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Je suis assise devant le comptoir de ce bar depuis 15 bonne minutes, ma cible est en retard, je n’aime pas ça ; Aurait-il décidé de changer le lieu de son rendez-vous ? Peut de chance, les yeux et les oreilles du Mérovingien sont partout, on m’aurait averti. Je m’appelle Mahariah, je suis ici parce que le chef d’un petit gang local, pris de folie des grandeurs, se croit capable de défier le Mérovingien, mon employeur, et a eu la très mauvaise idée de déclarer que sa femme lui été infidèle.
Le barmen, me demande si je désire un autre verre, il en profite pour plonger son regard dans le décolleté de ma robe, je laisse faire, sa nuit va être dur par ma faute. Mon blouson cache les B-92F qui pendent dans leurs holsters de chaque coté de mon corps, armes qui m’ont été offerte pour service rendue ; elles ont été modifié par un codeurs du Mérovingien, elles peuvent tirés en rafale et la cadence de feu a été amélioré. Si mon Maître savait que j’emploie de tels jouets, elle me réprimanderait.
20 minutes que j’attend, il va falloir qu’il se dépêche, mon shoot de Ten commence à ne plus faire effet, déjà je commence a l’entendre au fond de mon esprit, elle se réveille … Et je ne peu pas quitter ma place jusqu’au WC, je ne dois pas raté l’entrée du mort. La porte d’entrée du bar claque, je sais que c’est lui rien qu’à l’expression du Barman, ses yeux ont brillé à l’idée du pot de vin qu’il allait recevoir pour « oublier » la petite réunion qui va se dérouler dans son arrière boutique. Je pose mes lunettes sur le comptoir, je regarde le défilé, ma cible, 4 de ses sous-chef puis le dernier, un autre red-pill, j’en suis sur, on peut les reconnaître rien qu’a leur façon de marcher, du moins les nouveaux : ils marchent avec une assurance que nul blue-pill a… J’ai moi aussi marché avec cette assurance, me croyant invincible, supérieur. Lui il n’était pas prévu, depuis quand Zion envoie-t-elle ses guerriers pour protéger de petits malfrats ? Ou alors en vaisseau rebelle ?
Mon portable sonne, je décroche.
oui ?
l’un des gardes du corps est un red-pill
- je sais, j’ai vu … Aucun risque, il ne l’est pas depuis longtemps
Mais comment le sais-tu ?
- Je le vois
Mais faudra qu’an mê… »
Je raccroche, je ne l’aime pas, mais il m’est utile …
C’est pas vrai, voila que mon caïd discute avec une connaissance dans le bar, tu vas te dépêcher oui ! La voix c’est réveillé, elle commence à me marteler l’esprit, pour l’instant je la contiens mais ça ne va pas durer. Dépêche toi ou je fais un carnage dans le bar !!!!!
3 peut être 4 minutes, c’est trop tard, ma tête est devenu une cacophonie impossible à supporter, je ne m’entend plus réfléchir, je suis incapable de penser au moindre plan d’attaque, ma cible rentre enfin dans la pièce a l’arrière du bar, un garde reste poster a l’entré, les 3 autres plus le red-pill sont rentré. Je descend de mon tabouret, renfile mes lunettes, pose la monnaie sur le comptoir. Je ne peu plus penser à un plan d’attaque, j’en suis devenu incapable … tant pis, on improvisera.
J’avance vers la pièce,
Le garde devant la porte essai de m’arrêter.
Il n’essai pas longtemps.
Je rentre.
Un table au milieu de la pièce, 4 voyous assis autour, le caïd en bout de table, en face de moi, 1 garde a chaque coin
Je dégaine
Je tire
Et tout devient blanc, silencieux, enfin, mon esprit n’est plus focaliser que sur le combat, je n’entend plus la voix, seulement la chose la plus important que mon Maître m’ai apprise, ce monde est régit par des lois mathématique, toute action est calculé avant même qu’elle soit entreprise, le code prévoit la trajectoire des balles avant que celles-ci soient tirées. Les 4 voyous et leur chef sont morts avant d’avoir eu le temps de dégainer, le garde sort son arme, je perçois déjà les variations de la balle, je me met hors de sa trajectoire, je sert les deux détentes de mes armes, la moitié de mes chargeurs se vident dans son corps, j’avais besoin d’évacuer une certaine frustration du au retard de son patron. Reste le red-pill.
Il a une arme à la main, un FM-700, gros feu pour petit bonhomme. Il me regarde, nul doute qu’il a compris que j’étais des siens. Il jette son arme au sol, et adopte la position initiale du Karaté. Idiot de zionniste, vous pensez que connaître 20 arts martiaux différents fait de vous des machines de guerre. Je n’en pratique qu’une seule, mais je la maîtrise, un des plus grand Maître m’a appris, j’ai évacuer de mon cerveau tout les autres style pour ne garder que celui la, la ou vous mettez 20 forme de combats pour le corps a corps, je n’en ai mis qu’une seule. Les mouvements des red-pills sont beaucoup plus dur a prévoir, le piratage de la matrice qui leur permet (ainsi qu’a moi-même) d’agir en son sein provoque des perturbations. Peu importe, il essai de me frapper, je me saisis de son bras, le brise, puis dans la suite du mouvement lui déboîte l’épaule et lui sectionne les tendons, si son esprit n’est pas assez fort, il ne pourra plus s’en servir dans l’autre monde.
Bon il semble avoir compris, je me saisi de sa main valide, lui casse un doigt. Il crie, c’est bien il a mal.
Pour qui tu bosses ?
Va te faire voir
Mauvaise réponse, un autre de ses doigts y passe
Pour qui tu bosses ?
Je ne te le dirai pas !
Encore un autre, il va craquer …
Pour qui tu bosses ?
Je peux pas te le dire
Je ralenti exprès le mouvement pour lui briser son quatrième doigt
Attend, attend, je bosse pour Zion ! Mais …
Et la il s’effondre, hum … Débrancher …
Et c’est aussi le choc pour moi, la voix revient d’un coup, me martèle l’esprit, écrase toute tentative de prise de contrôle, ses pensées ricochent dans ma tête en faisant un bruit insoutenable. Je peine à saisir la seringue dans la poche de mon blouson, je m’injecte la dose directement dans le cou… Au bout de dix seconde l’effet se fait enfin sentir, je redeviens maîtresse de ma tête. Mon téléphone.
Oui ?
Il faut que tu sortes, j’ai besoin d’effectuer la maintenance du vaisseau, il va falloir que je coupe.
… Ok, sorti ?
L’arrière boutique d’un magasin de vêtement, dans ta rue en face.
Je sors du bar, personne n’ose m’arrêter, je me rend au magasin, me rend dans l’arrière boutique et me saisit du téléphone qui sonnait.
Jack out, la lumière, même faiblarde du vaisseau m’éblouie.
Bienvenue dans le monde réel Mahariah
Asuka
Hein
Je m’appelle Asuka
C’est le nom que t’ont donné les machines
Peut importe qui me l’a donné, c’est le mien … Combien ?
Cela fait 80 heures que tu es connecté, j’ai du te mettre sous perf pour te nourrir
Excuse moi, je crois que je vais vomir ...
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