[[SI]Haraz/Taliesin]

Jacinthes de Salège :

Sur le monde de Ganareth, dans un royaume embrumé, non loin d'une montagne, dans le creux d'une vallée, sur les rives d'un torrent, se dresse l'hameau de Salège.

C'est au printemps que, bercé par la fraîcheur des vents, envoûté par les sonorités cristallines, enivrés des rires d'enfants, fleurissent les Jacinthes rouges, au centre du hameau, autour de la statue.

Les habitants de Salège vivent dans une contrée reculée, se nourrissant de leur pêche, courant le nez dans les herbes, chantant, bâtissant d'étranges cabanon de bois. Que dis-je, se sont là de bien grandes demeures, pour un petit peuple, Lutin.

C'est donc au printemps que pousse les Jacinthes Rouges, autour de cette massive statuette à l'effigie d'un antique bâtisseur, cette statue tient au dessus de sa tête une sphère dégageant deux faisceaux de lumières grises, d'un côté et de l'autre du cercle de fleur.

C'est en ce lieu que les jeunes Lutins viennent chercher compagne lors d'une fête annuelle. La première nuit après l'éclosion des Jacinthes, les jeunes êtres, après maintes chansons et repas, forment une ronde autour du cercle de fleur. Les rondes s'accompagnent jusqu'au soir des chants et des jeux, les Anciens regardent leurs chairs de leurs yeux espiègles et étincelants.

C'est donc une fois la nuit venue que se fige la ronde et que cessent les sons. Dans une sérénité nocturne, ne dansent plus que les étoiles et les lumières de la sphères. Il est désormais temps pour ce peuple Lutin d'entrecroiser son destin. Les deux êtres qui se sont arrêtés sur les faisceau de lumière se dirige vers sa source, empruntant une voix où ne pousse aucune Jacinthe, car écraser une de ses fleurs sacrées courroucerai Gothar en personne. Alors tour à tour, entre deux rondes, que Lutin et Lutinne apposent leurs mains sur la sphère et unissent leur destin, dans la paix et en harmonie.

C'est ainsi qu'en ce village, il n'y eu qu'union sans discorde, jusqu'au jour funeste ou...

A la fin d'une ronde, la sphère s'agita, par infortune se brisa et révéla alors les lumières inconnues. Les deux faisceaux gris avaient laissé place à la blancheur lumineuse et aux noirs ténèbres, les deux lumières luttèrent dans la nuit, les petits êtres paniqués se trouvant tour à tour noir et blanc.

Lorsque les lumières se fixèrent, l'on put distinguer une moitié du cercle plongé dans les ténèbres et l'autre dans la lumière, toutes unions étaient impossibles, car deux êtres éclairés de la même lumière ne pouvaient empreinter le chemin sans Jacinthe.

C'est alors que le seul moyen de retrouver l'harmonie de la ronde et le cercle uniforme, fut de repousser l'autre lumière jusqu'à son déclin, la nécessite du conflit règne depuis sur nos vies.

[Môr'haun]

(Court, explicite et agréable à lire.

Quand je vois fleurir tous ces textes qui donnent vie à "notre bébé en gestation", j'ai envie de "botter les fesses" à NPcube pour que DnL soit à la hauteur des personnes qui s'y investissent depuis un moment maintenant.

Entendons par là, qu'il serait bon de s'activer pour effacer quelques déceptions déjà présentes dans nos rangs...

A bon entendeur,

).