Albion - Passage nocturne

 
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Bonsoir à tous je me présente
Sire Loup, conteur pour vous servir
Vous divertir et vous ravir,
Dans la bonne humeur la plus plaisante.

Je passais par ici quand j'ai vu
Après une longue marche et bien fourbu,
Quelque lumière, l'odeur de cervoise
Fraîche et forte, et quelques bavardages.

Vous offrant mon art et ma divine présence,
Impressioné par si fière assistance
Je vais vous conter l'histoire d'un fier duc
Qui en Albion la convoitée voulait être archiduc

Pour s'attirer Gloire et Succès il décida
D'asservir le faible et servile peuple d'Hibernia.
Il réuni sa fière et innombrable armée
Toute de plaque brillante suréquipée.

Un beau jour ils partirent en guerre
A la défense de leur contrée envahie
Par une menace puissante, il est dit
Que celui qui les vaincrai serait Béni.

Arrivé en Hadrien il combattirent
Hordes de Celtes et d'Elfes puissant,
De grand Firbolgs menacants
Crachant du feu tels de Grands Dracosires.

Mais alors une chose les trahi,
L'ignorance de la Traitrise et de la Fourberie,
Art et Plaisir dans lequel sont passés Maîtres
Le petit peuple qui les fit paître.

Dans la douce herbe rougie il tombèrent
Battus par la ruse et non la force.
Apres ce combat rude et féroce
Albion du s'avouée vaincue sur ses terres

Gloire fut faite aux Lurikeens
Qui montrèrent là leur puissance,
A qui peu de gens font confiance
Mais à présent font office de conquérants.

Plutôt que de parures se vêtir
Albion devrait bien s'équiper
De cette chose qui sert à penser
Pour moins subir de pertes, à l'avenir.

Le duc fut raccourci d'une tête
Pour avoir eu si cuisante défaite,
Et le Petit Peuple de se réjouir
D'un nombre croissant d'ennemis a occire!

Je vais désormais vous laisser,
Et aller visiter d'autres contrées
Ou auberges, juste le temps de vous délester
De quelques pièces qui vous encombrent.

Vous saluant bien bas je prend cet acompte
Et repasserai peut-être vous raconter
Histoire d'amour, de Gloire ou de vicomte,
Ou conte fantasque pour émerveiller.
<Thealin a écouté avec attention la ballade du troubadour et applaudit à la fin de sa diatribe. Elle s'inclina devant le conteur et lui donna force compliments et monnaie trebuchante.>

Je suis éblouie éblouie par tant de verve Sir Loup. Il est bon d'avoir des personnes telles que vous pour nous émerveiller de chants d'histoires si bien pensée et écrit. Je vous encourage à continuer dans votre voix.
force m'est de constater que de si belle verve s'accompagne telle beauté ma chère, je vous remercie grandement du compliment
<feint une révérence insolente accompagnée d'un clin d'oeil aguicheur>
Toujours en voyage ou pèlerinage
Me voilà de retour pour à nouveau vous conter
Histoire étrange et sombre tirée du passé.

Je m'en vais dès à présent goûter le breuvage
Que galamment m'offre cette ravissante jeune femme,
Mais déjà je me perd et oublie le fil et la trame.

Dans les froides terres de Midgard
Jadis vivait terrible géant.
Fils d'Ymir ou d'un de ses descendant,
Il semait terreur et désespoir.

De fiers guerriers avaient tenté,
Poussés par leur orgueil démesuré,
De mettre à bas le titan.
Aucun des braves n'était revenu vivant.

Me promenant dans ce grand pays,
Marchant allègrement, le pas léger,
Un jeune nain me pris à partie
interrompant ma réflexion et éparpillant mes idées.

Me parlant de bière et de beuveries,
M'invitant à venir passer chez lui,
Pour d'un marché discuter
Et d'une histoire me conter.

Après avoir vanté ses exploits,
Et ingurgité autant de bière que son propre poids,
Il en vin au vif du sujet :
Abattre avec lui ce géant benêt.

Avides de reconnaissance et de gloire
Nombre de guerriers vinrent le voir,
Et grande troupe désorganisée
Partit ainsi à travers la contrée.

Force m'est de reconnaître que
Même si elle est bruyante et peut reluisante
La troupe de Midgard est puissante
Et emplie de clameurs barbaresques.

Nous arrivâmes bien plus tard,
Retardés par les nombreux fêtards
Qui avant d'arriver sur la place
Avaient décidé de se rendre coriaces.

Imbibés d'alcool et de magie,
La horde chargea son terrible ennemi
Mais peut être le reflet du soleil,
Cacha les troupes vêtues de vermeil.

Le géant, être vil et malfaisant,
Avait fait alliance, de sombre connivence,
Avec les armées celtes, et ces faibles elfettes
Fatal ost magique, pour la troupe anarchique.

Le combat qui s'ensuivit fut violent,
Le grand géant grondant et catapultant
Haut dans le ciel nombre des fidèles midgardiens,
Qui de surcroît avaient du mal à soutenir l'assaut hibernien.

A la fin de la bataille,
Les deux armées comptant leurs rescapés
Décidèrent de s'allier,
Pour survivre.

Le titan énervé
Par tant de bruit et de coups envoyés
Voulu les abattre,
Il fuirent.

Depuis cette épouvantable guerre
Des deux côtés meurtrière,
Les elfes et leurs séides
Ainsi que les braves nains et leurs bides,

Se rompirent à l'art de la surprise et de la dissimulation
Pour parvenir à leurs désirs de conquêtes et de manipulation,
Mais bien hors de vue des pattes destructrices
Qui leurs avaient causé de bien lourds préjudices.

Dès lors les seuls à ne pas se parfaire
Dans cet art bien peut méritoire
Son les troupes auréolées de gloire
D'Albion qui continuent à se faire

Piétiner. Le géant courroucé
N'ayant pas renoncé
Ni à la vengeance ou l'obéissance
Et encore moins à son dîner.

Par pitiés messires guerriers,
Epargnez cette pauvre bête
Car sinon elle vous arrachera la tête
Et la belle neige vous souillerez.

Ainsi se termine cette histoire,
Qui peut être autant racontée le soir
Que chantée de bon matin
Quand l'envie vous prend d'être taquins.

Désormais je vais vous quitter,
Et encore une fois vous libérer
De cet or qui vous pèse,
Vous vous devez tous d'être ici à votre aise!
<Thealin continua à écouter avec intérêt la vers et rimes du conteur. Cela la détendait des tensions et de la fatigue qui commençait à s'accumuler jour après jour depuis le départ de son époux. Après les journées où plus rien ne la motivait hormis remplir son devoir, l'espoir naquis en elle à nouveau. L'espoir qu'un meilleur jour n'arrive. Un sourire s'afficha sur le visage aux traits tiré, la thaumaturge applaudit à nouveau.>

Vous ne perdez rien de votre talent de Maître Sir Loup. Votre verbe réchauffe les coeurs. Je vais pouvoir rentrer au foyer plus sereinement grâce à vous. Puissiez vous continuer à développer un talent aussi précieux que le votre.

<Thealin s'incline devant la personne>

Et puisse la Déesse Mère vous apporter encore moultes inspirations.
Je vous remercie ma Dame car grâce à vous ce soir je vais pouvoir faire bonne chère. Vos encouragements me poussent à exceller, bien que votre divin popotin m'entraîne à disgresser

<s'esquive prestement hors de la grande salle et sort siroter divers divins breuvages>
 

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