Journal de bord d'une paladine / 1

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Journal de bord.

Ca y est, je me suis décidée à t’écrire à toi mon cher journal. Mais par où commencer ? Cela fait maintenant plusieurs moi que je suis arrivé à Stormwind et il y a tant de chose à faire. Je suis Caitlan Moonsong, protectrice de Stormwind, officier en second du chef de notre ordre le seigneur Rall. Je suis paladine et mon bras sert la lumière. Je n’ai pas de fortune, je dirai même que je n’ai que le strict minimum. Je me contente de peu : de quoi manger, dormir et entretenir mes affaires. Le reste part aux orphelinats de Stormwind et de la foret d’Elwynn ou aux jeune paladins de mon ordre.

J’habite dans une chambre sobre dans l’aile de la cathédrale. Cela me suffit mais je sais qu’il faudra un jour que je laisse ma place à un jeune paladin qui arrivera tout juste ville.

Commençons par le commencement.

Ma famille comme beaucoup d’autres n’a pas échappé aux désastres de la guerre. C’était il y a si longtemps et c’est tellement gravé dans ma mémoire. J’avais 10 ans. Mes parents étaient armuriers dans ce qui fut notre ancienne capitale. Etant proche de la cathédrale, notre clientèle était composée des paladins et des guerriers les plus pieux de la ville. Nous étions heureux. Je me souviens même de certains clients. Tiburst le nain qui discutait toujours les prix en hurlant que nous étions des voleurs et qui ne manquais jamais de me donner un cadeau en cachette. Et Torgan, un paladin de la ville qui alliait force et grâce en un seul corps. Ah Torgan…. J’ai longtemps crue que j’étais amoureuse de lui mais en fait, j’étais amoureuse de ce qu’il représentait.

Lorsque l’alerte fut donnée et que notre chère cité fut ravagée, j’étais entrain d’espionner l’entraînement des paladins. Un homme en armure m’a pris dans ses bras et m’a emmené dans le quartier général de l’ordre, alors que tous les paladins étaient en branle bas de combat.

« Reste ici petite, je viendrai te rechercher lorsque ça sera fini. », me dit Torgan

J’étais choquée, la peur, abandonnée dans une petite cellule. Des cries, j’entend des cries : « les mort vivants ont franchi les murailles, sauvons nous ». Un bruit de clé dans la serrure. Je me cache sous le tas de linge et une voix commence à s’écrier.

« Caitlan, c’est moi Torgan ! Il faut fuir »

La vision de cet homme ne s’effacera jamais de ma mémoire. En armure de plate avec l’insigne de notre famille comme marque de forgeron : une lune pleine entourée de deux croissant de lune, le visage noirci par les flammes, du sang coagulé sur les bras, les mains, le torse. Je fonce sur lui et m’accroche à ses bras :

« Je veux voir papa et maman, où sont papa et maman ? »

« Plus tard mon enfant, plus tard, essayons de fuir cette horreur. », me répondit il.

Torgan pris du linge, et en les attachants les uns aux autres, fabriqua une sorte de sac à dos et me mis dedans.

Je vous laisse imaginer l’horreur qui sévissait dans les rue de la capitale : des goules , des squelettes envahissaient nos rues et tuaient tout le monde sur son passage. Apres 3 ou 4 combats contre des squelettes, Torgan réussit à nous échapper.

Nous avons marché, marché pendant des jours et des jours, se cachant la nuit.

Deux ans se sont écoulés depuis ce désastre. Nous avons trouvé une ferme abandonnée à des dizaines de lieu de citée . Torgan semble apprécier de vivre de ce que la nature nous offre. Mais pas moi.

« Torgan ? »

« Oui mon enfant ? »

« Pourquoi cela fait ans que vous n’avez pas endossé votre armure ? »lui demandai je

« Vois tu caitlan », me répondit il en allumant sa pipe.

« Ceci est du passé. Je ne suis plus paladin parce que j’ai failli à ma tache. Tu comprends ? J’étais protecteur de cité. Maintenant elle est aux mains de ce traître de nom. J’ai failli, la lumière m’a abandonnée, mon roi n’est plus. N’en parlons plus. » dit il la gorge nouée par l’émotion.

Une minute de silence durant laquelle je regardais torgan en réfléchissant aux mots approprié pour ma requete..

« Torgan ? »

« Qu’il y a-t-il encore Caitlan ? N’as tu pas des choses à faire comme nourrir les bêtes ? »

« Torgan je veux devenir Paladine »

Torgan laissa tomber sa pipe au sol de surprise… Après un bref Instant.

« Va nourrir les bêtes au lieu de dire des sottises »



Je partis en larme nourrir les bêtes. Une semaine plus tard, alors que je m’entraînais seule dans la grange comme à mon habitude de puis près d’un an avec un bout de boit en guise d’épée, une voix jaillit de nulle part.

« t’es pieds ne sont pas assez écarté, tu tombera à la première parade. Je vais te montrer »

Je me retournais et vis Torgan, deux épées en bois à la main.

Huit an plus tard, alors que je me levais pour prendre mon déjeuné avec Torgal, qui aura été mon sauveur, mon père adoptif, mon maître d’arme et mon guide spirituel, je vis sur la table un sac et une lettre dessus.

« Mon enfant, je t’ai enseigné tout ce que je savais, maintenant tu es prête pour suivre ton propre chemin. Tu trouveras dans ce sac une lettre que tu donneras aux maréchal Mac Bryde de Northshire. Il te dira quoi faire. Je t’ai aimé comme un père aurait aimé sa fille. Je n’appartiens pas à l’avenir mais au passé. J’ai compris que la lumière m’avait testé et tu étais ce test. Je suis fier de toi. Quand à moi je retourne dans le passé et je vais faire ce que j’aurai du faire depuis le début. Aller défendre ma ville de l’envahisseur. Je t’aime.

Torgan »



Je courus vers l’étable. Effectivement, l’armure de plate, que j’avais poli la veille n’étais plus ainsi que le cheval que nous avions dressé il y a de cela à peine 3 mois.

Je pris mon sac à dos et partis pour la foret d’Elwynn, conformement aux dernières volontés de mon père adoptif, qui est mort en héro.
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