[Kirin Tor] Souris des champs...

Répondre
Partager Rechercher
Les grosses griffes noires s'approchaient. Je pouvais voir tomber une à une les lourdes gouttes de sang qui avaient glissées sur les écailles sombres avant de venir lécher avec un éclat malsain des restes de chairs encore chauds...

Ce qui aurait du me mettre la puce à l'oreille... c'est l'odeur. Je sentais rien. Etrange non ? Tout ce sang là, et l'haleine fétide, oui forcement, un dragon, ça ne pouvait être autrement ?
Bon et bien non... J'etais restée prostrée en attendant de mourir bêtement sous les griffes de la bête, justement.
Enfin jusqu'à ce que je me reveille.
En sueur et haletante, dans un des pourtant bons lits confortables de l'auberge de la Fierté du Lion.
Une saleté de cauchemar.
Ni plus, ni moins.

En fait, je prefere ça. J'ai pas trop envie de mourir vite, jeune, dans le bel âge, en pleine possession de... mouais.. de quoi au fait ?
Y a desfois vraiment, ou vaut mieux pas trop réflechir...
Quoiqu'en ce qui concerne ce vaurien, ce maudit... tanneur ! Qui ça ? Bah ! Rhaaa non je veux pas y penser !
Y f'ra jour demain et advienne alors que pourra.

C'est pas ce que je m'etais déjà dit en arrivant à Goldshire ? ... Mmm. Oui bon le monde est vachement plus grand que c'que j'aurais pensé. Et les perspectives ? Aussi nombreuses que ces fichues poignées d'avoine.

J'avais quitté des champs pour en retrouver d'autres, tu parles d'une conquête !
Mais quelquechose me disait que c'n'était que le début.

Oué... Le début d'une grande aventure, parole de souris !!!




A suivre...



http://membres.lycos.fr/screen35/WoW/VoleuseAvatar.jpg La souris, peste des champs...
Il allait partir.
Déjà, sa silhouette descendant la colline lui vrillait le ventre en une incroyable appréhension. Ses épaules, son dos, sa démarche...

- Att... !

Pour une fois, la voix de la souris n'était pas assurée, prête à s'éteindre dans un hoquet.
Quelquechose se brisa en elle, elle ne saurait jamais sans doute ce qui débloqua ses pas vers lui, mais elle le fit.
Elle le rattrapa et un flot de paroles, entrecoupé d'une respiration haletante, sortit enfin d'entre ses lèvres.
Elle se livrait avec maladresse, elle n'avait jamais fait ça.
Mais il ne fallait pas qu'il parte. Surtout pas. C'était tout ce qui importait. S'il partait, elle serait de nouveau seule, dans ce gouffre sans fin, sombre et solitaire.

Elle se tut et dans l'attente de sa réaction, elle sentait son coeur se serrer.

Il resta.

Plus tard, autour du feu, elle s'amusa à faire comme il lui dit : fermer les yeux et raconter les images qu'elle voyait. C'était simple en fait, et amusant.
Sans le savoir, elle se réchauffa autant qu'elle le réchauffa.

Elle lui vola un baiser avant de repartir sur les routes.
Quelquechose de nouveau s'éveillait en elle. Un fol espoir. Une terrible force. Un étrange goût d'éternité...

Elle ne regardait pas que lui avec des yeux nouveaux.
C'est tout ce qui l'entourait, tout ce qu'elle était, tout ce qu'elle deviendrait qu'elle avait envie d'embrasser comme on embrasse la vie.
Elle ne se rendit pas compte qu'elle goûtait à un peu de bonheur...

Il faudrait qu'elle remercie Shoam et Yaëlle, elle se le promit. Avec l'Odre des Dragons, tout commençait réellement...
Message roleplay
- Ouvre toi au monde de l'ether, ouvre ton esprit à celui de ta mère, laisse ton père glisser sur ta peau. Môr'haun tu te dois d'être en avance sur le temps, tu te dois de n'être qu'un songe aux yeux des créatures. Ta vie entière sera de rôder, d'observer et juger les mortels pour trouver quel est le secret si convoité de nos ancêtres, car c'est eux qui détiennent la clef de l'omniscience.

Je méditais dans le silence, un flux affectif, les émotions étaient décuplées par le pouvoir que je lui accordais, triste vie que celle là...
Pas trop réfléchir...
J'aurais du m'y t'nir...
Les sentiments, c'comme les cierges à l'église : il suffit qu'quelqu'un rentre pour qu'la flamme vacille...

Pfff concentre toi stupide souris !
Calme ton souffle, étouffe les batements d'ce coeur qui font plus de bruit qu'les os des squelettes qui t'entourent...
Voila comme ça.
Comme avant.
Ne pas réfléchir... Jamais.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés