[Bevier de Fendcoline]

Pour gagner une bataille qui touche au surnaturel les guerriers sont bien utiles mais insuffisants seuls. Le besoin d'homme de foi, entièrement dévoué au Seigneur par leurs prières s'avèrent aussi nécessaire.

L'Ordre du Temple Reformé en compte, et parmi eux les plus reconnus sont certainement Frère Cadfael et Frère Melkor.
Parfois, les forces divines investissent ces hommes pieux et ascétiques de visions. Frère Cadfael eu déjà par le passé l'occasion de le prouver et beaucoup pensaient qu'il le prouverait encore à maintes reprises.
Seulement, depuis quelques temps, Frère Cadfael ne donnait plus signe de vie. Personne dans l'Ordre ne le savait mais en représailles de ce qui s'était passé dans Hytloth, le groupe de pirates qu'on appelle les Nemrods avait cinglé vers la chapelle du bon moine et l'avait pillée et incendiée. Frère Cadfael, voulant sauver le brouillon d'un énigmatique parchemin, tenta de fuir. Soudain, le moine se figea et fut enveloppé d'une lumière blanche. Au même moment, de stupeur, il lâcha ses parchemins qui roulèrent du balcon où il se tenait pour tomber dans un buisson tout proche.Un des meneurs du groupe de forbans, Despérado, lui lança un sort de feu mais l'enveloppe protectrice protégea Cadfael de la brûlure.
Au moment où il allait disparaître, Zxenjib Mokhano lui lança un poignard, enchanté visiblement, qui toucha le Frère. Mortellement, selon le chef des Nemrods. Satisfaits mais un peu déçu -ils avaient espéré le capturer vivant et demander rançon- ils reprirent la mer dans le crépuscule ensanglanté par l'incendie qui dévorait le lieu sacré.

Tout ceci, les Frères du Temple l'ignorait. Pourtant il était dit que Frère Cadfael n'allait pas disparaître sans laisser un message énigmatique.

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Bien qu'il possède une demeure assez spacieuse et agréable, il arrive que Frère Bevier dorme au Châpître, généralement après avoir prié dans la salle où il a adoubé déjà plusieurs Chevaliers. Cette nuit là, il dormait d'un sommeil profond lorsqu'un bruit le réveilla. Le bruit n'était pas très fort -car sa source semblait éloignée-, mais on aurait dit que quelqu'un battait du tambour et hurlait à tue tête en même temps.
Encore embué de sommeil et en robe de chambre -mais tout de même armé d'une courte épée et portant une torche- le Chevalier alla voir ce qui faisait tout ce raffut. Le bruit devint plus fort lorsqu'il s'approcha de la porte. Il se rendit alors compte que ce n'était pas un tambour : quelqu'un tapait rude du poing sur la porte de fer et criait après lui dans le même temps.

Lorsqu'il ouvrit la dite porte, Bevier fut glacé par une bourrasque pleine de neige. Il réussi cependant à distinguer Frère Melkor, qui se tenait devant lui, l'air nerveux. Une fois installé devant un lait chaud, Melkor, Gardien de la Croix de l'Ordre -l'ecclésiastique le plus haut placé- annonça à son ami une inquiétante nouvelle.

[Bevier de Fendcoline]

Il fallu du temps aux deux hommes pour réunir une troupes assez importante pour faire face aux dangers qu'ils allaient affronter. Cette troupe se réunit à Skara Brae.

C'est dans le local de la guilde des Rangers de Skara Brae que se tint la réunion.
Etaient là : Frère Bevier Grand Maître de l'Ordre, Frère Melkor Gardien de la Croix et mage en chef, Soeur Enavrine Senechal du Temple, Frère Blondin Gardien de la Coupe que Cadfael avait vue dans sa vision, Soeur Ann-Jel Chevalier et Naiade Turcopole du Temple.

Une fois tout le monde à l'écoute, Frère Melkor pu commencer son récit. Voici, en gros, quel en était le contenu :

J'étais en train de prier à Haven quand j'eus un malaise et je tombai

inconscient. Durant ma perte de connaissance, j'eus une vision. Dans

cette vision je vit un homme ensanglanté léviter et une voix rauque

me murmura ceci : "Frère Cadfael est emprisonné entre les portes

du Paradis et de l'enfer." C'est alors que je vis l'homme ensanglanté

être attaqué et laisser tomber un parchemin près d'une chapelle

en feu. Ce parchemin roula dans les fourrés. La voix repris : "Ce

parchemin t'aidera à vaincre les force du mal et à sauver Frère Cadfael,

c'est à toi Melkor d'aider l'Humanité à retrouver le droit chemin."

Quand je me suis réveillé, j'étais allongé chez un prêtre que je connais bien.

Je pu me rappeler de la vision de plus en plus clairement, et dès que je pu

remarcher, j'ai tout de suite été trouver Bevier.

Par chance, Bevier connaissais la chapelle décrite par Melkor. C'était l'établissement où Frère Cadfael officiait. Après quelques discutions, tous levèrent leurs armes et déclarèrent que l'appel du Seigneur était clair. Au cri de ralliement de l'Ordre, ils prirent la route de Britain où attendait déjà la Croix du Nord, navire de guerre du Temple.

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Le temps était idéal pour naviguer vers la destination. Clair avec un fort vent venant du Sud-ouest. Le navire prit bien vite le large et filait bon train vers la chapelle, maintenant en ruine, de Frère Cadfael.

Bevier avait prévu le plus court chemin qui consistait à passer par une baie. Cette manoeuvre nécessitait d'emprunter un passage assez étroit. Passage qui peut être bloqué par un seul navire et c'était le cas.

Le navire avait sa voile ornée de la sinistre tête de mort. Sa proue était sculptée en forme de tête de Dragon. Il n'y avait donc aucun doute sur l'identité des marins. Sans doute que ceux-ci s'attendaient à ce que les moines soldats rebroussent chemin car il est vrai que ceux-ci ne sont pas habitués à combattre sur des bateaux, mais ce ne fut pas le cas.

Au contraire, ils montèrent à l'abordage et l'effet de surprise engendra une belle réussite : après un engagement violent, le navire ennemis pris la fuite, sans doute histoire de soigner les blessés à son bord. Quant aux soldats de la Lumière, ils firent pareil et repartirent dès que chacun des blessés reçu les soins appropriés.

Ils contournèrent le péninsule par le Sud pour aborder sur sa face Est. Là, non plus un mais deux navires adverses les attendaient de pied ferme.

Décidés à fouiller les restes de la chapelle, les moines soldats tentèrent de forcer le barrage, et y arrivèrent.

On ne peut pas dire que ce fut sans mal et ce fut loin d'être une victoire. Dès qu'ils eurent les pieds sur terre ils se dispersèrent dans les bois.

Les Pirates avaient sans doute fouillés la bâtisse en ruine de fond en comble, probablement sur commande de l'Ordre Funeste en échange d'on ne sait quel service. Ils ont sûrement pensé que le parchemin qui, ça semblait probable, était connu également de l'Ordre Funeste, avait brûlé dans l'incendie. Mais ils n'avaient sans doute pas pensé aux fourrés.

Dès qu'ils furent rassemblés, les Templiers se mirent à fouiller systématiquement le petit bois dans lequel ils avaient échoués au Nord de la chapelle en ruine.

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A suivre.

[Bevier de Fendcoline]

Celle-ci n'était plus qu'une ruine noircie par le feu. Le toit avait entièrement brûlé ainsi que tout le mobilier. La vue de cet endroit dédié à la Lumière et à la Connaissance réduit à un amoncellement de débris et à quelques pans de mur vrillait le coeur des moines-soldats. Mais le temps n'était pas à la tristesse mais à la recherche du parchemin. Beaucoup pensaient en leur coeur que le temps de la vengeance arriverait et que beaucoup de ces misérables hors la loi finiraient pendu haut et court.

Le problème de l'endroit c'était que, situé près de la côte, les vents soufflants de la mer pouvaient l'avoir emporté plus loin et la pluie avoir dégradé le document.
Les Templiers se dispersèrent dans les sous bois touffus, ce qui compliquaient encore les recherches.

Au bout de quelques longues minutes, Frère Bevier trouva le parchemin. Soeur Enavrine le vis qui prenait quelque chose dans un roncier et il répondis à la question muette de celle-ci simplement : "Je l'ai".

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Le vent soufflait toujours du Sud-ouest et bleu azur s'étendait au dessus de leur tête quand le Grand Maître tendis le parchemin à Frère Melkor.
Il avait fallu quelques minutes pour arriver à rassembler les Templiers.
Frère Bevier avait bien insisté sur le fait que c'était Melkor qui devait lire en premier le parchemin.

Le déroulant respectueusement, celui-ci s'exécuta.
Avant qu'il arrive au milieu du parchemin, ses yeux se révulsèrent et il laissa échapper le document avant de s'affaler de tout son long, pris de spasmes qui se calmèrent bien vite. Bevier était inquiet, mais Melkor semblait émerger de plus en plus.
Melkor se remit très vite sur pied, une minute suffit pour qu'il se remette debout et il commença à parler nerveusement : il avait vu Frère Cadfael qui lui avait montré un endroit, un fort au milieu des marais. Bevier compris tout de suite de quoi il s'agissait : le Fort Nemrods dans les marais près de Trinsic.

Etant assuré que Frère Melkor allait bien, il jeta un oeil au parchemin qui était en fait une lettre lui étant adressée.

Dans cette lettre, Cadfael disait craindre pour sa vie. Il disait qu'il avait découvert que la Coupe de sa vision avait de grands pouvoirs, notamment le pouvoir de rendre la vie, même à un corps déchiqueté mais pour ça il fallait des ingrédients spécifiques dont il donnait la liste. Il annonçait aussi que l'Ordre Funeste avait appris cela et qu'il convoitait la Coupe plus que jamais.

Tout s'éclairait, la dépouille de Frère Cadfael se trouvait peut-être dans le Fort des marais ou du moins un indice sur sa guérison s'y trouvait. Ensemble, les Templiers prirent la décision d'attaquer au plus vite ce fort et de le fouiller de fond en comble.

Frère Cadfael devait être sauvé.

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[HRP] :
Quelques screenshot de l'event sur le blog des Nemrods :
http://nemrods.oldiblog.com/

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A suivre probablement.