Port St Joe [28/06]

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Port St Joe est-il devenu le nouveau bastion de l'Espagne ? Nous sommes en droit de nous poser la question après une énième défaite hier soir de la France. Tandis que les Anglais montrent leur flegme naturel en ne défendant pas Nassau ni West End face à nos attaques, les Espagnols eux, se montrent pugnace et ne cède aucun terrain malgré nos attaques répétées. Encore une fois hier soir, la France a envoyé une armada de 17 navires de ligne et 6 navires de chasse pour tenter de déloger les Espagnols de l'un des ports où le chêne est entreposé. Les conditions météorologiques étaient quasiment parfaites avec une vue dégagée et une chaleur pas trop étouffante mais c'était sans compter le vent qui tourna à l'approche de la ligne défensive adverse. Le vent contribua fortement à nous handicaper dans nos manoeuvres et nos choix stratégiques. Les Espagnols s'en sortirent avec beaucoup plus de brio que notre flotte.

Les deux lignes ouvrirent le feu et le chaos débuta. Les signaux et les ordres étaient aboyés et on s'activait sous et sur les ponts pour servir les batteries avec la plus grande ferveur qu'il soit. Un combat de Titan opposa pendant près d'une demi heure des feux nourris de tous les bords. Aucune des deux factions n'arrivaient à tirer son épingle du jeu. Les Espagnols arrivèrent à séparer un petit groupe de la flotte française pour les couler un à un sans pitié, n'acceptant pas les redditions.

Les Français n'étaient pas en reste et leurs tirs, mieux concentrés égalèrent la ruse des Espagnols. Le groupe de chasse à l'arrière jouait son rôle en attaquant les navires isolés ou mis à mal de la ligne adverse. Au bout d'un certain temps, après plusieurs manoeuvres douteuses la flotte française perdait du terrain. Notre seule chance, rejoindre le groupe de chasse afin de faire un maximum de perte aux espagnols. Ce qui n'arriva jamais, les Français séparés en deux groupes durent rebrousser chemin et prendre le large. Les rescapés de la ligne fuyant le combat devant une mort certaine, abandonnant notre groupe de chasse aux bordées dévastatrices de nos ennemis. Mon navire pris pour cible encaissa du mieux qu'il pu avant qu'une brèche l'achève. L'eau était assez bonne hier soir, seule consolation d'un échec.

Mais nous reviendrons, Port St Joe est et restera dans notre patrie !


Non seulement on charge au près serré en désordre contre le mur de l'Atlantique version caraïbes mais en plus on fait sortir le groupe de Skirm derrière nous. Oui nous avions un leader, par respect pour son travail et son implication durant toutes nos dernières batailles je tairai le nom.
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