Les différents "jugements"
Depuis le Silence Noir, les Hommes ont inventé de nombreuses manières de faire se repentir les nécromants... ou plus simplement de les torturer et de les tuer.
_Le bûcher :
Classique et préféré des hommes pour traiter les hérétiques (nécromants et complices de ceux-ci), cela consistait à attacher la personne vive sur un tas de bois que l'on enflammait par la suite. Et si cette personne, sous l'effet des flammes, avouait son hérésie et se repentait puis reconnaissait le nouveau roi comme son souverain, on lui accordait une flèche dans la tête pour abréger ses souffrances. Autant dire que la nature de notre caste ne lui donna jamais droit à la flèche.
Il était également possible de durcir la punition en obligeant chaque condamné a regarder brûler les siens avant de les rejoindre.
_La morsure blanche :
Plus rare, car uniquement praticable dans les cimes : on attachait nu le coupable à un arbre éloigné de la ville, puis l'on enduisait le corps du prisonnier du sang d'un animal récement tué. Ainsi l'odeur attirait loups et autres créatures carnivores qui dévoraient lentement l'individu encore vivant qui ne pouvait que se regarder mourir lentement et voir ses organes éparpillés dans la neige.
_Le bain :
Davantage d'utilisation moniale lorsqu'ils capturaient l'un des nôtres : on emmenait le nécromant dans les catacombes près d'une mare d'eau arrivant au niveau des mollets et on l'y attachait à plat ventre. Mains, pieds, taille et cou attachés a des piquets plantés là, il lui était impossible d'extraire son visage de l'eau. On le laissait là Sept jours et Sept nuits afin d'être sur que par un moyen ou un autre il n'ait pu survivre.
_La mort lente :
Très rarement utilisé, il était appliqué aux nécromants dont on disait qu'ils avaient beaucoup tué : durant une semaine (voire moins suivant la résistance de la personne) on coupait un membre par jour. Tout d abord les pieds, puis les jambes entières, puis les bras...et s'il était encore envie au septième jour : la tête.
_Le supplice des épée :
On transperçait l'individu d'une nouvelle épée par heure, tandis qu'il était enchaîné debout, jusqu'à ce qu'il succombe.
_L'extraction :
Gloire suprême, il consistait à arracher le coeur du sujet mort ou vif (vif de préférence) et de planter celui ci sur un pic (tandis qu'il mourrait si ça n'était pas déjà fait). Les Chasseurs en faisaient collection et cela indiquait leur degré d'expérience en assassinat de nécromants. On raconte par chez nous qu'il n'était pas rare que ce traitement soit appliqué aux enfant même. Qui plus est à des enfants encore vivants au moment de l'extraction car ne s'étant pas battu suffisamment pour avoir pu mourir dans la lutte.
Ces pratiques ont toutes disparues aujourd'hui hormis peut-être le bûcher dans certains cas. La Chasse aux nécromants, elle, persiste bien que devenue plus simple : le combat fait le "jugement" de l'Homme.
|