[Lupusanguis]

[HRP] Bien l'bonjour à tous ! Voici une courte introduction de ce qui sera mon nouveau Role Play, sur à propos d'un Sadida que je vous laisse découvrir ! Vous trouverez une référence à ce personnage (et un autre) dans mon précédent RP Bulle Élémentaire... de lui, ou d'un autre Sadida inclut dans l'histoire... bah oui, ce serait trop simple que vous connaissiez dès maintenant la fin ! [HRP]



- Anghren ! Viens là ! Cesses de batifoleravec tes poupées, et viens ! T’es plus la mascotte maintenant, et tu doisassister aux réunions !

- Ouais ouais, je sais… tu m’répètes constammentc’que je dois faire... J’sais que vous m’aimez bien, mais là, ça devient duharcèlement !

- Allez ! M’interpella Valoî. Viens t’assoir là,et dis nous c’que tu penses du p’tit nouveau ! De suite !

Anghren, c’était le sadida joueur de la guilde. Peu poilu contrairement aux clichés, il possédait une peau douce, surement dû à la dose massive de crèmes constitués à partir d’herbe du Monde des Douze. Ses yeux,d’un bleu azur, charmeurs et profonds tels ceux d’un chat roux bien connu, ils semblaient alors vous supplier lorsque vous le regardiez dans les yeux. De manière régulière, surtout lorsqu’il était heureux, une petite larme s’échappait, et roulait le long de sa joue, disparaissant ensuite sous sa barbe.

Comme tout ses cousins, il aimait à s’occuper des fleurs et des arbres, chantant longuement afin de leur rendre vie et santé, en échange de quoi ils obtenaient des fruits d’une qualité incomparables à travers tout le royaume. Néanmoins, ce n’était pas ça qu’il préférait. Son passion, c’était l’eau. Il considérait cette dernière comme l’incarnation la plus pure de la nature, et aimait à jouer des heures durant, se laissant entrainer par les courants, ou au contraire, jouant avec, sans se laisser entrainer par leur force. Son jeu préféré consistait à aller au dessus du temple sacrieur, se poster à l’extrémité de la cascade, puis, en jouant avec les courants, remonter doucement le cours de la rivière.

Cette passion qui l’animait et le rendait aujourd’hui heureux, l’avait autrefois bien desservie. Alors qu’il n’en était qu’à ses premiers cycles, cette préférence pour l’eau s’était révélée, à ses yeux, mais aussi à ceux de la communauté Sadida. Dès lors, il avait été un peu rejeté au sein de la communauté. Certes,il pouvait toujours vivre dans l’arbre sacré, mais lors des matchs de boufball improvisés avec les habitants de la branche voisine par exemple, c’était toujours lui le dernier choisit. Et encore, c’était lorsqu’il n’en était pas réduit à jouer les pom pom boys.
Un jour, alors qu’il se rendait à une source proche de sa maison, il avait vu un autre sadida,bien bâti, à la carrure musclée s’embaumer de potions en tout genre. Avec une curiosité poussée, presque une fascination, il l’avait observé. Et avait été attiré.

Ne pensant à mal, il avait continué d’observer les courbes sveltes du Sadida. Malheureusement, le Sadida, se retournant, le vis cachée derrière son buisson. Vous savez quel est le problème dans cette race ? C’est qu’à la moindre timidité ou gène, contrairement aux humains, les Sadidas ne rougissent pas, mais verdissent. Inutile d’écrire que l’observé comprit ce qui se passait,et se hâta d’aller raconter le tout à ses amis.
Cette ultime différence avait achevé de faire de lui le « pestiféré « de la communauté. Subissant les railleries de ses camarades de façon permanente, il s’était finalement enfuit, et au bout de plusieurs mois de marche,d’exploration et aventures, il parvint à trouver sa place dans cette guilde à l’ambiance si familiale, qui ne considérait aucune de ses soit disantes différences, et au contraire, les prenait pour gage de maturité, les expériences douloureuses forgeant souvent de façon prématuré les personnes plutôt jeune.

- Angh' ! Allez, viens ! Me cria Valoî se retournant dans le grenier qui tenait actuellement lieu de maison de guilde.

Anghren s’engagea à sa suite, partant à la rencontre du nouveau venu. Il rentra dans la bâtisse,découvrant un autre sadida, environ du même âge. La peau d’un teint plus clair,ses yeux épousèrent délicatement la peau de notre ancien pestiféré.

Vous savez ce qui est plus gênant pour un Jeune sadida, dont les hormones bouillonnent ardemment, de verdir de façon foncée ? De verdir en même temps qu’un autre sadida, d’un vert pomme, les deux en même temps !