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Nous sommes la tribu Huugas, vivant dans 5 petits villages disséminés dans les montagnes d'Eiglophie près de la frontière Nordheim en Cimmérie. Il y fait dix degrés en été et moins trente en hiver. La végétation y est rare et la faune quasi inexistante si ce n'est nos trois chèvres, quelques lapins, des loups affamés rêvant de bouffer nos chèvres ainsi que les tribus cannibales.
Nous sommes principalement des fermiers essayant de faire pousser ce qu'ils peuvent. Les disettes sont nombreuses et la mortalité infantile très importante ce qui nous oblige à aller prendre les ressources nécessaires à notre survie (nourriture, peaux et jeunes femmes) dans les régions du sud (Cimmérie, Némédie, Aquilonie...). A l'exception de ces pillages, nous sommes autonomes et nos sentiments territoriaux nous encouragent à le rester. Nous sommes des barbares, des vrais. Nous sommes très proches de la nature que nous respectons. Elle nous donne, vie, médecine, beauté et nous renforce par sa brutalité. Nous craignons la sorcellerie car nous n'avons pas d'armes pour la combattre. Néanmoins, nous n'hésitons pas à éliminer les sorciers lorsque l'occasion se présente, que ce soit par haine, par peur ou tout simplement pour éliminer une menace potentielle. Nous sommes libres, sauvages et fiers de l'être. Nous méprisons les hommes civilisés que nous trouvons faibles et immoraux. Quant à Crom, nous sommes heureux qu'il nous ait donné la force de survivre, mais nous évitons de lui demander quoi que ce soit, car attirer son attention n'engendre que des misères. Notre concept : Avoir un clan de valeureux montagnards en relation avec dame nature. N'ayant pas peur de voyager mais étant très méfiant des "choses" non naturelles. Comme dans le film Conan le Barbare nous nous méfions des hommes, des femmes et même des bêtes mais en revanche nous avons pleinement confiance en nos armes. La suite du recrutement se passe sur :http://huugas.free.fr/ Une soirée comme tant d'autres : Zvorax le sombre, Thraal Tappefort, Bourinus, Enor la meneuse, Sylania l'ingénue et Sizzla l'ours étaient assis autour d'un feu dans le gîte de Orm l'indécis, le chef du village. Ils étaient là car Ingrid la ridée les avait convoqués. En l'attendant, ils mangeaient une bouillie de patates et de fleurs sauvages et discutaient bruyamment de leurs dernières rixes avec les cannibales du coins. La porte s'ouvrit laissant apparaître une femme dans la cinquantaine, vêtue d'une armure de cuir cloutée recouverte de neige. Elle retira les gros paquets de neige de sa tenue, s'avança, puis s'assit près du feu après avoir posé son sac, sa grosse masse et son casque. "Sylania, sers moi. J'ai faim." dit-elle. Après avoir commencé à manger, Ingrid sortit de son sac un petit sachet qu'elle lança. Zvorax l'attrapa au vol : "Tiens, avec ça, tu devrais pouvoir tenir cinq ou six semaines.". Zvorax rangea silencieusement le sachet dans une de ses poches. Orm l'indécis s'adressa à Ingrid après avoir regardé Enor : "Alors, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est ce que tu veux la ridée ?". Ingrid leva sa cuillère et dit : "J'ai parlé aux esprits ! La récolte a été merdique !". Tout le monde le confirma d'un "hum" et d'un hochement de tête. "Pareil, la chèvre ne donne plus de lait depuis des jours" dit Sylania d'une voix sexy si caractéristique d'elle. Orm regarda la poitrine opulente de Sylania rebondir en pensant "Du lait, du lait, j'aimerais bien...". Ingrid interrompit sa pensée en poursuivant : "De plus, les esprits m'ont prévenue que l'hiver arrivera en avance cette année. Si on ne fait rien avant l'arrivée du grand froid, on crèvera de faim." Tout le monde acquiesça de la tête, le regard sombre : "humm... c'est pas bon". Alors que tout le monde se tournait vers lui pour connaître sa décision Orm l'indécis regarda Enor, sa femme, d'un air interrogatif. Elle lui fit un signe des mains signifiant "allez, vas-y", mais devant son incompréhension, elle s'avança et lui murmura quelques chose à l'oreille. Orm changea de posture essayant de montrer qu'il était sûr de lui et dit d'une voix claire. "Il est hors de question que l'on crève de faim comme des chiens. Dans deux jours, nous irons en Aquilonie prendre ce dont nous avons besoin". Tout le monde lança alors un "Huugas !" chaleureux à l'exception de Bourinus qui s'était assoupi. Thraal posa sa main sur son épaule pour le réveiller et dit "J'ai une bonne nouvelle", et l'instinct sauvage de Bourinus répliqua direct : "Baston ?". Alors que Thraal confirmait d'un grand sourire, Bourinus sortit du gîte illico presto et se mit à courir dans le village comme un abruti, en chantant "Baston ! Baston ! Baston !". Ingrid qui ramassait ses affaires, s'adressa alors sévèrement à Sizzla : "On y va pour la bouffe et rien que pour ça. On a déjà assez de bouches à nourrir sans en rajouter. Tu as déjà 5 femmes et je t'interdis de ramener de nouvelles esclaves." Comme Sizzla exprimait son désaccord d'un regard méchant, elle continua "Tu sais très bien ce qui t'attend si je me fâche". Après avoir jeté un rapide coup d'oeil sur son entrejambe, Sizzla comprit qu'il devrait attendre le printemps pour se trouver une nouvelle femme. |
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Les Huugas !
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