La Fin

 
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(Voici la fin de mon Récit RP qui est lisible ici: http://www.klanksual.com/les-grimoir...alsina-t96.htm

J'en commencerais un autre ou pas, on verra.

J'ai laissé à la fin une ouverture pour continuer à RP sur cette base, mais évidement je ne le ferais pas seul.

A lire sous: http://www.deezer.com/track/2610346 )





La Fin


La Confrérie allait mal.
Cette famille jadis si unis était désormais noyée dans la discorde depuis l’arrivée de ce Démon dans les prisons du Temple.
Les membres s’entre-déchiraient entre eux pour des raisons toutes plus absurdes les unes que les autres. C’était à croire que tout ce qu’ils cherchaient était la guerre, peu importe les moyens.
Leur soif de sang était palpable et la tension grandissante.


Alsina tentait tant bien que mal de prendre sur elle et de calmer les ardeurs de ces frères en leur incitant à baisser leurs âmes mais il n’y avait rien à faire.
Pire même, ils se retournèrent rapidement contre elle, la pointant du doigt comme la cause de toute cette discorde.

Elle qui n’avait toujours eu qu’un regard bienveillant sur sa famille, elle eut de plus en plus de mal à tolérer cela.

Alors que certains effectuait déjà des premiers pas vers la négociation pour calmer la situation, les plus intolérants partirent sans se soucier de autres membres.
Très rapidement la « famille » dégénéra.

Ceux qui se rebellèrent contre la Confrérie furent exclus et Dritzz donna le commandement du Temple à Alsina.

Le Temple était quasiment vide, les affaires de Carom et Mélopë étaient encore là mais elle ne les voyait presque jamais, trop occupés par les nouvelles obligations de leur famille Cryd.

Elle n’avait plus non plus de nouvelles de Dritzz et de sa fille Mélandra.

Alsina passait ses journées à déambuler tel un fantôme dans les couloirs de la confrérie. Regardant avec désespoir les chambres vides, abandonnés.
Son esprit rongé par toutes ces questions.

Pourquoi avaient-ils fait ça ?
Pourquoi s’être retourné contre moi ?
Elle réfléchissait des heures durant sur comment reconstruire la Confrérie. Mais seule, trouver les forces nécessaires était extrêmement difficile.

Mais alors qu’elle semblait avoir trouvé un moyen pour rebâtir la Confrérie et lui redonner sa splendeur d’entant, elle fut mise au courant de l’ultime provocation de ces anciens frères.
Ils s’étaient rejoint dans un autre temple, un qui comportait exactement et celons leur propres critères les mêmes défauts si ce n’est pire qu’on lui avait reproché à elle et à la Confrérie.


Le temps s’arrêta.
Elle visualisait tous les bons moments qu’ils avaient passés ensemble, mais rapidement, son esprit se brouilla. Elle était complètement égarée, ne sachant pas quoi faire pour se relever d’une telle chute.

Soudain, comme venant d’outre-tombe elle entendit une voix.


Je t’avais dit que c’était Inévitable … Latharha !


Les yeux bleu d’Alsina perdirent rapidement leur éclat bleu, noyé dans un noir absolu, même son blanc d’habitude si étincelant disparu dans l’obscurité.

Elle ressentit une forte douleur au niveau du cœur, comme une intense brûlure.
Son corps tout entier semblait brûler de l’intérieur dans des chaleurs infernales.
La douleur aussi physique que mentale était insoutenable, elle se recroquevilla sur elle-même pour tenter de l’atténuer. Mais plus elle criait de douleur, plus celle-ci augmentait.
Elle le sentait clairement, elle qui pouvait voir l’âme de chaque individu ; elle voyait la sienne, celle qu’elle avait mis temps de temps à se forger, se consumer sous ses propres yeux.

Du sang commença à se répandre au sol, mais elle n’était pas blessée.
Elle porta la main à ces yeux, comme pour se les essuyer, mais quand elle retira ses mains, elles étaient tachées de sang.
Alsina pleurait du sang.


De l’autre bout du continent, Dritzz et Mélandra sentirent une part d’eux même s’évaporer. Ils s’évanouirent tout les deux au même moment et tombèrent dans un long coma.
Mélopë et Carom quand à eux sentirent le cristal que leur avait offert leur amie ou mère brûler contre leur peau. Signe témoignant qu’Alsina se trouvait en détresse.


De longues heures plus tard.

Alsina se relevait peu à peu, sa douleur était toujours là mais elle arrivait de mieux en mieux à la soutenir.

Elle s’avança contre un miroir, son visage s’était creusé, comme terrassée par la fatigue, ses yeux d’un noir irradiant accompagné de ses larmes de sang avaient de quoi terroriser les plus courageux.

Sa robe de teinture rouge sang baignait dans son propre sang qui avait en partie séché.

Elle n’avait qu’une envie, la mort, la destruction la plus totale.


Je suis Alsina Latharha et je vais semer ce monde dans la terreur !
HRP:

Comme le texte le laisse comprendre, je suis désormais sans guilde, enfin dans une guilde vide.

Je demande parmi vous qui serait prêt à m'ouvrir ses portes ?

Une guilde qui me permettent de retrouver du plaisir et joie de jouer.
Qui me permettent de continuer mon RP un peu spécial mais néanmoins très ouvert à toute possibilité d'event.

Qui me permette d'avancer dans le PVE avec des sorties fréquentes dans les donjons de capitale et à la vallée.

Une guilde vivante et animée sur son canal.

Enfin, une guilde ouverte d'esprit


J'espère que mon souhait n'est pas trop utopique.
De buisson en buisson, Gaxpar le gobelin explorait discrètement les terres inconnues qui s'étendaient devant lui, s'arrêtant ci et là pour gribouiller dans son "livre dé truks".

- "J'suis sournois moi j'te dis ! J't'ai vu l'arb', é jé ék..ék..ék-rit un truk kom ca j'sais té où !" exclama-t-il à l'arbre sous lequel il s'était réfugié.

Le terme "cartographe en herbe" aurait pu être inventé pour décrire son activité tellement son livre ressemblait davantage à un herbier qu'à une représentation fidèle de la topographie des régions qu'il avait parcourues. Il s'empara d'une des feuilles brunes qui jonchaient le sol, cracha dessus et l'écrasa sur l'une des pages de son livre. A côté de cette feuille, il dessina une représentation primitive d'un arbre à l'aide d'une brindille qu'il couvrait de la boue qu'il avait soigneusement préservée dans la petite bourse suintante et dégoulinante attachée à la corde qui lui servait de ceinture.

- "Ouais ! Cé toi l'arb' ké issi !"

Après avoir fermé son livre, il se mit à renifler l'écorce de l'arbre pour enfin enfoncer sa main dans un des noeuds et en retirer une poignée de vers gras, qu'il lança aux pieds du squig grognant non loin derrière lui. Aussi vif que l'éclair, il retira simultanément un caillou de son baluchon et l'envoyait ricocher sur le museau de de la bête affamée.

- "J't'ai vu l'squig ! Me bouffe pas !"

Après une danse effrenée de crocs et de kipik, le gobelin réussit tant bien que mal à attrapper son côté de la laisse improvisée qu'il avait accrochée au squig et s'efforça de faire bouger la créature tout en gardant une distance correcte entre elle et lui. Cette danse durait depuis le moment de la capture du squig et se prolongerait jusqu'au jour où il s'en débarasserait ou que l'animal s'échapperait.

Ce petit cortège continua sur son chemin, zigzagant entre buissons, forêts et fermes, cherchant toujours l'abri le plus proche afin de ne pas se faire repérer en terres hostiles. Cette partie de son voyage se déroula majoritairement sans accrocs, hormis l'incident du "p'tit gruiiii" ou porcelet sauvage.

En dehors de cet incident, le gobelin occupait son temps à marquer son territoire. Lorsqu'il croisait un caillou blanc il criait :

- "Cé à moi ça !"

... une branche d'arbre tombée au sol :

- "Cé à moi ça ! "

... une grenouille :

- "Cé à moi ça ! "

Soudain, un cri perçant se fit entendre loin au-dessus de lui. Le gobelin plongea dans le buisson le plus proche pour se réfugier et jauger la menace immédiate. L'ombre qui passait dans le ciel révélait petit à petit sa vraie nature alors qu'elle s'éloignait de la lumière éblouissante du soleil. C'était une harpie, une créature du Chaos, une mutation ailée au corps de femme humaine et aux talons d'acier d'un rapace monstrueux.

- "Cé à moi ça ossi ! " murmura-t-il.

Après plusieurs jours de marche, il arriva enfin devant une structure dont l'architecture le laissait perplexe. Curieux de nature, il ne put s'empêcher d'en faire le tour. Il inspecta chacune des parois, poinçonnant chacune des surfaces à l'aide de son "kipik" avant de s'exclamer, satisfait :

- "Cé à moi ça ! Ouais ! "

La nuit tombant, il se réfugia dans un coin caché du temple qu'il avait trouvé en passant une des nombreuses fissures dans ses fortifications. Gaxpar combla les prochaines heures en se roulant dans la boue et en la remuant grâce à un grand baton qu'il avait récupéré plus tôt dans la journée. Les paupières du gobelin commençaient doucement à se fermer quand un grand cri s'échappa soudain de l'intérieur du temple, résonnant dans ses oreilles et le réveillant de sa stupeur.

- "Ouais ! La-Ta-Ra ! " roucoula le gobelin, ricanant, amusé par la sonorité.

Il gravit péniblement les marches intérieures du temple à la recherche de la source de ce cri farouche. Après quelques recherches, il trouva une énorme pièce dont un des coins était occuppé par une elfe couverte de sang. Emerveillé de la voir encore debout malgré la flaque écarlate à ses pieds, il s'empressa de se faufiler vers l'ouverture qui menait vers la terrasse, préférant l'extérieur à quelconque habitation inconnue.

Caché par les lourds rideaux de velours, il contempla longuement l'elfe avant d'arriver à sa conclusion finale.

- "Cé un kosto l'z'oreil ! murmura-t-il. "L'chef y va pas m'bouffer si j'ramène un kosto pour taper dé nabots ! Ouais ! ".

Décidé, il s'empressa de gribouiller quelques pictogrammes rudimentaires sur une page de son livre, l'arracha, et l'enroula autour d'une des nombreuses brindilles qu'il avait en sa possession. Toujours caché, il jetta le bout de parchemin vers l'elfe et regarda la feuille et la brindille rouler vers ses pieds.

Soudain, une seconde voix se fit entendre. Gaxpar se tourna pour chercher ce nouvel interlocuteur, mais pas avant de voir son parchemin se consumer avant même d'avoir atteint la botte de l'elfe ensanglantée.

- "Krott' ".
QUOI ENCORE !!!

L'élu à l'armure de gueule était d'une humeur plus massacrante que jamais, il avait faillit tuer 3 de ces gobelins les plus efficaces, et le pire, c'est que ce fut à peine suffisant pour assoir son autorité

Entre Askin, entre !

Je pense qu'il va falloir montrer l'exemple, Askin, je crois que je vais en pendre un à l'entée du camps, qu'en penses-tu ?


Le sorcier n'eu pas le temps de répondre.

Oui, je sais ... nous avons perdu la moitié de nos forces ... Rhaaaa !! Évidement, en face, ils en profitent ... je marcherai sur ces chiens de l'Empire, même si je suis le seul survivant !

Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Qu'elle brûle en enfer ! Cette Elfe est plus dangereuse pour les siens que pour les ennemies ! ... Plus de guilde ? Affaiblie ? Prête à suivre ? hum ...


Kenoine sembla se perdre dans ses souvenirs pendant qu'Askin lui rappela tous les actes de guerre d'Alsina, le nombre de mort à son actif, sa volonté de détruire

A t-elle demandé à être des nôtres ?
Je préfèrerais de loin la Confrérie debout qu'à terre ! Et Dritzz ? Pas de nouvelle ?? hum ...
Bon, rassemble les officiers, j'ai besoin de leurs avis, mais rien ne se fera si ce n'est pas elle qui franchit ses portes ! De toute manière, je doute qu'elle reste longtemps sans personne pour la suivre ... un leader est un leader ... rien ne peut changer cela, nous le savons tout deux, Askin !


Le sorcier partit en râlant tout bas, il en avait plus qu'assez de faire le larbin pour ces arrogants Hurle Guerre ... un jour ... un jour il aura sa vengeance ...

ASKIN ?!?
Tu ...tu crois qu'elle saura faire suffisamment peur à nos tarés de gobelins ? Saurait-elle faire la paix avec ceux dont on a besoin ?


...
 

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