[elhana-vera]

Il est des légendes qui naissent des grands exploits mais il est aussi des ballades qui se font sur les histoires extraordinaires. Or tout ce qui est extraordinaire n'est pas exploit.

Les sacrieurs ont depuis toujours un sens du sacrifice aiguë et un courage sans faille, premiers à prendre les coups, premiers à verser le sang. Ces aptitudes les portent à arborer haut un certain honneur. Car en effet même s'ils se dévouent pour leur camarade il n'y a pas écris bonne poire sur leur front et ils ne sont pas sans attendre un certain "retour".

Il y a plusieurs dizaines d'années un sacrieur du nom de Theophile naquit dans le doux berceau de tanélia, il était issu d'une famille de bergers et grandit parmis les bouftous. La vie des bergers est rude et les hiver ils crient souvent famine, toutefois l'enfant grandit sans jamais laisser partir les étoiles de son regard. Il grandit aussi bien qu'un sacrieur pouvait le faire se parant de hautes vertues morales et physiques. Il faisait sans aucun doute l'admiration des siens, tous le voyais déjà comme un héro en devenir de leur peuple, Theophile le tueur de dragon cochon murmurait on sur les ponts, les arches et les petits calendons.

Un jour alors que Theophile était presque adulte, on lui donna une vraie épée pour son anniversaire, finis les bouts de bois pour apprendre à se battre ! Enfin il allait être un vrai sacrieur et connaître le goût du sang!

Il l'envoya combattre un piou pour exercer ses châtiments qu'il avait désormais le droit d'utiliser. Et c'est là que le drame advient ... il lança son châtiment forcé ..... tua le piou .... et mourut dans les minutes qui suivirent ...

Theophile était hémophile, il se vida se son sang jusqu'à la dernière goutte et mourus entouré des siens et de leur incompréhension.

Depuis même s'il ne fut jamais héro il n'en advient pas moins célèbre par la ballade Theophile le sacrieur hémophile. Comme quoi la postérité tient à peu de choses.