[Ex Libar 20] Lisez, votez :)

Affichage des résultats du sondage: Je vote pour :
Le texte 1 12 48,00%
Le texte 2 4 16,00%
Le texte 3 9 36,00%
Votants: 25. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.

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Comme d'hab, les votes sont publics (on sait qui vote pour qui), et il y a 12 jours pour lire et voter, largement le temps ;

Citation :
Publié par Nsileal/Mosimus
Je prends le taureau par les cornes, en espérant qu'un modérateur ou modératrice zélé(e) puisse mettre en place le sondage a posteriori, si ce n'est pas le cas autant faire table rase.

Je rappelle juste que ce sera un vote public, étant donné que cette édition n'aura pas enflammer les foules, 3 textes seront soumis au vote.

N'hésitez toutefois pas à laisser vos commentaires, les auteurs n'en seront que plus satisfait.
















Texte 1 :

Citation:
RECIT D’UNE TRAVERSEE

Allongé sur un lit étriqué d'où ses pieds dépassaient, Cyril F. lisait. A chaque voyage c'était toujours le même rituel, lire l'Odyssée. Il tenait cette habitude de l'enfance sans pour autant se souvenir des raisons. Il avait enfin atteint le livre XII or il sentit venir la crampe. Il se leva péniblement, manquant rouler au sol, et se dressa de toute sa hauteur. Le plafonnier était hors service, faute au cognement de trop. Seul phare dans sa solitude la minuscule applique murale fixée au-dessus de la couchette. Eloigné de quelques pieds de son périmètre, son corps n'était qu'une vague forme efflanquée au coeur de la pénombre. Une fois la douleur oubliée, il avança vers le hublot et s'y pencha pour scruter la nuit, le ciel éteint et les eaux noires. Son regard dérivait sur le néant, incapable de cerner un point de repère. Seul le roulis lui rappelait la présence de l'océan. Il se retourna et observa la cabine exiguë. Au fond, à deux enjambées, il y avait cette faible lumière à l'éclat vacillant comme une lointaine étoile. A chaque seconde elle semblait plus fébrile. Cyril F. attendit. Elle s'éteignit.

L’homme était désormais cloîtré dans l'obscurité. Sans sa lecture pour s'endormir, la nuit risquait d’être longue. A travers le hublot il ne vit toujours rien. Dans sa cellule non plus. Un bourdonnement résonnait à l’intérieur de son crâne. Il sentit une pression étreindre sa poitrine. L’air lui semblait soudainement vicié. Il lui fallait sortir sur le pont extérieur. Il s'habilla en vitesse à la lumière d'un briquet, enfila ses souliers sans prendre la peine de les lacer et attrapa la poignée métallique de la porte.
Celle-ci s'ouvrit sur un couloir aux éclairages crus réfléchis par les panneaux de bois vernis plaqués sur les cloisons. Cyril F. plissa les yeux, presque ébloui après le séjour passé dans son terrier. Il referma la porte et se retrouva pris en étau entre les deux rangées de cabines. Il resta planté sur place un bref instant, puis d’une démarche mal assurée se dirigea vers l’accès extérieur le plus proche. Les alentours étaient déserts et silencieux, le seul son émis était celui du bruissement de ses pas sur la moquette du ferry. Un bruissement de plus en plus pressant jusqu’à ce qu’une lourde porte pivota et qu’une bourrasque de vent frais s’engouffra dans les entrailles de la forteresse.



***

Accoudé au bastingage de la poupe, Cyril F. fumait en contemplant le sillage blanchâtre, seule trace de mouvement sur l’étendue sombre et impénétrable. Sa veste flottait pareille au voile de Deborah Kerr dans le Narcisse Noir et sa cigarette se consumait comme un fétu de paille. Il songeait à l’Odyssée, en particulier aux naufrages d’Ulysse sur les mers antiques. Il comprit que l’activité de navigateur lui était impossible de crainte de se retrouver à l’eau par une nuit aussi noire. L’imagination n’y aurait pas survécu.
Le froid commençait à lui percer les os. Il se résigna à rentrer. Il emprunta la même porte d’accès restée entrouverte et la referma soigneusement derrière lui. Le moment vécu appartenait déjà au passé, il fallait y retourner.

Cyril F. entama le chemin du retour d’un pas lent à travers les couloirs abandonnés. Dieu sait à quel point il redoutait d’aller se coucher maintenant pour simplement se tourner et se retourner jusqu’au matin annonciateur d’une journée de fatigue épouvantable. C’est alors qu’une porte claqua dans une voie adjacente. Il changea de direction dans l’espoir de croiser une présence humaine avant de regagner son tombeau flottant.
D’abord il ne perçut rien, l’endroit était vide. Le bourdonnement se réveilla. Etait-ce un tour de ses acouphènes ou le ronflement des moteurs ? Pourtant de légers bruits se détachèrent à hauteur d’une autre intersection, des cliquetis comme des coups d’ongles sur une cloison. Il s’y rendit, et de nouveau ne trouva rien entre la moquette, les panneaux de bois, les lumières du plafond. Aucun son ne semblait provenir des cabines. Prêt à revenir sur ses pas, un petit gloussement retentit vers un couloir tout proche. Cyril F. s’y engagea avec la ferme résolution d’y débusquer son farceur. Par la suite il devait traverser une succession d’intersections, de coudes, d’escaliers. A chaque fois qu’il sentait la piste perdue, le gloussement jaillissait et le guidait au sein du labyrinthe.

***

Désorienté, il ne savait plus sur quel pont il se situait. C’était toujours la même moquette bon marché d’un bleu délavé tachée de rejets plus ou moins récents que l’éclairage agressif encastré dans le double plafond tentait d’adoucir. Toujours deux panneaux de bois vernis entre chaque porte de cabines alignées de part et d’autre du couloir derrière lesquelles étaient réfugiés des passagers inconnus, des étrangers, ou des bagnards, des fous, tous unis dans un vaste complot pour isoler Cyril F.
Pendant que ce dernier considérait de se convertir aux déplacements aériens, ses jambes l’avaient conduit à un couloir profond plongé dans l’obscurité. Au bout, un point lumineux s’allumait par intermittence au cours d’une crépitation électrique. Cyril F. se sentit mal à l’aise ; ce couloir était différent, ce n’était pas normal. S’agrippant à la main courante de cuivre qu’il avait ignorée jusqu’ici, il s’avança lentement avec en ligne de mire la source moribonde.

La lumière éclata brusquement pour aussitôt s’évanouir. Durant ce laps de temps, cette fraction de seconde, Cyril F. connut l’effroi. Sous l’effet d’un court-circuit nerveux ses membres s’étaient tétanisés, son cerveau n’avait pu supporter le choc de l’apparition. Une forme humaine, une femme s’était tenue face à lui, puis avait disparu. L’ampoule continuait de crépiter. Cyril F. était couvert de sueur tandis que sa main serrait la barre de cuivre, unique élément tangible que sa conscience reconnaissait. Le bourdonnement était sourd. Il s’enfonça davantage dans les profondeurs comme fasciné par l’intensité du lieu. Le navire semblait chavirer à chacun de ses pas, l’ampoule pernicieuse menaçait de frapper à tout moment. Arrivé au fond il distingua un escalier menant à un niveau supérieur. Tout bruit cessa. Un souffle sensuel caressa son esprit :
« - Viens. »
Il lâcha la barre et obéit en grimpant les marches. C’était un rêve au cheminement irrésistible, quelque chose le réclamait, une chose aux délices abondants :
« - Viens. »
Il ne pensait plus qu’à rattraper ce murmure, un désir brûlant irriguait ses veines. En haut des marches il poussa une porte à double battant et pénétra dans le réfectoire du ferry.

***
La salle était baignée d’une lueur douce et froide. La large baie vitrée affichait une nuit étrangement dégagée. Face au scintillement ballotant elle se tenait là, assise sur une table polie, les jambes croisées, nonchalante. On l’aurait cru se délasser en admirant les flots alors qu’elle dévorait déjà le reflet de Cyril F. Bien avant de s’approcher, d’apercevoir la cuisse dénudée au galbe mythologique et à la clarté lunaire, il savait que cette beauté surnaturelle serait sienne :
« - Viens. »
Elle se leva lentement pour l’accueillir. Elle était enveloppée d’une robe de gaze échancrée qui paraissait flotter sur place. Elle arborait un corps merveilleux aux formes parfaites ; elle était grande, trop grande :
« - Viens. »
La déesse tendit ses longs bras délicats dans sa direction. Son sourire était la promesse d’une éternité de volupté, son regard un puits sans fond où les âmes se damnaient d’amour :
« - Viens. »
Il bondit mentalement vers cette invitation cosmique. Quand il posa sa tête entre ses seins lourds et fermes il avait la taille d’un enfant. Elle l’étreignait passionnément, une main lui caressant les cheveux. Sa robe s’agitait et les premiers craquements ne le dérangèrent pas dans son extase. Il possédait cette pâle enchanteresse descendue de la voûte céleste, son existence de mortel s’était sublimée en se mêlant à un fragment d’absolu. Les craquements s’accentuèrent, les courbes follement généreuses qu’il tenait sous les mains se modifiaient. Cyril F. avait acquis un statut divin, il était ce héros destiné à rallier les plans supérieurs desquels il assisterait aux cycles du temps auprès de sa déesse aux bras blancs. La gaze se déchira et il leva la tête pour embrasser la Création entière. A cet instant maudit, deux énormes mandibules se plantèrent dans ses tempes et l’attirèrent vers une gueule monstrueuse.

Après avoir achevé son festin humain, la créature rampa à travers les couloirs du navire, passa la porte du pont extérieur et glissa par dessus bord pour rejoindre ses profondeurs abyssales.




FIN


Citation :

Texte 2





Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents guignols dans leurs bagnoles
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré

Renaud


Le désert.

S’il est un lieu de choix pour éprouver ses fidèles ce serait bien celui-ci. Yahvé ne c’est il pas révélé ici a son peuple? Satan n’a t-il pas essayé de corrompre Jésus au milieu de ces vastes plaines de sable ?

Quoi qu’il en soit, si l’un des deux cherchait à se mettre au milieu de ma route il sentirait le contact brûlant du chrome de ma bagnole et le doux cliquetis du moteur lorsqu’il passera sous ma carlingue. Personne ne m’arrêtera. Pas ici.

Gagner, je suis juste la pour gagner. Qu’importe la beauté de ce qui m’entoure, peut importe les pensées sensées naître au milieu d’un environnement qui devrait tout remettre en question. Qu’importe. Je pense donc je fuis, je fuis cette satanée ligne de départ pour atteindre le premier la ligne d’arrivée. Ma venue n’a aucun autre raison, je suis programmé.

Des années de préparations pour obtenir un véhicule taillé pour la victoire. Un bolide capable de supporter les conditions climatiques et suffisamment classe pour la photo-finish, Deux impératifs, deux engagements auprès des sponsors.

Alors que mes suspensions peinent à suivre les vagues de dunes qui coulent le long de mes pneus je vois juste devant moi un de ses camions faits pour le désert. Je me demande d’où il vient. Bref, je lui colle a l’arrière train, hors de question de le laisser prendre de l’avance.

Il reste devant moi, que je tourne ou non il reste, déboite, anticipe chacun de mes mouvements. Il veut me voir rester derrière lui.

Le soleil darde une lumière rougeâtre annonçant la venue de l’aube. J’ai chaud alors que les nuits sont sensées être glacées, je ne comprendrai jamais rien a ce satané désert, le sable à encore des teintes de cendres mais ne tardera pas à prendre les teintes ocres de cet étendue si chaude de contact, mais si froide dans les esprits. Vaste plaine orangée, le désert nous propose de rester seul avec nous même, avec comme point de mire nulle autre chose que nos démons. Visions que les vicissitudes de la vie en métropole tendent à parachever par un coup de klaxon bien placé.

Un calme plat, en permanence, troublé une fois l’année par des moteurs et la valse de gamins virevoltant dans les airs, après contact. Pas d’image dans les médias, a peine de mots, juste une consternation générale venant d’une fête encore une fois un peu gâchée par les gémissement d’un mioche qui n’a pas eu la bonne idée de bouger ses fesses assez vite. Sans compter les larmes d’une famille qui n’a su tenir son gamin dans un préfabriqué façon papier mâché gentiment octroyé par les organisateurs. Ils n’ont vraiment aucune reconnaissance ces métèques.


Bref, le camion est toujours sur ma route, il ne dévie pas d’un iota, sauf pour me barrer la route.

La lumière est vive dorénavant et mes lunettes dernière cris sont à peine suffisantes tellement j’ai mal aux yeux.
Tant de lumière, tant de chaleur pour éveiller et réchauffer un ensemble de vide. Des grains de sable qui s’envolent à notre passage pour retomber plus loin, fondant un nouvel ensemble concrétisé par une succession de dunes amorphes.

Et ce camion est la, toujours devant.

Les ombres de nos villes évoquent notre part d’obscur, ce que l’on garde en soit, profondément enterrés derrière les masques que l’on revêt pour les circonstances, couvertures tacites d’une vie réglée pour correspondre a quelque chose. Un idéal fabulé et grandiloquent que l’on sert en pâture aux autres afin que l’image que l’on a de nous corresponde a celle que l’on veut donner.

Il n’y a pas d’ombres dans ce désert, rien n’est caché. Les gens d’ici sont ils à l’image de leurs terres ? Je me le demande et si c’est le cas et les envies. Tant de faux semblants dans un monde qui n’est régi que par ceux ci. Pas étonnant qu’ils restent à la traîne du développement.
La probité n’a jamais été le maître étalon de la réussite.

Je n’arriverai pas à le doubler.

Parti il y a quelques jours me voila condamné à regarder l’arrière de ce gros transporteur. On peut dire ce que l’on veut, si mon idée de départ était de rester concentré sur cette route, je n’y arrive pas. Je reste la, à ronger les os de mon existence.

« La Terre promise est toujours de l'autre côté du désert » disait Henry Havelock Ellis.

Les juifs en ont vu de belles le temps de la trouver cette satanée terre promise. Ma terre promise est matérialisée par deux piquets et une centaine de photographes, foulard sur la tête et objectif vissé sur l’œil. La transpiration qui colle cette grande mèche de cheveux noirs sur mon front me donnera un air de baroudeur, mais il faut que je dépasse le Léviathan juste en face de moi.

La colline de Megiddo est loin d’ici mais je compte bien vivre ici ma révélation. La révélation d’un pilote émérite qui a su vaincre les affres du sable et de la terrible solitude qui règne dans cette région, Façon christique.

Christian Trickard est dans la place et va faire un atterrissage en mode messie devant les caméras du monde entier.

Quelle fumisterie. J’ai construit de vastes propriétés sur des forets brulées du sud est de la France.
Christian Trickard c’est moi, le roi de la promotion immobilière, toujours a l’affût du bon plan. Le Dieu du retour sur investissement. Du doigté dans les affaires et de la niaque dans les négociations, c’est et ça a toujours été mes deux principes fondateurs.

Des femmes superbes qui m’ont ruiné sans jamais avoir su quelque chose de ce que j’étais ni de mes aspiration, des parents fiers d’une réussite sociale et me voici, ici, à essayer d’obtenir une reconnaissance pour mes seules qualités de pilotes.
Faire quelque chose par moi-même, sans mes magouilles quotidiennes, à l’ancienne. Je suis et j’ai toujours réussis ce que j’ai entrepris, peut importe les méthodes, la fin justifie les moyens.
Des parents dans un hospice de luxe, des gamins qui ne m’aiment que pour leurs vacances aux Baléares, J’aurai mieux fait de les envoyer tous à Mururoa, ils colleraient bien avec la nouvelle faune locale.

Il est la se refuse à me laisser un passage vers mon but.

Putain de camion.

Cela fait maintenant quelques temps que je pense et je tergiverse. Essayant vainement de faire le tour de mes pensées dans ce monde. Ai-je découvert qui j’étais ou ce que je voulais. Pas tant que ça.
Pas d’influences extérieures, pas de remise en question de ce que je suis.

Et ce camion, qui reste collé devant a moins d’un mètre, c’est dangereux mais je m’en moque, je lui colle ainsi depuis longtemps pour profiter de l’aspiration.

Et la course est loin d’être finie.

Que ce passe t’il, je ralentis et mon opposant aussi. Une foule de personnel médical fourmille devant la tente de la Croix-Rouge, sur ma droite. J’appuie sur l’accélérateur et rien ne se passe, le camion est toujours devant moi, arrêté, et je n’arrive pas à relancer mon bolide.

Des mains ouvrent la porte et me tirent vers l’extérieur, plaquant une serviette froide sur le front de celui qui voulait avant tout gagner.

Merde, je délire depuis des heures, le camion était la pour me dépanner et me ramener à bon port.

Moteur cassé me dit le directeur technique
Insolation me dit le médecin.

Des rêves de gloire envolés, une poursuite dans les dunes qui n’en était pas une. Des pensées nées d’un esprit rendu malade par les rayons d’un soleil malfaisant.

Que suis-je, ou vais-je d’où viens-je ? Autant de questions posées par un esprit malade de fièvre.

Qu’importe, je gagnerai l’année prochaine.

Citation :
texte 3

http://img123.imageshack.us/img123/833/page1hg2.th.jpg
Page 1

http://img240.imageshack.us/img240/8387/page2hs0.th.jpg
Page 2
Merci Soir, je reposte mes commentaires :

Texte 1 :
Une ambiance glauque bien retranscrite dès le départ avec les rangées de cabines semblables à un étau, j'ai aussi apprécié le clin d'oeil avec l'Odyssée, en fait toute la première partie est bien prenante, ce que je reproche surtout c'est un certain détachement du personnage, j'ai du mal à m'attacher à lui, c'est quelque part compréhensible dans la mesure où il semble envoûté.

Texte 2 :
Une histoire structurée et intéressante sur un sujet (course automobile), il faut bien le dire qui ne m'intéresse pas du tout en général. J'aurais cependant préféré une remise en question plus poussée du personnage associée à sa fièvre, comme un basculement définitif. Ce qui m'a le plus plu c'est le descriptif du paysage après l'irruption du camion, en opposition au paragraphe précédent, qui plus est je m'attendais à une histoire plus fantastique avec cette ambiance de départ. Ce qui gâche l'effort ce sont ces trop nombreuses fautes tout de même.

Texte 3 :
On ne joue plus dans la même catégorie, c'est clairement un niveau au-dessus, l'ambiance est étrange à souhait, ces effluves d'odeur et ces sensations sont enivrantes à la lecture, bref ce texte est très bon, le seul souci c'est que l'intrigue ne m'emballe pas.

Après une longue hésitation mon vote ira au premier texte par son histoire malgré une qualité supérieure du troisième texte.
Texte 1

Bon, à mon goût, la fin est un peu trop convenue. Mais c'est le seul reproche que je ferais à ce texte. Il n'est certes pas parfait, mais franchement, je suis sensible à l'ambiance qui s'en dégage, très bien rendue, pour moi. Les descriptions, la subtile tension, c'est vraiment bien, à mon goût. Bravo !



Texte 2

Bon, on comprend à la fin pourquoi il n'arrive pas à doubler un putain de camion dans le désert . Des descriptions sympas, mais dans l'ensemble, je n'accroche pas top je me fous un peu de se qui peut arriver au personnage, en fait. Si on compare au texte précédent, je trouve beaucoup plus facile de prendre la place du personnage du texte 1.



Texte 3

Hmm sans conteste la maîtrise de la langue. Peut-être pas seulement écrite, d'ailleurs. Mais je n'accroche pas au style ni à la petite histoire. Question de rillettes, sans doute.


Le 1 a mon vote !
Laisse tomber, ils n'en veulent pas de ta vingtième édition. Ca manque de gonzos, voilà tout.
Citation :
Publié par Luther
Laisse tomber, ils n'en veulent pas de ta vingtième édition. Ca manque de gonzos, voilà tout.
16 votes, à l'heure où je poste, ce n'est pas beaucoup, mais pas si mal. Ce qui est dommage, c'est l'absence de commentaires.


Je crois que le problème de cette édition, c'est d'avoir été lancée en période creuse.
Je n'ai moi aussi accroché qu'au texte 1. Une histoire simple, mais cela vaut peut-être mieux par rapport aux autres. Dans le 2, on sent la profondeur du texte, mais c'est un peu lourd. Le texte 3 est un peu trop stylisé à mon goût.
En ce qui concerne la forme, si j'avais dû voter pour un texte sans fautes, je n'eus pas pu.

Texte 1 : Belle expression. La fin me dérange quelque peu en ce qu'elle bouscule les conventions mais la progression est maîtrisée et l'ambiance est très immersive malgré quelques rares occasions d'accentuation non saisies.

Texte 2 : Beaucoup de maladresses. Le langage familier à la limite du vulgaire est malvenu, la teneur sémantique bien trop maigre et la fausse intelligence des remarques achève de rendre impossible autre chose qu'un récit plat.

Texte 3 : Très belle maîtrise de l'expression. Le registre descriptif est excellent dans sa simplicité, très sensuel. La consistance est peut-être un peu trop absente de l'ensemble mais on peut allègrement imaginer qu'il ne s'agit que d'un passage et non d'un texte qui se suffirait à lui-même.

Le texte 1 a obtenu mon vote.
Citation :
Publié par Nsileal/Mosimus
Bon période de votes terminée. Je peux donner le noms des auteurs ou faut-il qu'il y ait une vérification au préalable ?
Vas-y.
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