chroniques de Praag : chapitre 4 : sur la route part 2

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« Car j’étais sur la route toute la sainte journée, je n’ai pas vu le doute en toi s’immiscer, j’étais sur la route toute la sainte journée, si seulement j’avais pu lire dans tes pensées, tu ne serais pas sur le bûcher »
Luther Von Maleger écrasa une larme en contemplant les bûchers qui venaient de prendre après sa petite chanson. Il adorait amuser la foule avec ce genre de petits spectacles. C’était l’aspect psychologique de son travail : il devait toujours laisser une trace de son passage. Plus son travail était graphique, plus les paysans apprenaient, plus ceux-ci étaient préservés du chaos. Bien qu’il l’admette sans difficultés, son travail de répurgateur était d’un ennui. Bien sur cela n’était pas pire que son précédent travail de bourreau dans Mordheim au moins il voyait du pays.

Il remonta dans sa calèche bientôt son escorte de soldats se mit en branle. Il avait entendu des bruits, une rumeur. Un couple de mutants ou de chaotiques, enfin de choses, semblaient passer dans son district. Une peste avait touché les villages du sud et de l’est de sa préfecture mais ce qui le gênait le plus était un rapport anodin. Sur la route, ses éclaireurs avaient trouvé à un rythme régulier du même coté des pyramides de crâne. Toujours le même nombre, tandis que l’autre coté de la route se propageait des maladies. La nature elle même semblaient corrompu. Et de son vivant il ne permettrait pas que deux de ces choses traversent son district sans en pâtir.

Jetant un œil sur son escorte, il espéra ne pas avoir à faire a fortes partie. Certains de ces soldats étaient trop gros, d’autres trop vieux ou encore trop avinés. Ils étaient suffisants pour terroriser le paysan moyen mais cela s’avérerait vite insuffisant en cas de coups durs. Si les rumeurs se vérifiaient il devrait faire appel a la milice de la ville de Trelsheim, et si il détestait bien une chose c’était d’aller faire des courbettes devant ce dandy de gouverneur pour se voir accorder les pires criminels de la ville comme aide.

La calèche avançait au rythme des mulets qui la traînaient et de l’escorte qui la suivait. Luther la comparait souvent au rythme d’un nain rhumatisant en pleine course. La poussière asséchait son gosier. C’est alors qu’il se penchait pour saisir sa gourde de vin qu’un cri d’alarme retentit en tête de la colonne
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