[Conseil des Ombres] Les époux Baudelaire se relèvent d'entre les morts !

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Dans le monde d'Azeroth, avant la Deuxième Guerre, les époux Baudelaires vivaient dans une petite maison tranquille, à l'abri des troubles qui hantaient déjà le monde. Le mari était acolyte dans la petite paroisse locale, aidant ses comparses à trouver la paix dans la Lumière, tandis que sa femme, qui n'avait pas encore été bénie par l'enfantement, s'occupait de leur petit jardin et de leur maisonnée. Ils auraient pu vivre longtemps, laisser des descendants parcourir et découvrir les terres d'Azeroth et finir ensemble dans la tombe, mais le Destin en a voulu autrement.

Les prairies de Tirisfal où les deux amants vivaient furent l'une des premières régions touchées par la Peste qui contamina tout le nord des Royaumes de l'Est. La femme, sa blondeur estompée par la pourriture, sa peau rayonnante assombrie par les plaques et les pustules, partit en premier alors que le ciel se couvrait de noirs nuages. Son mari la suivit lorsque la pluie éclata. Elle ne lava pas les traces de corruption qui s'étendait partout autour de la petite maison que le couple n'avait pas quitté depuis l'alitement de la jeune femme. La mort rôdait autour.

- "Il était temps de se réveiller. Nous allions vous jeter au feu avec les autres...", commença un être immonde alors qu'il venait de s'extirper d'une crypte obscure. Il essaya de parler, mais sa langue refusait de bouger, comme si on lui avait collée au palais. Sa gorge le démangeait d'une façon étrange, mais ses doigts ne rencontrèrent que du vide lorsqu'il essaya de se gratter à l'endroit où il avait l'habitude de le faire. Il regarda alors la silhouette attentivement et vit un amas de chairs, de tripes et de peaux pendantes soutenues par un squelette incomplet. "Ainsi donc, je suis mort.", dit-il au fossoyeur, qui avait son attention visiblement fixée sur un autre problème, derrière lui.

Un halètement venait de la forme nimbée qui rampait sur les marches de la crypte. Un halètement que n'aurait pu produire aucun souffle, la cage thoracique étant vide de tout organe, un halètement qui donnait l'impression qu'un millier de démons pressait leur bouche contre le mur qui les séparait de cette réalité. Ce qui était le cas en un sens. Le fossoyeur donna un coup de pied à la forme maintenant étendue, quasiment immobile, seul une légère ondulation provenant de l'énergie magique qui entourait la femme venait troubler la relative quiétude de la scène. "Sorcière ou magicienne, voyons quelles fées se sont penchées sur le berceau de ce joli poupon", fit le sombre mort, partant ensuite d'un rire caquetant et incontrôlé.

Elle se releva lentement, l'énergie se résorbant lentement au fur et à mesure de sa montée. D'un oeil expert, le zombie la jaugea et déclara "Maîtresse des arcanes, bien, bien... Moins dangereux que ceux qui veulent dominer les énergies sombres, mais bah, cela suffira pour le service de la Dame", avant de continuer en s'adressant à celui qui fût un homme: "Mari et femme ? Cela arrive de temps en temps.. Sans doute un sombre dieu dément qui aura voulu vous faire une farce cruelle. Mais les morts ne rient pas, ils servent. Allez au Glas, vers le nord, d'autres que moi se chargeront de vous apprendre votre nouvelle existence. Moi je ne fais que déterrer et brûler, toujours, toujours, toujours". Il pointa la route qui descendait avant de les abandonner en continuant à murmurer ce dernier mot, comme un prière.

"Une farce ? demanda l'homme, c'est la meilleure chose qui me soit arrivée depuis notre rencontre.
- Cet épouvantail ne connaissait pas les faits, continua la femme pourrie des pieds à la tête dans cette nouvelle façon de parler gutturale, il ne sait pas que notre unique désir était de continuer dans la mort comme dans la vie..."

Le fait est que le fossoyeur Mordo avait raison. Le mort qui renaît et voit celle qui fût sa femme ne peut éprouver de l'amour s'il la voit telle qu'elle est. Et celle qui renaît ne peut éprouver le besoin d'étreindre celui qui fût son mari si elle le voit tel qu'il est. Mais ces deux-là se voyait tels qu'ils avaient été, et seraient jusqu'à ce que la Dame Noire en décide autrement.

Mais ils n'avaient pas eu d'enfants. Et ils connaissaient leur condition, dans la mort, il est impossible d'engendrer la vie. Ils ne savaient pas qui était responsable de leur état, mais tout ceux qui pouvaient payer pour cela, ils allaient payer. Oh oui, ils vont payer.


(Voilà le background du duo que je vais faire avec mon compère Plagman. Il jouera l'homme, un prêtre mort-vivant et moi la femme, une mage. Sinon, ne nous en voulez pas si nous tuons tout membre de l'Alliance que nous trouvons sur notre passage, c'est dans notre BG, z'avez vu ? On jouera RP ! :)))))))) J'espère que votre lecture aura été aussi agréable que l'écriture, et à bientôt ingame.)
( Je ne suis pas fanatique de ton interprétation de l'interaction avec le PNJ surtout dans ce passage "Sans doute un sombre dieu dément qui aura voulu vous faire une farce cruelle" qui implique d'énormes conséquences morales mais au plaisir de se tapay sur la non-gueule . )
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