreuses convocations par courrier dans le cadre de l’affaire Niel et qu’il a toujours été «injoignable».

Le journaliste lui répond alors que, comme pour chacune des affaires qui concernent des articles écrits par des journalistes de Libération, il transmet les courriers aux avocats du journal.

La juge lui fait signer le procès-verbal de l’entretien et lui notifie sa mise en examen pour «diffamation». Elle lui demande s’il sera joignable d’ici à la fin du mois de décembre.

Enfin le journaliste est libéré... Tout ça pour ça ...

On peut donc légitimement s'interroger sur :

- les conditions de cette interpellation : menottage humiliant qui ne s'imposait pas puisque le journaliste ne résistait pas physiquement à l'interpellation. On remarquera d'ailleurs que les policiers ne se préoccupent nullement de laisser des enfants mineurs seuls livrés à eux mêmes...

- les conditions humiliantes de la garde à vue : 2 fouilles rectales totalement injustifiées.

Bref, tout cela paraît complètement aberrant et quelque peu suspect. Serait ce une tentative d'intimidation du journaliste voire de la presse "d'opposition" en général ?
Je trouve cette affaire assez incroyable.. et dangereuse. Décidément je n'aime pas la direction que prend notre pays.
En ce moment c'est la fête.

Il y a quelques semaines, un communiqué de la SDJ (Société des Journalistes) du Figaro pour se plaindre de l'ingérence de l'actionnaire (Dassault), puis il y a quelques jours la bague à Dati qui est gommée d'une photo en une.

Dans le monde de vendredi (en tout petit et bien caché), c'est cette fois la SDJ du JDD (Journal du Dimanche) qui envoie une lettre ouverte au propriétaire (Lagardère) pour se plaindre du manque d'impartialité du journal.

Heureusement qu'en ce moment c'est les « états généraux » de la presse...
Des états généraux de la presses très biaisés, puisque les généraux sont invités.
En clair on y vu que des entités journalistiques autorisées. Autorisées à y poser les pieds, autorisées à y débattre, autorisées à y conclure.
Ainsi il y avait les cartes de presse autorisées et les cartes de presse dés-autorisées.
Dans son blog, Maitre Eolas, pointe les nombreuses irrégularités qui ont émaillés l'interpellation du journaliste, ancien PDG de Libération.

http://www.maitre-eolas.fr/2008/11/2...age-de-terrain

Et pourtant, le traitement qui a été réservé au journaliste n'est hélas pas exceptionnel.

Citation :
Publié par Maitre Eolas
Ce genre de traitement, aux limites de la légalité et parfois au-delà, nos clients les subissent tous les jours. Nous protestons, sans relâche. Nous rappelons que la loi ne prévoit pas un tel traitement, que l'article 803 du code de procédure pénale rappelle que le principe est : pas de menottage, sauf pour entraver une personne dangereuse ou prévenir un risque d'évasion (devinez quoi ? Tous présentent un risque d'évasion), que rien ne permet aux policiers de soumettre des gardés à vue à ce genre d'humiliation indigne.

Sans le moindre effet.

Cette affaire, frappant un journaliste, uniquement parce qu'il a été pendant six mois directeur de la publication d'un quotidien ayant publié un article qui a déplu et qui si ça se trouve n'était même pas diffamatoire, et qui s'il l'était l'expose au pire à une amende de 12.000 euros, va attirer un temps l'attention des médias sur ce scandale quotidien qui ne provoque qu'indifférence parce que d'habitude, le monsieur qui tousse avec son slip autour des chevilles, il s'appelle Mohamed, ou il a une sale tête.

À quelque chose malheur est bon : cela rappelle que ces lois qu'on ne trouve jamais assez dures quand elles frappent autrui, elles s'appliquent à tout le monde. Et un jour, elles peuvent aussi s'appliquer à vous. Vous verrez comme elles vous protègent, ce jour là.
Je vois effectivement deux problématiques très différentes ici :

- le traitement du citoyen présumé innocent par la justice, trop variable, pas assez encadré

- la convocation d'un directeur de publication pour une affaire de diffamation

Le premier cas me semble nécessiter des ajustements pour plus de modération et d'adaptation, le second ne me pose aucun problème : le directeur de publication d'un journal est responsable de ce qu'il publie, la diffamation est très bien encadrée, jugée, et, pour moi, pas assez punie.
Citation :
Publié par rincewind
Le premier cas me semble nécessiter des ajustements pour plus de modération et d'adaptation, le second ne me pose aucun problème : le directeur de publication d'un journal est responsable de ce qu'il publie, la diffamation est très bien encadrée, jugée, et, pour moi, pas assez punie.
T'as pas lu l'article toi hein ?
Cette affaire de "diffamation" c'est en gros un internaute qui a posté un commentaire sur le site de libération que le patron de Free n'a pas aimé.
un INTERNAUTE pas un journaliste bon sang.

Bizarrement je ne pense pas qu'il puisse arriver la même chose aux gens du figaro..
Citation :
Publié par rincewind
- le traitement du citoyen présumé innocent par la justice, trop variable, pas assez encadré

- la convocation d'un directeur de publication pour une affaire de diffamation

Le premier cas me semble nécessiter des ajustements pour plus de modération et d'adaptation, le second ne me pose aucun problème : le directeur de publication d'un journal est responsable de ce qu'il publie, la diffamation est très bien encadrée, jugée, et, pour moi, pas assez punie.
La haine t'aveugle si bien que tu te contredis.
Dans le second cas qui ne te pose pas de problème il n'y a pas de diffamation mais, tout comme dans le cas 1, la présomption d'innocence qui t'es chère, bien que manifestement variable. Pour rappel Niel a été débouté à plusieurs reprises. Reste l'affaire en cours (qui concerne le commentaire d'un lecteur), donc la présomption d'innocence.
Viennent par-dessus les diverses irrégularités de procédure relevées, les insultes, et cette grande nouveauté du mandat d'amener appliqué à un délit de presse.
Autant dire qu'à la place de Doudou ou de Mind, je ferai gaffe à mon trou de balle à partir de maintenant (et j'arrêterai d'y planquer n'importe quoi, merde).
Libération a la salle manie de concentrer sa modération sur les commentaires qu'ils n'apprécient pas politiquement et non sur les commentaires en infraction.

Un site internet est responsable, en tant qu'éditeur, de son contenu. Ce n'est pas comme si cette loi était totalement méconnue.

Le Monde, comme d'habitude, a une attitude beaucoup plus intelligente, en limitant le commentaire à ses abonnés.

Libération a fait le choix d'ouvrir ses commentaires à un océan de connerie. Il me semble normal qu'il en assume les conséquences.

Je suis contre l'impunité, quel que soit celui qui en bénéficie.

Citation :
La haine t'aveugle si bien que tu te contredis.
Pas du tout : je souhaite que les journalistes assument leur responsabilité (point 2), mais que la justice les traite, comme tout citoyen, en tenant compte de leur innocence présumée (point 1).

Ce n'est nullement contradictoire. Ce brave homme aurait du bénéficier du respect de la police, être déféré directement devant le juge, ne pas être menotté, bref, traité comme l'être humain inoffensif qu'il est. Par contre, sa présence devant le juge me parait normale du moment qu'il y a plainte.

J'aimerais bien que les personnes voyant des contradictions fassent l'effort de mieux lire, si possible.
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