[Background] Un destin funeste

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Chapitre I - Le passé de Noula

Né d'un père Sadida et d'une mère Sacrieuse, l'enfant naquit dans une famille sereine et aisée financièrement. Ce jeune enfant nommé Noula fut choisis par Sadida, sa chevelure blanche abondante en témoignait très facilement. Très tôt, son père lui apprit le maniement du bâton ainsi que la paix et le rôle que procurait la verdoyante nature, généreuse et éternellement pacifique. Il lui apprit aussi à croire en son dieu et de lutter à ses côtés, de protéger la nature et de savoir comment l'utiliser afin de terrasser ses ennemis. L'apprentissage du combat ne se limitait pas au maniement du bâton comme on pourrait le croire, mais à la maîtrise des invocations poupesques et l'art de la transformation de l'environnement en arme puissante : les ronces, les arbres, les brousses, les feuillages.. la flore ne faisait qu'un avec le Sadida, et le transcendait en une redoutable force de la nature. Quant à sa mère, elle lui apprit des notions difficiles mais essentielles : l'ambition, la détermination, le courage, et la combativité. Elle lui apprit aussi à ne jamais pleurer, à supporter la douleur, à vaincre ses peurs et à ne jamais abandonner. Malgré ses entraînements rigoureux et réguliers, Noula gardait toute sa lucidité et comprit assez rapidement qu'il avait un grand avenir devant lui, un avenir de gloire et d'honneur. Nous sommes au début de l'an 620, une époque plutôt calme où les habitants du monde des Douze vivaient sans se préoccuper de leur avenir et de leur sécurité. C'est à l'âge de 15 ans qu'il partit du foyer pour mener à bien ses objectifs : donner un sens à son nom, gagner en réputation et en puissance afin d'entreprendre un avenir de gloire auprès du peuple d'Amakna.
Ce que Noula ne savait pas encore, c'est qu'un terrible et funeste destin l'attendait, un destin des plus chaotiques bercé par la haine et la souffrance. Tout commença à l'arrivée d'un courrier en 638, il avait alors 18 ans.

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Chapitre II - L'appel de Kazekun

« Je ne sais pas si tu te souviens de moi, mais nous nous connaissons depuis fort longtemps, je me nomme Kazekun, disciple de Iop, ton père m'a chargé de garder un œil sur toi au terme de sa vie, chose qui n'est pas aisée. Concernant ta mère elle a totalement perdue la tête, la folie la dévore de jour en jour, elle est incapable de faire la différence entre ses plus vieux amis et ses ennemis.. Je te déconseille d'aller lui rendre visite, elle serait capable de te tuer, fais moi confiance j'ai déjà subis ses sauts d'humeur dans le passé. J'aimerais que l'on se rencontre au plus vite pour parler, rendez-vous à la taverne d'Astrub deux jours après la réception de ce tofu privé, ne t'inquiète pas, je serais là. A vrai dire j'y suis assez souvent.. En espérant que tu surmontes tes peines et que tu acceptes ma proposition.
Ton cher oncle. »

Suite à la lecture du parchemin, le disciple de Sadida décida de prendre davantage en main sa destinée, la haine l'enveloppa de jour en jour à l'annonce de son oncle malgré les enseignements de sa mère pour lutter contre les émotions inutiles, il ne savait quoi penser d'une telle tragédie, il laissa simplement ses sentiments l'envahir et prendre le contrôle de son corps, des grognements inexpressifs aux mouvements brusques et violents, le Sadida se rabattait sur lui-même et finit par s'isoler, jusqu'au jour où il décida de consulter son oncle pour en savoir davantage à son sujet, il voulait en savoir plus sur son avenir, sur ses projets, qui sait, sur de sombre desseins. A la douce fraîcheur du matin, Noula enfila sa cape et rabattit son capuchon le long de son crâne, il secoua d'un coup sec son bâton couvert de buée, et se mit à marcher en direction de la ville en direction de la taverne où se trouvait son oncle. Il franchit la porte dans un long bâillement, le lieu était peu éclairé, le jeune Sadida aperçu les spallières du Iop au fond de la salle, elles étaient éclairées grâce à une bougie qui allé rendre l'âme d'une minute à l'autre. En s'approchant davantage du Iop, le Sadida distinguait avec plus de précisions la carrure du Iop et la façon dont il était accoutumé : une armure imposante forgée dans un métal pur.
« Hey ! Tu dois surement être Noula, viens t'assoir mon neveu ! s'écria le Iop sur un ton amusé.
- Tu es donc Kazekun. répliqua le Sadida d'une voix calme et convaincue.
Le Sadida prit alors place aux côtés du Iop, beaucoup trop préoccupé, celui-ci refusa la choppe de bière que lui tendit son oncle d'un geste catégorique.
Kazekun prit alors à nouveau la parole :
« J'imagine que tu dois être encore sous le choc, nous avons très peu de temps Noula, pour résumé, j'occupe une place stratégique dans un clan fédéré par le Roi Allister, et je t'ai choisis pour me succéder, tous les préparatifs ont été achevés à temps pour t'accueillir, ce sera tel un nouveau départ pour toi, une nouvelle famille. Il ne me manque plus que ton accord.
- Un clan de mercenaire ? En quoi les affaires d'Allister me regarde-t-elle ? En quoi ma personne leur sera bénéfique ?
- A vrai dire la question ne se pose pas, j'estime que tu es la seule personne apte à me succéder après ton père, mais celui-ci est décède. Je t'ai observé combattre, tu possèdes un talent à exploiter, et après tout, tu restes mon neveu.
- J'ai besoin de davantage de réflexion pour prendre une telle décision. »
Le disciple de Sadida se releva et marcha en direction de la porte de sortie d'un pas hésitant. Il repensa aux événements passés, le décès de son père, la folie qu'entretien sa mère... à ses ambitions, ses projets, le sens que possède sa vie finalement. Plus rien ne le rattachait vraiment au monde des Douze, et c'est à ce moment même que dans un battement de cœur effréné, il se retourna en direction de Kazekun, il marcha de nouveau vers lui tout en gonflant son thorax d'une puissante bouffée d'air et prononça : « C'est d'accord, j'accepte ta proposition. »
Le Iop esquissa un faible sourire qui témoignait en lui un cruel manque d'intelligence, mais on sentait bien dans son regard, lorsqu'il fixait le Sadida dans le blanc des yeux, qu'une immense joie s'emparait de son être. Il était alors convaincu qu'une nouvelle aventure attendait son neveu, une aventure semée de victoires et de moments forts en émotion.

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Je publierais deux chapitres chaque mercredi donc n'oubliez pas de jeter un oeil de temps en temps, je vous le ferais savoir bien sûr.
Merci à vous d'avoir lu :P
Et pour information je suis sur le serveur Sumens.
Chapitre III - Le clan Nedora-Riem

Se dressant fièrement devant les portes des bureaux du clan situé au nord-est de la cité d'Astrub, le Sadida remarqua le continuel brouhaha émanant des bureaux ce qui lui indiqua qu'un certain nombre d'aventuriers étaient présents.
Les joies du mercenariat s'offraient à Noula, mais également le prestige d'une place au sein du Conseil des Anciens. Il se doutait que l'importance d'un tel grade allait attiser une certaine jalousie de la part des autres membres du clan.
C'était inévitable, mais il restait confiant et décidait de régler les conflits de façon diplomatique. Après avoir passer le pas de la porte, il se faufila agilement entre la horde d'aventuriers présents dans la salle, il remarqua rapidement la présence des membres du clan et en fit une brève description : un Crâ vêtus de bleu et de blanc qui lui faisait penser à un ange, un Feca vêtu de ces mêmes couleurs avec un regard hautain et imbu de sa personne, une Osamodas avec une drôle de coiffe qui lui rappeler un insecte ou peut-être un scarafeuille, un autre Feca vêtu de blanc et d'apparence sage et calme, et pour finir un disciple de Sacrieur robuste et costaud à priori très fier de lui. Ce dernier l'observait longuement, après un court moment de gêne, il décida soudainement de parler :
« Bonjour, tu dois sûrement être Noula la nouvelle recrue, ton oncle m'a tout raconté.
- A vrai dire tous les préparatifs sont terminés afin que j'accède directement au conseil des Anciens, mais tu ne m'as pas dis ton nom... interrogea le Sadida d'un regard méfiant.
- Je suis Tehemin, actuel vénérable du clan Nedora-Riem, et saches que tu dois d'abord faire tes preuves avant d'accéder au conseil, puis nous donnerons notre autorisation, mon ami.
- Nous sommes déjà amis ? Parfait alors, je ferais mes preuves, ainsi soit-il.
- Commence par balayer le hall et répondre aux requêtes des aventuriers, ce sera déjà un bon début ! Nous n'acceptons pas les feignasses ici. » dit le Sacrieur sur un ton hautain.
A ces mots Noula ronchonna des paroles inintelligibles, ce qui ressemblait plus à des grognements qu'à de véritables mots. Tehemin fit mine de ne rien avoir entendu et partis à l'étage en jetant quelques coups d'œils furtifs sous les jupons des demoiselles présentes, ce qui provoqua une hilarité générale à son plus grand désarroi.
Après avoir remplis ses tâches journalières, Noula décida de se plonger dans les fondations du clan ainsi que dans son histoire. Avec le temps, il en appris davantage sur la fondatrice du clan, Nedora, rien que d'y pensé, sa force et sa bravoure lui procurait comme une certaine sensation de bien-être indescriptible, une sensation de force, de liberté. C'est pourquoi il décida de rependre ses pensées, son idéologie du mercenariat et d'en faire son principal but dans la vie. La motivation, le désir, ne cessait de s'accroitre en lui et il était déterminer à marquer l'histoire du monde des Douze, ainsi qu'à entrer dans la légende.
Cependant, cette ambition hors-norme représentait un danger et une sérieuse menace que personne ne songea. Elle était tellement envahissante qu'elle interpella un être sombre et obscur, qui se nourrissait des émotions de rage, de haine, de colère, de frustration afin de grandir dans le cœur de tous les êtres perdus, ravagés par la tristesse et la solitude, mais aussi dans les êtres aveuglés par leur ambition débordante et leur arrogance inhumaine. Rushu, le Seigneur des Démons remarqua en Noula un être intéressant dont il pourrait sûrement en faire usage, malheureusement le destin du Sadida était d'ors et déjà condamné à une fin sinistre et cruelle.

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Chapitre IV - L'instinct meurtrier

Nous sommes au milieu de l'année 638, Noula continuait à travailler dur pour le développement du clan. L'officialisation de celui-ci n'arrangeait en rien les choses mais il ne perdit pas courage.
Sa motivation restait intacte, il n'abandonnera jamais et il le savait, tout au fond de son âme. Mais l'inévitable se produisit. Le courage se transforma en démence, la détermination en rage, la confiance de soi en arrogance; toutes ces émotions néfastes créèrent progressivement un autre lui plus obscur et agressif. Noula ne s'en rendit pas compte immédiatement, il eut toutefois des pulsations étranges provenant de son thorax mais il ne soupçonnait rien à l'époque. Cependant ces pulsations revenaient de plus en plus fréquemment, avec une puissance croissante, quelques mois après ces pulsions devenaient tellement envahissantes et douloureuses qu'il se résolut à quitter le clan pour son plus grand regret, afin de protéger les autres. Après tout, l'un des principal commandement du clan était de faire passer son profit personnel après celui du clan, ce qu'il fit avec honneur. Il partit errer quelque part, afin de comprendre pourquoi, qu'est-ce qui vivait au plus profond de son âme et lui donnait des envies meurtrières ou malsaines. S'ensuivit une période mouvementée où il partit faire ses recherches sur son problème, il rencontra toute sorte de personnes, certaines étaient complètement folles ou hystériques, d'autres paraissaient crédibles mais toutefois dangereuses. Au début du moi de novamaire, il rencontra un célèbre alchimiste répondant au nom de Xero qui vivait seul, tel un ermite, dans la forêt d'Amakna. L'alchimiste avait des cheveux d'un rouge flamboyant, des yeux tombants et un nez aquilin, il était d'une grande taille mais fétiche comme un Ecaflip. Apparemment ce dernier n'avait pas de Dieu, mais ce détail ne dérangeait pas Noula, en soif de savoir. Il portait une longue tunique bleu ornée qui témoignait une très grande richesse, les affaires devaient surement bien marchés. Une discussion commença :
« Bonjour, vous êtes surement Xero, j'aimerais que l'on discute tous les deux.. je vous en prie. implora Noula avec une voix faible.
- Mmh ? Vous êtes ? répliqua l'alchimiste.
- Je suis Noula, disciple de Sadida, en quête de savoir, mon passé ne vous intéressera surement pas, j'aimerais juste des réponses, oui.. des réponses.
- J'espère que vous avez de quoi payer, héhé. Je plaisante, bien sûr, vous m'avez l'air exténué, venez vous assoir. » dit Xero sur un ton amusé.
Le Sadida s'assit sur ce qui ressemblait à un tabouret de loin, il était plus faible que d'habitude et transpirait de tout son corps, comme s'il avait parcouru toutes les plaines de Cania sur une jambe.
Il observa rapidement les locaux d'un œil désintéresse puis redirigea son regard vers l'alchimiste.
« Je vous explique mon problème.. je sens que.. quelque chose est en moi, c'est comme si on me poussait à bondir et à tuer, à déchiqueter à pleine dents, à insulter sans raison, éclairez-moi je vous en pries, je ne veux pas finir en prison, je ne veux pas mourir inutilement, faites quelque chose ! à ces mots Noula se releva d'un geste vif et bondit sur l'alchimiste, puis le secoua violemment tout en poussant un grognement qui ressemblait plutôt à un gémissement plaintif.
- Poussez-vous ! Argh... Non mais qu'est-ce que c'est que ces manières ? cria Xero en repoussant le Sadida devenu faiblard.
- Je.. désolé.. je ne me contrôle plus.. Vous en avez maintenant la preuve !
- Oui, comme preuve y'a pas mieux.. ça c'est certain. Bon heu, je vais voir ce que je peux faire, je connais un bibliothécaire qui est historien à ses heures perdues, espérons qu'il ait déjà rencontré des cas similaires. »
Noula observait l'alchimiste qui franchit la porte de l'atelier d'un pas précipité, un peu trop précipité à son goût, comme s'il avait prit peur. Soudain, une grosse douleur telle un coup de marteau résonnait dans sa tête, il entendit des cris, des hurlements, et une voix précise et intelligible : "Fuis, il appelle la milice, va-t-en, TOUT DE SUITE !"
A ces mots le Sadida prit ses affaires et partit en direction d'un arbre où il se cacha, il haletait continuellement et semblait souffrir de cette petite course.
Il aperçu alors l'alchimiste et plusieurs guerriers qui ressemblaient à des miliciens d'Amakna, travaillant pour le Roi Allister. Il comprit alors que cette voix qu'il avait ressentis au fond de son crâne disait la vérité, cet alchimiste l'avait trahis. Un grand élan de rage s'éprit du Sadida, il retrouva ses forces et son agilité puis se dirigea de toute vitesse vers le groupe de milicien, qui se demandait certainement où était passé le fugitif.
Un voile noire s'installa devant ses yeux, il ne vit plus rien, ne contrôlait plus ses membres, la rage s'était emparée de lui et il ne s'en souciait guère, il riait même, il y prenait un tel plaisir que le rire ne cessait de s'accroître, de plus en plus fort. Des cris retentissaient de toutes parts, des hurlements puissants à faire trembler l'être le plus sombre d'entre nous, il ouvrait à présent lentement les yeux et vit ses mains ensanglantées. Il les avait tous tués, l'alchimiste, les miliciens, tout le monde.
Leurs cadavres gisaient sur la plaine verdoyante d'Amakna mais il ne s'en souciait guère, il voulait fuir, très vite et le plus loin possible.

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Chapitre V - Le rêve

Nous sommes en fin de l'an 638. Noula se torturait l'esprit afin d'oublier les évènements précédents, il essayait de rester lucide et savait que cela s'était bien produit et qu'il en subirait forcément les conséquences, tôt ou tard.
Cependant il était toujours déterminé à en apprendre plus, pourquoi de tels accès de rage et de colère ? pourquoi ces telles pulsions meurtrières qui battaient à présent à la même fréquence que son cœur, devenu sombre et sans espoir.
Et soudain, il tomba de tout son corps, puis roula jusqu'aux fins fonds des montagnes du Craqueleur, il avait déjà beaucoup marché et la fatigue était telle que toutes ses forces l'abandonnaient brutalement.
Il était à présent couché sur le dos, puis fixa le plafond de la caverne qui ressemblait fortement à une mine abandonnée, il avait soif, très soif. C'est alors qu'il dormit d'épuisement.... il revoyait de longues plaines vertes et chaleureuses, il vit son père en train de s'entraîner au maniement du bâton, il vit la longue chevelure soyeuse de sa mère, qui riait en se tailladant les bras. Noula était alors remplis de joie, il souriait mais dormait toujours, il vit à présent des hommes vêtu d'une cape boufteuse et d'une champcoiffe, puis comprit très vite que c'était des mercenaires du clan Nedora-Riem, il pleurait à présent, et commença à ressentir les mêmes pulsations qui revenaient régulièrement depuis déjà des mois. Elles lui faisaient mal, terriblement mal, il hurlait très fort et vit, toujours dans son rêve, une ombre. Cette ombre obscure lui était complètement inconnue, il avança vers lui mais distinguait mal sa silhouette, il se rapprochait d'un pas lent, puis le toucha. L'ombre se transforma en une grande silhouette distincte constituait d'un torse puissant et robuste, d'une barbe longue et blanche, il comprit avec stupéfaction que le disciple de Sadida qui se tenait devant lui était tout simplement son reflet. Il continuait de le toucher pour vérifier sa consistance et comprit qu'il était réel, il ne se rendit pas compte qu'il était en train de rêver, alors il commença à lui adresser la parole d'un ton assuré :
« Tu es.. moi ? demanda Noula.
- Quel sens de la perspicacité, hahahaha, oui en effet, je suis bel et bien toi ! répliqua le Sadida qui se tenait en face de lui, avec des yeux sombres et noires.
- Mais.. comment, comment est-ce possible ? Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu en poses des questions, si je te répondait mon maître me tuerait, mais je vais quand même m'amuser avec toi, après tout tu n'es que notre jouet. »
Le grand Sadida aux yeux obscurs transperça avec son bras d'un geste vif et puissant le torse de Noula, dont les yeux sortaient presque de leurs orbites. Il ne ressentit qu'une petite douleurs, mais ses pulsions se décuplaient au centuple. Il se réveilla à présent et hurla de tout son corps, du sang s'écoulait de sa bouche et il eut le réflexe instinctif de vérifier sa poitrine. Heureusement rien ne l'avait transpercé, mais il avait pourtant mal, de plus en plus mal. Il mit sa main prés de sa bouche et cracha du sang, cela ne s'arrêtait plus, il perdit alors inéluctablement connaissance et tomba d'un poids massif sur le sol afin de s'y écraser.

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Chapitre VI - Le sommeil de Noula et la naissance de Ghama.

Deux jours s'étaient passés après la perte de connaissance, Noula était toujours étalé sur le sol, son corps restait inerte depuis deux longs jours. Puis tout à coup ses doigts bougeaient, puis son bras, son torse, ses jambes, sa tête, tout son être bougeait à présent, il mit un genou à terre et se releva d'un mouvement lent. Il se touchait à présent le visage, le sang avait disparu, il ouvrait les yeux et dévoila un regard profond, mesquin et d'une noirceur incommensurable.
Il riait à présent à gorge déployée. Il hurlait de tout son être et leva les bras au ciel, en signe de victoire et de satisfaction.
« Hahahaha ! Me voilà enfin, la route était longue mais je suis là, prêt à réussir, ma victoire est proche, je le sens. hurla ce nouveau Sadida.
Oh, mon maître... Il ne faut pas que j'oublie, son courroux me serait dévastateur, je dois réussir la mission qu'il m'a confié et l'aider à remplir ses objectifs, coûte que coûte, mon éternelle obéissance envers le Seigneur des Démons ne se dissipera jamais, Ô Rushu, je te ferais honneur, merci de me faire confiance ! »
Ghama, tel était son nom, démon mineur oublié par l'histoire, mais fervent de Rushu depuis sa naissance. Il avait alors prit l'entière possession du corps de Noula et marchait à présent vers le village d'Amakna, les rires et les joies qu'il entendait le faisait grogner, cela l'irritait mais il arrivait tout de même à se contrôler. Il rentra dans un bâtiment en bois peint en rouge et blanc, on pouvait y lire "Kanojedo" ; il regardait à présent tous les aventuriers et riait discrètement. Il remarqua un disciple de Sram aux allures douteuses, sa puissance apparente interpella le démon, puis fit alors sa connaissance après une poigne de main :
« Tox, c'est mon nom, et toi t'es qui ? On s'est déjà vu quelque part ? s'interrogea le Sram entre deux coups de dague sur l'épouvantail.
- Je viens tout juste d'arriver, haha, disons que... J'ai une mission à remplir et je recherche des adeptes. répliqua Ghama sur un ton malsain remplis de fourberie.
- Des adeptes ? Mon cul ! Tu te crois puissant là ? Si tu veux quelque chose de moi va falloir faire tes preuves face de porkass.
- Hmpf... Tu as surement raison, c'est pour cela que j'ai besoin d'un acolyte puissant et redoutable, quelqu'un de tyrannique et cruel. » s'emporta le Sadida, ce qui provoqua un rire nerveux du Sram.
Noula, devenu Ghama affichait un large sourire, ce n'était pas un sourire de joie et de bonheur, mais un sourire de satisfaction, remplis d'ambition et de démence. Il reprit alors :
« Que dis-tu de m'accompagner dans la taverne du coin, nous avons certainement des choses à nous dire. demanda le Sadida, toujours le sourire aux lèvres.
- J'accepte, mais primo tu payes la consommation, et deuxio j'espère pour toi que tu ne me feras pas perdre mon temps, si tu tiens à ta descendance. » dit le Sram en rangeant ses dagues à sa ceinture et en réajustant sa longue cape noire.
Les deux compères quittèrent le kanojedo, ce qui ne laissait pas indifférent les aventuriers présents dans la salle, en effet, ils ne ressemblaient en rien à des personnes honorables et bienveillantes.

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Comment dire EXCELLENT !!!!!J'ai jamais vu une telle inspiration les phrases sont parfaites un peu trop "soutenu"pour moi mais c'est mon avis persos

Continue ne t'arrête pas ne t'ARETTE JAMAIS!!!!!!! Merci beaucoup mais moi aussi j'essaye d'ecrire des rp comme toi.Malheureusement je n'ai aucun talent ni texte ni dessin Un ptit conseil
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