Je ne sais comment te l’avouer
Ma fille toi à qui j’ai tous donné
J’ai tant peur de te détruire
Il a été si long de se construire
Lorsque je laisse parler ma raison
Elle me souffle que c’est nécessaire
Lorsque je laisse parler mes émotions
Elles me chuchotent de me taire
La magie ici n’a jamais su m’aider
Tu t’y serais d’ailleurs refusée
Fulenn, ma fille, mon épice
Nous devons franchir ce précipice
Je dois affronter la vérité
A défaut d’être celui de ma chair
Tu es le fruit de ma pitié
Je ne fut jamais réellement ton père
Quinze ans, tu viens de te lever
Pourtant il est déjà si tard
Que de mensonges j’ai assumé
Je ne pouvais plus nous éviter ce dard.
Kreiz.