[Chaos] La révélation..(première partie)…(pour les lecteurs courageux).

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Depuis son arrivée dans l'étrange cité de LightHaven, il y a maintenant plusieurs lunes, Luc a subit, de nombreuses fois, d'atroces souffrances suivies de très prés par la curieuse sensation ressentie lorsque la pierre de destinée s'active.

Après quelques expériences de ce type, Luc a vite compris qu'il ne devait s'aventurer que très rarement et pour de bonnes (ou mauvaises) raisons en dehors de la ville ou dans ses sous sols, car la douleur et la "mort" rodaient.

Il faut dire que Luc a une sainte horreur de la souffrance, il a également horreur de se retrouver pratiquement nu dans un temple bondé de jeunes gens moqueurs. Evidemment sa carrure peu prêter à rire, il est si fluet que l'on peut penser qu'il pourrait passer derrière une affiche sans la décoller.

Luc est également vindicatif et pleutre, les portraits de tous ses "assassins" sont gravés dans sa mémoire et , si l'occasion se présente, c'est à dire s'il surprend une de ces personnes dans un état de faiblesse telle qu'il est certain de la vaincre, il n'hésitera pas tout en prenant, bien sûr, quelques précautions pour ne pas être reconnu.

Peu de temps après son arrivée, Luc compris aussi qu'il ne devait pas s'encombrer d'objets plus ou moins précieux, ceux ci ayant tôt fait d'être perdus ou volés.

Ayant compris tout ceci, Luc décida donc d'exercer son intelligence (beaucoup) et sa sagesse (nettement moins) qui sont les seules choses que l'on ne peut pas lui prendre.

En interrogeant les prêtres et les prêtresses ainsi que les mages, Luc réussi à apprendre quelques petits tours de magie: lancer une petite flamme, se soigner et parvenant même à se protéger assez légèrement grâce à un sort qu'il jugea assez complexe.

Il faut savoir que Luc est d'un naturel plutôt flatteur vis à vis des personnes qui lui semble plus expérimentées que lui.

Malgré tout, il ne s'autorise pas à mendier; son amour propre, pour ne pas dire son orgueil est tel qu'il ne veux pas s'abaisser à de pareils actes.

Le grand bouleversement, de la vie "trépidante" de Luc, eu lieu un jour de pluie. Rasant les murs comme à son habitude, il cherchait à s'abriter. En s'engageant dans une étroite ruelle, il trébucha sur une pierre et tenta de se rattraper contre un mur mais, là où il s'attendait à trouver un appui , il ne trouva qu'un trou béant laissé sans doute par une de ces machines infernales qui entourent la ville.

Luc s'étala de tout son long à l'intérieur d'une vielle bâtisse. Malgré tout, la chance était avec lui, il se retrouvait au sec. il se releva et fut aux aguets, craignant qu'un autre ne soit déjà dans la place.

Après quelques minutes, aucun bruit ne s'étant fait entendre, Il commença à explorer la maison en ruine; la pièce dans laquelle il se trouvait était tout à fait banale quoique qu'elle lui sembla très grande par rapport à ce qu'il avait aperçu de l'extérieur de la maison avant de trébucher, un vieux buffet se trouvait du coté opposé à la cheminée et une table à trois pattes gisait, basculée, au milieu de la pièce.

Il porta son regard vers la cheminée, elle ressemblait à un effrayant visage dont le foyer était une bouche immense et hurlante, elle laissait une impression de malaise, il aperçu, formant une sorte de demi cercle grisâtre dont le centre était le foyer de la cheminée, un grand nombre de petites "boules" grises ou noires qui étaient entassées en une couche allant s'épaississant vers la cheminée.

En s'approchant, il constata avec stupeur qu'il s'agissait de cadavres desséchés de rongeurs. Le demi cercle faisait environ quatre pas de rayon. Parmi les cadavres de rats, se trouvaient également quelques chauves souris complètement desséchées aussi.

Il se trouvait à environ cinq pas du funèbre cimetière et se demandait pourquoi ces petits animaux étaient venus mourir ici, il commençait a se sentir légèrement fatigué. Luc s'accroupi pour regarder ce qu'il avait à grignoter dans son sac, se faisant, il eu un étourdissement qui le fit basculer en arrière, la fatigue s'était encore accrue, Il se mis à trembler, il ne sentait plus ses pieds.

En redoublant d'effort, il réussi à se traîner vers le centre de la pièce et pris appui sur la vielle table pour se relever; assez bizarrement, la fatigue commençait à se dissiper.

Ayant retrouvé ses forces (faibles forces vu son gabarit), il entreprit à nouveau de s'approcher de la cheminée mais cette fois ci, il le fit très lentement, lorsqu'il fût à moins de six pas du lugubre demi cercle, il ressenti à nouveau une légère faiblesse, il avança encore un peu et constata que sa fatigue augmentait, il recula de deux ou trois pas et sa vitalité revint.

Les petits animaux, inconscients du danger, étaient morts de s'être trop approchés du foyer de la cheminée! Ils avaient été vidés de leur vitalité.
Une force maléfique devait se cacher dans cette obscure bouche.

Il enregistra mentalement les limites du périmètre dangereux et décida de ne plus s'approcher d'elles et se tourna vers le buffet, peut-être y aura t'il quelques trésors oubliés, pensa t'il sans grande conviction. Le buffet était en très mauvais état et tenait encore debout uniquement par la force de l'habitude, ses portes avaient été forcées puis arrachées depuis longtemps et gisaient au sol. Les tiroirs était absents

Il se baissa et inspecta l'intérieur du meuble et ne vit rien de particulier. En se relevant, il pris appui sur le dessus du meuble qui, bien entendu, ne pu supporter le surpoids et s'effondra dans un affreux craquement, entraînant, dans sa chute, l'infortuné Luc.

Il se retrouva à plat ventre , recouvert de poussière et de débris de bois vermoulus, sa tête heurta le sol assez violemment, il se retint de hurler afin de ne pas attirer l'attention, c'est une règle de base si l'on veut survivre dans ce monde de cauchemar. Son front lui faisait horriblement tandis qu'il essayait de s'asseoir au milieu de ce fatras de bois, soudain, son regard fut attiré par un petit éclat brillant qui venait de dessous les débris, il se mit à dégager fébrilement les morceaux de bois pourris et ne pu réprimer un petit cri de joie en découvrant un beau collier orné d'un étrange médaille, une sorte de talisman.

Il le pris dans sa main et senti comme une impression de réconfort, de lumière intérieure, il décida de le passer autour de son cou afin de le cacher sous sa veste de toile grossière, ainsi, personne ne pourra venir lui prendre sans qu'il s'en aperçoive.

Il se releva, le sourire aux lèvres, c'était une belle journée malgré la pluie, il avait oublié tous ses soucis, il se sentait bien, ce sentiment était si fort qu'il se mit à danser, à tourbillonner à sauter à claquer dans ses mains et à fredonner une petite chanson enfantine. Ce faisant, il en oublia l'affreuse cheminée et sa bouche mortelle et ne s'aperçu que trop tard qu'il avait franchi la limite mortelle, il se figea et fit un bond en arrière puis s'immobilisa de nouveau

Il s'interrogeait, il n'avait ressenti ni étourdissement ni fatigue, il pris le risque de s'approcher de nouveau des limites mortelles, rien ne se produit, il avança de nouveau, toujours rien, il fit encore un pas, franchissant la frontière maléfique, aucune fatigue.
Le maléfice avait disparu! il s'approcha donc du cercle de fourrure grise, il voulait examiner l'impressionnante cheminée; pour ce faire, il écarta avec ses pieds les petits cadavres tout secs dont l'épaisseur, plus on s'approchait de la cheminée, s'épaississait.

.....(à suivre)
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