xelord-nexus, le dernier Falistos

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Préface







C'etait une sombre nuit d'hiver, alors que les nuages couvraient un ciel en temps normal d'un bleu azur profond, et que sous la pluie batante, on apercevaient la pâle lumière d'une petite masure, perdue au milieu du bois de Litneg... Une maisonnette simple, faite de bois et de paille comme seule la nature sait en procurer. Mais c'etait leur demeure. Eux... Heilh Kharto, vieux forgeron a la retraire, et son épouse Mhara Jhaïn.

Alors que la pluie assourdissante tombait sur l'amat de paille qui servait de toit, le vieil homme tenait fermement la main de sa compagne, qui suait de grosses goùtes, déroulant a toute vitesse sur son front déja moite. Elle souffre... Ils se regardaient, a la faible lueur de la bougie posée sur le rebord de la table de chevet.

Alors que la vieille pendule de tante Bert'ha sonnait les douzes coups de minuit, Mhara serrait dans ses bras un nouvel enfant qui venait de naître. Un petit corps frêle, fragile, tout a l'image de ses parents. Celui qui deviendra, comme tous la lignée Kharto, disciple de Xelor. A cet enfant fût donné le nom de Thynori, ce qui signifie en ancien dialecte Xelor : "Aura Tenebreuse", en souvenir de la tempête qui s'abatit lors de sa naissance...






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Chapitre I : La naissance du mal, l'émergence de Nexus





Le petit Thynori suivait l'enseignement de Xelor et de sa maitrise du temps, enseignement qu'il prenait très a coeur, tellement d'ailleurs qu'il constituait la principale activité dans sa vie. Peu lui importait sa vie sociale et ses congénères, même si il gardait un certain contact avec sa famille, celui- ci avait tendance a disparaitre, laissant place à bon nombre de formules permettant de connaitre le coéficient de dérivation temporelle d'une faille type "Vortex".

Tant et si bien que, il fût très persécuté et nottament dans ce que l'on appelle Tharmoni Ashgard, sorte de collège où est enseignée la parole de Xelor. Les raisons de ces fréquentes persécutions étaient nombreuses, tant de sa taille plus faible que la moyenne, que de sa passion pour l'étude et non le jeu comme tout Xelor de son âge... Même si rien n'éffleurait son visage, l'esprit de Thynori était un bouillonant volcan que menacait chaque mauvaise blague de faire exploser...

Un jour, comme d'autres, il s'isola auprès d'un ancien Orme qui bordait la forêt de Letnig, et dans les branches de l'abre ancestral il continua de lire un autre ouvrage, traitant encore et toujours de cette maitrise difficile du temps. Il ne s'arrêta d'avaler pages après pages que lorsque la lumière d'un soleil déja disparu a l'horizon ne put continuer de lui permettre. Thynori descendi alors de l'arbre, passa une main sur l'ecorce rugueuse, et regarda une dernière fois l'éblouissant feuillage qui le surplombait...

Il rentra lentement chez lui, simplement guidé par la douce aura de la lune déja haute dans le ciel, lune qui témoignait d'une heure déja tardive. Arrivé devant la petit chaumière, il posa sa main sur le vieux verrou et ouvrit la porte en silence, pénétra dans l'habitation, et referma les vieilles planches de chêne qui obstruaient l'entrée de la masure. Il réajuste son livre sous son bras, pour éviter que ses parents ne le remarque, car nottons le ont toujours été très opposés a ce surplus de connaissances, et a ce manque de vie sociale. Thynori monta discretement a l'étage,
mais fût rapidemment stoppé dans sa course par la voie a la fois si douce mais si dure dans le ton de sa mêre


"Thynori ? Où étais-tu passé ? As-tu vu l'heure ?!"


"Je ne pense pas que ce soit a toi de m'enseigner quoi que ce soit sur le temps..." Répondit-il sèchement


"Je te conseille d'être un peu plus poli a l'avenir ! Et dorénavant, je ne veux plus te voir arriver si tard dans la nuit ! Pour la peine ce soir, ton souper sera un soupe froide et le reste du pain déja trop sec, je vais me coucher, et je ne te souhaite pas bonne nuit".


Thynori ne répondit pas, il monte déposer son livre sur les tas qu'il
cachait dans son lit, et redescendit engloutir cet infâme jus que sa mêre prétendait être de la soupe, en essuyant ses lêvres et ses joues salies par le liquide. Il posa son regard plein de haine sur la bougie qui se trouvait sur la table, et tût son incandescence d'un mouvement de main... Il se dirigea ensuite vers l'une des rares fenêtres de la maison, et posa ses deux mains sur le rebord, fixant le ciel gorgés d'étoiles, et ne pût se retenir a ce moment de laisser s'échapper un soupir profond. Sa mêre apparu, dans son habituelle robe de nuit :


"Tu n'es pas encore couché ?!"


"Non" répliqua-t-il


"Tu va me faire le plaisir de monter te coucher immédiatement"


Sans bouger ses bras, ni sa positions, il tourna sa tête vers elle, laissant
entrevoir un regard noir de rage, un regard comme aucun fils n'oserait le porter à sa mêre, un regard comme mêre n'aimerait recevoir, de la part de la chair de sa chair... :


"Ne me commande pas..." Lui lança-t-il


"Je... Thyno"


Il coupa sec ses paroles en fléchissant un bras et laissant dépasser un doigt hors de sa toge :


"Ne m'appelle plus comme ca"


"Thyno..."


Il se retourna, le dos courbé par la rage et le regard aussi colérique porté vers elle, et s'avanca vers sa mère, il ne put presque pas parler, la gorge serrée par la rage :


"Ne...m'appelle...plus..c..comme...c...ca"


Il continua d'avancer, et elle ne sû que faire, terrorisée par cette facette qu'elle ne vit jamais auparavant, et fini par se cogner contre le mur de cette habition, au final trop petite pour une telle confrontatition... Thynori se prit le pied dans quelque chose, il détourna la tête, et l'objet se révéla être l'ancien marteau de forge de son pêre. Il tendit le bras, et prit la masse à une, puis deux mains,...

Cette nuit la, on apercu un jeune xelor assis sur la branche d'un ancien orme, pas loin de la forêt de Letnig. Les deux mains jointes sur un imposant marteau, qui regardait paisiblement une maisons brûler plus loin dans l'orée du bois, comme insensible a ce drâme. De temps à autre, il détourna son regard et vit les étoiles le surplomber, comme témointes d'un crime dont elles seules garderons le témoignage, et le souvenir...


"Thy...Thynori est mort en même temps que se consume cette maison qui fût mienne..."


Il prit le marteau, et posa sa tête contre le manche.


"A partir de maintenant les misérables habitans de cette province me connaitrons sous ce nom : Nexus"






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Chapitre II : L'ordre des Xelords






De Nexus l'histoire perdit la trace par la suite, seuls étaient connus certains échos de crimes, de meurtres par ci et la de la province...

Pourtant un sombre soir de Jouillier, quelque part dans une sombre allée de Bonta, la célèbre taverne de Chopembois fût une fois de plus le théatre de joyeusetés d'une bande de bandits, tous ivrognes certes, ceux dont le seul nom suffisait a faire hérrisser les poils des gros orteils, les dénommés "Xelors". Personne ne sais trop d'où ils viennent, ni même quels sont leurs fondements, mais tout le monde savait que leur vie n'était rythmée que par le vol, et les crimes. Tous croyait au dieu Xelor, et utilisait leurs connaissances dans le maniement du temps a des fins peu
reluisantes.

Ce soir là, un étrange individu pas plus grand que la moyenne Xelor et vétu d'un large veston de cuir se trouvait dans un coin sombre de la taverne, coin que presque personne ne fréquentait, là où se faisait les échanges les plus louches,là où ce curieux personnage sirotait une bierre, cachant son visage sous la large capuche du veston. Personne ne le remarqua, probablement car la couleur sombre de ses habits se fondait
parfaitement dans l'ambiance de l'endroit, probablement aussi car les habitués fûrent occupé dans des jeux de hasard tous plus louches les uns que les autres.

Pourtant le regard d'un Xelord borgne, dont l'oeil manquant fût probablement perdu au cours d'une aggression, se posa a un moment sur l'étrange personnage dans le fond. Il le dévisagea a plusieurs reprises, mais l'individu ne sembla pas y faire attention. A un moment, le brigand se leva de table ( ou du moins ce qui sembla faire office de table ), et se dirigea vers celle où l'homme buvait paisiblement une bierre
au houblon de la maison. Le bandit s'assit en face de lui, le langue estant au coin de sa bouche, regardant tantôt vers ses congénères, tantot vers le personnages devant lui. Mais cela ne sembla pas pourtant perturber l'étranger, qui garda le visage baissé et buvant de lentes gorgées du liquide alcoolisé. Le bandit fini par lui, s'accoudant sur la table :


"Quelque chose me dit que t'es pas du coin mon p'tit gars"


L'étranger ne bougea pas, ne répondit pas. Il se contenta juste de déguster une nouvelle gorgée de bierre.


"Tu m'es ptet un peu trop prétentieux toi"


Le silence fût encore une fois la seule réponse. Le bandits fit un rapide signe de tête a ses camarades, et posa son deuxième bras sur le tonneau qui faisait guise de table. Il lance un regard noir a l'homme capuchonné. Mais il resta imperturbable.


"Tu sais ce qu'il en coùte de se montrer irrespectueux envers moi ?"


Plus personne ne dit mot dans la salle, un lourd silence pesait. Le brigand regarda un coup la table couverte de saletés en tout genre, et en un instant sortit une dague de ses vêtements, mais un geste plus rapide de l'inconnu intercepta sa main et l'empala sur la table, lui aussi au moyen d'une dague, le sang du bandit s'ecoulait maintenant sur la table, se mêlant aux eclaboussures de bierre. Déja, le ton monta dans la salle. Le brigand lui rétorqua douloureusement :


"C'est... argh... Tu as bien du culot mon gars"


Il saisi la dague avec son autre main, et la retira d'un coup sec hors de sa chair maintenant écartelée. Et regarda les gouttes de sang tomber une a une sur le plancher, et lanca un regard rempli de haine vers l'etrange individu au veston de cuir.


"Tu vas me le...payer petit avorton"


Il saisi la dagues d'un geste sec, voulant la lancer sur l'homme et ainsi causer sa mort, mais ayant probablement vu le coup venir, celui-ci eu déja posé ses mains sur une lourde masse cachée sous son veston, et asséna un coup sur le crâne du brigand, ce qui eu bien sûr pour effet de fracasser celui-ci contre le mur. Tous se regardèrent avec un air béha, Thynori remit sa capuche qui s'etait dérobée sous le choc, se rassit et saisi sa choppe, déja a moitié vide. Quand il eu fini, il quitta les lieux restés silencieux depuis la mort non moins violente du brigand. Il parcoura une dizaine de mètre dans l'allée brumeuse, et fût vite rattrapé par un perssonage qui se trouva probablement à la taverne de Chopenbois. Essouflé, il lui dit :


"Dit moi ca fait un moment qu'on avait pas vu quelqu'un manier aussi bien le marteau, ca te dirais de faire partie de notre groupe ?"


Thynori ne répondit rien, et se contenta de le fixer avec son oeil luisant percant l'obscurité de son vissage. Le jeune homme lui tint un papier que thynori lût à la faible lueur des rares fenêtres des habitations encore illuminées. Il esquissa un sourire que son interlocateur ne pût surement pas percevoir. Il lui rendit le papier et lui serra la main


"Par contre, il va faloir te trouver un autre nom. On me prénomme xelord-Koyri"


Thynori ne répondit pas, et se passa juste une main sur le visage. Soudain, il lui dit calmement :


"Pourquoi pas... xelord-nexus"


"Ca sonne plutot bien, le prochain rendez-vous est demain a 22h a la forge du vieux pêre Auhmoin. J'espêre que tu y sera"


"Compte sur moi..."


Deux jours passèrent, la milice fini d'éteindre les cendres encore chaudes de ce qui était une forge florissante, la où les Xelords fîrent leur dernière réunion. Au loin on aperçu un étrange homme, vétu d'un veston d'un cuir, et d'une masse attachée a son dos, qui se dirigea tout droit en direction de Sidimote, les landes du sud. Cet homme regarda le tatouage sur son bras, qui restera a jamais la marque de son adhésion aux Xelords, même si ceux-ci périrent tous dans cet incendie mystérieux, que seul semble cette homme avoir réchappé. Peu de temps après, il disparu au loin.





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Chapitre III : Au sein des Falistos








L'air était froid, les landes de Sidimote ont toujours été couvertes de cette mystérieuse brûme qui pourtant s'accomodait parfaitement aux différents éléments végétaux qui peuplaient ce paysage trop vide, morts et désséchés depuis longtemps.


Des pas lents mais décidés d'un homme vêtu d'une longue veste de cuir brisaient la surface de cette terre désséchée, et au loin se dessinait petit à petit cette lueur rougeâtre qui colorait ce ciel noir, la sinistre cité de Brakmar ne se trouvait plus qu'a 5, voir 4 Km. Xelord-nexus avancait toujours avec vigueur au travers de cette terre déchue, les crocs gland se terraient dans leurs trous au passage de ce sinistre personage, dont la taille pourrait pourtant hilarer le plus couard des tofus.


Il ne fallut pas longtemps pour que Nexus arrivent aux portes de la cité, impossible de savoir combien de temps il marchât : après tout, le soleil n'a jamais percé les nuages ici... Il frappa aux portes de Brâkmar. N'entendant rien se passer, il relu en vitesse le papier qu'il trouva sur le cadavre de son aggresseur, lors du massacre à la taverne :





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Avis Important
Brâkmar : nous recrutons



Les autorités de la cité de Brâkmar vous anoncent que, leurs effectifs étant insuffisant pour le moment, nos différentes légions recrutent tout guerriers, voleurs, brigands, vagabond, meurtrier, tueurs a gages, ou simple combattant. Si interressé, veuillez nous faire parvenir votre inscription et vos coordonnées, ou veuillez vous présentez au bureau de recrutement de notre cité.

Très important :


Si nous découvrons par malheur que vous êtes un espion Bontarien infiltré, vous en subirez le châtiment et serez livré aux crocodailles pour le plus grand divertissement de nos hommes. Une bonne paye est prévue en cas de services loyaux.




Bien a vous,
Cleaf, Sergent en chef de la légion Falistos


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Xelord-nexus chiffonna grossièrement le papier et le remit dans la poche de sa veste. Soudain, une sentinnelle apparu en haut des rempards :

"Vous êtes ?"

"Je vient pour le recrutement"

"Un instant"


Il ne sût pas combien de temps il attendit, cela étant les massives portes finirent pas s'ouvrir devant lui, et il pénétra dans l'ombres des remparts. Les portes ses refèrmerent lourdement derrière lui, maintenant il ne pouvait plus faire marche arrière. Quelle importance, de toute manière il ne voulait qu'une chose : être voué uniquement a sa colère et cette haine qui grandissait en lui chaque jour un peu plus, dont il eu du mal a identifier la source. Alors qu'il tourna le dos aux remparts, une voie l'interpela :


"Le bureau se trouve près de la forge, repère toi aux odeurs de métal foudu et à la colonne de fumée noire"

"Merci l'ami"


La sentinelle ne répondit pas et continua sa ronde par delà les fortifications. Xelord-nexus avancait dans cette ville, tout semblait désert, et pourtant il apercu çà et là des yeux curieux le dévisager parmis les inombrables habitations, il n'y prêta pas grande importance et continua son chemin. Il arriva après une demi heure de marche devant une grande construction entièremment en bois noirci, probablement a cause des fumées de métal fondu au fil du temps. Il frappa à la porte, qui s'ouvri quasi instantanément. Une voie sans visage lui lanca par l'entre ouverture de la porte :

"Oui ?..."

"Je vient pour l'annonce"


La porte s'ouvrit et se retrouva à son éttonnement face a un xelor vétu de somptueuses Minotokorno. Celui ci le mena dans une petite salle ou d'autres attendaient. Il s'assit, et patienta quatres heures durant. Quand vint enfin son tour, il se leva et rentra dans la petite pièce où aura lieu son entretient. La piece était dépourvue de toute décoration, juste une petite pièce carré, une table et deux chaises. Un impostant homme en armures Brakmarienne etait assi là, et jeta un regard impatient a Nexus. Il lui dit, d'une voie grave et sourde :

"Asseyez vous"


Nexus s'executa sans mot dire, ce fût l'une des rares fois où quelqu'un réussi a lui faire ressentir cette impression de peur et d'autorité. L'homme tendi une feuille et une plume de tofu noir, accompagnée de son encrier, a xelord-nexus. Il joignit ses mains et commenca son discours, discours que l'ont sentait mainte et mainte répété, sous l'effet de la fatigue.

"Bon, je suis le Sergent Cleaf, comme indiqué sur l'annonce je suis le responsable de notre légion de Falistos. Veuillez indiquer nom, prénom, date de naissance, type d'arme maniée, section que vous désirez intêgrer, et signez en bas de page"


Nexus prit la plume et la plongea avec délicatesse dans l'encre noire, comme le ciel de Brâkmar. Il rempli les quelques lignes demandées, a l'exception de nom et prénom. Il signa et remit la feuille au sergent, qui aussitôt fronca les sourcils et le regarda avec étonnement.

"Nom et prénom"

"Je... N'en ai pas"


Le colonel se releva un peu sur sa chaise qui émit des bruit de craquements.

"Comment allons nous pouvoir vous identifier dans ce cas ?"

"Je... xelord-nexus"


Le colonel fût soudain comme prit de frayeur, il se leva, et se dirigea a pas hésitants envers xelord-nexus. Il lui lanca :

"Puis-je ?"


Nexus acquiessa d'un signe de tête. Le colonel souleva la manche du veston et découvrit avec un recul, le tatouage caractéristique des Xelord sur le bras de son interlocuteur. Il alla se rasseoir rapidemment.

"Excusez moi, je ne... savais pas"






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Il fût très étonné d'un tel changement de comportement. Le colonel prit un gros tampon qu'il trempa dans l'encre rouge et marqua, sur la feuille : Admis. Il remit alors la feuille a xelord-nexus et, lui serrant vigourement la main, lui dit :


"Bienvenue parmis nous, vous pouvez commencer immédiatement. Un garde va vous accompagner jusqu'à vos quartiers et vous fournira votre équipement, et vous pourrez choisir le marteau de votre choix a la forge"

"J'ai déja mon marteau"


"C...Comme vous voudrez, vous recevrez un salaire de 48.000k par mois, les frais de nourritures sont a notre charge"


"Merci"



Le colonel claqua des doigts, et un garde accompagna donc Nexus jusqu'à ses vétustes quartiers. Il recu la combinaison traditionnelle du disciple de Falistos : une toge noire tirant sur le bleu, dont les manches étaient blanches comme la neige, et l'embleme orange brodée sur le torse. Différents éléments de protection venait complêter cet acoutrement. Quand il eu fini de se mettre a l'aise et de ranger ses rares biens, il s'assit et se servi un verre d'eau, regardant de par la fenêtre l'étendue de la ville. Elle n'eû pas parru aussi grande vu de dehors. Ensuite, il décida de se reposer un peu, fatigué de cette longue marche.

Il ne sû pas combien de temps il dormi, quoi qu'il en soit il fût réveillé par des bruits de frappe a la porte de sa chambre. Il se leva avec difficulté et l'ouvri. Un autre xelor, lui aussi vétu de la toge traditionnelle, le salua et lui dit :


"Bonjour, bien dormir j'espêre car l'entrainement risque d'être dur"


"Qu... Quel entrainement ?"


"Tous les matins de 6 a 10 heure, et toutes les après midi de 14 a 17 heures vous devez suivres les instructions de notre Sergent"

Nexus gromella quelques mots incompréhensibles et suivi le Falistos jusqu'au bâtiment
non loin de là, sorte d'arrêne où étaient disposé toutes sortes de dispositifs, allant des simples anneaux aux mannequins articulés. Il couru se ranger auprès de ses compagnons d'armes en vitesse. Le sergent s'arrêta et se retourna vers lui.

"Vous êtes en retard"

"D...Désolé"


"Vous n'avez pas à vous excusez, j'avait oublié de vous donner vos horaires. Bien, je disais donc, aujourd'hui on va travailler vos réflexes et..."


Une voix chuchotta a côté de lui, il tourna la tête et vit une xelorette vêtue d'une toge rouge le regarder.


"J'ai l'impression qu'il te saque bien le sergent" Lui dit-elle en pouffant.


" ^^' "


"Normalement quand t'arrive en retard c'est direct 45 pompes sur une main"


Le sergent arrêta encore son discours et se tourna encore vers Nexus, sauf que cette fois son regard se posa sur la xelorette


"J'AI DEJA DIT ON LA BOUCLE LORSQUE JE PARLE COMPRIT ?"


"SERGENT, OUI SERGENT" Réppliqua-t-elle.


Ceci ne lui fît pas pour autant cesser ses bavardages.


"Tu vois...Au fait tu t'appelle comment ?" Dit-elle en soupirant


"xelord-nexus"


"Woaw un Xelord, dis donc je comprend mieux pourquoi le sergent se tient a carreau face a toi. Moi, on me surnomme AiR"


"Enchanté"


Ils eurent à peine le temps de terminer leur conversation que le sergent rompi déja les rangs, et commençant les exercices d'aptitude physique par petit groupes. AiR et Nexus s'essayèrent au maniement du marteau. Deux xelors se combattaient déja avec des marteau spécifiquement conçu pour l'entrainement. Tous deux regardèrent la scène.


"Lui, c'est Gyokusay-Sherubael. Beaucoup de membre de sa famille sont morts, il ne reste plus beaucoup de survivant de sa lignée. Et lui, c'est Itachi-kun. On connais pas grand chose a son sujet, mais il manie quelques sorts avec beaucoup d'assurance"


La journée passa relativement vite, et ils regagnèrent leurs quartiers. Cette nuit fût probablement la plus courte qu'il eû passée, en effet le son prononcé d'un Cor aux remparts de Brâkmar le fît s'éveiller d'un sommeil lourd. Il fila droit vers la fenêtre et vite quelques légions Bontariennes tentant de percer les remparts, cette courte bataille mit en déroute les attaquants, et il fût donné sur le champ l'ordre d'attaquer la cité de Bonta. Les légions se formèrent, et partirent en rang serré, remontant les landes de Sidimote et arrivant bientot a l'orée des Plaines de Cania. Leurs pas réguliers annoncaient l'assaut imminent...


Cette nuit là, au sein de cette armée, quatres xelors armés pour chacun d'une traditionnelle masse Falistos, a l'exception d'un qui porta ce classique marteau de forge, marchaient a pas décidés vers la cité du nord. AiR, Gyokusay-Sherubael, Itachi-kun, et xelord-nexus, quatres Falistos perdus au milieu du 26 ème Régiment de cette légion, se préparent a mener leur premier, et peut-être bien leur dernier, combat...

Au fur et a mesure qu'ils avancaient, la brume sur eux refermait leurs pas, comme effacant leur passage dans la contrée...



Le coeur de Nexus, maintenant ampli de haine, est représenté par deux ailes rouges sang, ailes témoignant cette colère et cette rage de vaincre qui emplissent son corps et son esprit.
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Chapitre IV : La déchéance







La marche est cadencée, au fur et a mesure que défile cette luxuriante plaine, l'armée levée de Brâkmar referme son emprise sur la cité du nord, petit à petit, pas à pas... Les rang sont serrés, les têtes sont hautes, les masses rêfletent les rayon d'un soleil appeuré, aussi bien qu'illumine une bougie les sombres pensées d'un écrivain, le soir a son pupitre...

Bonta resplendissait au milieu de la plaine, ses murs blanc couvert de chaux la rendait visible a plusieurs kilomètres, parraissant telle une oasis de liberté au milieu de ces champs couvert de blé doré par le soleil.

De lourds pas écrasèrent les épis un a un, se frayant un chemin au milieu des cultures. Bientôt, le son de cors se fît entendre, bientôt aussi les Bontarions purent voir à leur porte cette armée de l'ombre, qui bientôt entama les portes a coup de bélier, sous une pluie ardents de flêches décochées depuis les remparts. Sombre réveil sous un soleil de plomb...

Les régiment Falistos abattaient lourdement leur fier marteau à un rythme cadencé, brisant pierres et crâne sur leur passage. L'assaut était un succès, les défenses tombaient une a une, Cleaf coordonnait les attaques depuis sa colline, chevauchant son fidèle Dragodinde. Petit à petit les hordes pénétraient dans la cité, pillant, tuant, mettant le feu, plongeant ainsi Bonta dans le chaos le plus total...

Ce fût l'attaque la plus meurtrière perpétrée sur le cité de Cania...

Bientôt, Cleaf lui même donna l'attaque au sein des habitations de Bonta, suivi de la légion Falistos. Nexus était très admirable devant un tel charisme et une telle capacité de commandement. Le sergent lui dit :

"Toi, vient avec moi"

Nexus ne répondit pas, et s'exécuta. Cleaf attella son Dragodine a une barrière et dégaina une magnifique Goultard, rouge étincellante comme le magma entourrant Brâkmar. Il donna un coup de pied violent dans une habitation apparemment épargnée, et y pénétrèrent tous deux. Les bougies étaient éteintes, et les volets fermés. Une femme d'un âge apparemment avancé blotissait un jeune garcon contre elle, tous deux se terraient au fond de l'habitation, tremblait de terreur devant les deux ombres aux pas de leur portes. Cleaf jetta un regard a Nexus, ressera sa main autour de la poignée de sa redoutable arme, et s'avanca vers les deux Bontariens. Ses pas lourds résonnaient sur le plancher de cette maison dont le silence pesait longuement. Quand il fût a portée, il leva son arme haut... Le coeur de Nexus, il ne sût pourquoi, battait fort dans sa petite poitrine. Il ressentait quelque chose que pourtant il n'eu jamais ressenti avant.

La Goultard tombe dans un fracas, griffant le plancher de la demeure. Quelques gouttes de sang viennent tacher le sol de la maison... Cleaf tombe a genoux, devant les deux Bontariens apeurés. Nexus garde la tête basse, il ne su pas ce qu'il s'est passé... Il retire alors d'un coup sec la masse profondemment enfoncée dans le dos de Cleaf, celui-ci tombe mollement sur le sol, inerte...

Il posa son marteau quelques instants sur le sol, passa sa main sur le rocher sculpté qui servait de frappe au marteau, et en retrouva sa main couverte de sang. Il leva quelque peu sa tête et découvrit les deux personnages devant lui, n'ayant pas bougé d'un poil mais le fixant avec des yeux remplis de larmes. Alors, lentement, Nexus se leva et essaya sa main sur sa toge. Il lacha le manche du marteau, et tendit doucement la main a la vieille femme. Celle-ci fût quelque peu hésitante, mais fini par joindre sa main a la sienne. Ils se levèrent tout deux, et il l'emmena a la table où il lui compta quelques mots pour tenter de la calmer. L'enfant pleurait toujours a grosses larmes.

Nexus saisi son marteau, salua les deux Bontarien, et sorti de la demeure. Tout était plus calme dehors, cette zone de Bonta était dévastée et l'armée Brâkmarienne s'etait probablement repliée pour planifier une nouvelle attaque. Soudain, une terrifiante pensée vint a lui, que lui ferait-on une fois qu'il aurait été découvert qu'il a tué son propre sergent ? Que faire...

Il ne su pas comment ni pourquoi il donna se coup fatal a celui qui pourtant lui donnait tout confiance... Quelle était la meilleure des cause, défendre ces personnes sans défences, ou servir de sombre desseins...


Pour la première fois, le coeur de Nexus se mit a battre d'une autre manière, il est maintenant symbolé par deux grandes ailes, blanches commes les facades de Bonta et étincelentes comme un soleil de midi sur Cania...


Alors, il sorti des rempart détruits de la cité du nord et parti rejoindre le poste avancé un peu plus loin dans les plaines.

Au loin, on apercevait une silouhette s'éloignant petit à petit de Bonta, la cité du nord, faisant dos a une colonne de fumée noire qui semblait s'échapper de quelques tentes un peu en retrait de la grande cité... L'étrange silouhette se dirigea vers Amakna, la province neutre.


On raconte que tous les Falistos moururent dans cet incident, pourtant il en subsiste quelques uns, qui parcourent encore aujourd'hui la province... Légende ou réalité, seul vous pourrez en témoignez, mais il préfèrerons sûrement taire leur identité...

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Chapitre V : Eternia








L'histoire n'a probablement pas retenu l'arrivée de xelord-nexus a Amakna, paisible province où il fit une entrée tout aussi discrette, de quoi rendre jalouse la plus silencieuse des araknes.

Pourtant, un évènement va particulièrement marquer les quelques prochains mois de son existence. En effet, Nexus fera la connaissance du non moins renommé Chronosius, membre d'Eternia. Eternia était une guilde constitué d'adeptes de Xelor, on ne sais pas à quand remonte sa création, elle était probablement aussi vieille que son sâge meneur, Anktarh. Tout cela se passa simplement un soir, alors qu'il s'était rendu a la taverne locale pour désalterer son corps et reposer son esprit des épreuves récentes. Les quelques membres réunis ce soir là ont noté sa tenue traditionnelle de Falistos sous son veston de cuir, ce qui n'eu pour autre effet que d'agicher leur curiosité. Une discussion s'entama alors, d'abord sous les quelques breves et timide paroles du guerrier, qui se termina enfin par quelques choppes bien remplies.

Ce soir là, à la table du fond de la taverne de la province d'Amakna, quatres xelors discutaient avec joie autour de quelques bonnes bierres locales, celui vétu d'un grand veston de cuir sombre arborait un sourire timide, et probablemet pour la première fois il délaissa ce même veston, au profit d'une discussion qu'il tint avec joie.

Nexus passa alors les trois moi qui suivèrent sous la bannière d'Eternia, tous les membres étaient admiratif les uns des autres et pouvaient ainsi peaufinner petit à petit leur technique. Il n'y en avait qu'une seul qui maniait le marteau avec application, technique longtemps reniée par des nombres disciples de Xelor.


Pour la première fois, Nexus se sentait accepté au sein d'un groupe, sans pour autant en subir de désastreuses conséquences.


Malheureusement, Nexus sentait que sa route ne s'arrêterais pas au sein d'Eternia... Pourquoi, il ne su pas le dire. Mais c'est avec la gorge serrée qu'il du continuer son chemin vers le sud d'Amakna, et çà il ne pu jamais se l'expliquer. Que cherchait-il ? Pourquoi son corps et son esprit le poussait a rejoindre ces champs qui pourtant semblait dénué d'interêt ? Il se dit qu'il ne trouvera réponse à ses questions qu'en s'y rendant, et il disparu d'Eternia non sans regret...


A jamais resterons gravé dans sa mémoire ces merveilleux moment passé dans Eternia, de ces membres avec qui il lia amitié comme il ne le fit jamais auparavant. Parmis eux se trouvait Chronosius, Anktarh, Weltime, Lec, Aokiji, Dhurlak, Xelorofthering, et bien d'autres... Ces personnes lui ont apporté une nouvelle vision des relations humaines, relation basée sur l'entraide et la compréhension. A jamais il leur sera recconaissant...

Eternia c'est tût quelques temps après, suite au décès tragique de Anktarh, pour laisser place à Memories, guilde existant toujours a nos jour, et dont les membres pourrons vous conter le passage de Nexus a Eternia, il ya de çà quelques années...


Ce jour là, alors que le soleil petit à petit se fondait a l'horizon de la province d'Amakna, une petite silouette se dirigeait lentement vers le sud...



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Chapitre VI : Sous l'aile d'Ambre d'Altayire







Les rayons du soleil se faisaient moins présents, alors que l'astre du matin disparaissait peu à peu de par delà la clairière. Un léger vent venait carresser les épis de seigle de cette campagne, dansant comme entrainés dans on ne sait quelle danse locale.

Les deux moins jointes derrière sa nuque, la coiffe cachant son visage des quelques derniers souffle de vie du soleil, Nexus se reposait là. Couché a même le sol, reposant sur un rocher et se laissant petit à petit assoupir, son corps tout entier plongé dans cette descente nocturne. Il ne regardait rien, ne réfléchissait pas, mais il pensait. Ou plutôt, il songeait. Il se demandait, ce qu'il cherchait dans ses régions, bien qu'il savait pertinemment bien qu'il ne se fiait qu'à son intuition, il continuait pourtant a se questionner sur ce sujet.

Mâchonnant a bout des lèvres un épi ceuilli à portée de bras, les paupières closes, il restait là sans bruits ni mot dire. La fatigue d'heures de marche finit par avoir raison de lui, et son esprit entra dans un profond sommeil, pendant que le soleil au loin déversait ses dernières forces...

Il fût soudain en pleine nuit éveillé par une pluie torrentielle, le ciel avant son sommeil ne laissant présager qu'un temps agréable pourtant. Il se leva peiniblement, réajusta sa coiffe déja trempée, et couru se mettre a l'abris sous un bombu proche. Mais les maigres feuilles du végétal n'offrait qu'un piètre abris, il courra donc d'arbres en arbres a la recherche d'une quelconque demeure où il pourrait trouver un acceuil chaleureux, du moins ce qu'il esperait.

Après plusieurs minutes qui parurent des heures a ses yeux, la sombre silouhette d'une petite habitation se dessinait a l'orée d'un bois. Il s'y précipita malgré le vent mêlé de pluie qui fouettait son visage, et eu du mal a ne pas s'éffondrer sur le pas de la porter. Avec difficulté, il frappa a la porte de la demeure. Ses vêtements dégoulinaient, et il s'essuya le visage avec un vieux torchon qu'il trouva posé sur la chaise près de la porte. Soudain, la porte s'ouvrit devant lui, et la faible lumière d'une bougie l'ébloui pourtant. Une jeune Feca apparu alors en robe de nuit, tenant dans une main la bougie qui causa tant de tort a ses yeux. Elle semblait plutôt étonnée de voir cet homme a sa porte. Elle lui tint alors :


"Kikoo^^"

"Bonsoir.." Lui réppliqua-t-il peiniblement.

"Mais que fais-tu là ? "

"Rien, je... Je recherche juste un abris pendant qu'il pleut a verse, si vous pouviez..."

"Vi bien sûr entre donc "


Il s'exécuta, et bientôt on entendit le bruit des goùtes d'eau qui tombaient une par une sur le plancher de la maison. Elle lui proposa a boire, il ne refusa pas. Bientôt il pût se receuillir auprès du feu de cheminée, et ils entamèrent une discussion qui dura probablement plusieurs heures, il ne pût s'en souvenir tant la fatigue le tenaillait a se moment. Il en dit plus sur son histoire, ce qu'il faisait dans cette région, de cette mystérieuse force qui le poussait vers ici. Elle l'écouta longuement, elle : Ambre d'Altayire.

Une amitié profonde se mit a lier les deux êtres, on ne savait pas trop d'où elle venait, mais une chose fût certaine : il n'aurait plus a se questionner sur le pourquoi de sa venue dans ces lieux.

Parfois le destin nous pousse a faire des choses que nous ne pourrions comprendre, dont le but reste incertain mais qui pourtant font de nous ce que nous sommes aujourd'hui...

Ce matin là, alors que le soleil commencait a déverser ses larmes d'or sur la province, une petite silouhette disparaissait au loin, non sans être accompagnée. Il entendait parler d'espoir, d'amitié, de la fondation d'une guilde, d'avenir... Un nouvel avenir s'ouvrait a lui, avenir qui rayonnait a l'horizon de sa vie, tel ce soleil qui parraissait devant lui...





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Chapitre VII : Les Paladins








Il sursauta de ce réveil brutal et innatendu. Pendant un temps, tout lui semblait flou, il ne pouvait distinguer dans ce halo que quelques visages mécconus, sa tête vacilla un peu. Il retroussa quelques peu ses manches sur ses mains, et se frotta vigoureusement à plusieurs reprises ses deux yeux encore engourdi d'un sommeil profond. Dès qu'il entrouvit ses paupières, le soleil couchant le déranga un peu, mais petit à petit il reprenait vue du monde l'entourant. Il s'étirra longuement, mais dans son mouvement, il perdit l'équilibre et tomba du rocher sur lequel il s'était assoupi. Peut de temps après, il sentit qu'on le souleva à deux mains par la taille, mais il était encore trop engourdi pour discerner qui que ce fût. Malgré la brume dans lequel il était plongé, le visage souriant d'Ambre lui apparut comme un plein jour, et il sentit se déposer sur son front un baiser comme elle avait l'habitude de lui en faire cadeau.


Après quelques instants, plusieurs visages nouveaux s'apparurent à lui. D'un côté, il entrevoyait une Eniripsa de teinte verdatre, de l'autre une Craëtte assise en tailleur au pied d'une souche, un Enutrof à la barbe bleutée, mais surtout... Une xelorette, alongée les bras croisés, face à lui.



"Alors, ca fait longtemps " lui adressa-t-elle.


"Mais... Je..." balbutia-t-il dans sa somnolence



"Pas la peine d'essayer de te rendre plus ridicule qu'il n'y a 2 minutes..." dit-elle en mâchonant un brin de blé.



"Air s'il te plait..." s'interposa Ambre.



"Ca va, ca va..." répliqua Air.



"Bon, il est temps que je présente quelqu'un. Les Paladins, voici Nux" commenca-t-elle



"Heu, Nux ?"



"C'est débile comme surnom, y avait rien de mieux pour un ex-Falistos ?" grommela Air.



Ambre tût alors l'assemblée et eut recourt à de longs discours entre Nexus et les autres membres des paladins. Elle parlait tantôt de cette grande famille qu'elle avait réunie autour d'elle, tantôt du comment elle le receuilli, passant même par certains projets. Nexus ne savait que trop penser, il était perdu, tout défilait autour de lui sans qu'il puisse saisir le sens de ce qu'on lui demandait. Tout restait flou, et il ne su pas trop ce qu'il était advenu par après, sa surprise fût d'autant plus grande lorsqu'il se réveilla, de bon matin, dans une maison qui lui était inconnue.



Il se redressa, et regarda autour de lui. Ce n'étais pas la maison dans laquelle Ambre l'avait hébergée, elle était plus spacieuse, plus illuminée et plongée des rayons du soleil levant. Des cendres brûlaient encore dans le poëlle posé dans un coin de la pièce, qui donnait directement sur une petite pièce plus restreinte qu'il déduit être une sorte de salle de séjour, voir de réunion. Il tourna sa tête à gauche, et apercu dans un lits adjacent une eniripsa, celle dont il se souvenait vaguement la veille. Un peu plus loin, un sofa sur lequel ronflait un énutrof à la barbe bleuâtre, ainsi qu'un autre lit où dormait tout aussi paisiblement une crâette blonde. Entre deux poutres, Air semblait se reposer à moitié dans son hamac, balancée par quelconques forces traversant la maisonette. A sa droite, un lit mais qui cette fois était vide. Rien ne restait clair, mais plus que la vieille, le réveil était trop proche pour que Nexus soit totalement réveillé. Fatigué, il se recoucha en poussant un profond soupir, tentant de faire la part des choses sur ce qu'il vivait, sa vie change mais son esprit, lui, est ailleurs.



Une bonne vingtaine de minutes après, alors qu'il s'était assoupi, il sentit qu'une présence s'était assise au pied de son lit. Il se réveilla quelque peu en sursautant, et fût rassuré de voir le visage d'Ambre, toujours aussi souriant, qui s'approcha pour lui donner un baiser sur le front, comme à son habitude, et lui tendre un bol fumant qui contenait ce qu'il considéra être du café. Il le prit, et le déposa sur la table qui se trouvait directement à droite du lit, et essaya de dessiner un sourire qui tourna en grimace, ce qui ne manqua pas de la faire rire. Tous les autres se réveillèrent un à un, avec autant de douceur qu'elle semblait vouloir leur prodiguer, et se retrouvèrent ensemble pour prendre le déjeuner autour de la table de la pièce adjacente. Peut-être cette fois, Nexus allait en apprendre un peu plus.


Après avoir englouti plusieurs rations de pain et de miel, tenaillé par la faim, les questions fusèrent. Cette fois, il voyait, et mieux. Il fit la connaissance des différents membres de la guildes des Paladins, à savoir -O-Krystal la craëtte blonde, Olaf l'enutrof à la barbe bleutée, Grimeline l'énutroffette, et grand-mère de Krystal. Il y avait aussi -AyannA-, la soeur de Krystal, -Xena- l'éniripsa et enfin Air mais qui était déja connue du temps de son service dans la milice Brakmarienne. La vie dans cette maisonette était grouillante d'activité, chacun se mettant à la tâche qui lui était donnée, permettant à chacun d'ainsi jouïr d'une vie agréable. Les principes que Ambre se voulait prétendre faire respecter étaient de rigueur, mais à l'inverse d'une dictature, c'était les membres de la guildes qui les imposaient à sa personne. Une façon de vie curieuse, qui contrastait totalement avec celle de sa vie en tant que soldat. Tellement que, bousculé qu'il était dans son être, Nexus mit un certain temps à s'acclimater de cette vie qu'il ne refusa pas. Un peu à l'éccart, Ambre faisait tout pour que celui-ci soit à son aise au sein de ce groupe, jour après jour, main dans la main, le guidant vers une nouvelle vie.

Une nuit, alors qu'il s'était blottit au creux de son lit, il regarda le ciel par la fenètre. C'était ici que lui était destinée sa vie, il le savait, ici il pouvait entretenir un vrai rôle qui ne nuirait à personne. Et pourtant, pourtant, dans son coeur, il manquait quelque chose. Un gouffre énorme que rien ne pouvait combler, que rien n'avait comblé par le passé, tant fut-il le sang d'innoncent, la vie d'un mécréant, l'amour maternel que lui offrait Ambre, cette vie nouvelle dans laquelle il avait plongé. Une faille qui déchirait son être de part en part, et que de simples bonheurs de la vie permettait d'en retenir les deux extremités, sans pour autant guérir cette profonde cicatrice.

Quelqu'un...

... Dans sa vie ...

... Il manque quelqu'un.



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Chapitre VIII : Poucewina







La journée avait pourtant mal commencé. Les diverses choses que Ambre lui avait demandé de ramener du marché de Bonta avait été égarées suite à une folle course pour fuir un sanglier de plaine, appâté par l'odeur de la nourriture. Nexus, ne pouvant faire face à la bête musculeuse et féroce, préféra prendre ses jambes à son coup, mais n'en sauva pas pour autant ses provisions, qu'il considéra comme perdue durant la fuite. Il n'avait pas à craindre de représailles, ce n'étais pas dans les habitudes d'Ambre de punir. Ce qui le tracassait le plus, c'était de ne rien avoir à offrir pour le repas de ce soir. Nexus parcoura les plaines à l'orée de Litneg, mais détourna son regard à la vue du grand Orme qui surplombait la forêt, de trop mauvais souvenirs lui revenait de part son esprit.
Après une bonne heure de marche, il s'arrêta un moment, déposa le panier désormais vide par terre et s'alonga contre une souche, réajustant sa coiffe de telle manière que le soleil désormais en train de se coucher ne le gène pas. Il joignit ses mains, et les reposa sur son torse. Il resta ainsi longtemps, sans bouger, à somnoler tout en regardant le superbe paysage qui caractérise si bien Cania, lors de ces soirées où le temps et les floraisons se mèlent pour donner un spectacle hors du commun. La souche contre laquelle il se reposait était située sur le bord d'une petite coline qui donnait sur un vaste plateau, sur lequel on pouvait trouver une petite forêt espacée, dans laquelle coulait un ruisseau dont il entendait le léger tintement dans le silence des plaines.

Ce spectacle fut très reposant. Il en était arrivé à oublier la mésaventure, à ne plus penser à rien, et à rester là. Il ne sût pas trop combien de temps il resta assoupi, mais dans tous les cas de figure, il allait falloir se décider à rentrer. Se lever après avoir été inactif de la sorte n'était pas simple, pourtant il prit son courage et se leva, s'étira, prit le panier et descendit dans le bois, histoire de regagner la demeure des Paladins.

Il faisait bon cette soirée là, une douce brise venait caresser le visage de Nexus tandis que les rayons du soleil couchant réchauffaient son corps, et baignait le décor d'une teinte orangée des plus favorables à n'importe quel oeuvre de peintre. Il marchant à pas lents, mais décidés, sur le sol jonché d'obstacles divers, comme des branches. D'un autre côté, c'était son tribut pour avoir décidé de couper à travers bois et de marcher hors du sentier. Il essayait tant bien que mal de longer le ruisseau, car il savait que celui-ci passait à quelques mètres de la maisonette. A un moment, alors que le ruisseau formait un bras large dans une zone dépourvue d'arbre de la forêt, il a apercu une silouhette à proximité du cours d'eau, sur l'autre rive. La silouhette était trop éloignée pour qu'il puisse distinguer quoi que ce soit de ses traits, mais elle semblait s'affairait paisiblement auprès de l'eau. Il continua doucement sa marche qui la conduisait donc énivitablement envers cette silouhette inconnue. Plus ses pas le menait vers elle, plus il pouvait l'identifier. C'était une Xélorette, qui semblait assez jeune, vétue d'une toge Xélor sombre, et d'avant-bras blancs. Elle était assise au bord du ruisseau, pieds joints, adossée à un rocher, et remuant l'eau à l'aide des doigts de l'un de ses bras tendus. Nexus se posait beaucoup de questions, elles jaillissaient inexplicablement dans sa tête et rien ne pouvait les chasser, il s'embrouillait, il marchait, ne s'arrêtait pas, les pas se faisait incontrôlables, bientôt le bord du cours d'eau.

Il posa ses mains au sur le fond et poussa dessus de telle façon qu'il put se redresser. Il était trempé, il venait juste de chuter dans le ruisseau, et enleva sa coiffe gorgée d'eau. Ses yeux s'équarquillèrent, elle était là, à seulement 2 mètres de lui, il ne sû pas trop que faire face au ridicule qu'il venait de s'infliger devant elle. Il se dit dans un élan de confiance qu'il ne la connaissait pas, et se leva en lui lançant un rire nerveux. Il remit sa coiffe remplie d'eau sur sa tète, ce qui déversa une trombe de liquide sur son visage et son corps déja mouillés. L'évènement ne manqua pas de faire rire la jeune Xelorette, qui dut mettre une main sur sa bouche pour limiter les traits de son hilarité.

Il attendit quelques secondes avant d'entamer sa retraite. Il fit quelques pas hasardeux en arrière, mais se trébuchait souvent aux rochers qui couvraient le lit de la rivière. Ainsi, difficilement, il regagnait la rive, toujours en la regardant, mains dans le dos. Après quelques mètres parcourus, il se retourna brièvement, avant d’entamer sa marche. A peine avait-il eu le temps de lever un pied qu’un rire fin le fit se retourner. Elle était toujours là, elle n’a pas bougé, et elle ricanait encore à propos de l’incident. Gêné, Nexus ne savait pas trop quoi faire, et c’est maladroitement qu’il lui adressa quelques mots.

"Heu… Bon… Bonjour "

"Bonjour" lui réppliqua-t-elle péniblement

"Bon ... ben heu ... je dois ... je dois filer ... Bonne journée"

"De même"

Il prit il ne sait trop pourquoi ses jambes à son coup, il courait, jusqu'à s'arrêter derrière un des nombreux If qui peuplaient ce bois. Essouflé, et il posa un de ses avant-bras contre le troncs blanc et rugueux, et reposa sa tête contre. Haletant, il regardais bêtement le sol. Il en était arrivé à se demander pourquoi sa réaction alla sans ce sens ... Pour sa rassurer, il se convaint que cette rencontre était somme toute similaire à des nombreuses autres par le passé, vite oubliée, vite effacée, dont il ne restera qu'un souvenir imperceptible que le temps finira par consummer ... Comme à peu de choses près tout ce qui existe. Il se redressa, jeta un regard hésitant au ciel, le soir tombait déja, voilà longtemps qu'il devait être rentré. Il se remit en marche, et continua de traverser ce bois pour rentrer à la maison ...

Et pourtant ... Pensif, son coeur ne s'arrêtait plus ... Songeur, il n'a pas fermé l'oeil cette nuit là ... Seul, il ne trouvait pas les réponses à ses questions ...

Voilà environ une bonne semaine que cet évènement a eu lieu. Nexus se réveille une fois encore péniblement, tardivement, le dernier en fait, comme à chaque fois. Voilà environ une bonne semaine qu'il trouve difficilement le sommeil, voilà environ une bonne semaine que cette pensée le tenapetite taille n'arrangait rien, plusieurs fois il fût renversé, par chance ce qu'il transpotait était resté intact. Enfin, il couru au travers des portes de la cité, tenant fermement son panier entouré d'un linge dans ses bras, et éviter ainsi la perte de victuailles dans la course. Il traversait les plaines à toute vitesse, car il sentait sur son visage des goutelettes qui se déposait les unes après les autres, de plus en plus nombreuses. Il s'arrêta un instant, le ciel était noir, lourd, et les premiers grondements se faisaient sentir, si fortement qu'il pouvait en ressentir la détonation dans les vibrations du sol. Il se remit en course, mais savait que ses forces ne suffiraient pas à rentrer à la maison sans être prit dans l'orage, il était à peine arrivé en vue du bois de Litneg, où il sera bien forcé de patienter en attendant que le temps daigne revenir plus clément ... A peine avait-il posé les premiers pieds sur le sol jongé de débris végétaux du bois que de grosses goutes traversait l'air de toute part, absorbées par ses vêtements, chaque pas le rendait plus lourd, son visage dégoulinait d'eau, il était épuisé, tellement qu'il eu du mal à se trainer jusqu'à cet abris naturel que formait plusieurs hêtres morts et entassés, les feuilles mortes formaient un tapis végétal confortable, branches et troncs un toit salvateur sur lequel s'étaient déposés divers restes de la vie passée de ces arbres ; là, il serait à l'abris.

Arrivé dans cet endroit, il se laissa tomber par la fatigue, il posa son panier trempé à côté de lui, se disant qu'il est inutile de vérifier son contenu à présent, le pain doit être gorgé d'eau, la confitures probablement retournée hors du pot, la viande gâtée, bref, tout bon à jeter ...ille encore ... Fait qui n'est pas sans inquiéter Ambre, qui trouva ce soir là Nexus assis sur une branche du chène contre lequel la maison était structurée, les bras entourant ses jambes fléchies, sa tête se reposant sur ses genoux. Elle alla s'asseoir à ses côtes, l'entoura d'un bras dans lequel il se reposa.

... Une pensée, un manque, une absence qui se ressent jour après jour, incontrôlable, oppressante, qui vous tenaille le coeur seconde après seconde, une torture que rien ne semble vouloir apaiser ...

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Le lendemain, comme chaque semaine, il était chargé de se rendre au marché. Le ciel était grisâtre ; encore une fois le temps ne présagait rien de bon. Il tentait de se forcer à accélerer sa marche pour éviter d'être prit dans une averse, ou pire, un orage. Il était dur de se presser au travers de la foule de gens que s'affairait au marché, sa petite taille n'arrangait rien, plusieurs fois il fût renversé, par chance ce qu'il transpotait était resté intact. Enfin, il couru au travers des portes de la cité, tenant fermement son panier entouré d'un linge dans ses bras, et éviter ainsi la perte de victuailles dans la course. Il traversait les plaines à toute vitesse, car il sentait sur son visage des goutelettes qui se déposait les unes après les autres, de plus en plus nombreuses. Il s'arrêta un instant, le ciel était noir, lourd, et les premiers grondements se faisaient sentir, si fortement qu'il pouvait en ressentir la détonation dans les vibrations du sol. Il se remit en course, mais savait que ses forces ne suffiraient pas à rentrer à la maison sans être prit dans l'orage, il était à peine arrivé en vue du bois de Litneg, où il sera bien forcé de patienter en attendant que le temps daigne revenir plus clément ... A peine avait-il posé les premiers pieds sur le sol jongé de débris végétaux du bois que de grosses goutes traversait l'air de toute part, absorbées par ses vêtements, chaque pas le rendait plus lourd, son visage dégoulinait d'eau, il était épuisé, tellement qu'il eu du mal à se trainer jusqu'à cet abris naturel que formait plusieurs hêtres morts et entassés, les feuilles mortes formaient un tapis végétal confortable, branches et troncs un toit salvateur sur lequel s'étaient déposés divers restes de la vie passée de ces arbres ; là, il serait à l'abris.


Arrivé dans cet endroit, il se laissa tomber par la fatigue, il posa son panier trempé à côté de lui, se disant qu'il est inutile de vérifier son contenu à présent, le pain doit être gorgé d'eau, la confitures probablement retournée hors du pot, la viande gâtée, bref, tout bon à jeter ...


[Suite à venir...]

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