[Chaos Originel]

Je sens la terre qui souffre, la terre qui se meurt, je sens les ténèbres qui, chaque jours, progressent un peu plus.

J'entend la plainte des enfants de la mère terre, de la faune et de la flore, la corruption progressent chaque jour un peu plus.
Je vois ma terre natale qui s'assombrit, je vois les enfants de la mère terre qui sont emplis de maladies.
Je sens monter en moi la colère.

Je me nomme Raizhen, fils de Fizdhen et de Nadilia, je suis un elfe de la Lune, je suis un serviteur de la mère terre et de la déesse. J'ai pris les armes pour protéger notre terre, pour protéger ma famille, pour protéger mes amis.

Mon père est parti depuis longtemps, tandis que ma mère élevait ma jeune soeur. Jadis ma famille était grande, puissante, respectée, puis les guerres la décimèrent et aujourd'hui nous ne sommes plus qu'une poignée.

O Déesse, entends-tu la terre qui souffre?
O Déesse entends-tu les premiers-nés qui pleurent?
Fasse que la Courage et l'honneur me guident.
Fasse que je ne tremble point devant nos ennemis.
Fasse que si je meurs ce soit dans l'honneur.
Fasse que nous triomphions de nos ennemis.
Fasse que notre terre se purifie.

J'ai pris les armes aujourd'hui et pour toujours...

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... Un messager chevauchait dans la nuit, il devait livrer au plus vite un message à l'alliance, la bataille de demain serait un massacre, un traîtres avait livré les plans à l'ennemi. Deux sifflements aigus brisèrent le silence, le messager fut projeté à terre, deux flèches venaient de terrassées sa monture.
Il se releva et sortit ses lames, il était seul au milieu de la route. Deux orques
surgirent alors de la forêt, le messager fondit sur le premier et lui transperça la gorge, le tuant net, il esquiva le coup de hache du second et lui trancha la main droite, l'orque poussa un hurlement avant que sa tête ne vole. Une cavalier surgit à son tour de la forêt, montée sur un superbe tigre noire.

- C'est le destin qui vous envoie, lança le messager, j'ai besoin de votre monture pour livrer mon message... Mais que faites vous... traîtres!

Trois flèches transpercèrent le torse du messager, il réalisa, mais trop tard, que les deux orcs n'avaient pas d'arc, il s'effondra sur le sol. Alors qu'il agonisait, se vidant de son sang, le cavalier descendit de sa monture et s'approcha pour récupérer le message.

- .. Pour... Pourquoi? messire Fiz...

Il ne finit point sa phrase, une dague lui transperça le coeur, lui arrachant son âme. Le message n'arriverait jamais.

Le lendemain, l'alliance tomba dans un piège, ce fut un massacre...

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En ce matin du premier jour du printemps, ma famille était réunie dans une clairière. Ma mère était radieuse, elle avait reçu un message lui annonçant que mon père avait été autorisé à quitter le front pour quelques jours. Ainsi pourrait-il assister aux fiançailles de Lizhain, me jeune soeur, avec Dalglad.

Jétais en retard, pour changer, mais je voulais que ma soeur est un cadeau digne d'un telle évènement. Je revenais de Darnassus avec autour du cou un pendentif en argent ayant appartenu à une vieille tante. J'esperais que ce cadeau ferait plaisir à ma soeur.

Lorsque j'arrivais enfin ce fut pour contempler un massacre, les corps des membres de ma famille gisaient sur le sol, ils étaient tous morts. Seul restait mon père agenouillé auprès de ma mère. Je hurlais ma douleur, mon père se retourna alors.

- Qui père? Qui?

C'est alors que je m'aperçus qu'il était blessé, son bras gauche était couvert de sang, son armure déchirée par une lame. Il se leva et s'approcha de moi. Il me pris dans ses bras et je sentis une violente douleur dans la poitrine. Je hurlais, mon père me repoussa. Je vis une lame noir couverte de mon sang et la surprise dans les yeux de mon père. Je m'effondrais au sol, comprenant alors qui avait causé ce massacre.

- Pourquoi? demandais-je en m'effrondrant sur le sol.
- Ce serait trop long à t'expliquer. Bien trop long. De toute manière, que ferais-tu d'une telle explication, bientôt tu ne seras plus. Je ne pensais pas que l'on pouvait résister à cette lame, mais qu'importe, avec un rituel l'effet sera plus puissant et nul tu ne pourras y résister.

Mon père s'approcha psalmodiant des mots impies qui firent s'embraser la lame noire, je compris qu'elle allait arracher mon âme. Il se pencha, leva la lame, je fermais les yeux, priant doucement la déesse de m'accueillir auprès d'elle, je sentis une immense douleur puis plus rien.

... Rhaizen... Rhaizen... J'ai entendu la terre qui souffre, j'ai entendu les pleures des premiers nés... Rhaizen... Rhaizen... Le temps est venu pour toi de retrouver tes origines... Rhaizen... Rhaizen... Entends ma voix...

Lorsque je rouvrit les yeux, un humain était penché sur moi, il irradiait de lumière et le sentit que la vie me parcourait. Il me regarda et posa ses mains sur mes lèvres afin que le garde le silence.

- Nous sommes deux à savoir, juste deux, dit l'inconnu. Des soldats arrivent, j'entends leur pas. A toi de décider ce que tu leur diras. Moi je te laisse.

Et l'inconnu disparu.

Lorsque les soldats m'interrogèrent je leur répondis que je ne savais pas qui avait causé cela. Ils m'expliquèrent que mon père était recherché, il était accusé de trahison. Je savais mais je me tût.

Quelques jours plus tard on enterrait ma famille.

J'ai pris les armes, aujourd'hui et pour toujours...
J'ai pris les armes pour tuer mon père.


Notre île me semblait si paisible, je ne pensais pas que la corruption l'avait atteinte aussi profondément. Les arbres, les animaux, les créatures souffrent toutes de cela. Je pensais que mes premières expériences de chasseurs se résumeraient à de la chasse, porter quelques missives ou encore veiller à la sécurité, mais j'étais loin de me douter que l'on me demanderait d'éliminer des animaux ou créatures que j'ai côtoyé toute mon enfance.
Voilà plusieurs jours que l'état dans lequel se trouve nôtre si belle île m'attriste, c'est la mort dans l'âme que j'élimine animaux et créatures. Comment en sommes-nous arrivé là, la corruption serait-il bien plus avancé qu'on ne l'aurait cru?

Pendant ce temps, de nouveaux rapports arrivèrent dans les boites aux lettres de Rhaizen. Les activités de son père devenaient de plus en plus sombres. Comment faisait-il pour échapper aux chasseurs de primes qui avaient été envoyés, comment arrivait-il encore à parcourir les territoires de l'alliance sans être inquiété.
Rhaizen lisait chaque matin les rapports envoyés par le lieutenant Falgram, un ami de famille qui lui avait promis de le tenir informer. Chaque jours il haïssait un peu plus son père, comment un officier de l'alliance pouvait-il en arriver à trahir de la sorte. Cela le poussait a faire quête sur quête, espérant atteindre le niveau adéquat pour se mettre en chasse à son tour. C'est au matin du dixième jour que l'inconnu refit surface. Rhaizen pêchait paisiblement avec Kris, son tigre. Kris déchiquetait un poison fraîchement pêché tout en veillant sur la sécurité de son maître. Il grogna à l'approche de l'Inconnu.

- Bonjour, jeune elfe.
- Bonjour messire, vais-je enfin savoir qui vous êtes?
- Non. Et je doute qu'un jour tu ne le saches. je suis venu t'apporter quelque chose.

L'Inconnu ouvrit son sac et en sorti un arc. Il le tendit à Rhaizen.

-Cela t'aidera dans tes voyages. Ah, j'oubliais. Veille bien sur Kris. Il est bien plus important que tu ne le penses, il n'est pas avec toi par hasard, il était destinée a être l'un des tes compagnons.
- C'est à dire?
- Patience, jeune elfe, les réponses viendront en temps et en heures.

Et l'Inconnu disparu aussitôt, laissant Rhaizen et Kris dubitatifs. Kris se coucha près de Rhaizen attendant le prochain repas, la zone était sur, il le sentait bien. Rhaizen quand à lui, regarda l'arc et le rangea. Soudain, il se produisit quelque chose que laissa Rhaizen interloqué.

- J'ai rien compris à ce qu'il a dit. Il voulait dire quoi par "la venue de Kris n'est pas un Hasard"?.
- J'en sais rien... Mais, tu parles. Kris, tu parles?
- Euh non, enfin, c'est curieux, tu as perçu ma pensée. J'espérais que tu entendrais c'est tout, je pensais pas que ça marcherait.
- Attends, attends, je suis fou ou quoi, tu es en train de me parler.

Une jeune elfe passa et regarda Rhaizen

- Pas du tout frère elfe, je ne disais rien.
- Euh, oui, euh, je... non, non, ce n'est pas ça, je parlais à... à... euh rien, désolé, je réfléchissait à autre voix.

Le jeune elfe sourit et continua sa route. Rhaizen, réalisa que si Kris lui parlait par télépathie, lui il répondait à haute voix. Il allait falloir qu'il fasse attention, sinon on risquait de le prendre pour un fou.

Il s'allongea dans l'herbe et s'endormit...
... Rhaizen!... Rhaizen!... La quête de tes origines est la plus importante, tu dois quitter l'île qui t'a vue naître, les réponses sont sur le vaste continent du sud... Rhaizen!... Rhaizen!... Enfant de la lune, enfant de la nuit , le temps est venu de te mettre en quête des tes origines... Rhaizen.. Rhaizen...

Rhaizen s'éveilla soudain! Cette voix, la même que lorsqu'il se sentait mourir, après que son père est tenté de le tuer. Il se leva, secoua Kris qui ronflait comme un bien heureux, ramassa ses affaires et se mis en route pour Darnassus.

Quelques heures plus tard, il se trouvait dans le temple de la lune et interrogeait un prêtresse d'Elune.

- Arrive-t-il que la déesse vous parles?
- Cela arrive, parfois, par les songes elle parle à notre peuple. Pourquoi donc cette question jeune elfe?
- Je pense l'avoir entendu par deux fois, en songe effectivement. Je ne suis personne, pourquoi tant d'attention à mon égard.
- Nous les elfes, sommes tous important pour elle. Elle veille sur nous. Tu n'es pas le premier qui l'entend en songe et tu ne seras pas le dernier (la prêtresse sourit). J'avoue que la première fois cela peut surprendre.

Rhaizen la remercia et quitta le temple rassuré, enfin, pas tant que cela. Soit il était fou et entendait des voix, soit Elune parlait régulièrement aux elfes dans des songes mais et ils n'y prêtaient pas plus attention que cela, ou soit ils gardaient pour eux cette grâce accordée.

- Tu devrais être content, elle te parle, dit Kris.
- Hum... Mouais... Trouves tes origines, je comprend pas là. Je suis un elfe de la nuit, je les connais mes origines.
- Ce doit être plus subtil, je serais toi je ferais des recherches dans la bibliothèque de ta veille tante, tu sais, celle dont tu portes le pendentif.
- Comment sais-tu, on ne se connaissait pas quand je l'ai récupéré.
- Bin je le sais, me demande pas pourquoi, je le sais.

Rhaizen suivit le conseil de Kris et se rendit dans la maison de sa vieille tante. Elle était entretenu par des serviteurs, sa vieille tante avait disparu depuis des années, mais avait laissé des ordres et assez d'argent pour que tout soit entretenu au mieux pour son retour. Il salua les domestiques et monta à l'étage. Il se rendit dans la bibliothèque et commença à consulter les ouvrages. Il passa la nuit à chercher mais ne trouva rien, au matin, il quitta la maison. Il n'avait trouver aucune réponse. Il prit un peu de repos et à son réveil réalisa qu'il devait porter un message à Auberdine. Sôt qu'il était, cela devait être important, il fonça voir le maître des griffons.

Le voyage le terrifia. Si on pouvait voler, pensa-t-il, on serait né avec des ailes. Le griffon était docile, mais Rhaizen s'accrochait comme il pouvait et le pire était, qu'au moment où il était entrer dans le village du maître des griffons, Kris avait disparu. L'inquiétude le gagna.
Il poussa un soupir de soulagement quand le Griffon se posa et un autre encore quand Kris apparu, répondant à son coup de sifflet.

- Hi! Hi! Tu trembles comme une feuille, lança Kris.

Rhaisen ne répondit rien, il y avait trop de monde autour. Mais Kris ne payait rien pour attendre. Il porta le message et ensuite se rendit à l'auberge pour prendre un bon repas. Rassasié, il décida de partir à la recherches de nouvelles quêtes. Ses origines pouvaient bien entendre, de toute façon il n'avait aucune piste. ..

[A suivre... ]

[suparusty]

prenant, j'avoue que ton récit est vraiment prenant, essaie de corriger certaines phrases ou des mots se suivent mais ne veulent rien dire ca sra plus agréable

j'espere qu'il y aura une suite comme tu le dis

[Chaos Originel]

Episode 1

Alors que je marchais sous le soleil couchant sur la plage d'Auberdine mon père est venu me voir. J'ai sortit mes lames, il m'a regardé, il n'a pas bougé. Je me suis approché, mes poings serraient les gardes de mes épées, la colère est montée, j'ai levé mon sabre, mon père n'a pas bougé... Je n'ai pas pu, je n'ai pas pu le tuer, je l'avais à ma portée, je n'ai pas pu... Il m'a regardé et il a sourit.

- Mon fils, tu sais que la voie que j'ai choisi est la bonne. J'ai massacré les miens, j'ai même essayer de te tuer, tu as toutes les raisons de te venger. Mais au fond de ton coeur, de ton âme, tu sais que l'alliance est dans l'erreur. J'ai préféré tous les massacrer plutôt que les voir servir une mascarade. L'Alliance est un mascarade. Ecoutes ton coeur et tu l'entendras te dire que j'ai raison et que ton alliance sombrera avec tout les siens dans l'oubli, alors que la Horde régnera en maîtresse incontestée sur ce monde et bien d'autres.

- Silence, ai-je crié, mensonges!

Et pourtant, au fond de moi je sentais que mon père disait vrai. Mes soeurs, mes Frères, je perd la foi en l'alliance. Le monde est corrompu et je sens que nous en somme les responsables.
Mon père ma regardé, alors que j'étais à genou pleurant toutes les larmes de mon corps, alors il a levé sa lame.

- Tu n'es toujours pas digne de ton héritage, il vaudrait mieux que je te tue.

Je l'ai regardé, sans rien dire, puis j'ai fermé les yeux, espérant trouver le réconfort dans la mort. Je ne sais combien de temps je suis resté à genou, dans le sable, cela m'a parut être une éternité. Lorsque j'ai rouvert les yeux, mon père n'était plus là. Il y avait juste Kris à mes côtés qui me regardait sans comprendre

- Tu l'avais à portée de main, tu pouvais l'abattre. Pourquoi?
- C'est mon père. Malgrés tout ce qu'il a fait, c'est mon père, je n'y suis pas arrivée. Je sens qu'il a raison Kris, je sens qu'il a raison.
- Hum... Tu dois partir en quête de ton passé, ton héritage, cela devient urgent. Mais, tu seras seul, car je ne te suivrais pas dans ces moments là.

Je suis resté tout la nuit sur cette plage, Kris m'a laissé, m'expliquant que je pouvais l'appeler pour servir l'alliance, mais pas pour rechercher mon passé. Je me suis sentit seul, tellement seul....

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La nuit recouvrait le monde, Kris était partit, Rhaizen était seul devant la porte de la maison de sa vieille tante, il prit un profonde respiration et frappa à la porte. Les réponses étaient là, quelque part. Un serviteur lui ouvrit, le reconnu, ne dit mot, le laissa passer.
Rhaizen fouilla la maison de fond en comble, ouvrant les tiroirs, les armoires, regardant sous les lits, derrière les tableaux aux murs. Il fouilla le salon, les trois chambres, la cuisine, la réserve, la cave, le grenier, partout, il fouilla partout. Les serviteurs passaient derrière lui pour ranger, ils ne disaient rien, comme si ils comprenaient, comme si ils savaient. Alors que l'aube pointa à l'horizon Rhaizen n'avait rien trouver, aucunes pistes, aucuns indices, rien.

- Rechercher mon passé, mon héritage, hurla-t-il, où? Où dois-je chercher? Elune! Tu me dis de chercher, je ne trouve rien. Pourquoi ne dis-tu plus rien, envoies-moi un songe, un signe, n'importe quoi! Parles-moi!

Les serviteurs, apeurés, quittèrent la maison, Rhaizen était en train de tout renverser, vidant les tiroirs, jetant les tableaux au sol, déchirant les matelas, il devenait fou, fou de rage.

- Où sont les réponses, où, qui suis-je, hurlait-il, qui suis-je? Elune, réponds-moi.

Il resta dans le salon, la rage au ventre, une main se posa sur son épaule.

- Calmes-toi Rhaizen, la colère ne t'apportera aucune réponse.

Rhaizen fit volte-face, l'Inconnu se tenait devant lui. Rhaizen abattit ses lames, l'Inconnu s'effondra sans comprendre. On ne pouvait se battre dans une capitale, on ne pouvait. Rhaizen le regarda sur le sol, il posa sa lame sur la gorge de l'Inconnu.

- Parles ou je te tue, je te jure que je te tue!
- Je ne puis te répondre, gémit l'Inconnu, je n'ai pas les réponses.
- Alors meurs!

L'Inconnu se concentra, mais Rhaizen fut trop rapide, sa lame lui ouvrit la gorge, le tuant net...

Rhaizen resta longuement à regarder le corps sans vie de l'Inconnu. Il ne réalisait pas ce qu'il venait de faire. C'est alors qu'il se produisit quelque chose, une forme de lumière parut et le contempla, puis elle porta son regard sur le corps sans vie de l'inconnu et pleura. Ses larmes tombèrent sur le corps, l'Inconnu revint à la vie et la forme de lumière disparut. L'Inconnu se releva et regarda Rhaizen.

- Je te pardonne pour ce que tu viens de me faire. Je ne sais qui tu es véritablement, je te le jure, j'ai quelques éléments mais tu dois d'abord trouver le chemin qui mène à ton passé. Saches que l'on ne peut pas se battre dans une capitale, du moins, contre les membres de sa propre faction. Ce que tu viens de faire est, hélas, la preuve, que ton passé est encore plus sombre que je ne l'imaginais.

Rhaizen ne répondit rien, il tourna les talons et quitta la maison. Il quitta Darnassus, il partit loin, très loin.

Quelques heures plus tard il était sur les terres de Darrens, en territoire ennemi.

- Père!

Fizdhen apparut.

- Oui mon fils?
- Je commence à comprendre, enseignez-moi.

Fizdhen sourit.

- Suis-moi.

Ils disparurent tous les deux...

[A suivre]

[Chaos Originel]

Episodes 1 & 2

... Rhaizen disparaît soudain, emporté par son père..

Dans un sous-sol sombre et humide, Rhaizen reprend ses esprits, il est enchaîné à un mur il reconnaît une salle de torture, face à lui se tient son père.

- Tu devais le tuer!
- Il est meilleur que moi, c'est un puissant paladin, la lumière le protège.
- Mensonge, avec ce que je t'ai appris, tu aurais dû le tuer.
- De plus, on ne peut tuer les membres de sa faction.
- Mensonge encore! Je croyais que tu avais compris.

La porte s'ouvre, un orque, le visage couvert de cicatrices, entre et se dirige vers un brasero, puis il y plonge un tison.

- Je croyais que tu voulais me rejoindre, mais je pense que tu te moques de moi. Kurksh! Voyons si ton tison saura nous apprendre les véritables intentions de mon fils. A moins que tu me dises la vérité.
- Je vous est demandé de m'enseigner, je crois en votre croisade.
- Kurksh! Vas-y, et je veux l'entendre hurler!

L'orque commence sa triste Besogne


- Je te tuerais, tu entends, je te tuerais. Sois maudits, sois maudit!!
- Pauvre imbécile, tu pensais vraiment que j'aurais confiance en toi, tu es encore bien jeune. Je savais pertinemment que tu te foutais de moi. Kurksh! Tues-le, mais que cela soit long, très long.

Fizdhen quitte la salle de torture et éclatant de rire.

Durant des heures Rhaizen souffriras le martyr, l'orque le torturant de son mieux pour qu'il ne meure pas de suite. Au bout d'un moment, Rhaizen perd conscience...

… La suite, Rhaizen ne la connaîtrais pas, il sera extrait pas des soldats suite à des informations fournies par l'Inconnu…

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Quelques jours plus tard
Ce matin là Rhaizen s'éveilla changé. Les expériences de ces derniers jours lui avaient fait prendre conscience de certaines choses. D'abord, il avait failli tuer son meilleur ami au cours d'un duel dont il n'avait que peu de souvenir. En plus, ce dernier semblait faire des cauchemars à cause de lui. Tant que ses problèmes ne touchaient que lui cela ne le dérangeait pas, mais que cela affecte son ami, lui était insupportable. Il avait donc pris une grande décision et il comptait s'y tenir.

Rhaizen se dirigea vers le temple de la lune de Darnassus et entra dans la fontaine qui se tenait en son centre. Puis il commença à prier. Il y resta quelques minutes puis se rendit à Stormwind.

Arrivée à Stormwind il se dirigea vers la cathédrale de la lumière pour y prier aussi, afin de se faire pardonner des propos qu'il avait tenus à son ami et pour les cauchemars que ce dernier faisaient. Une fois cela terminée, il quitta Stormwind et rentra à Darnassus afin d'aller déposer des fleurs sur la tombe de sa mère et de sa sœur. La haine et la colère l'avaient quitté.

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Rhaizen était désormais en paix avec son passé, la haine et la colère l'avaient quitté, les ténèbres avaient laissé place à la lumière. Fizdhen était traqué, de redoutables chasseurs de primes étaient à ses trousses et cela depuis que Rhaizen avait finalement témoigné sur le massacre de sa famille et ouvertement accusé son père. Il avait retrouvé confiance en lui, confiance en Elune, confiance en la lumière, c'est pourquoi, un matin, il décida de partir à la recherche de sa vieille tante.

Rhaizen avait fini par comprendre que le médaillon était une clef, aussi était-il retourné à la demeure de sa vieille tante pour trouver ce qu'elle ouvrait. Cette fois-ci, il chercha avec calme et finit par découvrir que le médaillon devait être mis au cou du buste d'Elune dans la chambre. Rhaizen s'exécuta et attendit, rien ne se passa. Il réfléchi quelques instant et se souvint d'une ancienne prière que sa vieille tante faisait avant de se coucher. Il se mit à genoux et commença à la réciter. Le médaillon brilla et finit par illuminé toute la pièce, puis il entendit une voix:

- Je suis Anéan Dalnaraé, et je suis une première-née. Enfin, Rhaizen, tu as trouvé le médaillon, enfin tu as su comment l'utiliser. Je te parle d'un lointain passé, je te parle d'un temps que tu as oublié. Saches que ton père est un être dangereux et que jamais tu ne devras lui faire confiance. Je l'ai découvert trop tard et il l'a su, j'ai du m'enfuir et me caché. J'espérais que tu serais attiré par le médaillon et que entendrais cela. Ton père est un elfe haut, un elfe de sang, un adeptes des arts magiques. Il utilise la magie pour se faire passer pour un guerrier, mais en fait c'est un redoutable mage. Je sais d'où il tire ses pouvoirs et de ce fait je sais comment lui ôter, mais je ne sais où se trouve exactement la source de ses pouvoirs. Tui dois trouver un puits de magie qui se trouve caché dans les terres de l'ouest, aux mains de la horde. Il existe un humain qui pourra t'aider, il n'a pas de nom, il l'a perdu lorsqu'il a réussi à pénétrer le rêve d'émeraude. Le seule chose que je sache est qu'il est paladin et que son coeur est pur. Cet humain traque ton père depuis des siècles, oui tu as bien entendu, depuis des siècles. N'oublies pas, il te faudra trouver la source à laquelle ton père s'abreuve, si tu veux le vaincre, sinon, cela ne servira à rien. J'oubliais, Fizdhen n'est pas le vrai nom de ton père, hélas, je ne le connais pas. Bonne chance Rhaizen, la déesse te protège.

- Fizdhen un mage, pensa Rhaizen, impressionnant, normal qu'il puisse paraître et disparaître à sa guise, cela explique pourquoi il échappe à tout le monde, ils pourchassent un guerrier du nom de Fizdhen, alors qu'il s'agit d'un mage portant un autre nom et donc sûrement un autre visage. Je dois retrouver l'Inconnu, ce doit-être lui le paladin dont parle ma vieille tante. Je commence à comprendre mon héritage, l'héritage des elfes de sang, les elfes haut, ceux qui manipulent la magie et corrompent le monde.

Rhaizen repris le pendentif, le passe à son coup puis quitta la demeure de sa vieille tante, quitta Darnassus et se rendit à Stormwind, peut-être là-bas quelqu'un pourrait-il l'aider à retrouver le paladin. Mais le voyage ne se passa pas comme prévu, arrivée à Ménéthil son père l'attendait, la bataille s'engagea. Cette fois-ci Rhaizen était plus sur de lui, plus expérimenté et savait ce qu'il affrontait. Kris répondit à son appel et fondit sur Fizdhen, tandis que Rhaizen criblait son père de flèches. Dans la cité beaucoup crurent qu'il s'agissait d'un duel, la garde ne bougea pas. Hélas, Fizdhen était toujours le plus fort, Kris tomba sous ses coups, Rhaizen compris qu'il était perdu, la fuite était impossible, mais son père ne le tuerais pas, les duels n'étaient jamais à mort, si il le faisait la garde interviendrais. Il se trompait, Fizdhen lui transperça le cœur de sa lame et Rhaizen s'effondra sur le ponton. Fizdhen se baissa, planta sa dague noir dans le cœur de Rhaizen, mais rien ne se passa, fou de rage il poussa son corps dans l'océan, personne n'avait bougés, personne n'avait réagit.

Le Corps sans vie de Rhaizen fut emporté par la marée... Quelques minutes plus tard, il revenait à la vie. Lorsqu'il ouvrit les yeux il vit l'Inconnu.

- Tu ne pouvais le battre, personne ne le peut pour le moment, lui dit l'Inconnu. Mais, tu t'es battu avec courage, c'est ce qui est important. Il a voulu arracher ton âme pour que l'on ne puisse par te ramener à la vie, là aussi il a échoué. Le pendentif te protège, protège ton âme.
- Merci à toi. Tu es le paladin sans nom, celui qui entra dans le rêve d'émeraude?
- C'est une longue histoire, mais aujourd'hui tu es prêt à l'entendre.

[A suivre...]