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Chapitre IV Un Etre du Bien
Un jour, comme tous les matins, j'allait prier ma Deesse, dans mon temple. Mais ce jour la, quelle fut ma surprise quand, faisant la rituel envers Feca, les yeux fermés, je l'entendit me parler derriere moi. Je ne me retourna pas, comme pour eviter de la souillée de mon regard de simple mortel, enfin je me considerait comme mortel, plutot s'était mon rêve, je ne souhaitais pas avoir de 3eme vie. Donc, Féca me parla, elle me raconta quelques anecdotes, sur la vie des Fecas, sur notre origine, et pleins de détails de ce style. Mais la je la questionna :
"-Ô Déesse des Déesses, je ne sais si je suis quelqu'un de bien, comment avoir la certitude que je ne suis plus celui de ma post-renaissance (Loster aimait bien ce mot, il trouvait que cela le rendait intelligent) ?
-Cela est simple, si tu respectes les lois, et que tu ne les transgressent pas, alors tu es quelqu'un de bien, mais attention, tu peux ne pas violer les lois et ne pas être bon, car les laches aussi, même ceux qui ont les intentions les plus mauvaises et les ames les plus sournoises, oui ceux qui sont lache respectent aussi les regles."
Soudain, j'entendis un "Chpouk" et en me retournant je fit que la femme était partie.
Ce qu'elle m'avait dit me remuait l'esprit, durant les jours suivant, je ne faisait que reflechir, je m'étais emmuré dans ma chambre, ne mangeant même plus. Mon sommeil était troublé, les paroles me hantaient et bien des fois a mon reveil, je voyais Poupinetta ou Sedna assisent a mon chevet une éponge a la main. Les gens s'inquiétaient et mon état empirait, je devenait violent comme basculant dans le mal. Féca me testait, je m'en doutait. Mais tant bien que mal un après midi, les Orphéelins réussirent a me faire sortir dehors, je n'avais pu resister à ces charmantes bouilles de jeunes enfants, ils étaient si mignions. Mais eux, n'avaient pas le droit de sortir du jardin de l'Orphéelinas. Je me promenait seul dans les rues de Bonta, quand je vis un marchand de ressources s'éloigner de son petit magasin, l'occasion de verifier qui j'étais se présentait, bien sur ce n'était que de petites ressources sans valeur, mais le fait était la, c'est l'intention qui compte, et pour n'importe quel vol, la milice nous mettait en prison. je lui pris donc sa plus belle étoffe de Wabbit. Je partit avec, une demie heure plus tard environ, très mal a l'aise a cause de cette étoffe, je voulait la jeter, mais sitot fait, comme une force incontrolable s'emparait de moi et je la ramassait. Mais posserder quelque chose qui n'était pas a moi, me rendait mal a l'aise. C'était contraire a mon éthique, et a toutes les valeurs morales que je prenait plaisir à éduquer aux enfants. Je repartais donc vers le marchand, et discretement lui reposa son étoffe. Mais je ne savais toujours pas qui j'étais, avais je reposé cette étoffe parce que j'étais lache ou parce que j'étais quelqu'un de bien ? Je ne le savais pas, et cela me tracassait encore plus. En longeant une ruelle je vit, un jeune brakmarien, une bourse a la main courir, poursuivit par deux frêres, que j'avais deja croisé a la taverne. L'enfant courrait plus vite qu'eux, mais se retrouva vite nez a nez avec un énorme rat sortant des égouts. C'était un Brakmarien, il l'avait bien mérité se dirent les deux hommes, mais plus vite que mon ombre, je dégainais mon baton et tapa, tapa et re-tapa. Le rat partit, et le voleur s'enfuit en courant. J'avais sauvé une vie ... Une vie Brakmarienne ... Je courus jusqu'a l'Orphéelinas, emprunta une Karne et courut jusqu'a mon temple, jamais je n'avais été aussi perdu, je ne savais plus ou j'en étais, il fallait que Féca m'aide, je ne pouvait plus supporter ce qu'elle m'infileait, qu'avais je fait pour meriter tel chatiment ? Une fois au temple, je courut accomplir le rituel, mais rien ne se passa. Je dormis sur place esperant une apparition divine, mais ma nuit était tourmenté, et je me savais loin des miens, ceux qui s'occupaient de moi. Dans tous les sens je me tournait, me cognaient contre les murs, j'étais comme en transe, je transpirait, je tremblais, mon corps commençait à saigner, mais il n'y avait aucune plaies, a part celle de mon nez ecrasé contre un mur. Dans mon rêve, je vis Féca, elle s'approchait lentement, elle était d'une beauté inimaginable, qu'aucune mortelle ne pourraient jamais égaler, j'en tombait amoureux, mais elle ne prendrait jamais simple Disciple comme époux, et puis tout ceux qui la voyaient devait réagir comme moi, j'étais donc banal, rien de plus, je n'étais qu'un parmis tant d'autres. Mais la elle m'annonça :
"-Durant 7 jours et 7 nuits tu t'es cherché, jamais tu n'as abandonné, bien des hommes n'en ont eu le courage, et bien des hommes, sous le chatiment divin se sont pendus, noyés ou bien pire."
Mais Féca le savait, elle n'offrait ce chatiment, qu'aux Disciples Exceptionnels, c'était un honneur qu'elle leur faisait. Je ne comprenait pas ce que j'avais de si spécial, sauf une vie eternelle que je ne désirait pas, j'étais un Monstre, une erreur de la nature.
Féca repris :
"-Tu te demandes toujours qui tu es, je te le dis, tu es bon. Tu as volé, mais tu as rendu, était tu laches ? Non, car juste après tu as prouvé ton courage en défendant ce voleur, qui un jour j'en suis sur, te le rendra. Maintenant, tu te connais, durant ce chatiment, tu en as appris beaucoup plus sur toi même, que toute une de tes vies ne te suffirait. Jeune Loster, j'éspere te revoir très bientot."
Et dans un nouveau "Chplouk" elle était partie, je me réveillait entouré par mon Doppeul qui emmetait des petits "Gnii", "Groo" ou autres petits sons, qui vous revitalisaient un homme triste, vous sentiez toute la chaleur d'un corps juste dans cela. Loster repris sa mule, qui poussa un hurlement de joie voyant l'aura blanche, de splendeur, sortit de son maitre. Et c'est donc dans une nouvelle journée de routes, qui n'était pas la premiere pour un vagabond et qui ne seras pas la derniere, que Loster rentra a l'Orphéelinas. Il revit tous les visages amicaux, et a toute vitesse courra dans Bonta, et ramena de la bierre pour les adultes, et du jus de gelée pour les enfants.
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