[BG] Entre nous.

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Ce profil et surtout l'histoire qui l'accompagne seront mis a jour....heu....plus ou moins régulièrement, suivant la conjonction entre les astres et la température du chocolat en fusion dans une poche de manganèse, sans oublier le fait que [texte manquant]

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Nom : Oni Lev'Arech
Prénom : Vallyla
Race : Osamodas
Métier : paysanne et boulangère
Age : 17 ans
Lieu de Naissance : Amakna
Armes : Tout ce qui lui tombe sous la main, en particulier si ça ressemble à un marteau ou à une invocation.

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[histoire en cours, patientez s'il vous plait....]

/!\ Attention, ce récit n'est pas forcément des plus simples à comprendre, car il se joue en deux temps. L'histoire de Vallyla qui, au début, sera adaptée à son vécu IG pour ensuite dévier dans un récit plus imaginaire (et héroïque...hum ^^) et les éléments parallèles qui permettent de mieux comprendre l'histoire.
J'essaye d'être le plus en phase possible avec l'histoire de Dofus, mais c'est assez difficile, vu qu'il n'existe pas assez d'éléments pour définir certaines choses, endroits, légendes, etc.... Je vous demande donc un peu de compréhension, je n'ai pas l'intention de changer l'Histoire du jeu. Merci et bonne lecture./!\
I. Le Talisman du Dernier Espoir
25 Pluvior de l'année 14 du Dragon.

Nous ne tiendrons plus longtemps. Ici, dans les hauteurs de la Tour de Bonta, où nous nous sommes réfugiés, la lutte est vaine, sans fin. Nous avons tenté de protéger les femmes et surtout les enfants, l'aube de notre civilisation. Mais peu, bien peu, trop peu ont acceptés de partir, de laisser leur ville chérie pour entamer le voyage vers un endroit sûr. Pour l'honneur, ils préfèrent mourir, laisser s'éteindre une civilisation. Oui, la civilisation va s'éteindre, car la guerre ne se terminera qu'avec la mort.
Nos dirigeants, qu'ils soient de Brakmâr ou de Bonta, sont devenus fous, aveuglés par le pouvoir, l'orgueil, le sang. Ils sont ivres et rien ne peut plus les arrêter.
Nous étions deux garnisons, crées pour lutter contre l'Ennemi. Un Ennemi inconnu, qui ne laissait sur son passage que sang, dévastation, mort.... Le Berceau fut le premier touché, il n'en resta que des ruines, Puis, ce fut au tour d'Amakna, qui malgré sa longue résistance, finit par s'éteindre, envoyant des cohortes de réfugiés sur les chemins, en direction de Bonta ou de Brakmâr. Gisgoul, lui, était un simple petit village, qui maintenant est envahis par les horribles bworks.
Vint alors la grande Bataille des Dix Aurores, qui pendant dix crépuscules et dix aurores, vit s'affronter les guerriers de Jiva et ceux de Djaul, unis contre l'Ennemi. La bataille fut remportée, l'ennemi semblait défait, mais à quel prix ?
Le temps de la reconstruction vint, je n'étais qu'une enfant, et l'ennemi revint. Mais l'ennemi, cette, fois, c'était nous-même, gangrenés par le pouvoir, la rivalité dans la course aux honneurs.
Et la guerre refit son nid, plus sourdes, mais tout aussi meurtrière.

Et aujourd'hui, après tant d'année de guerre, nous allons mourir. Pourtant, quelques êtres restèrent lucides, autant à Brakmâr qu'à Bonta, et nous avons essayé d'épargner la population. Mais la propagande était forte, trop forte. Mais ceux qui sont sortis des villes sont maintenant en sécurité, je le sais, je le sens.

Dans cette bibliothèque, dans les derniers étages de la tour des ordres, les gens qui ne sont pas en état de se battre ont été réunis. Depuis dix jours, nous survivons, entassés, la faim commence à se faire sentir, tandis que nous organisons une infirmerie de fortune. Mais les blessés meurent par dizaines, les corps s'entassent, attendant d'être brûlés, sans hommages ni prières.

Moi, Ellarya Oni Lev'Arec'h, 31 années, disciple d'Osamodas en son centième degré et Stratège Bontarienne, je sens l'espoir qui me quitte au fur et à mesure que les jours passent et ceci est mon dernier témoignage.
J'ai vu celui qui devait être mon futur époux mourir à mes côtés. J'ai vu le corps de mon premier fils pourrir sur un pique Brâkmarien, à la merci des corbeaux. J'ai vu mes amis mourir, mais j'ai aussi des enfants se battrent pour une cause qui ne les concernaient pas, des mères se tuer et tuer leurs enfants plutôt que de quitter la ville et subir un quelconque déshonneur, bien illusoire à mes yeux face à la vie. J'ai soigné des Brâkmariens, et des Bontariens, malgré l'opprobe que cela engendrait et j'ai lu dans leurs yeux qu'ils ne comprenaient pas pourquoi ils faisaient cette guerre. J'ai lutté contre cette guerre.
Mais tout est vain, maintenant. Nos troupes sont aux portes de Brakmâr, leurs troupes sont à nos portes.
Pourtant, nous avons organisé une dernière fuite, avec des enfants que nous avons enlevés, des femmes et des hommes que nous avons soustraits à l'autorité en les faisant passer pour morts. Mes deux derniers fils en sont. Ils passeront par
*ce mot est un gribouillis*, même si c'est dangereux. Mais j'ai confiance en leurs gardes, qui sont de Brâkmariens et des Bontariens de *ce mot semble écrit en langage codé*. C'est le convoi de la dernière chance.
Puisse les dieux veillez sur eux.


Jiva, ta statue restera de marbre mais ton âme de pleure-t'elle pas face à cet immense gâchi ?
Cette dernière lettre, tu en seras le réceptacle, ainsi que de ce talisman.
Indestructible tu resteras, car je t'offre mon âme comme gardienne immortelle.

***

La jeune femme aux cheveux blancs strié de gris et en habits de Stratège ouvrit le socle de la statue et y glissa le parchemin, roulé dans une bague. Ensuite, elle glissa le collier qu'elle portait au cou autour de celui de la statue d'une cinquantaine de centimètre de haut. Elle ouvrit un livre et traça de fines runes autour et sur la statue, avec une craie blanche et une craie noire. Elle s'entailla ensuite les poignets, assez légèrement que pour ne pas mourir, mais assez fort pour avoir du sang à profusion. Elle traça ensuite d'autres runes et inscriptions avec son propre sang. Puis, se plaçant au-dessus de la statue, elle s'ouvrit profondément les poignets, recouvrant la statue de marbre blanc de son sang, tandis qu'elle s'agenouillait face à la statue, continuant à la recouvrir de son sang.
Elle n'entendit pas les hurlements des femmes, les cris d'agonies des blessés, les pleurs des enfants et des vieillards quand les troupes Brâkmariennes envahirent le dernier bastion de Bonta. Elle ne vit pas les troupes de sa cité massacrer sans pitié les derniers Brâkmariens. Elle ne vit pas l'horrible valse des barbaries qu'infligèrent les troupes aux civils et aux blessés. Elle ne vit pas le dernier affrontement. Elle ne vit pas non plus le Dernier Convoi de Bonta s'enfuir dans la forêt de Litneg, pour y rejoindre le campement où environs trois cents Bontariens les attendaient. Elle ne vit pas non plus la Marche de l'Alliance, qui réunit les survivants de Bonta et Brakmâr dans les ruines d'Amakna, où ils refondirent une civilisation, bientôt rejointe par d'autres réfugiés, qui reconstruisirent encore une fois la Cité d'Amakna. Elle ne vit pas non plus ses fils fonder leurs propres familles pour perpétuer le nom des Oni Lev'Arec'h.

Et elle ne vit pas les cités de Bonta et Brakmâr être reconstruites.
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