[BG] Les chroniques d'un Feca, Tome 568

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Chapitre I La Renaissance

Une très ancienne légende, datant d'avant l'apparition du premier Enutrof sur Amakna raconte qu'éxistait un guerrier très puissant. Cet homme était si fort qu'il controlait toute la planete, c'était la premiere personne a avoir marché sur l'ile de Moon. Donc disais je cette personne était trop puissante et un groupe de 8 guerriers avertis déciderent de l'éliminer, malheureusement, après bien des traitrises ils reussirent a éliminer son enveloppe charnelle, mais pour le plaisir des contes, on dit que son ame s'évaporat pour errer eternellement dans les landes de Sidimote jusqua que 11 héros appartenant chacun a un classe differente, se mettent dans une position spéciale et accomplissent un sort interdit, celui d'animer un corps avec un esprit errant. Ils prirent donc un Feca innocent, l'enroulerent dans du jambon de porkass, se mirent, eux les 11 héros dans une position spéciale autour du corps du féca enroulés eux aussi dans du jambon. Un malheureux c'était caché dans un buisson et nous décrit avoir vu 12 statues enroulées dans du jambon, mais il était loin pardonnez lui. Donc apres de longues incantation qui durèrent approximativement le temps d'éplucher les yeux de 2568 bouftous, ils reussirent a ramener a la vie Loster le Vagabond, Seigneur des sans foyers, Sire des pauvres. Bien sur, il n'en était plus rien de sa force légendaire, il devait apprendre a manier son nouveau corps, c'est donc ce a quoi il occupe ses journées, dans l'espoir de redevenir celui d'antan.
Chapitre II La Confrérie

Voilà plusieurs jours que je marchais, la soif me tailladant la gorge. Il me restait quelques cawottes de mon voyage sur l'ile des wabbits mais je n'avais pas faim. Je n'en pouvait plus, je croyais mourir à chaque pas, si bien que j'en aurais presque finis par ramper sous cette chaleur étoufante qui m'étouffait à m'en faire suer.

Alors que je marchais encore quelques heures, je vis au loin une immense batisse. De là ou j'étais je croyais que c'était un donjon, mais les cris d'enfants qui me parvenaient me firent penser le contraire. Je repris espoir, et de toutes mes forces, je courus jusqu'aux cris.

Là, des enfants étaient en plein match de Tofout-ball. (alala, qu'est ce que je pouvais aimer ce sport étant jeune). Lorsque les enfants me virent, la partie se stoppa net, et tous coururent vers moi. Je pensais qu'ils ne devaient pas voir souvent de visiteurs pour courir avec joie dans ma direction. Ils m'examinerent sous tous les angles. Je ne pu m'empecher de leur demander a boire.

En passant a coté de la porte d'entrée, tiré par les jeunes, je vis un écriteau, mais le soleil m'empecha de le lire. L'interieur était immense, et je fus impressioné de ne pas voir d'adultes. Un enfant m'amena de l'eau, j'en bu un sceau entier. Plus tard je demanda pourquoi je ne voyais point d'adultes, et on me répondit que Zolux était au marché d'Aga Dou et que les autres étaient tous en voyage.

Moi qui voulait desormais aider ces enfants qui m'avaient sauvé, je décida de retrouver la Meneuse. On me dit qu'elle était sur Moon et on me préta une Karne avant que je ne parte en voyage. De nouveau la route m'attendait, un amour naissait entre nous.

Je découvris par hasard sur Moon une charmante Sadida nommée Sedna, qui attira mon attention, tant pas son attitude charmante que sa sensualité (Oulaaa je m'égare moi XD). Nous discutames des heures durant ; de la Confrèrie jusqu'a son tour de poitrine, et je finis par faire le serment de protéger les Orphéelins, les Percepteurs et les Guerriers de cette Confrèrie dusses-je y perdre ma vie.
Chapitre III Vol de Besace

Voila bien des heures que Loster marchait dans les Plaines de Cania, sa boussole ne marchait plus, et il ne savait pas ou il était précisement. Mais voila, la nuit tombait, alors il décida, de dormir un peu. Il sortit un stock de laines de bouftous, et les étala par terre de sorte a faire un petit matelas, il en mis un peu plus pour l'oreiller. Il s'enroula dans sa cape et finit par s'assoupir. Au lendemain, il regarda sa besace, et tout son équipement déposé dedans la veille n'y était plus. Il commença a penser a un corbac attiré par le Lorko qui brillait, mais il renonça a cette thèse. il decida d'aller voir Charlotte Aulms, détective très réputée dans Amakna, et qui vivrait aux alentours de Bonta. A la fin de la journée, il trouva sa maison. Il lui demanda de l'aide, elle ne voyait la qu'une banale histoire, et pour aider le feca, elle lui demanda en echange une Cape Hot, après tout, Charlotte était aussi connue pour ses nombreuses aventures avec les mondanités Amakniennes. Loster n'avait pas le chois et alla donc lui en chercher une. Et apres des jours d'enquetes, aucune trace. Loster alla donc voir la Belle des Bois, se disant que elle, devait connaitre les foret comme sa poche, et le pistage ne devait plus avoir de secrets pour elle. Elle accepta, et apres quelques minutes de "sniffage de sol" elle courra en direction du village des Brigandins, la, elle bouscula un enfant, et de sa poche tomba une belle alliance de silimelle. La rayure sur l'anneau prouvait bel et bien que c'était celle de Loster. Quand celui ci essaya de la récuperer, le gosse s'enfuit. C'est donc a la vue du redoutable Fureur, quelques metres plus loin, que pris de panique le Brigandin reposa tous les objets par terre et pris ses jambes a son cou. Bozo qui était caché derriere un arbre l'attrapa par le col de son pull, et le força a s'excuser. L'enfant s'excusa, et avoua que c'est parce que sa famille était pauvre qu'il volait, pour la nourrir. En bon Orphéelins qu'ils étaient, ils luis donnerent quelques milliers de kamas, et de la nourriture. Ils l'inviterent, a rejoindre l'Orphéelinas, mais il refusa, il preferait, tout fier qu'il était reussir sa vie, de lui même. Les Orphéelins accepterent son choix, et repartir dans leur batisse, conter cette nouvelle aventure aux enfants qui aimaient écouter les histoires des plus grands.
Chapitre IV Un Etre du Bien

Un jour, comme tous les matins, j'allait prier ma Deesse, dans mon temple. Mais ce jour la, quelle fut ma surprise quand, faisant la rituel envers Feca, les yeux fermés, je l'entendit me parler derriere moi. Je ne me retourna pas, comme pour eviter de la souillée de mon regard de simple mortel, enfin je me considerait comme mortel, plutot s'était mon rêve, je ne souhaitais pas avoir de 3eme vie. Donc, Féca me parla, elle me raconta quelques anecdotes, sur la vie des Fecas, sur notre origine, et pleins de détails de ce style. Mais la je la questionna :

"-Ô Déesse des Déesses, je ne sais si je suis quelqu'un de bien, comment avoir la certitude que je ne suis plus celui de ma post-renaissance (Loster aimait bien ce mot, il trouvait que cela le rendait intelligent) ?
-Cela est simple, si tu respectes les lois, et que tu ne les transgressent pas, alors tu es quelqu'un de bien, mais attention, tu peux ne pas violer les lois et ne pas être bon, car les laches aussi, même ceux qui ont les intentions les plus mauvaises et les ames les plus sournoises, oui ceux qui sont lache respectent aussi les regles."

Soudain, j'entendis un "Chpouk" et en me retournant je fit que la femme était partie.
Ce qu'elle m'avait dit me remuait l'esprit, durant les jours suivant, je ne faisait que reflechir, je m'étais emmuré dans ma chambre, ne mangeant même plus. Mon sommeil était troublé, les paroles me hantaient et bien des fois a mon reveil, je voyais Poupinetta ou Sedna assisent a mon chevet une éponge a la main. Les gens s'inquiétaient et mon état empirait, je devenait violent comme basculant dans le mal. Féca me testait, je m'en doutait. Mais tant bien que mal un après midi, les Orphéelins réussirent a me faire sortir dehors, je n'avais pu resister à ces charmantes bouilles de jeunes enfants, ils étaient si mignions. Mais eux, n'avaient pas le droit de sortir du jardin de l'Orphéelinas. Je me promenait seul dans les rues de Bonta, quand je vis un marchand de ressources s'éloigner de son petit magasin, l'occasion de verifier qui j'étais se présentait, bien sur ce n'était que de petites ressources sans valeur, mais le fait était la, c'est l'intention qui compte, et pour n'importe quel vol, la milice nous mettait en prison. je lui pris donc sa plus belle étoffe de Wabbit. Je partit avec, une demie heure plus tard environ, très mal a l'aise a cause de cette étoffe, je voulait la jeter, mais sitot fait, comme une force incontrolable s'emparait de moi et je la ramassait. Mais posserder quelque chose qui n'était pas a moi, me rendait mal a l'aise. C'était contraire a mon éthique, et a toutes les valeurs morales que je prenait plaisir à éduquer aux enfants. Je repartais donc vers le marchand, et discretement lui reposa son étoffe. Mais je ne savais toujours pas qui j'étais, avais je reposé cette étoffe parce que j'étais lache ou parce que j'étais quelqu'un de bien ? Je ne le savais pas, et cela me tracassait encore plus. En longeant une ruelle je vit, un jeune brakmarien, une bourse a la main courir, poursuivit par deux frêres, que j'avais deja croisé a la taverne. L'enfant courrait plus vite qu'eux, mais se retrouva vite nez a nez avec un énorme rat sortant des égouts. C'était un Brakmarien, il l'avait bien mérité se dirent les deux hommes, mais plus vite que mon ombre, je dégainais mon baton et tapa, tapa et re-tapa. Le rat partit, et le voleur s'enfuit en courant. J'avais sauvé une vie ... Une vie Brakmarienne ... Je courus jusqu'a l'Orphéelinas, emprunta une Karne et courut jusqu'a mon temple, jamais je n'avais été aussi perdu, je ne savais plus ou j'en étais, il fallait que Féca m'aide, je ne pouvait plus supporter ce qu'elle m'infileait, qu'avais je fait pour meriter tel chatiment ? Une fois au temple, je courut accomplir le rituel, mais rien ne se passa. Je dormis sur place esperant une apparition divine, mais ma nuit était tourmenté, et je me savais loin des miens, ceux qui s'occupaient de moi. Dans tous les sens je me tournait, me cognaient contre les murs, j'étais comme en transe, je transpirait, je tremblais, mon corps commençait à saigner, mais il n'y avait aucune plaies, a part celle de mon nez ecrasé contre un mur. Dans mon rêve, je vis Féca, elle s'approchait lentement, elle était d'une beauté inimaginable, qu'aucune mortelle ne pourraient jamais égaler, j'en tombait amoureux, mais elle ne prendrait jamais simple Disciple comme époux, et puis tout ceux qui la voyaient devait réagir comme moi, j'étais donc banal, rien de plus, je n'étais qu'un parmis tant d'autres. Mais la elle m'annonça :


"-Durant 7 jours et 7 nuits tu t'es cherché, jamais tu n'as abandonné, bien des hommes n'en ont eu le courage, et bien des hommes, sous le chatiment divin se sont pendus, noyés ou bien pire."

Mais Féca le savait, elle n'offrait ce chatiment, qu'aux Disciples Exceptionnels, c'était un honneur qu'elle leur faisait. Je ne comprenait pas ce que j'avais de si spécial, sauf une vie eternelle que je ne désirait pas, j'étais un Monstre, une erreur de la nature.
Féca repris :


"-Tu te demandes toujours qui tu es, je te le dis, tu es bon. Tu as volé, mais tu as rendu, était tu laches ? Non, car juste après tu as prouvé ton courage en défendant ce voleur, qui un jour j'en suis sur, te le rendra. Maintenant, tu te connais, durant ce chatiment, tu en as appris beaucoup plus sur toi même, que toute une de tes vies ne te suffirait. Jeune Loster, j'éspere te revoir très bientot."

Et dans un nouveau "Chplouk" elle était partie, je me réveillait entouré par mon Doppeul qui emmetait des petits "Gnii", "Groo" ou autres petits sons, qui vous revitalisaient un homme triste, vous sentiez toute la chaleur d'un corps juste dans cela. Loster repris sa mule, qui poussa un hurlement de joie voyant l'aura blanche, de splendeur, sortit de son maitre. Et c'est donc dans une nouvelle journée de routes, qui n'était pas la premiere pour un vagabond et qui ne seras pas la derniere, que Loster rentra a l'Orphéelinas. Il revit tous les visages amicaux, et a toute vitesse courra dans Bonta, et ramena de la bierre pour les adultes, et du jus de gelée pour les enfants.
Chapitre V Les Origines d'un Prenom

Comme vous le savez tous, je ne connais ni mon age, ni mes parents, ni même ou je suis né, pourtant une légende parle de moi, ou plutot ma vie anterieure, que même moi j'ai fini par oublier, enfin disons qu'elle s'est enfouie si profond dans mon coeur que je n'arrive a m'en souvenir. Mais j'ai mené une enquète ces dernières semaines, et j'en suis arrivé a des résultats des plus passionnants. Cela remonte a une vingtaine de jours, me promenant j'entends parler d'une ancienne langue aujourd'hui oubliée. Elle serait issue d'un village caché, dont tout le monde a oublié l'existence. Apres des recherches, enchainant taverne sur taverne pour obtenir des indices d'aventuriers, je fini par arriver dans un village, construit au fin fond d'une grotte. La je vit des gens, aux visages familiers, mais je ne me rappellait d'ou. J'entendait une langue étrange, un homma arriva et cria "Ja vho oune loster", tout le village paniquait, soudain, je vit a l'entrée de la grotte, un monstre, il était grand, je le reconnu, c'était un Mulou. Ce village m'évoquait des souvenirs vagues, je voulait en apprendre encore plus, n'écoutant que ma soif d'apprendre je sortis mon baton, et tapa, tapa jusqu'a que le monstre s'enfuit. le village qui était curieux de ma visite, vint me remercier. Un vieillard s'approcha de moi, et me dit "Viens, suis moi je repondrait a tes questions, jeune Loster." Etonné qu'il connaisse mon prénom, et qu'il parlait ma langue, je le suivit. Sa maison était au sommet du village, avec une lunette géante située sur le toit, donnant une vue imprenable sur Amakna. La maison était modeste, mais le viellard m'interessait plus que la demeure. Coupant le silence je demanda

"-Pourquoi ce village m'est il familier, et tout ces gens, j'ai l'impression de les connaitre ?
-Ne sens tu une sensation étrange en toi ?
-Si, sa me chatouille, je me sens extremement fort.
-La cause est ce village, qui est ton père, mais aussi ta mère.
-J'ai peur de ne comprendre ...
-Tu es originaire d'ici Loster.
-Mais pourquoi parlez vous une autre langue que la mienne ?
-C'est toi qui a renié ta langue.
-Je suis désolé, j'ai tres peu de souvenirs.
-Je sais, je vais t'expliquer tout en detail. Il y a longtemps, quelques dizaines d'années maintenant, tu es né ici. Tu as grandi ici, mais tu était different, tu possédait une force phénoménale, et tu représentait un danger pour le village. Ne t'es tu jamais posé la question, de l'origine de ton prénom ?
-Pas spécialement ...
-Dans notre village Loster veut dire Monstre, c'est ce que tu étais pour les habitants.
Loster fut surpris.
-Nous t'avons donc éloigné du village, a ton 6eme hiver. Seul tu as donc érré ensuite, et t'es fait ta réputation, qui est devenu une parabole ici.

Sour la senter dela morta
Oun jone feca raude
Loster de sou prenaume
Neu leu kroase jama
Ou ta vhy traipasra
Plou forté koune Mulou
Oumem koune Craqueleur
Ouhn chemine shan fyn
Tail hé soun dhestyn

-Nous t'aimions tous, mais tu nous faisait peur. Et puis un jour, des guerriers t'ont tué. Le reste tu t'en souviens, je n'ai plus rien a te dire, mais notre village te re-ouvre les bras, si tu veux y rester."

Loster refusa, disant qu'il avait des enfants a s'occuper, le vieillard fit un sourir, comprenant comment le "Monstre" avait changé, ils se dirent au revoir, et de l'entrée de la grotte, en cette soirée de pleine lune, les Mulous, pour la premiere fois aboyaient, comme si leur maitre les quittaient.
Chapitre VI Enveloppes Charnelles

Loster comme chaque soirs, comme à son habitude promenait Bibi son Bwak. Ce jour là, un étrange brouillard l'accompagnait dans cette petite balade. Ce brouillard était sombre et lourd. Il l’aveuglait. Il était tellement opaque qu’il ne voyait même plus ses pieds.

Soudain, il sentit son nez exploser et ses jambes cédèrent sous les coups. Bibi s'échappa à toute jambes dans le brouillard, laissant Loster à son triste sort. En tombant, il vit le ciel, il était beau mais sinistre et sa lune brillaient de milles couleurs. Le Feca ne voyait qu'en cela le symbole de sa mort. Sa vie défilait sous ses yeux. Il se revoyait seul sur une île, puis entouré dans une belle bâtisse de tous les gens qu'il chérissait plus que sa vie.

Ses souvenirs furent interrompus par des ronces qui lacérèrent sa chaire en le maintenant au sol. Il ne pouvait de cette façon plus bouger d'un pouce. Du brouillard personne n'apparaissait. Ce pourrait être des brigands se disait le Feca mais il fut surpris de voir quel Sadida réellement le maintenant prisonnier.

Aga Dou en personne avait fait le déplacement pour voir Loster. C’était ces ronces qui le maintenait saucissonné au sol avec cruauté. Dans quelle embrouille s'était-il encore mit pour qu'un tel Sadida vienne en personne le plaquer au sol ? Il ne le sut pas tout de suite car un rituel avait commencer. La voix qui chantait cette vieille incantation était ancienne, caverneuse, on aurait dit une personne vieille de plusieurs siècles.

Il réussit a incliner légèrement la tête sur sa gauche pour voir le corps d'un Sram, l'esprit serein. Il n'avait pas besoin d'être attaché pour rester allongé. Il était sûrement ici de son plein gré se disait Loster. Le Sram était propre, mit sur son 31. Il avait des vêtements d'un rouge flambant et le corps d'un noir profond, le plus obscur possible.

Derrière eux le rituel continuait. Personne n'était de nouveau apparut. Loster n'avait pu voir que cet immense sadida paré de ses plus beaux vêtements et qui était le plus poilu de tout ceux qu'il avait vu. Il n'avait pas souvenir d'avoir vu pareille boule de poils à Centormes, même Hamel n’était pas plus poilu que lui. Le Feca doutait qu'il ne sois que deux a venir faire un tel rituel… de toutes façons, il en ignorait les raisons mais il était certain que sa ferait une victime.

Soudain suivant la petite bise froide qui venait de se lever, le brouillard commença a s'éclipser doucement. Loster commençait a percevoir des silhouettes. Autour de lui se trouvait - plus ou moins tous de la même taille sauf un qui était beaucoup plus petit - cinq Srams et un Xélor. Ils étaient alignés pour venir dans la direction des « prisonniers ».

Les Srams étaient encapuchonnés mais le plus énigmatique était ce Xelor. Vieux, petite, très petit et trapu, il n’avais pas de bandelettes et Loster pouvait distinguer un visage ridé. Le Xelor après un moment de silence leva la tête et regarda la lune. Il recommença a parler dans un dialecte inconnu pour le pauvre Feca qui se tortillait sur le sol. Il mit une main dans sa poche tout en prononçant des paroles puis peu après l’autre main. Le Xelor en ressortit deux dagues. Elles étaient magnifiques, ornées de diamants, de cristaux et d’émeraudes. Il les leva de ses courtes mains et d’un coup transperça Loster et le Sram en plein milieu du ventre. Loster avait les yeux en sang. Il en crachait aussi, le répandant tout autour de son visage, tandis que le Sram ne bougeait pas. Le squelette devait attendre ce moment depuis longtemps déjà.

Le Xelor avec deux dagues plantées dans les corps continuait ses incantations. On apercevait entre les deux prisonniers une chaîne d’argent qui commençait a apparaître, atome par atome, molécule par molécule. Cette chaîne était tout ce qu’il y avait de plus beau. Elle brillait de milles feux et son éclat argenté reflétait celui de la pleine lune.

D’un coup douloureux, le Xelor retira les dagues. L’esprit de Loster tournait en lui-même, et quand il rouvrit les yeux, il n’en avait plus… De grosses orbites se trouvait a la place. Il avait mal a la tête, très mal, à s’en exploser le cerveau. Loster leva sa main délicatement pour se toucher le front quand il senti un os. Il se demandait où se trouvait les ronces qui le maintenaient au sol. Lorsqu’il tourna la tête, il vit a coté son corps, son propre corps étendu comme mort. Comment était-ce possible ? Il n’était plus dans son corps. Plus dans ce corps qui était pourtant le sien mais qui restait là, allongé, inerte… sans vie…

Les Srams qui jusque là ne mouftaient pas s’approchèrent et le ruèrent de coups. Loster se sentaient comme une balle qui allait de joueurs en joueurs. Malgré des larmes qui perlaient sur ses joues les Srams insensibles rigolaient avec des rictus forcé qui montraient leur cruauté.
Ils frappaient en criant et en l’injuriant.

« Bon a rien ! Bon a rien ! Tu vas voir si Sram te veux toujours apres ! »

Quand ils s’arrêtèrent, Loster baignait dans son sang. Il sentait en lui des cotes cassées et une hémorragie interne. La petite bande, après s’être défoulée sur le nouveau Sram repartit, abandonnant Loster a son sort.

Heureusement, Bibi, le petit Bwak intelligent comme tout était partit avec ses petites ailes chercher du secours. Il avait flairé le danger. Il revint donc quelques minutes après la disparition des agresseurs avec trois Eniripsas qui soignèrent les deux corps qui traînaient encore sur le sol.

Apres avoir été soigné Loster se réveilla. Il était de nouveaux dans son corps de Feca. Comment était-ce possible qu’il change ainsi de corps ? Avait-il rêvé tout cela ? Non il ne pensait pas… le corps du Sram était a présent inanimé comme l’était le sien auparavant.
S’il était a lui, il lui faudrait trouver un nom, histoire de ne pas attiré l’attention. Il réfléchit longuement et opta pour Neiranob.

Une question le tracassait désormais. Comment pouvait-il changer de corps ? Il ne le savait pas encore mais par mesure de précaution, il décida d’amener le Sram dans sa chambre a l’Orphéelinas.

Arrivé dans celle-ci, quelques heures après, sa tête le brûlait. Un éclair rouge l’éblouit et lorsqu’il reprit conscience, il se tenait debout devant son corps de Feca qui gisait sur le sol. Il regarda sa main… un os… Il se précipita vers son armoire et l’ouvrit pour se regarder dans la glace. Devant lui, le reflet du miroir lui renvoyait le corps squelettique d’un sram… son nouveau corps. Paniqué, il allongea le Feca sur le lit, tremblant de partout, se demandant comment il pourrait expliquer cela aux Orphéelins qui ne se doutaient de rien…

Chapitre VII La Danse Des Dagues

Neiranob était depuis plusieurs jours dans les plaines de cania. Il s’entraînait dur chaque jour, chaque heure pour que sa femme puisse être fière de lui. Il dormait cependant très peu étant constamment sur sa garde ce qui le rendait de plus en plus fatigué s’ajoutant a la fatigue des combats, Physiquement, a part son manque de sommeil, ses os étaient sales, certains éteint brisés et on apercevait plusieurs côtes fêlées.

La lune se couchait, et Neiranob, terré sous une petite hutte faite à la main, en faisait autant. Quand il se réveilla le lendemain, il était plus ou moins midi. La nuit lui avait bien profité et on le voyait en pleine forme.

Il était grand temps de s’entraîner, et quand, il distingua au loin un Kanigrou, il fonça tête baissée. Quelle fut sa surprise quand la bête se révélait être un mastodonte …
Il voulut prendre ses jambes à son cou, mais dans la panique il glissa et se retrouva au sol. Le tigre chargeait et quand il fut a 1 mètre du Sram, deux éclairs noirs en forme de demi-lune le traversere, le coupant en quelques morceaux.

Neiranob, ébahit voyait une ombre apparaître doucement sur la dépouille du monstre. Une charmante Sramette aux formes rebondies le regardait dans les yeux. L’échange dura quelques minutes pendant lesquelles le pauvre Sram la dévisageait. Elle était de taille moyenne, un nez fin, mettait deux beaux yeux verts en valeur. Sa chevelure, longue et ondulée était rougeoyante. Elle finit par lui demander son nom. Et Neiranob lui renvoya la question après y avoir répondu. Il y apprit qu’elle s’allait Axela, La Danseuse de Dagues.

« -Qu’est ce que la Danse des Dagues ? Demanda Neiranob.
-C’est l’art de danser pour tuer …
-Avec des dagues …
-Oui chaque pas, permet d’approcher l’adversaire en mêlant beauté et cruauté. Ainsi chaque meurtre est un Chef d’œuvre.
-Et tout le monde peut Danser ? Demanda t’il les yeux pétillants.
-Seulement les disciples de notre Dieu, dans chacun de nos mouvements, il est présent indirectement, épiant le combat. Si tu veux apprendre, il te faudra trouver notre école. »

Elle lança une de ses dagues aux pieds de Neira et disparu soudainement.

« Ssssseulement les Sssssrams le peuvent. » siffla t’elle.

Il se sentit seul d’un coup, Il prit la dague, la fit tourner entre ses doigts et l’examina. Sur la lame s’y trouvait une gravure du temple Sram. Une petite balade ferait sûrement du bien à Neiranob, il se mit donc en route.

Apres quelques jours de marche reposante, il arrivait à la bâtisse. Il rentra donc dedans. C’était assez sombre et lugubre, l’ambiance y était pesante. Il examina pendant plusieurs heures, chaque mur, chaque dalle espérant y trouver un passage. Mais rien, aucun passage.
Il allait abandonner quand Nintendo Peul lui proposa d’affronter son Dopeul. Il accepta, histoire de voir si son entraînement avait porté ses fruits.

La bête arrivait, des éclairs sortirent de dessous Neiranob et dans une folle rage se jeta sur le Dopeul lui plantant une dague dans le ventre, encaissant lui-même une arnaque qui le repoussa plus loin. Neira lança une dague, qui se planta dans le bras de l’adversaire, la diversion avait marché et quand la bête regarda le Sram celui-ci était fort près et lui trancha la gorge de sa deuxième dague. Le Dopeul s’écroula, au dessus de lui apparaissait un vortex.

« -Et si c’était sa le passage ?! Pensa Neiranob »

D’un pas décidé il franchit le vortex. Un flash de lumière l’éblouissait, quand il pu ouvrir les yeux, Axela l’accueillait avec un grand sourire :
« -Tu as finalement trouvé, disait elle souriante. »

Derrière elle, se trouvait bon nombre de Srams, s’exerçant à la dague pour les plus forts, et à la danse pour les nouveaux dans le jardin d’un immense bâtiment de couleur gaie.
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