- Sale chat! Mais fou moi la paix!!
Une belle journée, un ciel dégagé s’éclaircit au dessus des hautes murailles de Camelot. Pendant que plusieurs somnole encore dans leur lits ou que les plus matinaux sont déjà, panier à la mains, sur la route de la place des marchands, un homme, capuche sur la tête, lance toutes les insultes possible à un chat aussi gris que sa robe usée. La bataille est féroce et il est encore incertain qui des deux gagnera au final le poisson grillé entre les mains du mendiant. Un autre coup d’œil et les deux, chat de ville et chat sauvage, se crache dessus, toutes griffes dehors. Finalement ce fut un coup de pied de l’homme en haillons qui lui fit gagner la partie, et il savoura son poisson en fixant d’un regard victorieux le chat… une bataille de perdue mais ce chat gris reviendra sûrement à l’attaque un jour ou l’autre.
Son maigre repas terminé, le mendiant se releva, accroché à son bâton noueux et prit la direction de l’entré Est de la cité. Peut-être que ce jour serait meilleur, pour sa bourse comme pour ses oreilles… Arrivé près des Défenseurs d’Albion, il ramassa sa robe autour de lui et s’installa sur une botte de foin. La routine…
- À vot’ bon cœur messieurs, dames! Une piécette pour allégé vot’ bourse, un piécette pour un ventre creux!
La journée serait encore longue mais il savait être sur la bonne piste. Son instinct ne pouvait lui mentir, "l’animal de compagnie" de son maître ne devait plus être loin. Un sourire étrange se dessina sur les lèvres de l’homme, la lumière du nouveau jour passant sous la capuche, révélant en partie les traits d’un homme du désert. Il releva les yeux alors qu’une damoiselle passa devant son regard.
- Ahhh ma bonne dame! Qu’la lumière vous éclaire pour vot’ générosité!
Une piécette pour un ventre creux, une piécette se payer de l’information…
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