[BG] Shadowsilvos

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Background Shadowsilvos / Outenkun






Vie, mort et vie d'un sram



Partie I : Passé


Le premier endroit que Shadowsilvos se souviens avoir vu est une clairière au coeur de la Forêt Lunaire. Il était étendu au pied d'un arbre, seul, avec un morceau de bois de noyer sur lequel il était inscrit : "Shadowsilvos, fils de l'Ombre et de l'Arbre". Il était alors âgé de quatre ans. Peux après s'être réveillé au pied de cet arbre, il vit un Sram approcher. Celui-ci l'emmena chez lui et l'éleva pendant 12 ans. Cet homme s'appelait Guuran.

De nombreuses questions envahissaient par moment l'esprit de Guuran : Qui étais réellement cet homme qui l'avait recueilli? Qui étaient ses véritables parents? Que s'était-il passé avant on réveil dans la clairière? Mais sa vie avec Guuran étais très agréable, et il ne voulais pas qu'elle soient modifiée par quelque révélation. Il gardais toutes ces interrogations pour lui : quand le temps sera venu, Guuran lui en parlerais certainement de son propre chef.

La vérité lui fut dévoilée alors qu'il avais quatorze ans. C'était une calme journée d'été de l'année du Sanglier borgne. L'air étais sec et un souffle d'air leur caressait agréablement le visage de temps à autre. Shadowsilvos et Guuran venaient de terminer une fructueuse chasse au bouftou, et s'étaient assis à l'orée d'une clairière. C'est alors que Guuran lui demanda :

« Veux tu connaître l'histoire de tes parents, Shadowsilvos? »

Shadowsilvos, qui ne s'attendait pas à cette question, réfléchit quelques instants et répondis :

« Oui... »

Son père était un Sram nommé Kagezu, sa mère une Sadida du nom de Kajian. Kagezu était un tueur à gage, un métier assez répandu pour un Sram. Kajian passait le plus clair de son temps dans la forêt et ramenais Sangliers, Prespics et Bouftous à manger. Son père était assez doué et recevait des demandes de meurtre assez fréquemment. Mais il restait humble et ne s'attaquait que rarement aux personnes haut placé dans la hiérarchie d'Amakna. Mais malheureusement, un jour, il accepta un contrat sans savoir ce qui l'attendait. Cette demande d'assassinat était en fait une embuscade organisée par ses clients, qui se révélait être des partisans de Reltam, une de ses anciennes cible. Ce Reltam avait voulu profiter du chamboulement qui avait été provoqué par la découverte des premiers Dofus et ainsi accéder au pouvoir. Mais le dirigeant éliminé, ses partisans n'avaient pas lâché prise et voulaient se venger de lui en éliminant Kagezu, lui et tous ses proches. Si bien que lorsque Kagezu se rendis sur le lieux de contrat, il se retrouva entouré de combattants avides de vengeance. Bien que bon tueur, il ne put l'emporter contre le nombre. Durant le combat, il tua de nombreux membre de leur organisation, et pensa à créer un clone pour avertir sa femme du danger qui la menaçait. Celle-ci était en train de combattre un sanglier lorsque le clone, qu'elle pris premièrement pour son véritable mari, arriva. Il lui délivra le message en la chargeant de cacher son fils et de le confier à Guuran, un grand ami à lui. Le message terminé, le clone se dissipa peu à peu. Cela ne pouvais signifier qu'une chose : celui qui l'avais crée étais mort. Luttant contre la tristesse, elle se dépêcha de revenir chez elle pour récupérer son enfant. Le message transmis par le clone de son mari avais un double sens : elle aussi allait mourir. Son fils dans les bras, elle enfourcha son tabi le plus rapide et se dépêcha de trouver le lieux adéquat où cacher l'enfant. Et elle le trouva : à l'ombre entre deux racines d'un grand arbre, caché derrière des racines. Après l'avoir une dernière fois serré dans ses bras pour lui dire adieu, elle le déposa et se prépara à affronter son destin. Sur le chemin qu'elle emprunta pour prévenir Guuran, elle trouva, comme elle s'y attendais, des partisans de Reltam, ceux-la même qui avaient tué son mari. Elle descendit de son tabi, noua ses cheveux, sortit son bâton et fit face à ses derniers adversaires. Elle fit un pas, décidée, et les ronces fusèrent. Finalement, elle réussi à vaincre ceux que son mari n'avaient pu tueur, mais si elle sorti du combat victorieuse, elle en sortit également blessée mortellement. Et c'est une Sadida sur le seuil de la mort qui arriva chez Guuran. Le temps de raconter les derniers évènements et elle étais morte. Guuran parti aussitôt chercher l'enfant pour le ramener chez lui. Les meurtriers étaient au courant que Kagezu avais un fils, et étaient biens décidé à terminer le travail. Ils cherchèrent longtemps où il se trouvais, mais en vain...

Durant les deux années qui suivirent, Shadowsilvos entretint une haine féroce envers ceux qui avaient tué ses parent et redoublais d'efforts lors des entraînements. Guuran étais heureux de le voir mettre tant d'ardeur a s'entraîner, mais au fond de lui, il savais le but inavoué de Shadowsilvos et avais bien du mal a l'empêcher de faire un jour une bêtise...

Puis un soir, alors qu'ils revenaient tous deux d'un entraînement, Guuran s'arrêta brusquement à mi-chemin.

« Que se passe t-il, maître?
- Il y a des traces de pas encore friche sur le sol... Ce n'est pas normal. Nous sommes normalement les seuls à connaître cette partie de la forêt.
- C'est peut-être un voyageur égaré, maître?
- Impossible. Les traces sont nombreuses, et elles disparaissent tout a coup là-bas... fit-il en désignant l'endroit en question du doigt. A moins que... Repérage! continua t-il en faisant un signe de la main. »

Et tout à coup, a l'endroit même que Guuran avais désigné auparavant, apparu un groupe de guerriers jusque là invisibles.

« He bien, on dirais que Kagezu à doté son rejeton d'un garde du corps bien perspicaces... fit une voix en tête du groupe.
- Pfff... soupira Guuran, je me doutais bien qu'il devais rester des imbéciles rattachés a cette crapule de Reltam. C'est toi * il lança un regard en direction de celui qui venais de s'exprimer * qui a pris la succession je présume? »

Soudain, un vois s'éleva derrière Guuran.

« Alors c'est vous qui avez tué mes parents! J'accomplirais ma vengeance en vous exterminant! »

L'homme lui jeta un regard un regard dédaigneux puis répondis :

« Gamin... T'a quel âge? Seize ans? Tu pense sérieusement pouvoir faire quelque chose contre nous?
- Ca me fais mal de l'admettre, Shadowsilvos, mais il a raison, tu ne peux rien faire. Reste en retrait et laisse moi m'occuper de ça.
- Désolé, maître, mais pour une fois, je vais contester un de vos ordre, répondit-il d'un air décidé. »

Il eut à peine le temps de sortir ses dagues que son maître s'abattit sur lui et l'immobilisa. Non, ce n'étais pas son maître... C'étais en réalité son clone qu'il avais envoyé pour le maintenir hors du combat qui allais suivre.

« Je croyais pourtant d'avoir appris a ne pas te lancer dans de batailles inespérées! lui reprocha Guuran.
- On se dispute entre amis? Comme c'est dommage! Bon, vous m'excuserez, mais je dois finir le travail commencé douze ans plus tôt.

C'est alors qu'une terrible constatation frappa Shadowsilvos. Les assaillants étaient beaucoup trop nombreux! Son maître avais beau être très fort, il ne tiendrais sûrement pas le coup face à tant d'adversaires. Mais il reconnu aussi la sagesse de son maître en l'éloignant du combat.Pour Shadowsilvos, c'aurait été comme s'attaquer à un château fort avec une meringue.

Il y eu quelque secondes de silence profond, pas un bruit, pas un souffle, puis, en une fraction de seconde, le combat fit rage. Shadowsilvos fut littéralement sidéré pas les talents de son maître. Il ne l'avais jamais vu combattre sérieusement jusque là! Il semblais être partout à la fois : un coup de dague par ici, un piège explosant par là, un ennemi projeté là bas... Il se déplaçait parmi ses ennemis avec une aisance incroyable. Rapidement, les adversaires furent mis hors d'état de nuire. Mais leur chef ne semblais pas inquiété le moins du monde.

« Merci pour la démonstration. Bravo, mais maintenant que j'ai identifié ta manière de combattre, ça risque de ne plus être aussi facile. »

Et le combat repris entre les deux srams. Shadowsilvos n'avais jamais rien vu de pareil. Les deux adversaires enchaînaient assaut, contre, esquive et ruse à une vitesse folle. Impossible de déterminer les futurs vainqueurs et un vaincus. Soudain, le sram s'éloigna un peu de Guuran, parut hésiter un instant puis attaqua avec une fureur sans précédent. C'étais une attaque suicide, impossible à parer ou à esquiver, mais qui laissait le corps de celui qui l'exécutait nu aux assauts ennemis. Il se rapprochait de plus en plus de Guuran. Shadowsilvos ferma les yeux. Il y eut un choc sourd. Lorqu'il les rouvrit, les deux hommes s'étaient entre-tués.

Dès que le clone relâcha sa prise, Shadowsilvos se précipita vers Guuran. Son maître avais le sourire aux lèvres.

« Shadowsilvos... Il ne sert a rien de se morfondre ou de le laisser engloutir par ses sentiments... Tu est sauf et c'est ce qui importe. Ton père... m'avais sauvé la vie dans le passé... Je ne fais la que payer ma dette... »

Après cet événement, Shadowsilvos sombra dans une dépression terrible. Il était complètement seul. Il n'avait rien pu faire. Tout le monde était mort, et lui restait en vie, pourquoi? Il n'avait même plus quelqu'un sur qui reporter sa colère. Peu a peu, a force de rester seul, il se referma sur lui même.

Il se demandais si cela avais un sens de continuer de vivre, et pensa même au sucide, Mais les dernières paroles de Guuran restées gravées dans son esprit. A quoi aurais servi les sacrifices de ses parents et de Guuran s'il mettais un terme à sa vie? Ce serais leur manquer de respect, réduire à néant leurs efforts.

Trois années plus tard, il décida de cesser de vivre dans la forêt et se mettre en route pour le reste d'Amakna. Toute sa vie, il n'avais connu que la forêt, et avais envie de découvrir le reste du monde. Bonta? La mer d'Asse? Brakmar? Ces endroits ne lui disaient rien. Il faudrais les visiter un jour, se disait-il.


Mais à force de vivre seul, il étais devenu très timide. Il lui sera difficile de rencontrer du monde...
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Créateur du tristement connu "Viendez montrer vos screens" Mouhahahahahaha
Outenkun
Sram peu pratiquant
Résurection d'un Sram nommé Shadowsilvos
Vous souhaite de passer du bon temps sur Dofus!
Message roleplay
Partie II : Rencontre



J'avais fini par reprendre confiance en moi depuis ces évènements. Mais quelques soient les circonstances, je ne parvenais jamais réellement à me sortir de cette bulle de solitude qui m'entouraient, ma timidité m'empêchait de nouer des liens avec qui que ce soit, en je n'osais me lancer dans aucune voie qui pourrais m'attirer des ennuis. Pour cette raison, je restais neutre dans la guerre entre Bonta et Brakmar qui venais d'ouvrir leurs portes aux Amaknéens... Mais tout ce que je recherchais, c'était de la compagnie...


La seule personne que j'avais rencontrée et avec qui j'ai réussi à nouer un minimum de liens étais Eleonie, une jeune Crâ assez connue. Mais cela n'avais rien d'étonnant après tout, elle étais dotée d'un charisme qui attirais la sympathie des autres...


Mais depuis quelques temps, je m'isolais des des gens. J'avais récemment trouvé un étrange artefact enflammée qui ne voulais jamais s'éteindre... Mais ses flammes ne semblaient pas produire de chaleur, étrange... J'avais le sentiment que cette pierre ne m'apporterais rien de bon. J'avais pris la décision de m'en débarrasser, mais je ne pouvais pas non plus la laisser à la portée du premier venu. J'étais donc parti au lieux de mon enfance, où je n'avais pas mis les pieds depuis mon départ, un an auparavant. Un jour, un guerrier est venu me voir et à remporté l'épreuve que je lui avais donnée pour qu'il me montre qu'il étais digne de confiance. Je lui ai confié la pierre et suis reparti le coeur léger, heureux de ne plus avoir la charge de transporter cette pierre, qui, j'en suis sur, ne m'aurais apporté que des ennuis, si bien que, alors que je me suis dirigé vers mon coin à bouftou favoris, je n'ai pas remarqué que quelqu'un se trouvais devant moi. J'ai heurté par mégarde cette personne, la renversent par terre...

Réalisant ce qui venais de se passer, je bafouillais des excuses indistinctes, avant de me rendre compte qui je venais de renverser : une magnifique sram d'une beautée diabolique : les cheveux noirs comme le corbac, des yeux tels des rubis brillants au fond d'une mine, et un sourire à calmer même le trooll le plus furieux... Son rire cristallin emplissait mes oreilles...


« Non, c'est de ma faute, j'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'ai pas entendu qu'un beau jeune homme arrivais. »

Contrôle émotionnel au niveaux rouge... Plus aucune commande ne réponds... Cerveaux est atteint... Mise en mode automatique.


« Ben reste pas figé comme ça ! Tu pourrais m'aider à me relever s'il te plais? »

Une main se tends vers la mystérieuse inconnue. Elle me dis
vaguement quelque chose... C'est ma main? Elle s'agrippe à la main. Je ressent un poids supplémentaire à la main droite. C'est bien ma main...

« En fait je me suis un peu perdue dans cette forêt... Ha, je m'appelle Shizuka, et toi?
- Shadowsilvos... »


Vu la sonorité de la voix et vu que c'est mon nom qui à été dis, je suppose que c'est aussi moi qui ai parlé...

« Heu... Est-ce que tu pourrais m'aider à sortir de cette forêt s'il te plais? »


Je me souviens que je l'ai effectivement aidé à sortir de la forêt... Que je l'ai retrouvé le lendemain et que j'ai passé la journée avec elle... Et le lendemain aussi, et le surlendemain, et ainsi de suite...

Je me suis alors rendu compte qu'elle n'étais pas seulement belle, elle étais aussi une grande guerrière, prête à foncer tête baissée dans les ennemis. En un sens, elle étais très différente de moi : elle étais tout sauf timide et n'hésitais pas à dire ce qu'elle pensait, elle étais toujours d'une aide précieuse...


Peu à peu, nous nous sommes rapprochés et elle réussit a vaincre ma timidité, du moins, lorsqu'elle étais avec moi...

Et puis un jour, alors que nous nous promenions au bord de l'eau à Sufokia :


« Dis, Shadowsilvos...
- Qu'est ce qu'il y a Shizuka?
- Est-ce que tu est déjà sorti hors d'Amakna?
- Hum... Une fois j'ai pris la route de Bonta et j'ai visité quelques coins de la ville...
- C'est vrai? Moi je ne suis jamais sortie d'Amakna... Est-ce que tu pourrais m'y amener?
- Oui, si tu veux... »
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