[RP à plusieurs] L'Encyclopédia fragmentis

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Après avoir passé plusieurs heures à regarder sa choppe vide, Jenova poussa un long soupir. Elle se leva avec la vivacité d'un boo mort, se traînant jusqu'à la bibliothèque. Restant de longs instants en face de celle-ci, elle fini par se décider à lire un recueil de textes scientifiques et théologiques : l'Encyclopedia Fragmentis. C'est là que le drame survint. La jeune guerrière était peu au courant des précautions à prendre avec les livres, surtout celui là. Dès l'instant où elle retira l'ouvrage de son rangement, elle comprit pourquoi on lui avait donné ce nom. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit qu'aucune page n'était liée à la couverture, et que ce gigantesque recueil était un regroupement de feuillets venus des quatre coins du monde des Douze, écrits par ses plus grands savants.
Toutes l'encyclopédie tomba des mains de Jenova, qui dans un malheureux réflexe voulu rattraper ces feuilles, et dans un mouvement brusque, propulsa en l'air le contenu de 127années de recherches. Les centaines de pages s'envolèrent dans la salle comme une nuée de pious face à un croc gland enragé. Il pleuvait de la science dans toute la salle, sous les yeux désespérés de la jeune lectrice.
Après de longues secondes de dépit, Jenova se donna la périlleuse tache de ramasser tout ce désordre. Elle saisit une page, puis une autre.
"Tiens, s'étonna-t'elle, celle-ci a l'air intéressante..."

"La reproduction chez les Eniripsas
Par Malib Ydo, éminant sociologue spécialisé dans les coutumes nuptiales de tous les peuples, écrit en 121 durant son éxil à Tainéla.
Les Eniripsas sont des êtres sensibles et timides, faisant très rarement étalage de leurs passions en présence d'étrangers. Pour ce qui est des choses de l'enfantement, les scientifiques n'avaient jusqu'à aujourd'hui jamais percé le mystère de cette race trop discrète. J'ai pu après avoir appris notre langage à un bwak espionner sans risque leur fonctionnement amoureux.
Lorsque deux Eniripsas se rencontre, il est très fréquent qu'une entente cordiale s'installe entre ces ceux individus. Cependant le statut privilégié d'esclave où encore de suivant qui est pronostiqué pour un grand nombre d'entre eux rend la vraie affection bien plus rare. Lorsqu'enfin une telle relation est rendue possible par les circonstances, il faut souvent plusieurs années avant que le projet d'enfanter ne soit évoqué. Quand toute fois la décision est prise la chose en devient fort poétique.
Une fois en plein air, les deux amoureux se blottissent l'un contre l'autre, et prononce des mots que nul autre ne peut entendre. Alors leurs ailes s'agissent frénétiquement et ils se soulèvent lentement du sol. L'air aux alentours prend une senteur fraîche et fruitée, et les nuages qui surplombent la scène s'écartent discrètement laisse au dessus du couple un cercle de ciel bleu. C'est à cet instant seulement que les Eniripsa utilisent le plein potentiel de leurs ailes : ils se soulèvent à une vitesse considérable vers les cieux. Leurs organes dorsaux luisent alors d'une magnifique couleur, et une poudre très claire s'en dégage alors. Cette poudre incroyablement fine reste en l'air et se meut au grès du vent.
La réunion de ces deux poudres entraînent alors une réaction étonnante, et de petits grains sombres apparaissent alors. Bien plus dense, ces petits points noir tombent au sol. Il s'est avéré que ces particules sont en fait des graines, donnant naissances à de magnifiques plantes. Une fois mure, on peut parfois découvrir une perle dans certaines de ces fleurs. Ces perles en grandissant deviennent une sorte de cocon contenant un bébé Eniripsa, qui verra le jour approximativement 241jours après la scène que j'ai décrite ci-dessus.
On comprend maintenant pourquoi il est très fréquent de voir de très jeunes Eniripsa très loin de leurs parents, élevés par un rustre guerrier qui ne connait visiblement rien aux choses de l'enfantement.

Note subsidiaire : La poudre dégagée lors de la cérémonie nuptiale semble avoir des vertus thérapeutiques sur les familiers, j'en ferais bientôt part au gérant du Chanil."


-Vous y croyez vous? Cela m'a l'air totalement inventé... il y a quoi sur vos feuilles? demanda Jenova aux quelques personnes ayant entrepris de l'aider à ramasser l'encyclopédie.

[HRP] Il s'agit donc d'écrire des textes qui pourraient avoir sa place dans cette encyclopédie plutôt étonnante. Tous ceux qui veulent participer peuvent. Tous les domaines peuvent être abordés : sciences, culture, religion, récits légendaires... Je vous demanderais juste de respecter deux règles évidentes :
-Le récit doit concerner le monde de Dofus
-Il ne doit en rien contredire les faits avérés de Dofus (Backgrounds, description des objets etc...)[/HRP]
[HRP] Voici un autre exemple de texte, beaucoup plus humoristique [/HRP]

-En voilà un qui a l'air fondé, dit Jenova en levant une feuille au dessus de sa tête pour la montrer à l'assemblée
"Expérience de navigation
Par Chris Tofkau le long, élu plus grand marin d'Amakna en 523, écrit de 546 à 561
Explication de l'expérience : J'ai dans l'idée que le monde sur lequel nous nous trouvons possède en fait une forme cubique, et qu'il est donc possible d'en faire le tour. J'entreprends donc un voyage en mer en espérant rejoindre les landes de Sidimotes après être parti de Madestram. Au cas où toute fois je me serais fourvoyé et où mon récit ne pourrait alors être raconté, j'ai fais confectionner une immense corde par Setsinbol, mon ami Crâ. Je déroulerais celle ci, préalablement accrochée solidement à un poteau du port, au cours de mon avancée. J'y accrocherais jour après jour des bouteilles de rhum fourbe (vidée évidemment) dans lesquelles je glisserais un message décrivant ma situation. Si le monde est bien limité comme l'indiquent les écrits, mes messages s'arrêteront le jour où mon navire sombrera dans le vide. On pourra ainsi estimer la taille de notre océan.

Premier jour : Après des adieux déchirants à nos femmes, mon équipage et moi sortons les voiles de ce magnifique bâtiment qu'est le Beulaque-Peurle. Ses immenses mâts traversent les airs comme le bras armé d'un Iop. Tous les marins à bords sont très expérimentés et je suis donc très confiant en notre mission. Le premier écueil s'est présenté lorsque j'ai voulu aller chercher une de ces bouteilles de rhum fourbe... Notre fournisseur semble s'être fourvoyé sur notre commande. Les récipiants étaient tous pleins, ce que ne m'aurait pas géné s'il n'avait pas confondu "bouteilles" et "tonneaux". Nous dûmes donc nous y mettre à 5 pour en vider rapidement un. Je peux enfin vous envoyer ce message.
Pour que le monde sache ce qu'il est, Chris.

Troisième jour : Un étrange mal de tête m'a pris toute la journée d'hier, si bien que je ne me suis pas levé, tout comme les quatre autres dévoués buveurs. Je n'ai donc pas pu écrire, mais ne vous en faîtes pas, nous ne sommes pas tombés dans un trou! L'ambiance est nettement plus joviale depuis que les autres marins nous ont proposé de nous aider à vider un tonneau de rhum par jour, notre équipage est devenu une franche camaraderie, et l'on hésite déja plus à se balader nu à bord.
Pour que le monde sache ce qu'il est, Chris.

Quatrième jour : Pas de mal de tête cette fois, on s'habitue fort bien à cette douce boisson dont je ne perçois même plus les effets, tout l'équipage est parfaitement sobre, mis à part le petit nouveau, il ne tient vraiment pas l'alcool. Il s'est retrouvé totalement ivre en haut du plus grand mât, à chanter "ah qu'il est bon, qu'il est bon, qu'il est..." alors qu'un piou voyageur lui arriva en plein dans le visage. Notre pauvre ami avait la bouche grande ouverte lors de l'impact, si bien que le bec du volatile lui ressorti par la nuque, tendit que ses fesses couvertes de plumes remuaient frénétiquement sous son nez. Le matelot tomba sous le choc, et l'équipage contempla la situation. Qu'est-ce que nous avons rit!
Pour que le monde sache ce qu'il est, Chris

Douzième jour : Je vous prie de m'excuser caporal, mais une grande fête de deuil pour nos confrère morts au travail retint toute mon attention de ces derniers jours, c'est donc pour cela que je n'ai pas écrit plus. Je dis bien NOS confrères : le premier mort à cause un piou, le deuxième s'est planté accidentellement une razielle dans l'arrière train, le second est tombé du pont dévoré par des pichons très jolis, et enfin le cinquième a sauté pour le venger, mais ratant son coup s'est retrouvé dans un tonneau de rhum encore à moitié plein. Nous n'avons pas pensé à le tirer de là.
Pour que le monde sache ce qu'il est, Crhis.

Quatorziaime jour : Nous passons aujourd'hui devant une île infestée de créatures poilus aux grands oreilles. Tout le monde s'est moqué de leur taille ridicule, et un de mes marins a même montré son postérieur en le remuant de gauche à droite dans leur direction, pendant que nous chantions "Les petits, petits, petits, ça ne boit pas, ça ne boit pas!". Vexés de nos boutades un de ces indigènes lança un étrange légume orange en plein entre les fesses du provocateur. A l'heure ou je vous parle il n'a pas encore réussi à l'enlever. Nous l'avons rebatisé "Tripède dont une orange!"
Pour que le monde fâche qui le sait, Chris

Dixième jour : Il semble que nous ne soyons que quatre à bords, mais mes talents de mathématiciens ne me permettent pas de le savoir avec certitude. Il devient parfois difficile de vider un tonneau par jour, c'est pourquoi nous nous sommes fabriqué des entonnoirs avec nos vêtements, que nous ne portons plus de toute façon, afin d'ingurgiter plus facilement la boisson. Je me suis fabriqué un magnifique couvre-chef à partir d'un tonneau que j'ai du vider seul pour l'occasion.
Pour que le monde tache quoi de fait, Chris

Vingt-seizième jour : Peu t'importe que les autres soient tombé à l'eau pendant la dernière tempète. DE IOP! Tempête de Iop! Comme l'autre qui a dit "c'est mon destin", l'un a répondu "d'Ecaflip! destin d'Ecaflip!" C'était une sacré bande de gais lurons! Je règne sur mon palais flottant comme Alisture sur Akamna! J'ai désormais un sceptre taillé dans le mat principale et une cape que j'ai découpée dans la grande voile, ils vont parfaitement avec ma couronne!
Parceque la tombe fâche les épices, Pet.

Un autre jour après les autres : Bon bah voilà j'ai accomplis la mission, j'ai fini tous les tonneaux de rhum. Vous serez tous bien fières de moi quand je reviendrais à vos cotés. J'ai déja fait demi-tour et je vois d'ici nos petits amis poilus qui nous avaient si bien accueilli à l'allez, je me souviens qu'ils nous avaient envoyé un légume très savoureux. Il était orange, avec des taches marron et rouges, j'en ai fais mon repas de la journée, accompagné de fond de tonneaux qui traînaient un peu partout. Je vais passer leur dire bonjour avant je rejoindre ma terre natale. Je vois déja qu'ils ont préparé un feu pour cuire un repas en mon honneur, je me frotte la panse!
Parcequ'un tonneau vide tache les cheveux, le Roi du Glak-Pair."
Encyclopédia fragmentis - volume XXII, Chapître 8, Section 756 (pour version de Septange 569 aux Editions des Enis Hérienpigés)

"Intelligence de Iop":
Cette expression est longtemps restée une injure usuelle, jusqu'à ce que le grand mathématicien Jeuvhol Karglloq (prononcer Car-Jé-2L-O-Q) se serve des etude statisiques sur le sujet pour élaborer les théories de la Relativité Plurielle et de l'Espace à Cinq Dimensions.
En effet, il semblerait par exemple que ces crétins "sentent" le potentiel destructeur d'un objet, arrivant à en tirer une efficacité sans commune mesure avec les prévisions de son concepteur. Le grand savant consacra vingt ans à étudier ce phénomène, avant de brusquement décèder lors d'un test grandeur réelle de sa machine à voyager dans l'espace à 5 dimensions.
Si les théories propres à Karglloq ont sombrées dans l'oubli sauf pour les plus pervers de ses collègues, son assistant Meurfy Pahùnpeurcommça en retira la Loi de l'Emmerdement Maximum, dite aussi Loi de Meurfy, qu ne cesse de voir son champs d'application s'élargir.
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