Adieu... Je me meurt !

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* Mes caractéristiques
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Nom : Erugar
Né le 08 Août

Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Comté d'Artois
Village : Bertincourt

Niveau : 3

Intelligence : 255
Force : 255
Charisme : 255
Points de réputation : 255

Erugar est boucher.
Erugar cultive des légumes et élève des vaches.

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* Mes connaissances
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Maîtrise du latin : 10%
Maîtrise du grec : 4%
Maîtrise des langues modernes: 10%

Bases de biologie : 51 %
Élément d'anatomie : 25 %
L'amitié : 20 %
L'intempérance et le plaisir : 7 %





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* Mon histoire
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D'autant que je me souvienne, j'ai toujours habité Bertincourt. Je suis resté de longues années à errer et vagabonder dans ses environs. Un jour, je ne sais pour quelles obscures raisons, j'ai décidé de m'aventurer dans le bourg. Peut-être la vie y était plus facile, pensais-je alors...

A force de labeur et de privation, j'ai réussi à pouvoir m'offrir un carré de terre cultivable, y faisant pousser quelques légumes pour me nourrir. Après avoir contacté le maire de Bertincourt, j'ai reçu la permission de vendre mes excédents de production sur le marché.

Grâce aux quelques écus ainsi récolté, j'ai craqué pour ce qui fut mon premier "achat d'agrément". C'était un chapeau de couleur rouge.
Puis, je complétais mon accoutrement en m'affublant d'une paire de chausse de couleur rouge elle aussi.

Ce fut au prix d'un travail acharné que je pus enfin économiser assez pour m'offrir de superbes braies de couleur bleu. Pour finir de me vêtir, je commandai, au tisserand du village, une superbe chemise blanche, qui m'alla à merveille.

En effet, ces braies et cette chemise étaient le passeport pour apparaître en société, signes extérieurs d'appartenance à une certaine classe sociale, et à eux seuls, ses vêtements étaient tout un symbole pour un regard vers des jours meilleurs.

Ainsi, il ne me restait plus qu’à être mercantile, et à économiser la somme nécessaire à l'apprentissage d'un métier. Je voyais l'avenir ouvrir ses bras devant moi, et c'est en repensant aux moments d'errances et de vagabondages que j'œuvrais pour pouvoir être accepter chez les compagnons professionnels du village, et ainsi profiter de l'enseignement des anciens pour apprendre ce qui allait devenir mon "premier" métier.

Je pus ainsi intégrer la corporation des bouchers de Bertincourt, et y développer une petite échoppe de vente de viande au détail. Restait à faire mes preuves autant dans la qualité du travail effectué que dans la fidélisation d'une clientèle de qualité.

Je décidais alors d'abandonner la culture de légumes, culture m'ayant permise de manger quelques temps à ma faim, et m'apportant un charisme indéniable, pour me consacrer à l'élevage de bovins.
J'espérais ainsi pouvoir produire moi-même du lait (que je revendrais éventuellement au marché du village) et utiliser les carcasses de mes vaches pour les détailler en tranches de viande dans ma boucherie, et en faire commerce.

La fréquentation de ma clientèle, m'obligeât alors à faire le nécessaire pour mieux paraitre. Je fis d'abord l'achat d'une longue ceinture de cuir rouge puis d'une fine paire de bas pour homme.

Je fit l'achat de plusieurs bovins, dont la traite me fournissait du lait, me permettant de manger à ma faim régulièrement à moindre frais.
De même, la viande, issue de l'abattage de quelques une de ces bêtes, que je débitais en tranche, me permettait des varier le menu de mes repas.
Je vendais le surplus de cette production durant le marché municipal quotidiens.

Ma bourse était, à cette époque, que très rarement vide, cela me permettant le rachat réguliers de vaches pour remplacer celles abattues ou emportées par la maladie.

Puis en ce soir du 7 Juin, c'est avec une grande lassitude que je rentrait à mon domicile.

Je décidais alors de me rendre à la taverne " Aux z amis", dans laquelle je rencontrais Aielo, Yvolo, Aristochate, Authentique, et bien d'autres. Je bus quelques verre, et emporté par l'alcool, j'offris a tous ce monde la plus forte cuite que je n'ai jamais prise. Les tournées générale que j'offris furent légion, et c'est rond heu... ben comme un rond (et bien plus) que je sortis de cette taverne.

Nous étions le 8 Juin, il était 4h00 du matin, je titubais dans les ruelles de Bertincourt, errant vers un but non définis.

Je ne fut plus revu par personne, à Bertincourt ou ailleurs pendant plusieurs jours. Je ne garde personnellement aucun souvenir de cette épisode de ma vie.

Quand je repris conscience, j'étais roulé en boule, recroquevillé sur moi même, tel un nouveau né. Je me trouvais dans mes étables... mes vaches avaient disparus.

Nous étions le 14 Juin, il c'était passé 6 jours depuis mon départ de la taverne. Tous ce bousculais alors dans ma tête... que m'était il arrivé ? Ai-je été enlevé par des inconnus ? Drogué ? Mort ? Ou étaient les cadavres de mes vaches ?

Bien que peu habitué à fréquenté les tavernes et y boire de l'alcool, ses effets ne pouvaient pas, à eux seul, être la cause de ce "trou" dans mon histoire...

Ce fut avec beaucoup de question, et surement quelques réponses enfouis au plus profond de moi-même que la vie repris son cours.

Je pus, grâce à mes économies, repeupler rapidement mon troupeau et c'est comme un miraculé, appréciant chaque chose de la vie, et mus par un sentiment de rédemption, que je décidais de re-ouvrir mon échoppe en boucherie, et y rencontrer de nouveau ma clientèle.

Une épidémie dessinant 75% de mon troupeau fraichement reconstitué, me fit réfléchir sur la sureté économique de mon statut d'éleveur-boucher.

Je décidais alors de diversifier ma production, achetant le champ d'Aristide qui, via le marché foncier municipale, l'avait mis en vente.

Ma nouvelle propriété était alors en semi, et certain pied dardais déjà hors de terre. Ce fut donc rapidement que je pus récolter la première moisson de maïs, et ainsi, achalander un peu plus les vitrines de mon échoppe.

Cette double activité me permit de produire plus que mes besoins personnels ne le nécessitaient. Je vendais la plupart de ma production au marché, et ainsi, mon pécule augmenta de manière substantielle jusqu'à me permettre de pouvoir m'offrir un superbe mantel marron. Ce vêtement, signe extérieur de richesse, me donnais une images plus "respectable" aux yeux de mes clients.

Pour m'occuper de mes différentes propriétés et élevage, j'employais régulièrement un habitant du village. Cela lui permettait de gagner utilement quelques écus, et cela me laissais du temps pour flâner ça et la dans le village.

A force de flânerie,une échoppe attirât mon attention. On y trouvais des solitaires, des bilboquets, et bon nombre d'autres jeux en tous genres,convivial, et amusant. Toutefois, mon choix se porta sur un banal jeu de carte, seul jeu présent permettant de jouer entre amis à une même table.

Dans l'espoir de pouvoir faire connaissance avec mes concitoyens lors de parties de ramponneau, le tous dans une ambiance conviviale et festive, je décidais alors d'ouvrir une taverne dans mon village de Bertincourt, y installa une table de jeu et y déposa le jeu de carte récemment acquis.

Je fit de cette taverne une auberge, en y servant du 'Pain de seigle au miel et épices douces' ainsi que de 'L'hydromel lacté aux herbes apaisantes', recettes du célèbre Lonygrinn, grand cuisinier de sa génération si ce n'est le plus grand.
C'est en son honneur que je nommais ma taverne : "L'auberge de Lonygrinn".

Je dus alors acheter au marché les ingrédients nécessaires à l'exécution de ces recettes (pain, miel, épices, lait et diverses herbes) permettant de pouvoir répondre aux commandes des clients de l'auberge.

Alors, c'est plein de joie dans le cœur à l'idée des futures rencontres conviviales que j'allais faire grâce à cette auberge, que j'attendis mes premiers visiteurs.

C'est à la faveur de discutions avec divers clients que je fut informé de la présence de brigands aux alentours de notre village. Devenant quelques peu inquiet, je décidais d'essayer d'assurer ma protection lors de mes différents déplacement en m'équipant d'un bouclier.

De même, je fis l'acquisition d'un bâton. Celui-ci me permettant de mener mon troupeau avec plus de facilité, et éventuellement, me servant d'arme en cas d'attaque sur ma personne.

Apprenant par une missive de Monsieur le Maire que les armées du Domaine Royal étaient à nos frontières et menaçaient à chaque instant l’intégrité de l’Artois, je décidais alors de contribuer à défendre mon comté, mon village, mes amis, mes biens et mes terres, en prenant les armes. Je rejoignis alors les volontaires qui grossissaient chaque jour les rangs des soldats des armées artésiennes en m'enrôlant dans l'armée "Les irréductibles" dirigée par Aramisses. Je n'avais alors aucune expérience militaire, mais j'espérais tous de même être utile dans cette grande bataille qui s'annonçait.

Je confiais alors mon auberge à Thillier, un amis rencontré depuis peu, qui souhaitais ardemment exercer le métier de tavernier, puis je partis au front avec mes compagnons d'armée.

Les manœuvres de troupes nous amenèrent à faire étape à Amiens, puis à Péronne où la bataille faisait rage depuis presque deux jours complets. Les troupes du domaine royale et ceux de champagnes réunis avaient, en effet, attaqué Péronne. Nous y retrouvâmes l'armée "Ost artésien" commandée par Thegregterror, "Les bourrins de Cambrai" commandée par Ledjool, "La Légion Rousse" commandée par Ptitjuju33, ainsi que l'armée appelée "Legion vengeresse" commandée par Isouel. A nous tous, nous comptions bien réunir une force assez puissante pour contrer les attaquants.

Ce fut rapidement qu'une entente fragile de "cesser le feu" fut signé entre les différents belligérants.

Après un mois complet loin de mon village, et après avoir eu une discution animée avec le meneur de l'armée dans laquelle j'étais enrôlé (à propos des non versements de la solde), je pris la décision de ne pas rester soldat, et de revenir à la vie civil. Je demanda donc à rendre l'épée qui m'avait été prêtée, et je fit route vers Amiens, première étapes de mon voyage de retour me menant à Bertincourt.

De retour dans mon village natale, je dus reprendre mes activités qui avaient été misent entre parenthèses pendant le temps passé a défendre l'Artois. En prenant dans les économies que j'avais soigneusement cachées avant mon départ, je pus re-approvisionner l'inventaire de mon auberge, acheter des bêtes pour mon élevage de bovins, et remettre mon champs de maïs en semi. Puis, je m'accordais alors une faveur, et bu une bière en repensant à toute cette aventure.

Quelques jours plus tard, je reçu une missive de la part de Thillier, le tavernier de mon auberge, pour me prévenir de son départ de Bertincourt de manière a assister au mariage d'une certaine "Argo". Je n'eus plus de nouvelle de lui pendant plusieurs jours. Ce ne fut que quelques semaines plus tard que j'appris par le bouche à oreille qu'il avait été retrouvé mort, son décès datant d'environs 4 jours après l'envoi de sa lettre m'étant destiné. Peut être avait il été attaqué par des bandits de grand chemin et que cela c'était mal terminé, peut être que cette "Argo" lui avait tendu un piége, je ne le sus jamais. C'est donc avec de la tristesse dans le cœur, pour cet amis disparu, que je du réintégrer la fonction de tavernier dans l'Auberge de Lonygrinn.

Au détour d'une de mes flâneries dans le marché du village, je fus interpellé par l'offre d'un bottier. En effet, il vendait des bottes de très bonne facture a un prix attractif. La qualité du travail allié au bas prix me décida donc à acquérir une superbe paire de botte en cuir marron, qui remplacèrent avantageusement mes chausses.

L'envie d'en apprendre plus, de m'ouvrir aux matières inconnues jusqu'alors, me poussa à rencontrer le conseiller du Comte d'Artois, pour lui demander l'accès aux endroits de culture telles que la bibliothèque.

Je décidais alors de m'orienter vers l'étude de l'Homme, au sein de notre église. En tant que théologien de l'Eglise Aristotélicienne, Universelle et Romaine, je pus rapidement commencer à maitriser quelques langues telles que le latin, le grec, les langues modernes, me permettant d'étudier des ouvrages religieux de tous temps, mais j'acquis aussi rapidement des bases de biologie et je découvris les éléments de l'anatomie humaine. Je travaillais aussi dans des domaines relevant du relationnel entre les personnes, ainsi j'étudiai l'amitié entre les hommes.

Le fait de côtoyer mes concitoyens me fit me rendre compte que je souffrais d'un gros manque de charisme. Pour corriger cette tare, je décidais alors de stopper la culture de maïs pour revenir a la culture de légume, leur consommation me faisant du bien au teint et améliorant donc mon charisme.

Lors de mes études concernant les relations que tissent les êtres humains entre eux, je m'aperçus que le plaisir était une composante importante les régulant. C'est donc logiquement que je décidais alors d'approfondir "l'intempérance et le plaisir" en étudiant aussi cette matière.

Je passais alors le restant de ma vie m'occuper du bonheur de mon prochain, délaissant alors mon élevage, mes champs cultivé, et même ma taverne.

Ce soir la lune est haute dans le ciel et je ne réussi pas à m'endormir, malgré la maladie qui me ronge. Je sens le poids des années peser trop lourdement sur mes épaules. Mes dernières forces me quittent, je m'affaiblis d'heure en heure. Adieu, amis, famille, client, connus ou inconnu... Adieu, et merci. Je pars, je meurt, dans le recueillement, la foi et l'amour des autres... Adieu.


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[HRP] : La nouvelle interface graphique a tuer le jeu je trouve... maintenant je m'y ennuis... donc j'arrete d'y jouer.
A+ sous d'autre cieux peut être
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http://theyoman.free.fr/sign.jpg
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