Tout ce que je dis ici est non directif, ceci n'engage que moi.
Ici tu sembles parler de la fascination et là, je trouve qu'il n'y a rien de bien étrange à cela. Il suffit que ça ne devienne pas une manie, une idée récurrente, une obsession.
Aimer la mort, c'est aussi se l'approprier en se disant qu'on est mortel et qu'on sait qu'on va y passer. C'est aussi une manière, je pense de la désacraliser et du coup d'envoler les angoisses qui s'y rattachent. Penser à elle, écrire pour elle, s'habiller en noir, parler d'elle, etc.
Tu parles de Jeu… Tout dépend du jeu dont tu parles. Si ce jeu peut mettre en danger toi même ou autrui, oui c'est pathologique et non acceptable. Et là, je ne saurais que dire à part qu'il serrait nécessaire d'analyser cette idée récurrente qui doit avoir un début de fonctionnement dans l'enfance… Une psychanalyse peut aider à trouver les réponses, mais c'est long et difficile.
Tu parles de la société qui la diabolise. Je trouve ça "normal". Imagine un instant PPDA au JT : "20 personnes ont eu la chance de trouver la mort dans un accident d'avion au large des îles Canaries…" Ridicule…
La mort reste un mystère, on ne sait toujours pas ce qu'il y a après et c'est pour ça qu'on s'angoisse a y penser. D'où cette fascination ou cette peur. D'autres sociétés croient savoir ce qu'il y a après. Tout dépend des croyances.
Personnellement, elle ne me fais pas peur. Et j'aime l'esthétisme qui s'en dégage. J'aime l'écrire, j'aime en parler. Mais ce n'est pas une obsession et je ne pense pas la chercher.
Ces questions peuvent rejoindre le "existons nous réellement ?", ou encore "quel est le sens de la vie?".
Je reste persuadée que certaines questions doivent rester des questions parce que nos sociétés ne sont pas prêtes a accepter une autre version. Certain se réfugient dans les réponses données par les religions…
A chacun de se créer son équilibre. La mort fait partie de la vie au même titre que la naissance.
|