Toujours en voyage ou pèlerinage
Me voilà de retour pour à nouveau vous conter
Histoire étrange et sombre tirée du passé.
Je m'en vais dès à présent goûter le breuvage
Que galamment m'offre cette ravissante jeune femme,
Mais déjà je me perd et oublie le fil et la trame.
Dans les froides terres de Midgard
Jadis vivait terrible géant.
Fils d'Ymir ou d'un de ses descendant,
Il semait terreur et désespoir.
De fiers guerriers avaient tenté,
Poussés par leur orgueil démesuré,
De mettre à bas le titan.
Aucun des braves n'était revenu vivant.
Me promenant dans ce grand pays,
Marchant allègrement, le pas léger,
Un jeune nain me pris à partie
interrompant ma réflexion et éparpillant mes idées.
Me parlant de bière et de beuveries,
M'invitant à venir passer chez lui,
Pour d'un marché discuter
Et d'une histoire me conter.
Après avoir vanté ses exploits,
Et ingurgité autant de bière que son propre poids,
Il en vin au vif du sujet :
Abattre avec lui ce géant benêt.
Avides de reconnaissance et de gloire
Nombre de guerriers vinrent le voir,
Et grande troupe désorganisée
Partit ainsi à travers la contrée.
Force m'est de reconnaître que
Même si elle est bruyante et peut reluisante
La troupe de Midgard est puissante
Et emplie de clameurs barbaresques.
Nous arrivâmes bien plus tard,
Retardés par les nombreux fêtards
Qui avant d'arriver sur la place
Avaient décidé de se rendre coriaces.
Imbibés d'alcool et de magie,
La horde chargea son terrible ennemi
Mais peut être le reflet du soleil,
Cacha les troupes vêtues de vermeil.
Le géant, être vil et malfaisant,
Avait fait alliance, de sombre connivence,
Avec les armées celtes, et ces faibles elfettes
Fatal ost magique, pour la troupe anarchique.
Le combat qui s'ensuivit fut violent,
Le grand géant grondant et catapultant
Haut dans le ciel nombre des fidèles midgardiens,
Qui de surcroît avaient du mal à soutenir l'assaut hibernien.
A la fin de la bataille,
Les deux armées comptant leurs rescapés
Décidèrent de s'allier,
Pour survivre.
Le titan énervé
Par tant de bruit et de coups envoyés
Voulu les abattre,
Il fuirent.
Depuis cette épouvantable guerre
Des deux côtés meurtrière,
Les elfes et leurs séides
Ainsi que les braves nains et leurs bides,
Se rompirent à l'art de la surprise et de la dissimulation
Pour parvenir à leurs désirs de conquêtes et de manipulation,
Mais bien hors de vue des pattes destructrices
Qui leurs avaient causé de bien lourds préjudices.
Dès lors les seuls à ne pas se parfaire
Dans cet art bien peut méritoire
Son les troupes auréolées de gloire
D'Albion qui continuent à se faire
Piétiner. Le géant courroucé
N'ayant pas renoncé
Ni à la vengeance ou l'obéissance
Et encore moins à son dîner.
Par pitiés messires guerriers,
Epargnez cette pauvre bête
Car sinon elle vous arrachera la tête
Et la belle neige vous souillerez.
Ainsi se termine cette histoire,
Qui peut être autant racontée le soir
Que chantée de bon matin
Quand l'envie vous prend d'être taquins.
Désormais je vais vous quitter,
Et encore une fois vous libérer
De cet or qui vous pèse,
Vous vous devez tous d'être ici à votre aise!
|