Provient du message de Pipo géène
qui n'appartiennent à aucune secte extrémiste et qui n'ait pas subi de lobotomisation
Donc ceux-ci ne sont plus des humains ? Il y a déjà une question dans ta question : tu pars sur le fait que humain = qui a des sentiments, des émotions. La définition philosophique de l'humain est un problème qui est, il me semble, loin d'être résolu vu qu'une hypothèse en contredit une autre ( hein ? comment ça "comme presque toujours en philo" ?
)
Donc on va dire que tu as raison humain = ressent des sentiments
Celui qui exacerbe ses sentiments ( j'ai du mal à voir un exemple précis, tu pourrais illustrer ? ) peut agir ainsi effectivement pour montrer aux autres qu'il a un truc qui bat dans le côté gauche de sa poitrine, mais peut-être aussi pour se rassurer quant à ces sentiments, ou plutôt ces passions, qu'il ne contrôle pas. Il cherche peut-être simplement l'avis, le conseil ou l'aide d'autrui sur le sujet
Après, pour la personne qui ne ressent rien : comme dit plus haut, est-ce vraiment possible ? Quelqu'un qui tue sans remords peut éprouve du plaisir à le faire, ou alors un dégoût, ou alors une satisfaction en se croyant investi d'une mission etc..., il ne peut être totalement inactif. Donc, rien que le fait qu'une telle personne existe paraît douteux ( tuer, c'est mal, sans remords, c'est pire mais dans notre société, on peut toujours essayer d'imaginer une société où le fait de tuer est banalisé ).
Enfin, cette question ( enfin surtout le présupposé sur lequel tu t'appuies ) me fait penser à un passage du film "Se souvenir des belles choses". L'hôpital accueille un "légume humain", et là le directeur de l'hôpital demande au personnage principal, qui se plaint d'être torturé par ses sentiments, si vivre sans haine, sans joie, sans jalouse, sans colère, sans tourmente, c'est vraiment cela la vie dont-il rêve ? Je dois avouer que l'idée m'avait plutôt séduite, donc je veux bien adhérer à ta définition de l'humain