Chapitre 2 : A genoux face à la mort
"Oui, je sais j'ai été rapide à poster le second chapitre, mais il faut se dire que j'y bossais depuis un certain temps, je n'ai pas encore d'histoire pour le troisième donc il faudra être patient cette fois. Merci aux lecteurs. Ludiquement - Dumble"
Après quelques jours de marche, nos trois héros arrivèrent sur l’île de Pandala, aussitôt, Ursid se mis à genoux et écrasa son visage dans la terre :
- Pays ! Me voici ! s’écria-t-il.
- Relève toi patate ! Tout le monde nous regarde ! Lui souffla Kali, une goutte de sueur sur le front.
Ursid respira un grand coup et se mis debout comme lui avait sommé son compagnon de route.
Dekatz pris la parole :
- Combien de temps nous reste-t-il avant d’y arriver ?
- Quelques heures je pense, repris le pandawa
- Moi j’ai la dalle ! Si on se f'sait une fringale ? Suivit l’âgé
- Pourquoi pas…
Ils s’asseyèrent dans l’herbe verte et chacun ouvrit son sac et en sortit son repas. Après, une grosse demi heure, ils repartirent vers leur destination et ce n’est qu’en fin d’après midi qu’ils y arrivèrent.
- Je t’avais bien dis qu’on aurait du prendre le Zaap à l’entrée de Pandala… Je l’avais dit ! Grognait l’enutrof.
- Nous y voilà…
Une vieille maison écrasée ornait le paysage, le second étage semblait écroulé et le petit jardin s’était transformé en marécage. Dekatz s’avança et, poussant le petit portail en bois rongé par la pourriture, appela à la présence. Cependant, le taudis semblait vide, son occupant avait du mourir écrasé lors de la chute de la toiture. Le félin sortit sa dague et s’approcha lentement de la porte d’entrée pendant que ces deux compagnons le regardaient avancer la peur au ventre. Il posa la main sur la poignée, appuya dessus et ouvrit lentement la porte, l’espoir de trouver quelqu’un vivant là dedans diminua tellement qu’il lâcha son arme et faillit tomber à genoux : la charpente avait traversé les murs et sur sang séché recouvrait certaines parties du sol. Dekatz jeta un dernier regard derrière lui, Ursid remarqua de légères larmes aux yeux de l’ecaflip, puis celui-ci disparu dans la maison.
- Il pleurait, dit Kali
- J’ai vu… Lui répondit Ursid
- Crois tu que le poilu soit encore vivant ?
- Je ne sais pas…
Puis le silence se réinstalla.
Pendant ce temps, Dekatz avançait dans l’obscurité du bâtiment, regardant autour de lui mais jamais derrière un peu comme un mort avançant vers la pénombre finale, il semblait chercher quelque chose lui indiquant un signe de vie mais rien n’y fit. Enfin, il s’installa sur une vieille poutre face à un escalier qui, apparemment descendait à la cave, c’était son dernier espoir. Une larme glissa sur sa joue avant de s’écraser dans la poussière qu’offrait le sol et il se leva et s’avança vers la descente après avoir lancé un dernier regard, ce coup-ci, derrière lui en direction de sa dague restée au sol.
Les marches grinçaient sous ses pas, enfin il posa pied au sol. Il faisait sombre mais la lueur d’une bougie réveilla l’espoir ensevelit en son corps qui lui disait que son ami pouvait avoir survécu.
Ainsi il s’approcha doucement jusqu'à ce qu’une douleur atroce lui traverse le corps, une flèche venait de se planter dans son épaule, cela lui faisait si mal qu’il en tomba à genoux.
Une voix surgit dans son dos :
- Que fais tu là sale chien ?
- Dumble ?
- Peut être… Tourne toi que je vois ta sale tête de rat !
Dekatz se retourna et vit le pandawa assis dans l’ombre d’un recoin à côté de l’escalier
- Dumble…
- D’où connais tu mon nom charogne ?
- Dumble par les baloches du bouftou ! Je... Je suis... Dekatz !
- Dek ?! Mais que fais tu ici ?!!
- Je… Je…
La force venait à lui manquer et le félin s’écrasa au sol, immédiatement, Dumble appela et un Minimino arriva.
De dehors Ursid et Kali avaient entendu un cri dont il ne connaissaient pas l’origine, tel un appel au secours, ils décidèrent donc de rentrer plus au moins discrètement à la recherche de leur ami, ils savaient que quelque chose n’allait pas correctement.
En arrivant dans les escalier ils virent Dekatz appuyé contre un mur, une bestiole lui mettant un bandage à l’épaule.
- Que s’est il passé ?! s’écria Ursid
- Ne t’inquiète pas, il a pris une flèche soporifique…
Ils se retournèrent et eurent la même vision que le félin lors de ces dernières minutes
- Dumble ! Kali venait de comprendre
- Mayro ? Mais décidément c’est réunion de tubes longiforme !
- Comment va tu ?
- ça va, tiens ! Aides moi à aller dans mon fauteuil
Mais en s’approchant l’énutrof se rendit vite compte qu’il manquait une partie de son corps au rescapé de Brâkmar : ses jambes. Elles étaient coupées au niveau des rotules et en l’aidant, il remarqua également les roues de bois que comportait son fauteuil.
- Que t’est il arrivé ?
- Brâkmar est sanglant et plein de haine…La torture ne m’a fait rien dire mais m’a fait souffrir…
- Quelle force interieure pour n'avoir rien dit, la voix d’Ursid, resté jusqu'à présent muet se faisait entendre au loin.
- Non, si je n’ai rien dit c’est parc’que je ne savait rien ! Ecoutez moi, j’ai un service à vous demander, je n’ai pas vu la lumière du jour depuis plusieurs mois et c’est grâce à mon minimino, qui m’a nourrit e apporté de l’eau de pluie, que j’ai réussit à survivre…
- Tu voudrais qu’on t’emmène avec nous ?
- Non, je voudrais me balader… son regard se tourna vers son ami allongé au sol, une bande à l’épaule. Enfin… quand il sera réveillé… Ceci dit camarade bicolore, Comment t’appelle tu ?
- Ursid…
- Enchanté, tu as fait le bon choix de camp, Dekatz est un très bon tuteur et il fera de ton éducation une réussite.
- Mais…
- Ne t’inquiète pas, il est plus tout jeune mais il a la sagesse qu’il possède est forte.
Enfin au bout de quelques heures, Dumble redécouvrit la nature et se rendit compte que son habitation était réellement en piteux état. Nos compagnons apprendront bientôt qu’il s’etait retrouvé bloqué dans sa cave lors d’une attaque de Brâkmariens dans le village, c’est d’ailleurs pour cela qu’il s’était armé d’un arc et qu’il tirait sur n’importe qui pouvant entrer dans son « domicile ».
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