Le chant des ormes...

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alors un elfe arriva mais il ne fut gère bien acceuillit par le bourgade qui se préparait a une guerre imminente il partie proposer son aide bien qu'il ne serai pas d'une grande utilité car il n'avait pas prit son fusil a longue porter. il ne lui restait que son pistolet a silex.il se nommait lin'taene , ce dernier allait voir lintuläe pour lui demander qui était cette ennemies mais il nu guerres de réponse ce qui l'avait vexer mais il n'eus guère le temp de parler il devais se préparer a cette guerre qui ne devrai plus tarder.
Citation :
Provient du message de tanator
alors un elfe arriva mais il ne fut gère bien acceuillit par le bourgade qui se préparait a une guerre imminente il partie proposer son aide bien qu'il ne serai pas d'une grande utilité car il n'avait pas prit son fusil a longue porter. il ne lui restait que son pistolet a silex.il se nommait lin'taene , ce dernier allait voir lintuläe pour lui demander qui était cette ennemies mais il nu guerres de réponse ce qui l'avait vexer mais il n'eus guère le temp de parler il devais se préparer a cette guerre qui ne devrai plus tarder.
http://jedinight.free.fr/tanator.jpg

[EDIT d'Aslio : Ce genre de post n'a rien à faire sur ce sujet Geshir-Ouaf... j'en profite pour signaler à tous qu'il s'agit ici d'un thread RP dans lequel les commentaires n'ont pas leur place. Pour tout commentaire de ce type, ou d'un autre, il existe un thread HRP intitulé lui aussi Le chant des ormes. Merci de l'utiliser la prochaine fois...]
Désorientée dès les premières paroles de Lintuläe, May sembla se raffermir aussitôt et admettre d'emblée que le pressentiment de l'étrange Kitte devait être pris au sérieux. Elle avait déjà vécu ce genre de situation, elle n'aurait pu dire quand, dans quelles circonstances, mais une pesante sensation de déjà-vu lui intimait de faire confiance au jeune homme et à son petit compagnon, de réagir en conséquence à cet appel impérieux. Les mots jaillirent de sa bouche, rapides et sec :
- Bien Lintuläe. Occupez-vous de votre compagnon, je vais alerter les gardes et mon père. Quant à vous, rendez-vous utile ; mais pas de risques inconsidérés, vous êtes invité dans notre village - ne vous impliquez pas trop et pensez tout d'abord à votre famille.
Elle se tourne vers Gallard :
- Jeune homme, faites attention, je sais que vous terrassez des ogres d'une main, mais le siège qui nous attends risque d'être plus sanglant qu'une vulgaire prise de bec avec Urgl... prenez garde je vous en supplie.
Le teint pâle et l'air grave, May bondit aussitôt, mue par l'urgence de la sentence de l'elfe.
Avec une rapidité de félin, court à l'extérieur de l'auberge sonner l'alarme à la cloche du village. Le visage devenu méconnaissable, les traits figés et imprégnés d'autorité, May bat le rappel, avec une économie de geste digne d'une combattante aguerrie, distribuant les ordres à quelques hommes un peu paniqués.
Le village semble déjà avoir vécu des temps de sièges, chacun semble trouver sa place dans la panique, avec beaucoup de bousculade qu'essaient de contenir quelques anciens endurcis aux temps de guerre.

Sally pendant ce temps, les yeux grands ouverts et le feu aux joues, revint en courant avec les cordes demandées, l'air affolé et la bouche pincée. Son regard interrogateur ne cessait d'aller du Kitte à Lintuläe, ses mains crispées sur les cordes
- Monsieur... que se passe-t-il ? May semble vous faire confiance, mais je ne comprends pas... que va-t-il se passer ? Votre compagnon Kitte semble très faible... a quoi vont servir ces cordes ? ... Trynak... c'est ça ? Pourquoi ne pas prévenir May ?
Sally, petite et menue, avec ses cheveux dorés tressés de rubans et ses grands yeux noirs, ressemblait à une poupée. Les lourdes cordes dans ses petit bras semblaient, cependant, être aussi légers qu'une plume... Visiblement au bord des larmes, elle tentait de garder une contenance en serrant de toute ses forces les cordes, les articulations de sa main en blanchissaient, ses yeux brillants cherchaient l'approbation de Trynak pour suivre les consignes de l'étranger.
Si May avait opté avec prudence pour une action rapide et immédiate, elle se devait à son tour d'être forte et de combattre aux côtés des villageois... elle se sentirait enfin vivante et utile, il ne fallait pas faiblir maintenant !
Reprenant de l'aplomb, elle tendit les cordes a Lintuläe.
- Tenez, vous m'expliquerez, je dois aller rassembler les enfants dans le temple. Aidez les hommes dès que vous aurez fini, ils ont besoin de bras pour finir de fermer la grande porte... Avez-vous d'autres consignes ?
Sally maintenant bien campée sur ses jambes, le souffle court, attendait visiblement un signal de l'elfe, un mot, ce serait le coup de départ de sa vie rêvée ; celle d'une jeune femme mûre et sûre d'elle, comme son modèle de bravoure, May.
Lintuläe posa sa main sur celle de Sally. L'heure est grave... Ne vous inquiétez pas pour Trynak, il ne risque pas grand chose, mais prenez soin de vous, je vous en conjure ! J'aimerais vous conseiller de rester à l'écart, de ne prendre aucun risque, mais je ne peux que vous laisser seule juge de ce que vous allez faire. Mon seul conseil sera donc d'écouter votre coeur ! Je crois en vous Sally... L'elfe s'arrêta un instant, son regard plongé dans celui de la jeune fille. Puis il reprit : Il est temps Sally. Allez-y, s'il vous plaît... Et j'espère de tout mon coeur que nous nous reverrons en vie...
Sur ces mots, Lintuläe détourna le regard pendant que Sally quittait la chambre... Un elfe ne pleure pas devant des yeux étrangers...

Les pas de la jeune femme se firent entendre quelques instants avant de mourir dans l'escalier. L'elfe prit les cordes et entreprit d'attacher solidement son ami au lit. Après une dizaine de minutes, il était assez satisfait du résultat : les noeuds elfiques assureraient un immobilisme total. Trynak, tu ne m'entends pas mais sache que je suis toujours avec toi ! Mais le temps se faisait de plus en plus précieux, il le savait, et Lintuläe laissa son ami et sortit de l'auberge.

A sa grande stupéfaction, toute la ville s'affairait à la tâche. Celà faisait bien longtemps qu'il n'avait vu une ville si organisée et prompte à réagir, surtout sans en connaître les causes ! Les portes étaient fermées, les barricades en place et une distribution d 'armes s'organisait déjà. Montant sur une barricade pour être entendu de tous, il déclara : Ecoutez-moi tous ! Nous n'avons plus beaucoup de temps donc je serais bref : une légion démoniaque marche en ce moment en direction de votre village... Savoir pourquoi et comment je le sais ne vous apporterait rien pour le moment. Tous ce que je peux vous dire, c'est qu'ils sont à la recherche de Trynak et de moi-même. Il vous reste un choix à faire... vous pouvez partir et vous mettre à l'abri, je comprendrai. Vous retrouvrez vraisemblablement dans ce cas votre village sans dégâts importants et peut-être mon cadavre. Mais si vous désirez partir, faites-le. Si vous voulez rester, faites-le de votre plein gré.

Sentant une brise méphitique lui lécher la nuque, Lintuläe se retourna vers l'horizon. Au loin, ses yeux d'elfe lui permirent d'apercevoir huit silhouettes aux cornes luisantes qui s'avançaient dans un nuage de poussières et de cendres. Leurs griffes arrachaient le sol comme pour ouvrir la terre jusqu'à son coeur. Il se tourna à nouveau vers la foule. Vous avez encore le temps de partir... mais dans ce cas, faites vite... ils arrivent...
Gallard regarda alors l'elfe, l'air grave. L'humain n'avait qu'une envie : partir. Mais, plusieurs raisons l'obligeait à rester : son vieil ami et maître se battrait sûrement pour assurer la sécurité de la ville. De plus, Gallard devait combattre pour des raisons morales et il savait très bien qu'il ne pourrait continuer à vivre s'il fuyait ou s'il ne portait pas aide à ces personnes.

Il retourna alors à l'entrée du bar, s'assit à une chaise non réquisitionnée pour les barricades et commença à charger son pistolet et sortit le second, caché au fond de son sac. Il les vérifia encore, encore et encore puis les plaça dans son pantalon, de chaque côté de ses hanches.

De nombreuses personnes se hâtaient de rassembler leurs affaires et quittaient la ville, pour atteindre la colline à l'opposée de celle-ci.

Il regarda alors, le regard vide vers la rue principale et vit son ami, son vieux maître, fusil au poing, prêt à combattre ces créatures démoniaques. Ce dernier se réfugia dans le bar et se plaça à une fenêtre, attendant l'arrivée des démons.

Le nuage de poussière déplacé par ses créatures se rapprochait et grandissait. Gallard essuya la sueur à son front, espérant pouvoir revoir son frère et ses parents dans cette vie.

A l'approche de cette menace, les oiseaux se turent et s'envolèrent, les chiens hurlaient à la mort, instinctivement.
Ils arrivent.
__________________
Quel est le pire des ennemis qui nous attende avec l'âge ?
Qu'est ce qui imprime la Rîde plus profondément au front ?
Voir chaque personne aimée effacée de la page de la vie,
Et être seul sur Terre comme je le suis maintenant.
Un souffle de silence...

Les barricades sont prêtes, les coeurs battent presque à l'unisson. Une odeur de peur flotte derrière chaque nuque, les cris des enfants ont été étouffés, leurs pleurs sont maintenant silencieux.

Les vieux, malgré leurs yeux délavés, ont dans leur attente crispée un air résolu ; ils tiennent en joue leur dernière heure de vie. Ils songent peut-être à tous ces souvenirs qu'ils ne pourront léguer à leurs descendance. Toutes ces paroles qu'ils ne pourront transmettre lors des soirées communes, ces contes, paroles de sagesse ou histoires de trésors, de fées et de princesses.

Les jeunes hommes, eux, essaient de faire taire en affectant des airs farouches, leur coeur pur d'enfant terrorisé. Tant d'entre eux n'auront comme seul livre de vie, que quelques pages d'une destinée qui ne sera jamais accomplie.

Des femmes se tiennent fières et armées, au dessus des portes de la ville. Leurs regards ne font pas de doute, elles sont prête à mourir aux côtés de leur famille, sombrer avec leur univers saccagé.
May fait partie de ce groupe, elle a attaché ses cheveux, n'a plus dans son visage qu'une expression de colère froide. Elle a le bras tendu, en attente, et le regard vissé sur le nuage de fumée.

Le temps s'allonge, chaque seconde dure un siècle... Il cessera de rester en suspend lorsqu'elle baissera le bras, signal de la première vague de tirs.

La vapeur pestilentielle précède les démon..
Voici qu'une brise douce et calme l'apporte jusqu'aux habitants, unis par la peur et l'instinct de survie.

- Feu !
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