[BG] Papy-bib.

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[HRP] 'Jour tout le monde,
Voilà voilà. J’espère que ce BG va vous plaire. Je débute toutefois dans le domaine du RP, et j’accepte volontiers tous les conseils qui pourront m’aider à m’améliorer,…
(Je précise que l'ayant fait sur word au préalable, tous les messages sont à la suite (à 1 ou 2 minutes près) et je m'en excuse si c'est pas bien (),...)
Donc comme il est fini (du moins je pense), vous pouvez laisser vos commentaires (taille 1 et HRP il me semble), je serais ravi de les entendre, car je pense que mon écriture et mes discours sont encore maladroits...donc voilà
[HRP]







Prologue


Une personne tout habillée de noir et encapuchonné était attablée à une table au fond de la taverne d’Amakna… Il commandait une énième chope de bière à Laura, la serveuse. Quand elle lui demandait s’il allait bientôt partir, il répondait par un bougonnement et il marmonnait dans sa barbe qui dépassait de l’ombre de sa capuche. Sa barbe était longue et grise, comme celle des enutrofs. Il en était d’ailleurs lui-même un.



Une heure plus tard, le vieil enutrof n’avait pas l’air saoul et attendait toujours quand subitement la porte de la taverne s’ouvrit, laissant apparaître trois jeunes Crâs puissants, un Osamodas au teint bleuté qui commençait à vieillir, une jeune ecaflipette au poil violet et au regard arrogant, ainsi qu’une pandawa qui restait proche de la chatte. Un grand sacrieur se tenait derrière la troupe, des dagues à sa ceinture. Un des Cra s’apprêtait à parler quand la porte s’ouvrit d’un coup, laissant apparaître un eniripsa.

- Excusez-moi pour le retard, dit-il.

- Ça ne fait rien, dit le vieillard.

- Que vas-tu nous raconter, ce soir ? demanda l’un des Cras, visiblement impatient.

- Vous verrez, répondit l’enutrof. Vous connaissez sûrement la personne dont je vais parler. Vous en apprendrez plus sur elle en m’écoutant.

Il s’attablèrent donc tous à la même table que le vieil homme et l’écoutèrent.

- Comme j’ai la mémoire qui commence à flancher, dit l’enutrof, j’avais écrit depuis très longtemps mon histoire, je lirais donc quelques bribes de ce livre pour compléter ce que je vais vous relater.

Il sortit un livre de son sac, posé par terre, et l’ouvrit à la première page.
Chapitre I
Le 27 Juin 635, un jeune disciple de Crâ, âgé de 8 ou 9 ans et d’un cercle peu élevé, attendait, patient, dans une grotte sombre ornée de plantes pas loin de son village. Il se demandait et réfléchissait comment il avait pu atteindre cet endroit et comment en ressortir. Il vit alors entrer 4 aventuriers qui étaient environ de cercle 60. Il les regarda, calme. Des larves oranges et vertes apparurent alors. Les 4 jeunes personnes se lancèrent alors dans un rapide combat que le Crâ regarda avidement.

Quand ce fut au tour de l’enutrof, car il y avait un enutrof, celui-ci marmonna des formules incompréhensibles et se mit en position pour lancer un sort. Une pelle apparue alors au-dessus de l’une des larves et elle fut aussitôt traversée par un éclair fulgurant qui foudroya la larve. Le Crâ fut impressionné par ce pouvoir, lui qui devait prendre au moins 5-6 minutes pour tuer une seule larve.

Il demanda alors à ces personnes, une fois qu’elles eurent fini leur combat, comment sortir de cette grotte après les avoir longuement félicité, en particulier l’ancêtre.

L’un deux lui répondit :

- Tiens, prends cette potion, elle te ramènera chez toi dès que tu l’auras bu.

- Merci beaucoup, dit le jeune Crâ, je ne sais pas depuis combien de temps j’suis là mais assez longtemps d’après moi.

Il but la potion et disparut.



Quelques minutes plus tard, il apparut dans une maison ou une Craette d’une quarantaine d’années l’attendait :

- Tu en as mis du temps, tu faisais quoi ? dit-elle.

- Je me baladais et me suis coincé dans une grotte ! J’arrivais pu à sortir … dit le jeune cra.

- Et quel est le prodigue qui t’a permis de sortir ? lui demanda sa mère.

- J’ai rencontré des personnes rudement fortes qui m’ont donné une potion !

-Et tu l’as bu…ça aurait pu être du poison ou je ne sais quel autre mixture…

- Il y avait un enutrof très fort…Comme j’aimerais être comme lui…

- Tu sais bien que c’est très compliqué voire impossible…Et puis tu as choisi comme dieu Crâ. Enfin, plutôt, à ta naissance, c’est le dieu qui t’a choisi. J’en suis d’ailleurs très fier. Ton père, xélor, un peu moins, mais il est d’accord avec ce choix, alors pourquoi tu changerais ?

Sur ces paroles, le jeune Crâ goba son repas et ressortit s’amuser dehors.

Il aperçut un bâtiment, de loin, où l’on pouvait voir une cheminée qui fumait ainsi qu’un monte-charge. Il courut vers ce bâtiment et rentra brusquement pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur.

- Ey, fais moins’d’bruit petit ! dit un vieil homme.

- Oh, excusez-moi, mais quel est cet endroit ? demanda le jeune Crâ.

- Ben, t’es dans l’temple enutrof là ma foi, lui répondit-il.

- Haaaa.

Il réfléchit un instant, puis recommença la discussion.

- Dites, j’ai croisé un enutrof qui m’a vraiment impressionné, et j’ai vraiment envie de devenir un enutrof ! dit le jeune Crâ tout excité

- Tu sais, dit le vieil enutrof en se grattant la barbe, un changement de dieux et de croyances ne se fait pas à la légère…tu m’as l’air bien pressé… Tu ne connais que très peu de chose de nous pourtant…Cependant, si tu veux vraiment changer, il te faudra faire un sacrifice, recommencer ta vie et tu auras une toute autre apparence. Si tu changes d’enveloppe charnelle, ton esprit te suivra avec toi et tu garderas donc tous tes souvenirs… Il faut également que tu sache qu’un enutrof a un corps assez vieux et que tu ne seras pas forcément tout à ton aise dans cette enveloppe charnelle. Un dernier point encore : si tu veux en apprendre plus sur le dieu enutrof ainsi que ses croyances, ses sorts, ses armes n’hésite pas à en parler avec ma femme et va à la bibliothèque, il y a beaucoup de livres qui pourront t’aider.

- Mais comment fait-on ce « sacrifice » ?? demanda l’enfant.

- Tu es encore bien jeune, marmonna le vieil homme, mais je ne peux pas t’aider pour cela. Il faut que ton esprit se sente libre et prêt. Va te renseigner à la bibliothèque, tu y apprendras tout ce que tu veux savoir.

- Bien merci beaucoup.

Le Crâ sortit en courant du temple et courut à la bibliothèque où il y passa le restant de son après-midi. Lorsqu’il rentra chez lui, le dîner était prêt.





Le lendemain, il retourna à la bibliothèque et dévora de nouveaux livres.
Sa soif de connaissances étanchée, il courut dehors s’amuser un peu avant de rentrer le soir pour dîner. Il n’était pas rentré le midi et sa mère serait sûrement furieuse.

Et effectivement, quand il entre chez lui, ses parents coururent vers lui en lui disant qu’ils étaient morts d’inquiétude et qu’il aurait pu au moins passer quelques minutes le midi pour la prévenir qu’il ne mangerait pas. L’enfant s’excusa et mangea avec eux.

Il retourna la bibliothèque le lendemain et encore le surlendemain et ce pendant une semaine.



A la fin de la semaine, il leur expliqua longuement qu’il allait changer d’enveloppe charnelle, qu’il en avait lu longuement sur les enutrof et cette dite transformation et qu’il pensait pouvoir se débrouiller. Ses parents voulurent l’en empêcher mai ils savaient qu’ils ne pourraient pas le retenir indéfiniment et le laissèrent partir. Le Crâ leur promit qu’il reviendrait, un jour et qu’il ne les oublierait pas.
Chapitre II
Le Crâ courut aussi vite qu’il put vers le zaap, essuyant ses larmes. Il ne s’arrêta pas devant celui-ci et continua son chemin. Il s’arrêta devant des marches de pierre, qu’il monta prudemment. Il continua de courir et arriva devant une grande porte. Un grand aigle apparu alors devant lui.

- Que veux-tu, jeune disciple de Crâ ? lui demanda l’aigle.

- Je….Je, j’aimerais ch…changer d’enveloppe corporelle, balbutia le Crâ.

- Hm.

L’aigle se gratta la tête, réfléchit un moment puis reprit la parole.

- Tu m’as l’air peu sûr de toi, lui dit l’aigle.

L’enfant reprit ses esprits et répondit à l’aigle.

- J’ai lu beaucoup de livres à ce sujet, et je sais ce que je veux être, c’est pour ça que je suis ici, sinon je n’aurais pas pris la peine de venir, répondit donc le Crâ.
- Très bien, mais il faut que tu sache qu’il n’y a aucun retour possible. Tes parents auront du mal ou même ne pourront plus te reconnaître.

- Je le sais.

- Bon. Suis-moi.

Le jeune cra suivit l’aigle dans le bâtiment. Il reconnut la source ou il pouvait voir à son plus jeune âge et vit la porte d’où sortait une lumière éblouissante. L’aigle lui dit d’entrer là et de penser très fort au Dieu auquel il voulait croire et donner son esprit.

Le Crâ fit ce qu’il dit : Il pensa à ce dieu, puis à son apparence. Il y eu une explosion de lumière.





Quelques jours plus tard, un enutrof sortait de Taïnela, prêt à affronter le monde. Il commença à combattre quelques lapins, araknes et bouftons, et s’aperçut très vite qu’il n’était pas doué pour le combat. Il jura. Il courut alors vers la maison de ses parents, là où il avait toujours habité, mais n’y trouva personne. Il repartit donc, triste, et essaya de combattre quelques araknes avec peine.

A la fin de la journée, il était épuisé. Il se reposa donc prêt d’un bâtiment qui était construit tout autour d’un arbre, orné de potions.



Il fut réveillé le lendemain par un feca qui combattait quelques scarafeuilles.

L’enutrof lui demanda de l’aide et le feca accepta. Au bout de quelques jours, l’enutrof avait bien évolué. Mais un matin il ne retrouva plus le feca. Il remonta donc vers le zaap en espérant rencontrer du monde. En chemin, il rencontra un autre enutrof, plus vieux et meilleur que lui. Il lui demanda de l’aide et l’enutrof lui donna son nom et une arme. Au fil des semaines l’enutrof évoluait et il choisit le camp de Bonta, car il préférait défendre cet idéal plutôt que l’Autre. Il acheta également une faux et il allait dans les champs se reposer et faucher.



Il demanda cependant un jour à l’enutrof, avec qui il avait sympathiser, que représentait le blason qu’il avait sur sa veste. Le vieil enutrof répondit sans hésiter qu’il s’agissait d’un blason de guilde. Il répondit alors qu’il aurait aimé intégrer cette guilde pour pouvoir faire de nouvelles rencontres. La guilde accepta de le prendre. Il sentit une porte s’ouvrir dans sa tête, et par laquelle il entendait des voix, des discussions. Il se joint à elles et s’aperçut que c’était les membres de la guilde. Il fit connaissance avec eux.



- Bonjour, jeunes gens, je me nomme Papy-bib, et je suis heureux d’intégrer votre guilde, dit l’enutrof.

- Bienvenue à toi Papy-bib, répondirent plusieurs voix en chœur.

- Vous pouvez également m’appeler Bib, c’est mon ancien nom.

Et ils continuèrent à discuter. Au fil des jours Bib faisait d’autres rencontres et commençait à ne plus regretter son ancienne vie.
Chapitre III
Il rencontra un jour un enutrof de la guilde, avec qui il noua au départ une réelle amitié. Ils s’entraidaient. Et puis, cette amitié devint une rivalité. Cette rivalité devint jalousie. Qui devint à son tour Haine. Mais il restait avec lui, ils s’amusaient toujours, du moins, pendant un certain temps.



Il fut témoin de moult agressions de la part de Bonta et d’anges qui s’attaquaient à des petites personnes à six ou sept. Les deux villes étaient pareilles. Mais il avait une aversion pour les anges. Ils le répugnaient. Ils se disaient être « bons » mais il se comportait comme des Bontariens avides de pouvoir. Bib était tiré entre les deux camps. Il quitta le camp de Bonta.

Il courut vers chez lui, là où il habitait quand il n’était encore qu’un pauvre jeune Crâ. Il avait promis. Il toqua à la porte. Il entendit des pas réguliers qui s’approchaient. La porte s’ouvrit. Il vit apparaître son père, qui avait vieilli.

- Bonjour, dit Bib.

- Bonjour, dit le vieux xélor qui avait perdu quelques bandelettes, On se connaît ?

- Tu ne me reconnais dont pas… C’était prévisible. Ça fait si longtemps…Papa…

- Oh ! T…Tu…B...Bib ? balbutia le père.

- Oui ! dit Bib, ravalant ses larmes.

- Je…Entre !

Bib entra dans son ancienne maison. Elle n’avait pas changé, toujours la même. Ils discutèrent un moment, le père s’écartant toujours du sujet quand on parlait de sa femme. Bib fut direct, il lui demanda où était passé sa mère. Le xélor prit sa respiration, puis continua lentement.

- Ta mère a eu du mal à supporter ton départ, tu sais…Toutefois, nous avons continué notre vie, en espérant te revoir un jour. Tu ne le savais pas à l’époque, mais nous avions choisi deux camps opposés. Ta mère était une Brakmarienne et moi un Bontarien. Un soir, des anges sont passés dans toutes les maisons en capturant toutes les ailes rouges. Ta mère les arborant avec fierté, s’est faite capturer, et elle a été condamnée, car en plus elle vivant avec moi, bontarien. Je n’ai rien eu, ‘fin…

Bib commença à pleurer. Une haine l’emplissait. Comment des Bontariens pouvaient commettre de telles atrocités ?

- Je… Les anges ne m’ont pas laissé comme ça, continua le xélor, ils sont venus ici, un jour. Je n’ai pas pu refusé de les laisser entrer. L’un d’eux avait un gâteau que j’ai eu la joie de goûter en premier. C’était du blopisier…empoisonné. Il agit très lentement, et je vais bientôt partir.

- Je ne sais pas quoi dire, répondit Bib avec des hoquets. J’espérais tellement vous revoir tous les deux ensemble et que l’on puisse se voir…Je ne peux pas faire quelque chose pour toi ?

- Non malheureusement.

L’enutrof cherchait visiblement ses mots et il avait du mal à contenir sa peine.

- Je vais m’en aller, dit Bib. J’espérais sortir plus heureux de cette maison. Mais je suis content de t’avoir revu, même si je n’aurai entendu que des mauvaises nouvelles. J’espère que ces « hommes » arriveront à te soigner.

Il sortit, stoïque, de la maison. Une haine emplissait son cœur. Il n’en parla pas à sa guilde. Il commença à marcher sans directions au premier abord…puis vers Brakmar.

Il observa un instant Brakmar, se demandant comment pouvait-on vivre dans une pareille ville. Il chercha la milice. Au bout d’une vingtaine de minutes, il réussit enfin à l’atteindre. Il rentra et parla au chef de la milice.

- Bonsoir, dit Bib, Je viens ici pour me présenter à la milice de Brakmar.

- Hmpf.

Le dit "chef" le dévisagea un instant.

- ‘Soir. J’crois que t’as pas vu l’affiche. Déjà c’est pas pour faibles. Et ensuite faut me ram’ner dix dagues d’boisaille.

Bib sortit de la milice, et vit un marchand juste devant la milice qui vendait quelques dizaines de dague. Il rentra dans la milice et montra les dagues à Oto.

- Ça vous va ? demanda Bib.

- Mouais… Tu vois le chafer là ? Tue le et tu les auras, tes ailes rouges, grommela le milicien.

Bib prit sa pelle à deux mains, et assena un grand coup sur le crâne du chafer qui s’effondra aussitôt.

- Alors ? s’impatienta Bib.

- Mouais. Tu peux rejoindre la milice. Mais ne t’attends pas à des faveurs de notre part.

Oto formula des paroles incompréhensibles, et Bib sentit pousser en lui des pics qui le faisaient gémir de douleur.

- C’est le prix à payer pour porter les ailes, ricana Oto.

- Adieu, dit bib.

Il but une potion incolore et disparut. Il était fier de ses ailes et il repartit tuer quelques bestioles pour se défouler. Il courut sur l’île des Wabbits, alla vers le cimetière.

Il arma son marteau et tapa un grand coup sur le sol ce qui projeta quelques wabbits squelettes en arrière. C’était son passe-temps. Il croisa en chemin l’enutrof avec qui il passait son temps dans le passé. Ils avaient les mêmes passe-temps. Il rencontra une jeune xélorette, et ils continuèrent la marche ensemble, se séparant quelques fois quand ils apercevaient des wabbits seuls.

Un jour, l’autre enutrof, avide de pouvoir, voulait que cet endroit reste pour lui seul. Il proposa donc à Bib d’agresser la jeune xélorette afin d’avoir plus de « places ». Bib sauta sur lui et lui assena un grand coup de marteau qui le fit tomber à terre. Il le plaqua au sol sur le dos et l’obligea à avaler une potion qui le fit retourner en Amakna. Furieux, cet enutrof, ami de Bib au départ, quitta la guilde.

Bib ressentait une colère tellement profonde...Et ses cornes qui s’enfonçaient un peu plus en lui à chaque « victoire »… Il tua quelques wabbits, mais sentant la force le quitter, il alla à la taverne du Chabrulé, où il passa le restant de la nuit. Il réfléchit sur ce qu’il avait fait. Il regrettait, au départ. Et puis, il se dit qu’il protégeait ceux qui comptaient pour lui. Il ne dormit pratiquement pas, commençant à s’endormir au lever du soleil.
Chapitre IV
Quelques semaines après l’incident, la guilde commençait à oublier ce qui s’était passé. Bib se baladait dans les plaines rocheuses de Cania, attendant des amis pour l’aider à combattre quelques craqueleurs afin de leur soutirer des pierres.

Ils étaient plusieurs sur les plaines maintenant, une ecaflipette, un osamodas et un eniripsa l’accompagnaient. Ils continuèrent leurs combats jusqu’au coucher du soleil, et peu à peu ils commencèrent à s’en aller. L’ecaflipette resta un moment avec Bib. Elle avait le poil violet, le regard arrogant. Et des ailes rouges. Ils discutèrent un moment.

- Dis Bib, dis l’ecaflipette, je dois te dire quelque chose.

- Je t’écoute.

- Alors voilà, je connais une personne, femme, que tu connais, qui aimerait…comment dire… qui aimerait se marier avec toi.

- Hm. Ecaflipette ?

- Euh oui.

Elle fit un grand sourire puis rougit. Elle venait de demander en mariage lui, le vieil enutrof plus acariâtre qui soit en Amakna.

- Et bien je crois que tu pourras dire à ton amie que j’accepte, n’est-ce pas ?

- J’y penserais, dit-elle avec le sourire.

Quelques jours plus tard, une cérémonie avait lieu dans l’église d’Amakna, où l’on pouvait apercevoir un enutrof et une ecaflipette en train de se marier.

Ils jurèrent de se défendre quoiqu’il arrive.

Quelques mois passèrent comme ça, sans que rien de spécial ne se passât.

Puis le ventre de l’ecaflipette s’arrondit peu à peu.

Il naquit de leur union une fille, d’une apparence assez spéciale. Au début il ne voyait pas quel dieu elle avait choisi. Puis, en explorant un peu plus le monde, ils découvrirent qu’elle était disciple de Pandawa. Elle grandit très vite.

Et puis un jour, se baladant sur l’île des Dragoeufs, il croisa de plus en plus d’ailes de plume. Il se dit qu’il était bien mal tombé et qu’il allait s’en aller, quand il fut encerclé. Seuls deux s’avancèrent. Un eniripsa et un enutrof. Il reconnut l’enutrof, celui qui avait quitté la guilde quelques mois plus tôt. L’eniripsa lui assena un grand coup de baguette qui l’assomma. Ils se mirent à deux sur lui, jusqu’à ce qu’il meurt. Il se retrouva au cimetière, seul. Il se posa un moment, puis entama la route vers la statue du phénix, en se remémorant les évènements précédents. Des Bontariens l’avaient tué, à plusieurs contre lui. Des ailes blanches. Il se jura d’évoluer le plus vite possible pour pouvoir tuer l’enutrof qui venait de lui faire subir ça. Il se le promettait. Il avait une telle haine en lui. Il se mit en tête de tuer tous les Bontais, de ne leur laisser aucun répit, jusqu’à ce que sa soif de vengeance prenne fin, jusqu’à ce qu’il tue cet enutrof.
Chapitre V (+ épilogue)
On a retrouvé un enutrof étendu devant la taverne d’Amakna, bontarien. Il avait ses ailes blanches déchirées et il n’avait plus la plupart de ses vêtements. Il tenait simplement dans sa main gauche une alliance de Sillimelle. Il y avait également un bout de tissu pourpre à pieds, comme dans les précédents meurtres qui ont eu lieu en Amakna. Nous pensons tous que c’est le même meurtrier pour celui-ci que pour les autres bien qu’il lui ait laissé une Sillimelle et qu’il l’ait fait souffrir plus longtemps.



Bib plia le journal. Il alla doucement vers la table la plus proche de lui, ouvrit un livre assez vieux aux pages jaunes et cornées, l’ouvrit à la dernière page, écrivit quelques mots, puis le referma. Il partit en direction de la taverne du Chabrulé.

Il s’assit à une table, comme d’habitude, et commanda une chope de bière. Un homme dont on ne pouvait voir et reconnaître le visage rentra dans la taverne et s’assit à la table de Bib. Ils commencèrent à discuter.



Epilogue




Le vieil enutrof ferma le livre.

- Longue histoire, fit un Cra.

- L’enutrof me parait bien fort, répliqua avec humour le sacrieur, ça peut pas être toi !

Il sourit.

- Voilà, dit Bib, j’ai terminé l’histoire. Elle n’est pas finie, mais tant que l’enutrof vivra, l’histoire continuera, n’est-ce pas ?

Ils commandèrent quelques chopes de bière et discutèrent toute la soirée.




- Biiiib, cria une voix, réveilles toi et viens prendre ton petit-déjeuner !

- J’arrive, répliqua un jeune Cra.

Il venait de se réveiller après une longue nuit de sommeil. Il referma le livre avec lequel il s’était endormi et descendit les marches à tout vitesse.

- Me voilà !

Il commença à manger en racontant à sa mère le rêve qu’il venait de faire.
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