Un instant, si court...Atteindre le paroxysme, effleurer la voix lactée, l'âme...l'âme s'élève.
J'y suis presque ! Elle est là a ma porter, luisante lumière céleste étreint moi...quoi ? Non pas encore, pas maintenant !
Trop tard..je me retrouvais happer à nouveau par la pierres des âmes, je la maudissais intérieur, stupide leurre de l'immortalité...
Je recouvrais peu à peu mes esprits, je me relevas brusquement, trop brusquement..mes jambes fébriles et engourdies par les coups tressaillirent,et je me serais retrouvée une fois de plus au sol si je n'avais pas, d'un geste instinctif, agripper la stèle de pierre qui retenue ma chute.
Chancellante j'avançais, mes côtes me faisaient atrocement souffrir, je grimaçais de douleur, peu importe..je poursuivait ma route, vacillant parfois, manquant a plusieurs reprises de perdre l'équilibre.
Je m'approchais du guérisseur, ôtant heaume, plastron et manches...L'on pouvait distinguer les traces d'une lame habile sur mes vêtements déchirés, des courbes parfaite, oui..très agile...
-Quoi ?! autant d'or pour des soins ?!
-Allons soeur de foi, tu sais que l'église à besoin d'or, pour...
-Pour assouvir la soif innée des moines, et je ne suis pas ta soeur ! <coupais-je, visiblement agacée>
-Comment oses tu ?
-Rah tais toi l'curé ! Tu iras plumer un crédule, moi je ne te donnerais pas un sous, charlatan !
Ayant refuser de payer les soins d'un guérisseur, je me retrouvais dans l'obligation de panser mes blessures moi même, j'incantais quelques sort de guérisons, l'enseignement des clercs, m'étaient enfin utiles...
Peu à peu mes plaies se refermées, mais malgré tout je sentais en moi cette présence...je secouait la tête, tentant de fuir mes pensées amères, mais ce visage...s'imposait à mes pensées.
Au delà de toute raison je cédais à mes troubles, m'y berçant presque...
Je vagabondais seule, ce soir là...L'apelle de l' halo d'argent avait encore une fois eu raison de ma vigilance...
Et sans méfiance je déambulais sur le chemin menant au chevalier vert.
Puis soudain une ombre ! que dis-je CETTE ombre ! Me transperça les artères, une chaleur intense me fit frémir, et je sentais déjà l'odeur acre du sang me piquer les narines...
Fuir ? Cette idée me traversa l'esprit un court instant, puis je la chassais d'un simple sourire, et me laissa allée...lentement je tombais...alors que je croyais toucher terre, ce fut dans ses bras que je me retrouvait !
J'ouvrais difficilement les yeux, je voulais voir son visage...
Ce visage..Bien des mythes, des légendes, et des comptines pour enfants parlent de la beauté destructrice des elfes.
Ah mais si je tenais celui qui les avaient écrits, je lui dirais à quel point il avait tors !
Car les mots contant cette beauté sont pâles, appauvris, et totalement futiles à côtés d'un tel visage !
Alors qu'il s'approchait un peu plus de moi, resserrant son étreinte, je me débattais, son réellement savoir pourquoi...moi qui quémandais depuis si longtemps l'enlacement de la lune et ses ombres, l'une d'entre elles me tenaient en ces bras!
Peut-être me serais-je laissée aller à la mort si ce n'avait pas été lui mon bourreau...
Peut-être tel un supplicié sachant sa fin proche, je lui aurais sourit, par dédain, par fierté, mais je n'en fit rien.
Je le fixais impassible, plongeant mon regard émeraude dans le sien...
Il m'embrassa, si j'en avais eu la force je l'aurais martelée de coups hystérique, je l'aurais violemment repoussée, et lui aurait dit, embrasse une fille de la nuit, et tes jours seront maudits, car le souffle de mort bientôt s'éveillera, pour prendre son étincelle..son étincelle de vie
si je n'avais pas choisit ces voie de clercs pour me cacher en Albion, je lui aurait montrer à quel point moi aussi je peut être virtuose avec une lame ou un poinçon !
De toute façon il ne m'aurait pas compris ! Comme je ne comprenais pas les paroles qu'il murmurait d'une voix tour à tour suave, puis rauque...
Puis la douleur trop intense me fit sombrer dans l'inconscience...
-Tu l'as vue n'est-ce pas ?
<Je souriais à la vue du sicaire, et j'opinais en guise d'approbation, sans mots dires>
-C'est bien lui ?
-Son souffle est venue...
-En es tu sûr ? Tu sembles troublée.
-Certainement pas ! Je le hais et le méprise, que Shamish, esprit du tonner s'abatte sur lui, le souffle de mort se lève !
Le sicaire frissonna à ces mots, il savait ...il était sarrasin, et 'le souffle ' était une légende du pays du désert..enfin il pensait que ce n'était qu'une légende pour effrayer les mômes, depuis qu'il avait rencontré Amélyse..il doutait...
Car il n'y as pas de plus terrible contes, que ceux reflétant la réalité.
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Merci Eglantine/Lyre
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