Rien n'était plus réél que cela. [Par Uzbad]

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Avec un peut de retard, je post les premiers chapitres du BG de Uzbad. (La suite suivra prochainement)

Chap 1 : Prelude.

Encore une nuit passée devant son ordinateur. 3 heures du matin. Uzbad, comme il s’est surnommé sur le net, ne parvient pas à trouver le sommeil.
Depuis maintenant 3 années il s’amuse à hacker les databases de la CIA, de l’US Army, du FBI …
Depuis que le célèbre Trinity avait disparu de la circulation, marcher sur ses traces avait été la meilleure solution qu’il avait trouvée pour ce faire un nom dans l’underground.
Etrangement depuis ce fameux hacker, plus personne ne s’était attaqué à la D-base de l’armée, soit par peur, soit pas incompétence.
4h47 à l’horloge du pc, peut-être l’heure d’aller se coucher, faute de suivre en cours, il devait au moins faire acte de présence. « Votre fils est là pour occuper une chaise » comme l’avait si bien dit son professeur principal lors de la réunion « parents-prof » de fin de trimestre.

Il était approximativement 5h45 lorsque le réveil entama son cri de cacophonie journalier.
Un rapide et précis coup de poing sur celui-ci permit a Uzbad de faire cesser la torture.
10 minutes plus tard une autre chose vint le sortir de son «coma»
_DEBOUT !!! TU VAS ETRE EN RETARD EN COURS !, hurla sa mère.
_Ouais.., lança Uzbad sur un ton à la fois vaseux et agressif.

Il se décida enfin à se lever ; une douche, un brossage de dent, un coup de gel dans les cheveux, Uzbad était fin prêt.
Il se dirigea vers la porte de sa maison, prit son skate, son sac et lança tout en franchissant le pas de la porte :
_A ce soir !
_Au revoir mon chéri.

Son père ne répondit pas, pourquoi ?
Sans doutes parce qu’il était bourré et qu’il devait dormir sur le canapé, avant de se lever et de se mettre à battre sa mère…
Chap. 2 : Silence & Motion.

7h00, Uzbad vit enfin le bus arriver, il monta, direction : Richland.
A Westview la pluie battait à torrent ; comme toujours son bus était bondé, comme toujours il était assommé de phrases bateau du genre :

« -Tu as fait quoi hier ? »
« Non mais t’a vu sa nouvelle couleur à celle là, on dirait une … »
« Le banquier a refusé mon prêt, je vais devoir hypothéquer la maison. »

Pas la peine, pas l’envie, pas le courage d’en entendre plus, il sorti son lecteur Mp3, payé grâce à des prestations que l’on pourrait qualifier de peu légales, pour des hommes on ne peut plus étranges. Play, le son sorti à plein volume, Alec Empire –« The Path of Destruction », l’une des seules musiques qui lui permet de voyager sans même prendre de drogues.
Bercé par la musique il laissa sa tête tomber contre la fenêtre, dehors le paysage défilait à toute allure : des maisons, un parc, des maisons, un parc, un parking, des maisons …

Terminus pour Uzbad : Tabor Park, puis direction le lycée public de la ville.
Seulement ce matin tout ne se passa pas comme prévu, à son entrée dans le lycée une voix l’interpella :

_Hey, connard !

Uzbad se retourna lentement, et, l’air stoïque comme toujours il dévisagea l’homme qui lui parlait.
C’était Zack, un mec d’environ 1 mètre 90 et 120kg, environ … Pour l’occasion il était accompagné de 2 autres personnes de sa bande, bien bâtis eux aussi.

_Oui ? répondit Uzbad avec un franc sourire.
_ Le bruit cours que c’est toi qui as fait péter le réseau du bahut …
_ Moui c’est possible…
_ Et quand le responsable a vérifié la provenance il est tombé chez MOI !
_ Ha, … j’en suis navré, vraiment, répondit-il sur un ton à la fois moqueur et serein. Puis il se retourna et continua son chemin.

_VIENS ICI ! Zack attrapa Uzbad par le col et l’envoya contre un mur, TU VAS ME LE PAYER ENFOIRE !!! Sans perdre une seconde il élança son poing en direction d’Uzbad qui n’eu qu’a écarter sa tête de quelques centimètres pour le poing de l’attaquant ne finisse son chemin dans le mur, ce qui, bien entendu, le rendit encore plus furieux.
Profitant de cette opportunité, Uzbad, encore au sol élança son talon dans le tibia de Zack.

Le bruit de l’escarmouche poussa les autres élèves du lycée à se rassembler en cercle autour des 4 protagonistes et à encourager son favori, tout comme le veut la tradition.

Les 2 autres élèves s’élancèrent vers Uzbad. Un premier lui attrapa les bras et les ramenèrent dans son dos de façon à l’immobiliser tandis que l’autre s’apprêtait à élancer son poing dans l’estomac de Uzbad lorsque celui-ci pivota de 180° et ainsi le coup qui lu était destiné se retrouva dans le dos du premier larbin de Zack, qui, dans un cri de douleur libéra Uzbad de son étreinte.
Pas une seconde à perdre, Uzbad saisit fermement sa board entre ses deux mains, la retourna puis envoya un premier coup dans la mâchoire d’un avec les trucks et l’instant d’après il frappa, avec la même technique l’autre exactement où il avait reçu le coup de poing.
Un « ooooooh » s’échappa de l’assemblée face à la violence des coups. Ils restèrent tous les deux pliés sur le sol crachant du sang par moment.
Zack, qui se tenait encore le tibia eut le droit à un premier coup de genoux dans le ventre puis, une fois recroquevillé sur lui-même, reçut un coup de skate dans le dos.
Uzbad s’apprêtait à lui assener d’autres coups, mains les pions vinrent mettre fin à la petite fête. Les élèves se dispersèrent, Zack et ses chiens restèrent allongés sur le sol à gémir et Uzbad fut convié à rejoindre le principal.

Le T-shirt taché de sang, Uzbad franchit la porte du bureau, encore un peu essoufflé.

_Bien, Travis, asseyez-vous
_Merci, répondit Uzbad tout en essuyant le sang qui coulait de la bouche.
_Vous savez sans doutes pourquoi je vous ai fait convoquer.
_ Hum, ai-je oublié de rentre un bouquin au CDI, la mensualité pour la cantine n’a pas été réglée ?
_ Très amusant, mais à votre place je ne rirais pas. Tout d’abord des notes inacceptables, constamment en chute, absences à répétition, manque de respect envers le corps enseignant, et maintenant violence ! Le principal frappa du poing sur la table pour exprimer la puissance de son énervement.
_C’est bon, pas la peine de tout m’énumérer, je sais ce que j’ai fais.
_Sur un autre ton je vous prie, pour le moment vous pouvez rentrez chez vous, je réunirais le conseil de classe ce soir.
_Merci, c’est sympa, Uzbad se leva lentement puis il se dirigea vers la porte. Au fait, c’est moi qui ai fait péter le réseau du Lycée.
_COMMENT ??!!!
Puis il claqua la porte et sortit du lycée.

Une fois dehors il se posa une question, que faire pour tuer le temps … il n’avait pas envi de rentrer chez lui et son skate était resté dans le lycée… Mais soudain la sonnerie de son téléphone interrompit ses pensées.
Chap 3 : A secret, sleeping in the deep of my mind.

L’écran affichait un « ? », numéro inconnu.

_Allo ?
« _Bonjour Uzbad »
_Qui êtes vous ?
« _Celui qui va t’apporter la vérité, tu dois me faire confiance, répondit une voix sur d’elle. »
_A propos de quoi ?
« _Ils t’observe, tu le sais …»
_Qui ?
(La voix se mit à rire doucement)
« _Tu sais qui ils sont réellement n’est ce pas ? »
_…, possible, quel est votre nom ?
« _hum … (il marqua une pause) ton père est en train de battre ta mère, tu devrais rentr… »

Uzbad raccrocha brusquement, il resta les yeux figés sur son portable quelques instants, puis il le remit dans sa poche, une voix l’interpella :

_Monsieur Lythore …

Uzbad se retourna lentement pour observer de qui émanait la voix. Un homme habillé en costume noir, une chemise blanche, une cravate parfaitement placée et une paire de lunettes de soleil … ce qui ne faisait qu’accentuer l’expression à la fois inquiétante et neutre de l’homme.
Uzbad lui offrit un franc sourire puis il fit brusquement volte-face et s’enfuit en courant, direction: son lycée. Ce type n’oserait rien lui faire au milieu des autres élèves.

L’homme en noir se mit à poursuivre Uzbad, mais très rapidement le bruit des lourds pas du poursuivant ne se firent plus entendre. Uzbad fit demi-tour et releva les yeux, la silhouette noire était à plusieurs dizaines de mètres de haut. Il atterrit juste en face de Uzbad.

_Toute échappatoire est impossible, dit-il sur un ton inquiétant.

Le téléphone d’Uzbad sonna de nouveau, il décrocha lentement, tout en gardant les yeux rivés sur l’homme.

« _Avoue que tu le savais … »
_MERDE !!!

Il reprit sa course effrénée passant le porche de son bahut, il se dirigea à l’étage le plus haut, à environ 40 mètres du sol, sur le toit du bâtiment E, il franchit la porte d’accès extérieur. La lumière du soleil l’éblouit durant quelques secondes, il détestait le soleil, surtout lorsqu’il lui brûlait les yeux.
Le sol trembla une fraction de secondes, son poursuivant s’était envolé dans les air pour le rattraper.

_BORDEL ! Mais qui êtes vous, cria Uzbad, prêt à craquer.
_Vous êtes conscient, lança l’homme en noir tout en dégainant son «Desert Eagle».
_Ecoutez, si c’est pour les conneries que j’ai faites, j’en suis désolé, a force de reculer son pied heurta la corniche. Je suis prêt à payer les dommages.
_L’argent ne nous intéresse pas, il pointa son arme sur Uzbad.

Un «gloups» sortit de sa gorge, l’homme retira le chien de son arme. En même temps des larmes commençaient à emplir les yeux d’Uzbad.
Il murmura :

_Je ne veux pas connaître la suite, je ne veux pas connaître la vérité …

Il lâcha son téléphone portable dans le vide, après un instant qui lui parut le plus long du monde, il entendit enfin le portable se briser sur le sol. L’homme l’observait attentivement sous ses verres de lunettes. Uzbad avança son bras vers sa direction, puis avec son sourire le plus insolent il lui offrit un magnifique doigt d’honneur. La seconde d’après le doigt de l’homme pressa la détente…
Chap 4 : Kingdom of suffering

La seconde d’après le doigt de l’homme pressa la détente…mais il était déjà trop tard pour lui, sa proie s’était déjà élancé dans le vide.

Dans sa chute Uzbad entendit un premier coup de feu, puis un second, les balles ne le touchèrent pas. Tout se déroula très vite: les étages qui défilent, la vitesse qui augmente, le sol qui se rapproche dangereusement, puis, plus rien, le noir, la nuit, les éclairs, et cette douleur insupportable, ce liquide visqueux.

Uzbad ouvrit lentement les yeux, juste avant de se mettre à paniquer … la peur, la peur de suffoquer, il n’arrivait pas à respirer. Il leva les bras pour arracher ce qui à première vue semblait être un film protecteur, il se redressa … ses bras, DES CABLES PLEINS LES BRAS ! Il approcha doucement sa main de son cou qui le faisait horriblement souffrir, un énorme câble y était enfoncé.

Un bruit grésillant fendit soudainement l’air, une énorme machine faite de métal arriva devant lui puis lui attrapa le cou à l’aide de l’un de ses bras. Un bras annexe vint dévisser le câble qu’il avait d’enfoncé dans le cou. S’il avait pu crier, Uzbad l’aurait fait, il aurait crié à s’en arracher les cordes vocales tellement la douleur était insupportable, mais il ne pouvait pas, un autre câble lui bloquait toujours la trachée.
Une fois sa tâche accomplie, la machine repartit dans la direction opposée, créant de grands arcs électriques sur les tourelles qui avoisinaient le cocon d’Uzbad.
Il profita de cet instant de répit pour observer le lieu dans lequel il se trouvait: des centaines, non des milliers de cocons se trouvaient devant lui, des cocons à perte de vue tous attachés sur d’immenses colonnes, même les immeubles les plus haut qu’il connaissaient ne pouvaient espérer égaler cette hauteur. Il faisait froid, quand au ciel, il n’y en avait pas, ce qu’il aurait pu qualifier comme étant les cieux était un simple tapis noir.

Un bruit retentit, comme celui d’un silo que l’on ouvre, il se sentit soudainement happé, une descente infernale débuta alors le long d’un tunnel. Son voyage se termina dans une sorte de liquide qui aurait pu se rapprocher de l’eau, mais son odeur était plus proche de celle d’une station d’épuration que d’autre chose.
Il se sentit happé une seconde fois, non cette fois-ci il n’était pas aspiré, mais il était en train de se noyer, ses membres ne voulaient pas répondre.

«Reprends toi, REPRENDS TOI !!! » criait-il en son fort intérieur, mais même avec toute la volonté du monde, ses bras ne bougeraient, ses muscles étaient figés.
Soudain le plafond métallique s’ouvrit, une immense pince en sorti, sa descente lui parut longue … trop longue, Uzbad commençait à couler lorsque celle-ci le sortit du liquide qui avait bien failli lui coûter la vie. Le bras métallique le déposa sur le sol, il était glacé, du métal froid, rouillé à certains endroits. Une personne vint immédiatement recouvrir Uzbad d’un tissu épais, mais il continuait de trembler. Il avait du mal à garder les yeux ouverts, la fatigue était grande, trop grande.

_Bonjour Uzbad.

Cette voix ne lui était pas inconnue, il releva la tête tant bien que mal. Une douleur lui déchira le cou, la fatigue était à son apogée, le moindre mouvement le faisait souffrir, bouger un muscle qui n’avait a priori jamais travaillé de sa vie était une torture monstre, l’esprit ordonne, le corps refuse.

_Ne bouges pas, nous allons nous occuper de toi.

Cette voix, il l’avait déjà entendu, était ce réel, non c’était un rêve, des câbles, ces champs de cocons rougeâtres à perte de vue, il semblait être dans un rêve pourtant son esprit lui assurait que rien n’était plus réel que cela.
Peu à peu ses yeux se fermèrent, il sentit qu’on le transportait, mais il ne trouva pas le force de demander où.
Chap 5 : Passive



Il voyait un champs, un magnifique champs de fleur, une arme pointée contre lui.
Des oiseaux … ils chantaient, la douleur.
L’herbe était verte et dense, du sang. Plusieurs animaux couraient, en liberté, la douleur, comme si l’on lui enfoncé des milliers d’aiguilles dans le corps.
Un coin paisible d’eau, un flingue enfoncé dans sa gorge, l’eau était calme, le coin reposant.
Au loin une forêt dense, des cris de douleur, le ciel était bleu, d’un bleu profond.
Les nuages formaient diverses formes qui laissait rêveur, le flingue était profondément planté dans la gorge, il l’étouffait presque.
Le cri des oiseaux se transformèrent en un hurlement strident lui perçant les tippent, le coup du revolver parti, lui traversant ainsi la gorge.

Uzbad se réveilla en sursaut, laissant échapper un cri qui se propagea a travers toute la pièce et même plus.



_Calmes toi, dit une voix très posée. Sois le bienvenue, Uzbad.



Uzbad, ayant enfin retrouvé ses moyens tourna lentement la tête. C’était lui …



_Alors tu as fait bon voyage ?

_J’ai connu mieux, … où suis-je ?, il avait encore un peut de mal à parler.

_Tu es sur mon hovercraft, le Gaia.

_Es tu ..

_Oui Ouranos. Et voici Ourania (Uzbad lança un signe de tête à la femme, elle le lui rendit avec un franc sourire). Je suis heureux que tu ais fait le bon choix.

_C’était ça ou le mort. (un autre homme entra dans la pièce)

_Voici Eranoth, reprit Ouranos.

_Salut le nouveau, dit Eranoth.

_Salut.

_Laissez nous, ordonna Ouranos. (ils quittèrent la pièce, Ouranos se leva doucement de son siège.) Je voulais te féliciter.

_Pour quoi ?

_En général il nous faut une machine pour effectuer le transfert.

_Le transfert ?

_Allons …, Ouranos lui offrit un petit sourire. Tu le sais.



Ouranos se dirigea vers la porte, il tourna doucement l’écoutille pour l’ouvrir mais même avec le soin particulier dont il faisait preuve un bruit infernal raisonna au travers de l’hovercraft.



_Lèves toi, je n’ai pas pour habitude de faire traîner les choses, nous allons immédiatement te connecter.



Uzbad ne cherchait même plus à comprendre quoique ce soit. Il avait vu en seulement quelques heures ce qu’ aucune autre personne sur terre n’aurait pu voir de toute sa vie.
D’ailleurs qui aurait voulu croire à se genre de chose, même l’imagination des plus grand scénariste ou des plus grands auteurs de SF n’aurait pu rivaliser avec ce qu’il vivait en ce moment même.

Il se leva puis débuta son chemin vers le pond principal. Ses jambes lui faisaient encore un peut mal, mais cette douleur n’était plus rien comparée à ce qu’il avait vécu.
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