chroniques de Praag : chapitre 3 : sur la route

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« Briser ton crâne, ça me fait pas peur, même à l’usure j’y crois encore et à chœur, des sacrifices j’en ai déjà fait, s’il le faut j’en referais, toujours la hache dressée. Je n’ai qu’une philosophie : celle de propager l’épidémie … »
Petrovitch arrêta de fredonner sas chanson quand il croisa le regard bovin du champion de Khorne qui l’accompagnait depuis 2 jours. Il était heureux qu’ils aient croisés suffisamment de paysans, miliciens, soldats car pour le moment son acolyte ne s’était pas intéressé à son crâne. Il le toisa de nouveau. En deux jours, ce dernier avait grandi, ses muscles saillaient en permanence sous sa tunique, il avait aussi commencé a frapper plus vite et mieux. Petrovitch regarda la nuque de l’autre, la peau avait commencé à se scléroser et à devenir des écailles.
La douleur lancinante de sa jambe le tira de sa contemplation. Il fallait qu’il tue.. Il le savait. Peste lui réclamait des âmes.

Surgit alors un paysan pile au milieu de la route. Le jeune champion de Khorne dévisagea l’inconnu et cria un « TUE ! MUTI.. ». Cri coupé par cette réflexion philosophique de Petrovitch qui faisait passer son regard de l’un a l’autre.
« Il est au milieu de la route »
Le paysan restait figé par la peur, mouillant sa tunique.
Petrovitch lui coupa d’un mouvement rapide le bras de son coté se tournant vers l’autre il s’aperçut que le champion de Khorne venait de fendre le paysan en hauteur. D’un sourire il commenta : « J’ai coupé au milieu, tu crois que Khorne accepte les demi crânes ?? »
Petrovitch se pencha pragmatiquement et coupa l’autre moitié du crane qu’il enfourna dans son sac a dos . se tournant vers le khorneux il laissa échapper cette reflexion
« du sang pour le dieu du sang, on est d’accord ?
- euh, ouais ..
- des cranes pour le trone de khorne , on est d’accord ?
- euh ouais ..
- alors ou est ce que tu as vu que khorne prenait les demi cranes ???
- allez tu vas bien me filer le tien ?
- non
- si ?
- non
- pourquoi ?
- il etait de mon coté de la route
- t1, je lé Os avec mon combo coup fatal et meme pas j’ai le kill
- ouaip »

Les deux compéres se remirent a marcher chacun de l’autre coté de la route
« allez tu me le laisses, je te laisse le prohain ?
- non
- t’es pas sympa quand méme ca fait 3 jours que je me force a pas te roxxer et meme pas tu me laisses un peon
- ouaip »

quelques pas plus loin, le vent rattrapa ces paroles qui s’éloignaient
« - allez donne le moi
- NON ! t’es sourd. »

Les Deux se figérent entendant des bruits de bottes et de chariots qui arrivaient dans le loitain suivi d’un cri d’alarme. Peut étre enfin un défi serait à relever ce jour.


[/HRP] pour ceux qui n'ont pas reconnu l'air de la chanson chercher du coté d'Amel Bent

edit : rajout du sigle RP
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