Chroniques d'un monde nouveau

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Avant-propos

Dans le récit qui suit, le BG d’Azeroth est radicalement modifié, à partir de la venue d’Aile-de-Mort (début de Cataclysme, donc). Une nouvelle version du cataclysme qui ravage Azeroth est proposée, et sa suite avec pendant qu’on y est.
Je vous prie donc de m’excuser (et de me le signaler par la même occasion) si cette histoire vous semble trop « fantaisiste », « hors de propos » ou autre.
J'ai déjà écrit 2-3 chapitres, donc j'aimerais avoir des avis sur cette histoire(l'idée principalement, le style de l'intro étant volontairement différent) pour savoir si je continue...


Introduction


Quand je flâne dans les vertes prairies de Mulgore, je repense souvent à ce jour-là.

Le jour ou la vie sur le monde d’Azeroth fut à deux doigts de s’éteindre.
Le jour où il n’y eut plus de guerres, plus de factions, plus de volonté d’exterminer les autres.
Le jour où tout le monde s’unit pour vivre. Vivre.
Le jour où mon infirmité fit de moi un héros.

Tout se déroula en fait très vite. Je méditais devant la mer, que je pouvais sentir sans la voir.
Je la sentis s’agiter. J’en alertai la première personne qui me tomba sous la main.
Coup de chance, c’était un conseiller de Thrall. Il confirma mes craintes, et en avertit le chef de guerre.
Qui pût donc en très peu de temps alerter tout Kalimdor, des forêts de Féralas aux neiges de Berceau-de-l’hiver, en passant par Mulgore et Theramore. Elfes, taurens, trolls, orcs, draeneis, humains, gobelins, nains… Chamans, druides, prêtres, paladins, mages … Tous rejoignirent la côte est du continent. Se préparant au pire. Et le pire arriva.

La mer commença à se retirer. Elle était brûlante, presque bouillante.
Tous sentaient que ce n’était pas naturel. Que quelque chose la poussait.
En effet, aucun tsunami ordinaire ne peut frapper tout un continent en même temps.
La chose en question arriva sur Durotar.
Manque de chance pour elle, l’élite de Kalimdor se trouvait justement là.

Je ne vis rien de ce combat cataclysmique. Mais je sentis un déchaînement de forces tout bonnement terrifiant. Je sentis que la Terre Mère perdait un peu de vie à chaque seconde.
Que le plan élémentaire s’éloignait le plus en plus de la réalité.
Que le monde pouvait être détruit à tout moment.

À la fin, l’aspect dragon noir fut vaincu. Mais à quel prix !
Un grand nombre d’hommes de valeur avaient péri, toute la côte est de Kalimdor était dévastée.
Plus grave encore : les Royaumes de l’Est avaient été presque entièrement détruits.
En effet, comme ils avaient été ciblés en premiers, ils n’avaient pas eu le temps de se préparer.
On apprit plus tard que Forgefer et Fossoyeuse avaient été sauvées.
Forgefer, grâce à l’altitude de la ville, avait été relativement épargnée.
Pour ce qui est de Fossoyeuse, les réprouvés mobilisèrent toutes leurs ressources pour créer une barrière arcanique les protégeant des eaux.
On estime que la moitié des habitants du monde d’Azeroth fut tuée ce jour-là.

Cependant, une fois les deux tsunamis passés, Aile-de-Mort anéanti et les eaux retirées, tout ne fut pas fini, bien au contraire !
Le manque de réserves et l’absence de récoltes entraînèrent la mort de presque tous les nains et gnomes réfugiés dans Forgefer. Les réprouvés restaient donc la seule forme de vie sur les Royaumes de l’Est.
Quant à Kalimdor, plusieurs années de mauvaises récoltes se succédèrent, entraînant la mort de près de la moitié de la population survivante.

Tout cela, la chute démographique, la baisse de la production agricole, l’absence de progression technologique, entraîna une période de récession et de barbarie.
Toute sagesse, toute humanité fut oubliée. On se battait pour survivre.
Pendant dix mille ans.

Je suis Firalis, le chaman béni par la Terre Mère.
Et je suis un des derniers de ceux qui ont vécu le jour où tout s’arrêta.
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