Vision d'une plume - Chap I

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Tant qu'on y est, j'vais mettre un truc que j'avais commencé à écrire et que j'ai abandonné par manque de motiv'. ^^



« Une fumée épaisse s’échappe de cette forêt… Un feu de forêt ? Non, je ne pense pas… Ce n’est pas ainsi que je caractérise un feu de forêt. Ca n’en a pas l’odeur, et la fumée ne progresse pas, dans un sens ou dans l’autre. Il faut que j’aille voir. »

L’homme qui venait de prononcer ces paroles courut avec hâte vers le lieu d’où s’échappait la mystérieuse fumée. Il entra dans une forêt épaisse, elle était sombre, sinistre, de drôles de bruits, de drôles de choses s’y passaient… Il paraissait que personne n’était jamais revenu de cet endroit. Mais cette personne courageuse s’enfonçait dans la forêt, malgré la peur qui lui tenaillait le ventre. La curiosité est parfois plus forte que la peur. Apparemment, c’est une vérité. Les arbres qu’il croisait avaient l’air morts depuis bien longtemps, mais ce n’était qu’une apparence, on pouvait presque sentir la sève couler sous leurs écorces noirâtres. Les fougères autour de lui bougeaient toutes seules, alors qu’il n’y avait aucun vent. Dans cette forêt régnait un silence, un calme effrayant. La peur au ventre, une insaisissable curiosité en tête, le jeune homme continuait sa route, essayant d’aller tout droit. Il ne pouvait en aucun cas se diriger comme il le voulait, puisque seuls de rares rayons solaires passaient à travers l’épais toit de feuilles de la forêt. Tout à coup, l’homme trébucha. Il se retrouva alors face contre terre. Une pointe acérée lui mordit la nuque. Il était affolé. Il avait perdu tout ses sens. Il ne sentait même pas la douleur qu’exerçait sur lui la lame. Un petit rire se fit entendre. Un rire strident, un rire qui donne la chaire de poule. L’homme qui venait d’attaquer notre courageux jeune homme prit la parole. Une voix railleuse sortit de sa bouche édentée. Sous cette apparence de vieillard, il semblait vraiment vigoureux.

« Que fais-tu là mon doux ? Ne sais-tu pas que cette forêt est dangereuse ? Allons, fais demi-tour, ça vaut mieux pour toi, tu n’as rien à trouver par là ! »

La lame quitta la nuque du jeune homme. Celui-ci se retourna vivement, se relevant dans la foulée. Il fit face à cet étrange homme. Il était lui-même surprit par la stature du vieillard, ce même vieillard qui lui avait fait mordre la poussière, et qui avait menacé sa vie. Le jeune homme mit ses poings devant lui, au cas où une nouvelle attaque serait portée contre lui. Le vieillard le toisa du regard, un sourire ironique aux lèvres, trouvant la position du jeune homme semblant si fort, qui était si effrayé par un vieillard de sa trempe.

« Allons jeune homme… Ne sois pas effrayé. Je suis le gardien de la forêt et de la tour de Magie. Je ne fais que mon travail. Quel est ton nom ?
- Je m’appelle Thomas… et… la tour de Magie ? Qu’est-ce que c’est ?
- Tu es bien trop curieux mon jeune ami ! La tour de Magie est un endroit secret, et bien gardé. Rien ne peut aller contre cette tour ! Son plus grand gardien est le Grand Mage ! Et crois-moi, rares sont ceux qui ont tentés de se mesurer à lui, et ceux qui l’ont faits… Ont dus périr.
- Ah…, l’homme à l’air songeur, son visage est grave, Pourtant, j’ai vu de la fumée, depuis l’orée de la forêt. Et cela semblant venir du centre de cette forêt.
- Il n’y a pas de centre à cette forêt… Enfin, son centre est la tour de Magie et… »

Le vieillard écarquilla les yeux, tiquant sur les paroles de l’homme. Le plus grand des malheurs qui pouvaient arriver semblait bel et bien s’être produit. Le vieillard courut à grandes enjambées vers une direction à laquelle l’homme n’avait pas pensé. Ce dernier le suivit, ayant du mal à tenir la distance, le souffle court. Le paysage autour d’eux détallait à grande vitesse, puis tout à coup, un grand soleil les éblouit, et enfin… un spectacle de désolation. Des ruines. Des ruines fumantes. Que des ruines... Une grande tour semblait s’être effondrée. Des blocs de pierres étaient étalés sur une centaine de mètres, ils étaient pour certain encore entassés les uns sur les autres, d’autres étaient noir de fumée. Le vieillard semblait dépité, il tenait sa tête à deux mains, il était effondré, tout comme ce qui était jadis la tour de Magie. Au premier abord, rien ne subsistait mis à part les blocs de pierres qui créaient les bases de l’édifice. Un édifice qui devait être magnifique. Un édifice qui devait faire rêver. L’homme, qui ne connaissait pas les lieux avant, était étonné de ce qu’il voyait, il se demandait vraiment qui avait bien pu construire pareil chef d’œuvre, et pourquoi, à quoi servait-il ? Aucune réponse ne lui est apportée sur le moment. Mais bientôt, il serait au courant de tout ce qu’il s’est passé ici, il y a quelques jours seulement. Un fléau affreux s’était abattu sur la tour, personne n’avait pu y échapper, pas même le Grand Mage, nul n’avait pu lutter. Les illusions de bonheur que nourrissaient ce lieu maintenant désolé se sont à jamais envolées, mais resteront dans le cœur de ceux qui ont connus les lieux, et qui ont réussi à s’échapper. Ce lieu vivra tant qu’une mémoire, tant que quelque chose rappellera l’existence de ce site magique, envoûtant. Un lieu de mille merveilles, de mille savoirs, de mille vies. Les deux hommes restaient cois devant ce spectacle que nul Homme sur cette terre n’aurait voulu voir, et eux, étaient là, sans pouvoir réagir. Ils n’arrivaient pas à faire un mouvement. Le vieillard semblait dans une prière intérieure, le jeune homme était contemplatif devant les ruines qui étaient imprégnées de la magie d’antan.
Plusieurs minutes passèrent et une légère brise fit envoler quelques feuilles, parmi elles, une plume, une plume magnifique, d’un blanc resplendissant. Le jeune homme n’avait jamais vu plume si belle. Il tendit le bras alors qu’elle passait devant lui et l’attrapa doucement, délicatement comme s’il s’agissait du plus grand des trésors. Le vieillard fut attiré par ce geste vif. Il fixa longuement la plume et eu un pâle sourire comme s’il connaissait, comme s’il savait à quel animal appartenait cette magnifique plume. Il se dirigea vers Thomas et lui prit la plume des mains.

« Oh… TitPlume… Qu’est-ce qui est arrivé… ? Qui a provoqué ça… ? »

Il semblait parler à la plume, cela parut étrange à Thomas, mais la plume semblait avoir comprit le vieil homme puisque elle s’envola vers le milieu des ruines, passant par-dessus les fumées. Elle restait toujours d’un blanc étincelant. Elle continuait sa route, se jouant des pièges qui lui tendant le vent, elle finit par se poser. Le vieillard et le jeune homme se regardèrent et se dirigèrent vers l’endroit où était allée se réfugier ladite TitPlume... Elle s’était posée sur un livre. Un épais livre, il devait bien contenir 10 000 pages. Thomas n’en avait jamais vu de pareils. L’homme qui avait attaqué Thomas se pencha vers l’ouvrage, puis se mit à genoux devant lui, pleurant à chaudes larmes, comme sil avait retrouvé une chose perdue depuis trop longtemps, quelque chose d’inestimable. Et en effet, ce qu’ils venaient de trouver à l’aide de TitPlume est considérable. Sur la couverture mauve, étaient inscrits en gros caractères, en lettres d’or ces quelques mots :

VIES DE GENERATIONS.

Thomas ne comprenait pas ce titre étrange. « Vies de générations » qu’est-ce que ça pouvait vouloir dire ? Le vieillard, lui, semblait connaître le livre. Il l’ouvrit, sur les dernières pages, une signature, une simple signatures ponctuant le livre lui-même : TitPlume. Il avait nommé la plume comme cela… Etrange pour Thomas. Il n’oserait poser de question au vieil homme que lorsqu’il se serait relevé, car pour le moment, hors de question de le déranger, lui qui est cérémonieusement agenouillé sur cet ouvrage. Mais, subitement, alors que le soleil déclinait, il prit le livre sous son bras et se dirigea vers la forêt, faisant signe à Thomas de le suivre. Celui-ci obéit sans poser de question et ils se renfoncèrent dans la forêt, alors que l’obscurité se rendait peu à peu maîtresse des lieux, qui devenaient encore plus sinistre que dans l’après-midi. Ils marchaient vite, et ils arrivèrent à une cabane en bois, assez grande, un petit carré entre quatre murs faits de rondins de bois superposés. Là encore, Thomas était bluffé par la construction. Comment un homme, s’il était seul avait-il pu construire cela ? Vraiment, Thomas n’arrêtait pas d’être surpris, et il ne s’imaginait même pas à quel point il le serait dans quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines… Ils entrèrent alors, la cabane étant seulement meublée d’une table, de deux chaises et… de deux lits. Pourquoi un homme comme le vieillard avait-il deux chaises ? Et deux lits ? Le vieillard paraissait lui-même étonné par cela. Mais il s’assit, invitant son invité (hôte ?) à l’imiter, ce qu’il fit volontiers. Ils se regardèrent, puis le vieillard prit la parole :

« Je m’appelle Ciglo. Je suis… Enfin, j’étais le gardien de la tour de Magie. La tour de Magie était le lieu d’étude des plus grands magiciens de notre terre. Tu ne peux pas t’imaginer ce qu’il se passait là dedans… Quelque chose d’extraordinaire à n’en point douter. Et ce livre…, voyant Thomas fixé ledit livre, c’est l’histoire de tous les disciples du Grand Mage et de leurs descendants… Tout a été retranscrit par ce qu’ont vus les plumes du Grand Mage. La plume que tu as attrapée est l’une d’elles. Elle se nomme TitPlume, c’est la plus petite et la plus belle des plumes du Grand Mage. Elle s’occupait de la famille des meilleurs mages… Je t’avoue que je suis désabusé, je ne pensais pas possible que la tour de Magie soit un jour détruite, oh non… »

Thomas fixait l’homme dont il connaissait maintenant le nom. Il ne semblait pas trop comprendre mais acquiesçait tout de même d’un signe de tête entendu. Il baissa les yeux vers ce livre qui apparemment renfermait beaucoup de secrets, et surtout celui qui semblait le plus important aux yeux de Ciglo, la destruction de la tour de Magie. Ils se toisèrent à nouveau du regard, se demandant en se fixant ce qu’il valait mieux faire : dormir et attendre le lendemain, ou lire, tout de suite le contenu de l’Oeuvre de tant d’années. Thomas avança la main vers le livre, alors Ciglo l’ouvrit ; à une certaine page, bien précise, apparemment l’endroit à partir duquel il n’avait plus lu ce qui s’était passé. Il avait d’ailleurs l’air de connaître parfaitement cet ouvrage. Il ne se posait aucune question, et aucune espèce d’excitation ne se lisait dans ses yeux ou dans ses mouvements qui étaient lents et posés. Ce livre avait été rédigé uniquement par TitPlume. Il était d’ailleurs signé.

Alors que le livre était grand ouvert, une impression de grande brise en sortit. Une impression vraiment étrange, un souffle sortait du livre… Ciglo lut le premier chapitre de la 250ème partie du livre, intitulée : Lignée des Starls. Apparemment, cette lignée n’est pas ancienne, seulement deux membres, père et fils. Le vieillard avait connu le père, il s’appelait Sulio. C’était un grand mage. Quarante années s’étaient écoulées avant que ce soit lu… 40 ans… Tant de temps… Thomas n’était pas encore né ! Ciglo parcourut les premières phrases des yeux, puis il lut à voix haute pour que le jeune homme en profite. Il essayait de lire mais ses phrases étaient entrecoupées de sanglot et le jeune homme ne comprenait rien. Il posa la main sur l’épaule de Ciglo pour lui indiquer qu’il le laissait seul face à ce livre et qu’il allait se coucher pour dormir jusqu’à l’aube et être en forme pour ce qui allait se produire le lendemain. Le vieillard ne réagit pas, il était plongé dans le grand livre. Rien n’aurait pu le faire sortir de sa lecture. Il était en contemplation devant l’écriture fine et légère qui était posée sur le papier. Thomas ne se posa pas plus de questions sur le silence de Ciglo et alla se coucher sur l’un des lits, sans se demander dans lequel dormait Ciglo habituellement. Le jeune homme s’assoupit rapidement, l’esprit plein de rêves, de questions, de fausses réponses. Demain, il lirait ce livre, et il saurait ce qu’il s’était passé par ici. Il n’avait jamais entendu parler de ce lieu, et il voulait découvrir ses secrets. Le Monde paraissait si calme… Comment se fait-il que rien n’ait été découvert avant ? Comment se faisait-il qu’une guerre semblait avoir eu lieu et que personne à l’Ouest de la grande forêt qui cachait en son sein la défunte tour de Magie ? Tant de mystères pour Thomas, de nature curieuse, oh oui, il l’était. Il saurait la fin de cette histoire et irait prévenir le Roi du Dwalgim, pays qui se trouve à l’Ouest de cette forêt, entre la mer des Sept Tourbillons et la forêt Magique… Le voilà maintenant parti dans ses rêves, Ciglo continuait de lire, toute la nuit il lut, il lut encore, il ne s’arrêtait pas, ses yeux glissaient sur les mots, sur les lignes, les pages s’enchaînaient à vive allure.

Le jour se levait, les premiers rayons du soleil entraient dans la cabane et le vieillard était toujours accoudé sur le livre, mais il semblait lire la dernière page. Ses yeux étaient vides de vie. Thomas se réveilla alors qu’un rayon, plus malin que les autres se déposa sur ses yeux. Il se releva, se frotta les yeux, et enfin, regarda dans la direction de la table, de Ciglo, du livre. Le vieillard ne bougeait plus, un coup de vent entra par la porte et les pages du livre s’ouvrirent, et s’arrêtèrent de danser à la page à laquelle Ciglo avait commencé sa lecture. Thomas était sceptique, pourquoi le vieillard n’avait-il pas retenu les pages ? Pourquoi ne bougeait-il pas ?

« Ciglo… ? Ciglo ? »

Il se leva alors et alla dans la direction du vieillard. Il tourna son visage vers le sien et vit ce regard, ce regard vide, ce regard de mort. Thomas prit le vieillard dans ses bras et le déposa sur sa couche, recouvrant son visage avec le drap, sans avoir oublier de lui fermer les yeux. Ce qu’il avait lu devait l’avoir effrayé, ou… La vieillesse avait subitement pris le dessus ? Un autre coup de vent, un autre courant d’air. Une lueur étincelante attire le regard de Thomas. Une plume, la même plume qu’hier ! TitPlume. Elle tombe sur la table et le jeune homme la prend dans ses doigts, elle a l’air sans vie… Il décide de quitter les lieux et de retourner chez lui. Mais comment retrouver son chemin ici ? Il trouvera bien, il a l’habitude. De toute façon, s’il se perd… Il retournera sur ses pas et retournera donc dans la cabane du défunt Ciglo. Il prit le livre sous le bras, puis glissa la plume dans sa poche. Il jeta un dernier regard vers l’homme maintenant mort, cet homme qui avait du longuement vivre, et dont la dernière flamme de vie s’était éteinte à jamais. Thomas quitta donc la cabane la laissant à son propriétaire.

Longtemps il marcha dans la même direction, mais rien. Toujours, les mêmes arbres l’entouraient, le décor de sa marche ne changeait pas, il avait l’impression de ne pas avancer. Drôle d’impression à vrai dire. Il a l’impression d’être épié, mais il n’entend rien, même pas un chant d’oiseau… il n’entend que le bruissement des feuilles dans une brise légère. Il ne croise que la flore… Aucune faune ne semble habité la forêt. Mis à part ces quelques oiseaux sinistres qui le fixaient jusqu’à ce qu’il soit trop loin pour être observé. Alors, il en rencontrait un autre… Il ne savait comment interpréter ce qu’il pensait être des signes… Ils étaient tellement sinistres, peut-être lui indiquaient-ils le chemin vers la Mort… Mais il continuait son chemin, inlassablement. Il finirait bien par tomber sur le bout de la forêt…

Plus il marchait, plus la forêt semblait peu à peu s’épaissir, sans que ce soit un changement brusque. Il commençait tout de même à s’inquiéter, serrant contre lui le livre trouvé dans les ruines de la tour de Magie. Il se retournait de plus en plus souvent, et dans ce geste, n’allait jamais dans la même direction, il partait un peu plus à droite, un peu plus à gauche. Mais cela ne l’aidait pas à retrouver son chemin. Il marchait maintenant sur un lit de feuilles mortes qui s’étendaient à l’infini semblait-il. Le bruit que faisaient les feuilles lui rappelait le bruit du vent lorsqu’ils ont découvert Ciglo et lui les ruines de la tour. Puis il repensa à la plume, il ne savait pas ce qu’elle était, il ne l’avait pas demandé au vieillard. Et elle était réapparue… Etrange ça aussi. Il sortit la plume de sa poche tout en marchant et la fixa longuement. Elle était vraiment merveilleuse, d’une grande beauté. Aucune trace de saleté, de noirceur, rien. Un blanc étincelant. La plume lui échappa des mains et s’envola dans une direction qu’il n’aurait pour rien au monde empruntée, la plume semblait se diriger profondément dans la forêt, au plus profond, au plus sombre de la forêt. Mais il ne voulait pas perdre cette plume et partit à sa poursuite, elle avançait vite, elle semblait vouloir qu’il la suive. Il le faisait, il ne faisait plus attention aux bruits de ses pas, aux oiseaux qui l’épiaient. Plus il avançait, et en fin de compte, plus la forêt désépaississait. Il était abasourdi, la plume, TitPlume, lui montrait le chemin… Comment aurait-il pu s’en douter ? Peu à peu, l’obscurité laissait place à la clarté, même si le soleil déclinait, il allait bientôt atteindre l’horizon, quand il sortit de la forêt, précédé par la plume, elle déclina, et il la reprit, la remettant dans sa poche. Il n’y avait aucun vent. Il regardait autour de lui, il était à l’endroit d’où il était parti. Il reconnaissait l’endroit. Il avait d’ailleurs laissé un repère, il y était, c’était un bâton, planté droit dans le sol. Il reprit son bien et alla en direction de chez lui, portant le livre et la plume, cette plume qui lui paraissait magique.
Il marchait depuis quelques minutes, le soleil avait disparu sous l’horizon, les étoiles scintillaient dans le ciel. Il aimait les regarder. Mais il était pressé, des brigands pourraient l’attaquer. Heureusement il connaissait bien la route et il n’habitait pas loin. D’ailleurs, sa chaumière se dessinait non loin de là. Il l’avait construite à 18 ans, il y habitait depuis 2 ans. Il en était fier. Il se précipita dedans et ferma le loquet. Il posa le livre et le bâton sur et contre la vulgaire table de bois et sortit la plume de sa poche, il la fixait, intrigué par elle. Il sentait une certaine magie en elle. Il n’aurait su dire pourquoi il sentait ceci, mais il le sentait bel et bien. Il ne se trompait pas.

« Petite plume… TitPlume… Qui es-tu ? »

Il prononçait ces paroles en fixant la plume dans ses mains. Aucune réaction. Il soupira, et la déposa sur une autre petite table sur laquelle était une feuille de papier. Il alla se coucher, il avait beaucoup marché durant la journée. Il devait se reposer, puis le lendemain, il devrait prendre son temps pour lire le livre.
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