[Pole] [Utopia] La Bibliothèque d'Utopia

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Utopia : Quand le rêve prend vie

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Les caractéristiques du serveur sont les suivantes :

Type de serveur : Fun (RP - XP - PVP - Découverte)
Niveau minimum avant PVP : Niveau 25
Ecart de niveau entre joueurs pour combattre : Aucun

Pertes à la suite d'un combat contre un joueur :

Expérience : 20%
Pièces d'or portées : 30%
Objets de l'inventaire : 30%
Objets équipés : 0%

Pertes à la suite d'un combat contre un monstre :

Expérience : 20%
Pièces d'or portées : 30%
Objets de l'inventaire : 30%
Objets équipés : 0%

Nombre de renaissances autorisées : 4

Etat du colysée : Fermé
Message roleplay
Background Utopia
Utopie et déclin


Je dois me dépêcher, car il ne me reste que peu de temps. On m’accuse depuis longtemps de profaner des lieux saints et de dépouiller les morts, comme s’ils pouvaient avoir encore besoin des vieux manuscrits abandonnés à la poussière de leurs tombeaux.
Puisque la mort nous dépouille de tout, achever son travail n’est que justice. Tout est bon à prendre.
Mes détracteurs, devenus de plus en plus nombreux au fil de mes recherches, ils m’ont longtemps pourchassé pour me faire payer ce qu’ils considèrent aveuglément comme un crime. Cette nuit, leur chasse touche à sa fin, ils m’ont acculé dans cette petite tour de pierre abandonnée, et l’unique porte ne tiendra plus très longtemps. Je vois, depuis la mince fenêtre de l’étage, leurs torches éclairer cette nuit sans lune comme autant d’étoiles funestes.
J’ai découvert des tombeaux elfes et nains qui renferment des parchemins et des manuscrits contenant maints secrets oubliés sur les origines de notre monde. Mes longues recherches, m’ont permis d’acquérir un savoir considérable sur notre monde et son histoire.
Ce savoir ne doit pas être perdu et c’est à ce dessein que je prends la plume une dernière fois. Je cacherai ensuite ce parchemin derrière le vieux bureau sur lequel j’écris, en priant pour que mes bourreaux ne le trouvent pas, et qu’il parvienne un jour dans les mains d’un homme sage qui comprendra l’intérêt de ces lignes.
Quant à moi, je leur réserve une petite surprise. J’espère qu’ils sont aussi stupides que je le pense…
Le bois de la porte gémit sous les coups, je n’aurai certes le temps que de mettre le plus important.
Peu importe. Ce sera déjà beaucoup.


A l’aube de notre monde, les dieux vivaient en harmonie les uns avec les autres, et aucun ne se souciait de dominer l’autre. Les années s’écoulaient comme des secondes, les siècles comme des minutes, les millénaires comme des années, sans que rien ne vienne perturber leur douce quiétude et leur félicité. En ce temps-là, Althéa croissait, prospère et paisible. Son sol était foulé par les dieux, et ses vallées résonnaient de leurs rires et de leurs chants.

Hélas, toute chose doit changer un jour.
Avec la Vie apparurent aussi les Peuples d’Althéa. En voyant ces êtres croître, chaque dieu voulu en son for intérieur être celui qui les instruirait. Avec ce nouveau désir en eux, ils changèrent progressivement, pour se distinguer les uns des autres, et leurs différences devinrent de plus en plus nettes.
Conscients qu’ils ne pourraient pas tous se partager la tâche d’instruire les êtres vivants, ils se réunirent pour déterminer ceux qui en auraient la charge. Long fut leur débat, car chacun était persuadé d’apporter aux peuples ce qui leur serait le plus utile. Ne pouvant se départager d’eux – mêmes, ils envoyèrent un messager divin sous l’apparence d’un simple mortel, de telle sorte que personne ne pourrait le reconnaître pour ce qu’il était réellement. Celui – ci devrait étudier les peuples, puis décider de ce qu’ils auraient fondamentalement besoin d’apprendre, et quels dieux seraient les mieux placés pour le leur enseigner.

Cet espion divin sonda longuement les esprits et les âmes, se déplaçant de ville en ville et se mêlant à la foule de chaque peuple, découvrant par la même occasion les prémices des civilisations naissantes.
Quand il eut achevé sa mission, il appela les dieux à une nouvelle réunion, et désigna ceux qui allaient enseigner les principes nécessaires aux êtres vivants. Ces dieux étaient au nombre de quatre :

Artherk, le dieu de l’Harmonie, de la Paix et de la Lumière,
Gluriul, le dieu de la Corruption,
Lothar, le dieu de la Justice,
Ogrimar, le dieu du Chaos, de la Terreur et de l’Obscurité.

Dans les rares et très anciens écrits traitant de ce sujet, deux termes existent pour différencier ces dieux des autres.
Les dieux cités précédemment y sont appelés les « Miodirs ». Ce terme signifiait, dans les langages primitifs de cette lointaine époque, les « Dieux Elus », car élus inconsciemment par les peuples.
Les autres dieux, non élus, y sont appelés les « Sèudens ». Ce terme signifiait, quant à lui, les « Seconds Dieux ».

Après que l’espion divin ait délivré sa conclusion et désigné les Dieux Elus, les Sèudens se retirèrent dans l’oubli, laissant les Miodirs à leur tâche.

Les peuples accueillirent donc les cultes des Dieux Elus, apprirent d’eux les enseignements divins et vécurent dans le contentement et le bien-être. On eut pu espérer qu’il en serait toujours ainsi, mais hélas ! cette période bénie des dieux ne dura pas.

En effet, de sombres nuages apparurent dans le ciel si bleu de cette époque bienheureuse.
Les Dieux Elus, du fait de leur nature fondamentalement contradictoire, se réunirent en deux camps opposés. Leurs enseignements s’éloignèrent progressivement de leurs devoirs initiaux, pour ne plus aller que dans le sens des hostilités entre leurs deux camps.

J’entends une clameur cruelle s’élever dans la nuit. Ils se sont finalement décidés à utiliser un bélier pour enfoncer la porte de mon refuge. J’ai bien fait de caler la porte avec une vieille poutre, sinon ils seraient déjà là. Le temps me manque cruellement.
Il me faudra bientôt utiliser la petite fiole que je garde précieusement dans mon vieux sac. Elle me plongera dans un état d’inconscience profond. Au moins n’aurai-je pas à soutenir le regard haineux de mes bourreaux. Peut-être même que ces idiots penseront que je me suis empoisonné et qu’ils se contenteront de me croire mort.
Quelques-uns d’entre eux s’éloignent déjà vers le petit bois proche d’ici. Il ne me reste que le peu de temps qu’ils mettront à couper un arbre au tronc solide et le ramener au pied de la tour. Je dois me hâter.


Les hostilités entre ces deux camps s’engagèrent dans une spirale de violence effroyable, qui déboucha sur une guerre cataclysmique impliquant plusieurs races. Cette période d’hostilités et la guerre qui la suivit, mieux connue sous le nom de « Guerre Céleste », sont bien trop longues à décrire et le temps me fait défaut pour les relater ici. Toujours est-il qu’au cours des hostilités, deux Dieux Elus tombèrent.
L’affrontement divin qui avait vu la chute de deux Dieux Elus avait grandement affaibli les deux camps. Les Miodirs quittèrent Althéa pour reconstituer leurs forces.

Les Sèudens, qui s’étaient tenus à l’écart des hostilités et des tourments qui venaient de secouer Althéa, ne voyant pas revenir les Dieux Elus, devinrent inquiets.
Ils partirent tous à leur recherche, mais les Miodirs demeuraient introuvables. Cependant, des signes indiquaient que, hormis les deux qui étaient tombés, les autres Dieux Elus étaient toujours en vie : ils accordaient encore leurs pouvoirs à ceux qui suivaient leur voie.

Une secousse ! Ces misérables ont improvisé un bélier plus vite que je ne l’escomptais. Pourvu que la porte résiste encore un peu !

Craignant que les Dieux Elus aient failli à leur tâche et ne viennent plus guider les peuples, trop occupés à mener les hostilités, les Sèudens se décidèrent à intervenir.
C’est ainsi que les Sèudens sortirent de l’oubli et que leurs cultes se répandirent sur Althéa, tels que nous les connaissons de nos jours.

Ca y est. La porte vient de céder dans un fracas épouvantable. Ces misérables investissent mon ultime refuge. Cris, clameurs d’une victoire cruelle. Il me semble déjà entendre leurs pas résonner dans les escaliers.
Ils ne tarderont pas à me découvrir.
Vite, ma fiole !


Utopie et déclin

d’auteur inconnu
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Les Dieux
Présentation des dieux : les Sèudens


Alianil :
Déesse du Châtiment, de la Dignité et de la Droiture.
Alianil, douce et bienveillante à l’égard des hommes suivant la voie de la lumière, ne fait preuve d’aucune indulgence à l’égard de ceux qui se laissent séduire par les ténèbres.
Autrefois en bons termes avec Lothar et Artherk, leur disparition l’a rendue mélancolique.
Elle prône le respect des lois et des hiérarchies.
On la représente généralement comme une femme noble armée, aux longs cheveux d’or, vêtue de satin blanc et portant une armure légère.
On compte parmi ses adeptes les nobles, les partisans de la royauté et ceux qui suivent la voie de la lumière.

Gladion :
Dieu du Conflit, du Défi et de la Bataille.
Gladion est expert dans le domaine de la guerre, fin stratège et un combattant redoutable.
Il manie les armes blanches et les armes de jets avec une dextérité mortelle. Selon lui, la lame n’est que le prolongement du bras, et la flèche le prolongement de la volonté. Le combattant doit apprendre à faire corps avec l’une comme avec l’autre.
On le représente généralement comme un géant à quatre bras, équipé d’une hallebarde gigantesque et portant un arc sur l’épaule.
On compte parmi ses adeptes ceux qui suivent la voie des armes comme les guerriers et les archers, et ceux qui ne vivent que pour le combat.

Maëlias :
Dieu de la Clairvoyance, des Arcanes, de la Science et des Cercles Elémentaires.
Maëlias étudie et modifie les courants magiques pour leur donner de nouvelles applications. Il collecte également les ouvrages et les informations concernant les secrets d’Althéa, et ne les révèle qu’à ceux qui s’en montrent dignes.
On le représente généralement comme un homme aux longs cheveux de jais, les yeux bandés, le front orné d’un joyau et vêtu d’un long manteau portant des symboles héraldiques, un sceptre à la main.
On compte parmi ses adeptes les sorciers élémentaires, les hommes de science et les érudits.

Inmuil :
Déesse de l’Impartialité, de la Discrétion et de la Nature.
Inmuil ne prête guère d’attention aux conflits opposant la lumière et les ténèbres, hormis dans les rares cas où la nature en subit les effets.
Inmuil pense que ceux qui vivent dans des villes sont dans l’erreur, car ils renient leurs propres racines. De ce fait, elle accorde sa protection à tout ce qui vit dans les bois, aux animaux comme aux hommes, à ceux qui veulent se rapprocher de la Nature comme aux voleurs et aux assassins qui s’y réfugient après avoir commis leurs méfaits en ville.
Les citadins, quant à eux, ne doivent espérer aucun secour de sa part.
On la représente sous diverses formes, tantôt animales, tantôt végétales.
On compte parmi ses adeptes les druides, les gardiens de la nature, les ermites, les voleurs, les assassins et ceux qui agissent dans la clandestinité.

Sualyem :
Dieu de la Richesse, de l’Inspiration et du Talent.
Sualyem est un grand adepte des festivités, des tournois et de la bonne chaire. Il se sert de la musique et des arts pour faire passer ses messages, et ne se lasse pas d’accumuler les richesses et d’ajouter des objets rares à sa collection.
On le représente généralement sous la forme d’un dragon d’or de la taille d’un homme, veillant sur les richesses d’Althéa.
Ses adeptes sont les troubadours, les artistes, les marchands, les chasseurs de trésor et les fortunés.

Urvelior :
Dieu du Ravage, du Cauchemar et du Tourment.
Urvelior aime semer la discorde et attiser les haines entre les êtres. Il fait bénéficier de son expérience des tortures physiques et psychiques ceux qui suivent la voie de la lumière, et ne montre aucune pitié à leur égard. Il n’a de respect que pour ceux qu’il considérait comme ses frères, Ogrimar et Gluriul, maintenant disparus.
Il prône la domination des forts sur les faibles.
On le représente généralement sous la forme d’un Démon aux muscles saillants et au regard acéré.
On compte parmi ses adeptes les adversaires de la royauté, les anarchistes, ceux qui suivent la voie des ténèbres et de la nécromancie.
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Visions du monde : introduction

La journée touche à sa fin, et sous le soleil couchant, la noble ville de Silversky se pare de teintes dorées. Enfin seul dans la salle, au bout de cette immense table, je me remémore ce qui a été dit aujourd’hui.
Quelques heures plus tôt, la salle était encore remplie du brouhahas de conversations confuses, et souvent… très animées.
Réunir des penseurs de religions différentes autour d’une même table n’a pas été facile. Il y a d’abord eu des réticences et des refus. Mais les persuader de se déplacer pour cette journée en valait la peine.

Pris séparément, chaque adepte d’une religion se dit être en accord avec les autres cultes. Pourtant, on note des différences saisissantes dans l’interprétation de certains thèmes.
Confronter les interprétations de penseurs de différentes religions était donc d’un intérêt incontournable.

Pour les futurs érudits et les simples curieux, je vais retranscrire à la suite de mon texte ce que chaque penseur a répondu aux questions particulières que je lui ai posées.
En découvrant la teneur de leurs réponses, vous ne serez pas étonné d’apprendre que chacune d’entre elles donna lieu à une véritable levée de boucliers, et que le calme était long à revenir.

Note : Le but de ces « Visions » est de mettre en évidence différences d’interprétations entre penseurs de cultes différents, à simple titre informatif. Les « Visions » ne sont pas forcément représentatives de l’interprétation de tout un clergé.

Visions du monde : introduction
de Thaal
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Visions du Monde
Le monde selon Alianil



Quelle est l’origine de notre monde ?
A l’aube du temps, l’univers était en proie au chaos. Il n’ avait ni début ni fin, et les ténèbres le dominaient. Mais Alianil, soutenue par Artherk et Lothar, intervint pour y remédier. Ensemble, ils donnèrent un sens et un but à toute chose. De ses efforts naquit la lumière qui s’étendit sur l’univers, repoussant les ténèbres. Le monde prit alors forme sous les mains divines d’Alianil, et elle lui donna l’aspect que nous connaissons.

Quelle est l’origine des monstres ?
Des créatures, séduites par Gluriul, Ogrimar et Urvelior leur vendirent leur âme et devinrent des monstres maléfiques. Sur l’ordre de leurs maîtres, ils se répandirent sur la surface d’Althéa pour faire souffrir ses habitants et les empêcher de connaître le bonheur et la paix.
Il est de notre devoir de lutter contre ces créatures impies et d’en libérer Althéa !

Pourquoi d’autres races ont-elles disparu ?
Les Elfes étaient présomptueux et vains. Ils négligeaient les saints enseignements, qui les mettaient en garde contre les dangers d’un tel comportement. Trop sûrs de leur puissance, ils n’eurent pas l’humilité de courber l’échine et d’admettre leur infériorité lorsqu’une créature plus puissante se présenta à eux. Ils crurent bon de l’affronter pour lui prouver leur force, et furent exterminés jusqu’au dernier.
Les Nains étaient avares et matérialistes. Eux aussi négligeaient les saints enseignements, qui les poussait à se détacher des biens matériels pour voir au-delà de la simple apparence. Lorsque la même créature se présenta à eux, sa vue leur fit horreur et ils crurent avoir affaire au Mal en personne. Ils ne prirent pas le temps de voir au-delà de l’apparence pour comprendre la raison de sa venue et ce qu’elle était, et l’attaquèrent immédiatement. Ils furent, eux aussi, exterminés jusqu’au dernier.
Vous comprendrez aisément qu’ils auraient du respecter les saints enseignements, et ne jamais s’en écarter.


Visions du Monde : Le monde selon Alianil
Propos recueillis de Isile, penseuse adepte d’Alianil
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Visions du Monde
Le monde selon Gladion



Quelle est l’origine de notre monde ?
Au commencement, Gladion contemplait le monde du haut de sa montagne. Il n’avait, face à lui, qu’un immense océan. Lassé de cet horizon morne, il saisit deux énormes rochers et les lança loin au-delà de l’horizon, dans l’océan. Il en prit deux autres et répéta son geste maintes et maintes fois. Il le fit tant et si bien que les rochers formèrent d’abord des îles, puis des continents. Gladion fit alors de même pour former les montagnes et les collines. Quand il eut achevé son travail, il regarda l’immense montagne sur laquelle il se tenait plus tôt et vit que celle-ci n’était plus à présent qu’une petit butte.
Ainsi fut créé Althéa, par le travail de Gladion qui sacrifia sa montagne dans le labeur.

Quelle est l’origine des monstres ?
Les monstres sont comme tous les êtres vivants : parfois prédateurs, parfois proies. La mince frontière qui distingue l’un de l’autre est très subjective. Ils représentent des adversaires de choix, car grâce eux les combattants peuvent progresser et affiner leurs techniques.

Pourquoi d’autres races ont-elles disparu ?
Les Elfes comme les Nains étaient devenus oisifs et cessèrent de s’entraîner. Fatalement, ils furent vaincus par un adversaire plus fort qu’eux…


Visions du Monde : Le monde selon Gladion
Propos recueillis de Roloch, penseur adepte de Gladion
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Visions du Monde
Le monde selon Inmuil



Quelle est l’origine de notre monde ?
Au départ, il n’y avait qu’un désert stérile et sans vie, battu par des vents brûlants.
Puis Inmuil descendit sur le monde. Sous ses pas naquit l’herbe, et sur son passage l’eau emplit les dénivelés et les creux, qui formèrent les fleuves et les lacs. Elle parcourut le monde, et partout où elle passa des forêts naquirent. Quand elle eut terminé, le désert s’était mué en une jungle luxuriante.
C’est ainsi qu’Althéa prit forme : un désert mort transformé en une forêt regorgeant de vie par Inmuil.

Quelle est l’origine des monstres ?
Il arrive quelquefois que des créatures perdent la raison décident d’agir contre la Nature. Parfois, leur apparence change peu à peu pour prendre une forme repoussante, représentant leur rejet de la Nature.
Ils deviennent alors ce que nous appelons des « monstres ».

Pourquoi d’autres races ont-elles disparu ?
Les Elfes et les Nains quittèrent jadis l’abri des forêts pour se bâtir d’immenses cités grises et mornes. Derrière ces murs, ils oublièrent leurs racines.
Trop éloignés de la nature, ils se dénaturèrent et devinrent incapables d’évoluer.
Malgré la grandeur de leurs civilisations, comme toute espèce vivante incapable de s’adapter et d’évoluer, ils finirent par disparaître.


Visions du Monde : Le monde selon Inmuil
Propos recueillis de Masila, penseuse adepte d’Inmuil
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Visions du Monde
Le monde selon Maëlias



Quelle est l’origine de notre monde ?
De nombreux sages ont ébauché des théories, sans toutefois tomber totalement d’accord les uns avec les autres. Cependant, il en existe une qui a satisfait une majorité d’entre eux.
La voici :
Jadis, les Courants et les Eléments magiques dérivaient depuis des éternités dans l’univers, libres et inutilisés.
Mais un moment vint où Maëlias leva la main et leur intima de s’arrêter. Les Courants et les Eléments s’arrêtèrent à son ordre.
Maëlias désigna alors les Eléments et leur ordonna de se lier les uns aux autres. Ils se lièrent donc. Ainsi naquit la matière.
Maëlias désigna ensuite les Courants et leur ordonna de donner forme à la matière. Les Courants tournoyèrent autour des Elements liés les uns aux autres, et formèrent le monde.
Le monde fut composé des différents Eléments magiques qui, soutenus par les Courants, créèrent ensuite les arbres, la pierre, la chair, et toute chose qui constitue Althéa.
Ainsi fut créé le monde, par la volonté de Maëlias.

Quelle est l’origine des monstres ?
Là aussi, plusieurs théories tentent de l’expliquer. La plus récente et la plus claire voudrait qu’il existe un peu partout dans Althéa, des sources de magies. Celles – ci apparaîtraient temporairement et rééquilibreraient certaines régions en énergie magique, où celle-ci est parfois insuffisante. Il arriverait malheureusement que des créatures, attirées par l’énergie émanant de ces sources, s’en approchent trop près. Elles subiraient alors une métamorphose psychique et physique dues à une altération de leur métabolisme, provoqué par une saturation d’énergie magique. Elles deviendraient la plupart du temps belliqueuses, et leur corps prendrait parfois des formes disgracieuses. On les désigne alors sous le terme de « monstres ».

Pourquoi d’autres races ont-elles disparu ?
Personne n’a encore élucidé ce mystère avec certitude.
Beaucoup d’hypothèses ont été proposées, assez différentes les unes des autres, sans jamais l’expliquer parfaitement. Mais elles ont en commun certains éléments. Apparemment, à un moment donné, les Elfes et les Nains eurent à payer le poids des erreurs qu’ils avaient commises et répétées, et elles étaient telles que le prix à payer leur fut fatal.
Quel dommage qu’ils n’aient pas étudiés les préceptes de Maëlias ! Ils auraient compris que de chaque erreur passée on peut tirer une leçon.


Visions du Monde : Le monde selon Maëlias
Propos recueillis de Lemyn, penseur adepte de Maëlias
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Visions du Monde
Le monde selon Sualyem



Quelle est l’origine de notre monde ?
A l’origine, il n’y avait qu’un énorme amas de roche, boursouflé et informe. Sualyem, le trouvant grossier et disgracieux, souffla dessus de son souffle ardent. Sous la chaleur, les roches se mirent à fondre, et bientôt le monde ne fut plus recouvert que de lave en fusion. Protégé par ses écailles qui le gardaient de la fournaise, Sualyem modela la lave, devenue malléable à souhait, et forma les plaines et les montagnes. Il fit de cette lave en fusion la plus belle sculpture qui eût jamais existé. Quant il eut achevé de sculpter les reliefs du monde, il s’éleva haut dans le ciel et battit de ses ailes puissantes. Ses battements d’ailes créèrent un vent glacial, et la lave se solidifia. Quand le climat se refroidit, les nuages qui couvraient le ciel libérèrent alors une formidable pluie sur le monde, qui remplit les océans et les cours d’eau.
Ainsi se forma Althéa, la sublime oeuvre née du talent de Sualyem.

Quelle est l’origine des monstres ?
Les monstres sont tout simplement des créatures qui n’ont jamais compris ni la beauté de l’art ni la joie des fêtes. C’est pour ça qu’ils sont si répugnants et belliqueux !

Pourquoi d’autres races ont-elles disparu ?
Les Elfes ne s’occupaient que de futilités. Les Nains passaient leur temps à travailler les métaux. Ni les uns ni les autres n’ont suffisamment célébré la vie en fêtes, en chants ou en œuvres.
Quand vint le moment pour eux d’être jugés, il fut déduit logiquement que la vie ne leur importait guère.


Visions du Monde : Le monde selon Sualyem
Propos recueillis de Fastol, penseur adepte de Sualyem
Message hors-roleplay
L'ensemble des ces textes constitue le background de départ du serveur Utopia et furent écrit par Thaal, animateur chargé des background.

source


[ Je suis en train de réaliser une présentation d'Utopia que poserais içi même. ]
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