[Aventure] Kaer-Tendac

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Les collines d'Obvil portait en son sommet la pittoresque bourgade de Peelklau , connue pour ses artistes , ces concours du plus grand bivouaqueur du royaume et sa marmelade fait maison .

Je regardais d'un oeuil morne un charlatan me vantant les mérites d'un élixir capillaire , se dernier semblait ignorer coute que coute l'épaisse tignasse qui entourait mes épaules . Me débarrassant de l'importun d'un geste dénué de tendresse , je me dirigeais vers ce qui semblait être à première vue une Décharge publique munit de murs , sur laquelle se balançait paresseusement une enseigne " Au dégressant" .

L'intérieur du batîment était cossu et remplit de roublards de tout poil , au centre duquel gesticulait un pauvre hère , tentant d'échapper aux virils quolibets aqueux de l'assistance .

- Un bivouaqueur .. sans doute .

Notre hér.. protagoniste , s'en alla s'asseoir à une table vide , près du
comptoir . Le barman l'aborda en ces termes :

- Humm on vous vois pas souvent par ici , vous êtes là pour affaires ?

- Euh oui sans doute ... ( il balaya la salle du regard , puis affichant un rictus ) , on ma mander de me rendre dans l'endroit le plus immondes de la ville , j'espère ne pas mettre trompé ?

La réponse du barman fut frappante , mais eu pour seul répercussion notable de l'envoyer rejoindre le bivouaqueur .
Se retournant je m'aperçu que mon ami charlatan avait débalé sur ma table son matériel et dévisageait avec insistance une fiole de colorant fushia pour poils sadida . Tandis que ma lame chantait hors de son foureaux , la sangsue humaine s'échappa sous la table , me contourna et évita mon divin courroux .

Passablement interloqué par l'insistance dont il faisait part à mon égard , je me saisit du flacon et l'ouvrit d'un geste rapide . Il contenait un petit mot écrit à l'arraché que j'eus toutes les peines à déchiffrer :

C'est un piège !

Je relevais prestement la tête : Deux dagues sous la gorge , trois épées me piquant le flanc , sept arcs et deux arbalête en jouent ainsi qu'un sram moribond qui tentait vainement de piéger mes chaussures .

La situation est sous contrôle . Poum ?

...


Je me réveillais dans un étrange cachot , à le voir ma première pensée fut d'être enfermé dans un musé .
J'appelais , personne .
J'hurlais , une pierre daigna rouler à mes pieds , mais personne ne répondit .
j'entrepris d'ouvrir la porte de ma geôle , cette dernière n'offrit aucune résistance et cliqueta d'elle même sur ses gondes .
De plus en plus interloqué j'entrepris de gravir la longue volée de marche qui semblait mener à l'extérieur .

Comblé fut mon étonnement .

Je me tenais à la fois à l'intérieur et à l'extérieur , La batisse avait autrefois dû être robuste mais seul des cendres calcinées m'entouraient . C'était la prison de la ville , ou de l'ex-ville au vu de ce qu'il en restait .
Que la poussière retourne à la poussière ... il ne restait rien le Léviathan venait de déchaîné sa haine pour les pauvres habitants de cette contrée . Après quelques heures de recherche je ne pu mettre la main sur aucun indice me permettant de comprendre .

Je me remit ainsi en route , espérant trouver une explication , et une bonne cruche .
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