La vie d'Astragor

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Description d’Astragor

Je me nomme Helgire roi d'Astragor mais les gens me nomment généralement comme le nom de mon royaume.
Mes parents ont tous les deux péris il y a fort longtemps de cela, un peu après la bataille qui fit basculer le monde de la lumière sous le règne des Démons. Mon père se nommait Yostïl et ma mère Lastiris et je vous conterais leur histoire après. Je n'ai que pour seule famille mon frère bien aimé qui se bat valeureusement à mes cotés, ma sœur Islylïa et mon oncle Visgar qui était dans sa jeunesse un grand et fort Chevalier.
Depuis bien longtemps maintenant, j’ère dans un monde de chaos à la conquête de terres et dans le but d'éliminer tous ces misérables Démons qui habitent désormais les terres retranchées des Forgastels, lieu du massacre qui opposait les nains de Bartoni et les elfes de la Forêt Obscure.

Je n'ai aujourd'hui plus qu'un seul héritage de mes parents ou plus précisément de mon père. Je détiens l'épée surpuissante qui porte le nom de « Haïken». Sa force est extraordinaire et je suis le seul à pouvoir la porter. Je réussis à l'obtenir grâce à de nombreuses années d'entraînement passées dans les enfers sous la demande de mon père. Là où la lumière ne peut pas aller, là où l'envie de mourir est encore plus forte que l’espoir de survivre. Il m’obligea à m’entraîner dans ces lieux sombres afin que je puisse prendre la suite de notre digne descendance. J’ai passé sept ans dans cet endroit, où je ne faisais que combattre jours et nuits jusqu'à épuisement de mes forces. Je n'y voyais presque rien et il m’a fallu plusieurs jours à mes yeux avant de m’habituer à une telle obscurité. Je ne possédais pour seule arme qu’une épée en fer pas plus grande que mon bras et d’un écu de bois cerclé de métal. J’appris de nombreuses parades et autres techniques de combats durant mon périple. Mais ce ne fût pas sans blessures que je continuais de me battre.

Puis j'ai enfin eu l'accord de mon oncle pour tenter de partir à la recherche de cette épée mystique encore plus profondément enfouie dans les entrailles de la terre. Je suis resté environ trois semaines à sa chercher dans les Abysses puis-je l’ai enfin trouvée. Elle était là plantée dans le sol me dominant de toute sa hauteur, une aura maléfique émanait d’elle. Au début je n’avais point le courage de la toucher, la peur m’envahissait dès que je m’approchais de l’arme. Puis au fur et à mesure je me suis habitué à sa présence et un beau jour je l’ai saisit. Une puissance incroyable c’est alors introduise dans mon corps et je sentis mes mains brûlées sous la chaleur. Au fur et à mesure que je la tenais la chaleur diminuait et j’aimais de plus en plus ce contact avec ma main. Il m’a cependant fallut encore quelques jours d’entraînement afin de réussir à la porter. A bout de forces j’ai réussi à la ramener dans le château de mon oncle.

Après avoir récupéré l’épée je me mis en quête de venger mes parents comme je me l’étais promis quand j’étais petit. Mais mes forces étaient bien trop faibles face à l’immense puissance de l’ennemi. Je me mis donc à la recherche de braves chevaliers ayant été les victimes de la même injustice que moi. Des combattants qui avaient le cœur déchiré à cause de ces démons, des êtres dont le but était de tuer leurs adversaires dans n’importe quelle condition. Des hommes dont l’âme ne faisait plus que voguer à l’abandon sur la Terre. Peu à peu les seigneurs se présentèrent à moi. Ils ne cherchaient qu’une chose : la vengeance. Je décidai donc de nommer cette communauté « Les Chevaliers Ténébreux » du fait de leur état d’âme et de leur rang.

Dans cette quête de seigneurs je découvris notamment un homme brave et courageux, le sieur Laodicée. Ses qualités au combat grandissaient de plus en plus et ses performances sur le champ de bataille me surprenaient grandement. Après maintes années de fidèles services je décidai de le nommer Ambassadeur. Il accepta de suite et accompli son rôle à merveille.

Mais le temps me manquait car de nombreuses batailles m’appelaient aux quatre coins de la Terre et je devais partir recruter des hommes dans différents endroits. C’est pourquoi il fût nommé chef. Nous dirigeons désormais Les Chevaliers Ténébreux tous les deux. Sa franchise lui fait souvent participer sur la place publique contrairement à moi qui suis plus réservé et mystérieux et ai tendance à rester dans l’ombre.

Sous mon apparence de brute épaisse se cache en réalité un être sensible et faible. Ma lourde armure de fer et mon heaume me permette de me cacher et de ne point dévoiler mes réels sentiments et ainsi de ne point révéler mes faiblesses. De larges cicatrices marquent mon visage et mon corps pour me rappeler ma tâche. Tous les jours je les regarde et me remémore les êtres qui me les ont faîtes. Cela me permet de trouver la force de combattre et de vaincre mes ennemis. Ma taille imposante et la puissance que me donne mon épée font de moi un guerrier émérite. Cependant je n’oublie point les principales valeurs, que m’a enseignées mon père, qui sont l’honneur et le courage.


Voici donc les principaux événements de ma vie et une petite description de ma personne que j’ai réussie à vous dévoiler malgré ma grande timidité. Je vais maintenant vous compter avec plus de précision les événements qui ont marqué ma vie ou décrire les êtres qui me sont chers.
La mort de mes parents

Alors que je n’étais qu’un enfant le royaume de mon père et de nombreux autres royaumes partirent en guerre contre les Démons.

Cette race est une sorte de démons vivant principalement sur la terre et ne cherchant que le Chaos. Ils ne veulent ni envahirent le paradis ni prendre le contrôle de la terre. Ils errent sur la terre afin de tuer un maximum d’humains.

Mes parents ayant assez de cette race partir en guerre. De nombreux royaumes s’allièrent avec eux pour sauver leurs terres et leurs peuples. De nombreux assaut furent donnés sur les camps ennemis mais sans grands dommages. Les chefs de cette coalition décidèrent donc d’entraîner l’ennemi dans un piège où toute leurs troupes seraient anéanties. Voici le récit de cette bataille telle que je m’en rappelle.

Il était environ midi et je venais de finir ma leçon de combat. Mon père Yostïl enfilait son armure et ma mère Lastiris préparait son arc et ses flèches. Je ne comprenais pas bien la situation et je demandais donc à mes parents ce qu’il se passait :


-Père, Mère que se passe-t-il ? Pourquoi vous équipez-vous de la sorte ? Ne deviez vous point me regarder m’entraîner ?

Mon père me regarda d’un air triste. Je pouvais voir sur son visage de la douleur et à la fois de la rage.

-Mon fils, ta mère et moi devons aller combattre ses satanés Démons une bonne fois pour toute. Nous n’en ressortirons sûrement pas vivants comme la plupart des combattants. Nous allons porter un grand coup à l’ennemi et vous allez enfin pouvoir vivre en paix.

-Mais père qui va gouverner votre royaume si vous partez ? Je ne veux pas que vous partiez, je ne suis rien sans vous. Mère pourquoi allez vous combattre vous aussi ?

Ma mère passa alors sa main dans mes cheveux et me chuchota à l’oreille :

-Ne t’inquiète pas nous allons revenir. Ton père à toujours tendance à exagérer les choses tu le sais bien.

Mais des larmes commençaient à se former dans les yeux de ma mère et elle détourna alors le regard vers mon père.

-Je suis prête, allons-y

Ils me prirent alors chacun dans leurs bras et me serrèrent très fort dans leurs bras. J’avais bien compris que c’était la dernière fois que je l’ai voyais, mais je ne voulais point agrandir la peine de ma mère. Je leur fis des signes de la main et montai dans ma chambre afin de voir le combat qui allait se dérouler juste devant notre royaume.

Je pouvais apercevoir au loin l’ennemi qui se rapprochait à grande vitesse. Ils étaient des centaines de milliers. Ils étaient largement supérieurs en nombres à la coalition, mais les seigneurs avaient décidé de se battre pour leur honneur et délivrer les êtres qui leur étaient chers.

L’ennemi se trouvait juste devant les troupes humaines et les généraux adverses criaient de toutes leur forces pour motiver les êtres immondes.

Ma mère était au premier rang en tête de son armée. Elle étai vêtue d’une longue cape verte que lui avait offert un elfe à qui elle avait sauvé la vie. Son armée bandée au maximum visant le regroupement ennemi. Mon père était juste à côté sur un cheval noir. Son épée sortie et son écu bien devant lui. Les nombreuses traces de sang témoignaient de son expérience au combat.

Un bruit grave se fit entendre dans toute la clairière. C’était les cors Démoniaques qui venaient de sonner le début des hostilités. Ils se mirent à courir dans tous les sens sans grandes organisation agitant leurs massues à la recherche d’une éventuelle proie.

Les humains se mirent alors à charger. De lourds paladins en tête accompagnés par des volés de flèches. Mon père à la tête des ses chevaliers chargeait de toutes ses forces l’ennemi. Ma mère qui était désormais en arrière tirait frénétiquement des flèches vers les ennemis.

Les chevaliers touchèrent enfin les monstres dans un grand fracas. Les archers arrêtèrent alors de tirer et se mirent à sortir de lourdes épées et à courir pour aider les paladins. J’étais stupéfait par la beauté de la manœuvre mais cela ne suffisait pas.

Les hommes tombaient de plus en plus. Des cris immondes s’élevaient de tous les coins, ces mêmes cris qui résonnent depuis dans ma tête tous les soirs. Je ne voyais plus mes parents dans toute cette agitation. Après quelques minutes plus aucun humain ne vivait sur cette plaine. Les corps jonchaient la plaine et une odeur pestilentielle s’élevait de cette hécatombe. L’ennemi s’en alla alors plus au Nord cherchant de nouvelles victimes.

Je courus aussi vite que je pus, ne répondant pas aux appels des serviteurs. Je vis alors dans un coin mon oncle Visgar en pleures. Il n’était pas aller combattre à cause de son âge avancé. Il me regarda le regard perdu et prononça ses quelques mots.


-Je suis désolé, ils sont morts.

Une rage immense m’envahit à ce moment là. Mes mains tremblaient et mes yeux s’emplissaient de larmes. Je courus de plus belle vers le champ de bataille qui n’était maintenant plus q’un champ de ruine. J’aperçus alors le corps de ma mère qui gisait sur le sol. Et à côtés celui de mon père troué de plusieurs coup. Il avait sûrement du la protéger du mieux qu’il avait pu et les Démons avaient dus se ruer sur lui afin de la massacrer. Je ne cessais de pleurer tout en regardant les corps de mes parents. Mes mains effleuraient leurs corps meurtris. Je vis alors un groupe de cinq créatures qui cherchaient sur les corps des défunts quelques bijoux et autres trésors. Je pris alors l’arc de ma mère et décocha une flèche dans le groupe. La flèche alla se planter plusieurs mètre à côté de la cible n’ayant que pour conséquence d’attirer leur attention sur moi. Je m’emparai de l’épée de mon père et la soulevai avec une rage si grande que je ne sentais pas le poids de l’arme. Mon ventre me faisait atrocement mal et mes yeux ne cessaient de lâcher des l’armes. Les bêtes se mirent alors à marcher dans ma direction en rigolant. S’en était trop je chargeais le groupe qui sursauta sous la surprise. Je me mis alors à crier de toutes mes forces.

- Mourez monstres, je ne vous pardonnerais jamais. Je mourais en vous combattant ou je vivrais dans la honte.

Puis je fis faire un grand mouvement d’épée vers le groupe et trancha la tête au premier des monstres. Stupéfaits ils se mirent à crier et à brandirent leurs armes. Pendant que ces monstres s’agitaient inutilement je transperçai l’un d’eux et frappai le troisième à la cuisse. Il s’effondra de douleur et j’écrasais son visage à l’aide de mon pied. Son sang inonda le sol et se propagea sur ma jambe. Cette vision me faisait jubiler. La rage m’envahissait de plus en plus. Les deux derniers décidèrent de vendre chèrement leur vie. Le premier fit un large mouvement de bras en direction de ma tête. Je fis un pas en arrière afin d’éviter le coup tous en avançant mon épée pour le transpercer. Mais sa massue m’érafla le visage, il le paya cependant de sa vie car mon arme l’avait éventré. Le dernier, suite à la mort de son compagnon, se jeta sur moi croyant qu’il aurait plus de chance au corps à corps.

Sous l’effet de la surprise il me plaqua à terre et me bloqua les bras. Il criât croyant que la victoire lui appartenait. Je me mis alors à crier de toute mes forces :


-Haaaaaaaaaaaaaaaaaargh !!!!!!!

Il écarquilla les yeux et prit peur. Ma force décuplait grâce à la rage. Je dégageai mes bras et expulsai le monstre. Il était désormais à terre terrorisé. Je me levais de toute ma hauteur et le contemplai. Un léger sourire apparut alors sur mes lèvres. La folie m’envahissait, je ne contrôlais plus mon corps.

-Tu vas payer pour tous les autres. Meeeeeeeuuuuuuuuuurt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je pris alors son cou et je commençai à l’étrangler. Je prenais du plaisir à le faire souffrir ainsi. Voyant qu’il allait mourir j’arrêtais la pression. Puis je me saisis de sa tête et la frappa violemment sur un rocher. Le sang recouvrit mon visage et mes habits. Je passai ma manche sur mon visage afin de me nettoyer puis je retournai près de mes parents. Après un certain temps, que je ne saurais point déterminer, mon oncle Visgar vînt me chercher. Il ramena les corps de mes parents sur son cheval et je marchais tranquillement à côté.

Il me regarda d’un air sombre et me dit :


-Tu t’es bien battu, je te félicite.

Je le remerciai et baissai la tête. Il larme coula le long de ma joue et tomba sur le sol rempli de sang.

Depuis ce jour je continu de me battre contre les Démons avec la même rage d’antan. Leurs territoires diminuent de jours en jours mais ma vengeance n’est pas finie.
La Retraite Des Demons En Forgastel
1) La bataille de Forgsatel

Forgastel est en réalité un lieu maudit à cause de la bataille des nains de Bartoni et des elfes noir. Les humains le considèrent comme un monde à part. Avant ces terres étaient désertées, beaucoup osaient si aventurer mais personnes n’y revenait. Seul un guerrier avait réussi à revenir vivant de ce lieu. Il se nommait Forgastel et c’est pourquoi ces terres se nomment ainsi. Tous les autres sont morts pour une raison qu’on ignore. Lui avait réussi à revenir en assez bonne santé mais après quelques mois il a perdu la raison et est mort d’une maladie qu’aucun mage ne connaissait. Maintenant plus personnes n’ose y aller à pars les anges et quelques humains très expérimenté pour chasser les démons. Mais peu reviennent de ce monde malgré leurs nombres.

Nous ne connaissons pas bien les raisons de cette guerre entre les deux races mais certaines personnes pensent que c’est pour des raisons économiques. En effet ces deux peuples sont d’une cupidité légendaire et ils espéraient tous les deux tirer profit des mines d’or situées sur le côté Est de la Terre.

Ces deux peuples possédaient des techniques de guerre très avancées et cet affrontement risquait de détruire la beauté de la Terre. Leurs armes surpassaient de très loin celles des humains mais le petit nombre de personnes constituant ces races ne permettait pas de prendre le dessus sur l’humanité. De plus ils ne connaissaient en aucun cas les arts de la magie et de ce fait ils ne combattaient que au corps à corps où de loin à l’aide d’armes longue portée très destructrices.

Les anges décidèrent d’intervenir dans ce combat et ils leur ordonnèrent donc de partir sur les Terres de Forgastel afin de ne point causer de dommage au reste de la population. Au départ les nains et les elfes refusèrent en disant que la Terre était autant à eux qu’aux autres. L’institution angélique décida donc d’envoyer des Archanges pour rétablir la situation. Devant la puissance éternelle de ces créatures les deux peuples durent se résigner à combattre dans Forgastel.

Les Archanges escortèrent les deux races jusqu’aux portes qui séparaient les deux mondes. Il en existait plusieurs à surface du monde. Ils choisirent la porte la plus près et ensuite ils firent surveiller toutes les autres à l’aide d’Archanges pour que la guerre ne sorte pas de ces lieux. Les deux communautés comprirent en arrivant devant celle-ci pourquoi l’appellation de monde pour ses Terres. Les portes mesuraient plus de dix mètre de haut et cinq de large. Elles était ornés de pic gigantesques sur leurs contours et lorsqu’on les ouvraient une terrible chaleur vous frappait le visage accompagné d’une odeur de souffre. Les terres avoisinantes étaient désertes et l’air était très lourd. En regardant à travers celles-ci ils virent un paysage de mort. Aucune forme de vie animal, végétal et encore moins Humaine n’existait.

Les deux peuples arrivèrent donc en Forgastel et choisirent un emplacement respectif pour établirent chacun leur camp. Une fois fait ils commencèrent directement les hostilités. Seuls quelques archanges purent apercevoir les batailles.

Beaucoup racontent que les combats furent terribles et que les gardiens des portes pouvaient entendre les cries d’où ils étaient. Après plusieurs mois de combats les elfes noirs finirent par gagner la guerre mais ils n’en restaient presque plus. Les Archanges les laissèrent donc rentrer les survivants en espérant qu’ils puissent reconstruisirent leur race.


2) La retraite des Démons en Forgastel.


Cela faisait maintes années que mes parents étaient décédés et j’avais formé Les Chevaliers Ténébreux depuis environs trois années. Les chefs des autres contrées avaient réussi à reconstituer une armée puissante dans le but de se venger de la défaite qu’ils avaient subie. Certains étaient les successeurs de leurs parents morts pendant la première bataille alors que quelques lâches avaient réussi à fuir et voulaient regagner leur honneur.

Mais la rage était la même pour tous, nous avions tous la même envie de vengeance et de destruction. Nous avions formé un grand conseil afin d’organiser un assaut qui nous permettrait de détruire cette race une bonne fois pour toute. Nous avions certes perdu beaucoup plus de combattants pendant la dernière bataille que l’ennemi mais nous les humains nous reproduisons beaucoup plus vite que les démons. Nous étions donc à nombre à peu près égal ce qui était une amélioration par rapport à la dernière fois.

Mais cette fois ci notre plan ne pouvait pas échouer. Les démons étaient tous regroupés dans un même endroit. Ils devaient fêter un événement important pour leur race.

Nous avons donc décidé d’attaquer à cette période. Nous avions demandé de l’aide de tous les seigneurs de la Terre ce qui nous avait pris un très long moment. Mais le résultat en valait la peine. Nous étions des milliers à avoir répondu présent et nous nous sommes installés à une distance respectable de l’ennemi. Nous avons décidé de l’attaquer de nuit pour avoir un meilleur effet de surprise. La bataille ce passa trois jours après que nous ayons pris cette décision.

Il faisait très froid cette nuit là. Le vent soufflait dans un vacarme extraordinaire ce qui nous permis de ne pas être entendus. Nous nous rapprochions de l’ennemi dans un silence presque complet. Les seigneurs venant des pays du Nord se positionnèrent sur le flanc est de l’ennemie en décrivant un demi-cercle tout autour du campement adverse. Et les autres seigneurs se mirent sur le côté ouest de la même façon ce qui nous permis d’encercler l’ennemi.

En première ligne il y avait une dizaine de rangées d’archers, derrière eux un nombre incalculable de chevaliers et pour finir moult fantassins, barbares et autres guerriers non montés. Les hommes arboraient fièrement leurs blasons et les portes étendards levaient bien hauts leurs insignes. L’orgueil se lisait sur chaque visage, ils étaient fiers de combattre pour la gloire de son royaume.

Tous étaient impatients de réduire en un tas de cendre le repère ennemi. Tous voulaient crier de rage mais nous ne pouvions pas nous le permettre. L’effet de surprise était nécessaire à notre plan. Les visages déformés pas cette rage les généraux donnèrent le signal à quelques archers.

Une dizaine de flèches enflammées se mirent alors à voler vers les Démons. C’était le signe que tous les archers attendaient. Ils prirent une flèche dans leurs carquois, bandèrent leur arc et tirèrent. Puis ils se mirent à décocher des flèches le plus vite possible ne cherchant pas à viser une cible particulière. Une véritable pluie de feu tombait sur l’ennemi.

Des cris se mirent à retentirent, de plus en plus nombreux et de plus en plus atroces. Les cris des démons mais aussi des combattants qui pouvaient enfin libérer leurs sentiments. Les chevaliers et les paladins chargèrent le campement, suivis de près par les hommes à pied. Les archers arrêtèrent de tirer pour laisser passer les troupes puis les suivirent armés d’une simple dague.

Je galopais le plus vite possible et je voyais maintenant les monstres courir dans tous les sens. Je jubilais à cette vision, ma vengeance se réalisait petit à petit. Je pouvais lire sur le visage de tous les hommes le même sentiment que le mien. Je revoyais les visages de mes parents mourant et celui de leurs assassins. Devan t cette vision je me mis à frapper avec acharnement sur l’ennemi, tapant avec une puissance incroyable sur les pauvres corps des démons. Leur visage exprimait la peur mais cela m’était égal. Nous égorgions tous les monstres que nous trouvions sur notre passage, prenant plaisirs à voir couler leur sang sur le sol.

Peu à peu la masse d’ennemi se faisait de moins en moins dense. A la fois déçu et intrigués nous nous sommes regroupés au centre du conflit après avoir tué les derniers résistants. Nous avons alors décider de fouiller toute leur base pour trouver une trace de vie.

Mes hommes rentrèrent dans les bâtiments détruisant tous sur leur passage pour assouvir leur vengeance. Mais une voix se mit à retentir dans la sombre nuit :


-Ils fuient vers l’Est, poursuivons les !

C’était un grand seigneur vêtu d’une armure légère et portant comme insigne sur son écu un lapin blanc sur fond bleu. Ce seigneur avait un regard noir et méchant. Mais cela m’était égal j’avais d’autres préoccupations.

Je me dirigeai vers l’Est avec tous les autres seigneurs. Nous pûmes voir une grosse masse sombre qui avançait dans une pagaille incomparable. Je m’écriai avec quelques autres seigneurs :


-Poursuivons ses lâches. Ils ne méritent que la mort.

Nous entreprîmes donc de nous lancer à leur poursuite. Mais nous ne pouvions avancer à leur vitesse à cause des fantassins et des archers. Mais nous ne pouvions pas les abandonner car nous nous serions fait massacrer.

Les démons gagnaient de plus en plus de terrain.

Au début nous ne savions pas où ils se dirigeaient exactement mais au fur et à mesure nous comprîmes. Ces terres désolées n’étaient pas inconnues des seigneurs. C’étaient les terres qui entouraient les portes pour aller à Forgastel.

Finalement un seigneur de grande taille se mit à crier :


-Tous les chevaliers avec moi. Je préfère encore mourir que de les laisser fuir sans combattre.

Je dis alors d’une voix puissante :

-Mourir au combat ou vivre dans la honte.

De nombreux chevaliers se mirent à crier et nous nous lançâmes à la poursuite des Démons. Le bruit des sabots retentissait dans un vacarme épouvantable Tous ces Hommes étaient des habitués des combats On le remarquait notamment à leurs armes et à la puissance de leurs montures. De puissants chevaux aux flancs larges et imposants. Des épées, des haches, des cimeterres, tant d’armes différentes prêtes à tuées. De longues cottes de mailles, des écus ornés de dessins, des protections qui risquaient d’être utiles aux chevaliers. Un spectacle magnifique pour tout homme qui aime la guerre.

La masse sombre s’agrandissait de plus en plus et les silhouettes des Démons se dessinaient peu à peu. On pouvit distinguer leurs corps rouges difformes souillé par la poussière, des flammes sortant de leur nez et leurs ailes déployées. Mais nous pouvions également voir la porte menant à Forgastel. De nombreux monstres l’avaient déjà passée lorsque nous sommes arrivé à leurs côtés. Il ne restait plus qu’une centaine de Démons lorsque mon épée frappa enfin la tête d’un Démon. Les paladins frappaient eux aussi avec rage sur ces bêtes. Il ne nous restait que quelques mètres avant d’atteindre la porte mais une voix démone s’éleva alors :


-Démoniaque enfer portura combluritura.

A ce moment là un grondement se fit entendre dans le ciel et un éclair s’abattit sur la porte, un filet de lave sortit du sol bouchant la porte. Le sorcier démoniaque se mit alors à rire et nous regarda d’un regard mauvais. Les derniers Démons étaient maintenant morts et le sorcier se jeta alors dans la masse des épées. Les lames tranchèrent alors son corps de toute part.

La porte était désormais fermée par la lave et nous dûmes rebrousser chemin car nous ne pouvions point détruire cet édifice. Le sort avait clos toutes les portes pour atteindre Forgastel et nous ne pouvions plus atteindre l’ennemi. Ils allaient pouvoir reconstruire leur camp et faire prospérer leur race avant de reconquérir la Terre.

Voilà comment les Démons se sont installés sur les terres de Forgastel. Beaucoup d’hommes appellent maintenant ce lieu « Enfer » à cause des paroles prononcées par le sorcier. Les Démons ont désormais ouvert les portes pour pouvoir ré envahir la Terre mais nous les Humains les repoussons de toute notre force. Les Anges se sont joints à nous et nous combattons côte à côte. Cependant les sorciers des enfers ont réussi à enrôler des seigneurs pour combattre avec eux grâce à leur sort. D’autres sieurs combattent tout le monde pour une raison inconnue, la folie sûrement. Notre vengeance n’est donc pas encore finie et la paix ne risque pas d’être immédiate.
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