J’avais décider de commencer mes recherche du côté d'Haggerfel, mais rien ne laissait indiqué que Lear y était passé. J’ai donc décidé de retourné à Svasud Faste pour questionner encore une fois les combattants qui revenaient des territoires ennemis.
Rien, personne n’avait entendus parler de Lear. Je commençais à désespérer, j’étais prête à abandonner quand Sanaya LaBlonde qui est Thane, est venue me trouver. Elle me dis qu’il lui a semblé apercevoir un Viking Skald d’a peut prêt mon âge qui correspondait à la description que j’avais faite du coter de Briefine sur Hibernia, il y avait de cela quelques jours.
Hibernia … Le pays des Celtes, des Elfes, des Sylvains, … Un endroit qui m’effrayais car je n’y avais jamais mis les pieds.
Il me fallu quelques heures pour préparer mon expédition, acheter des cartes d’Hibernia, des provisions quelques armes, …
Arrivée à Emain Macha, je me dirigeais vers le Sud et marcha pendant des heures. J'atteignis Briefine en début de soirée. J’avais trouvé une petite clairière où j’avais établis mon campement et avais allumé un feu pour éloigner les bêtes sauvages. Je m’endormis paisiblement.
Soudain, trois Celtes me saisirent me désarmèrent et m’attachèrent. Ceux-ci s’installèrent autour du feu que j’avais allumé et on commencer à boire de l'alcool à profusion, ils riaient de bon cœur, tout en me regardant. Heureusement pour moi ils ne m’avais pas fouiller complètement et n’ont pas vu le petit poignard qui était dissimulé dans l’une de mes bottes.
L’un deux pris la parole :
- Vas-y le premier Hadoken, mais ne traîne pas trop pense aux autres.
- Je vais juste vous préparer le terrain hahaha.
Le dénommé Hadoken s’approcha de moi avec sa bouteille d'alcool à la main, en titubant.
- Vous avez donc besoin de vous mettre dans cet état pour aborder une fille ? Minable ! Attention ! Si tu touches à un seul de mes cheveux, je te tue ! RECULE !
- Mouhahahaha avec quoi me tuerais-tu ? Avec ton regard ? Hihihi ! Beurp !
- Avec ça, poivrot ! Tient ! Je t’aurai prévenu.
J’enfonçai très profondément le poignard dans son cœur, il mourut instantanément sans un bruit ni un cri. Je ne bougea pas, garda mon calme le corps du Celte près de moi.
- Hé, Hadoken, ne l’abîme pas trop hahahaha.
- Préviens quand tu as fini hehehehe.
Plus ou moins un quart d’heure plus tard, l’un d’eux se retourna vers moi :
- Ben où est-il ?
- Euh … Il manque d’entraînement, votre copain. Il devrait moins boire la prochaine fois.
- Je peux le remplacer avantageusement moi ; tu ne vas pas être déçue.
- DERISH, ECARTE TOI D’ELLE ! Cette Viking dissimule un poignard ! Admire donc son œuvre elle a tué Hadoken !
- QUOI ! Tu vas payer chienne !
Le deuxième Celte m’immobilisa et Derish se préparait à m’empaler sur son épée quand soudain :
- ARRRRRRGGGGGGGGGGGGG …
Derish tombas raide mort. J’ai profité de ce moment de confusion pour bousculer violemment le celte qui me tenait et un homme, un Viking, le tua de son épée.
- LEAR !? TOI !?
- Heureux de te revoir entière, Isha ! Ca va ? Belle soirée n’est-ce pas !
Il voulu m’embrassé mais je l’ai repoussé.
- Isha mon aimée que se passe t’il ?
Je lui ai conté mon histoire. Il ne m’interrompit pas un seul instant.
- Comprend moi Lear, l’agression que j’ai subie à quatorze ans me traumatise encore ! Elle m’a poussée à me couper du monde à l’époque … Mon problème n’est pas encore résolu. Avec le temps je retrouverai mon équilibre. Enfin je l’espère. Mais dés que j’oublie ce que m'a infliger le Maître, une autre agression vient raviver mon malaise, et tuer un homme l’amplifie encore plus ! J’en ai assez Lear, je … je …
Et j’ai éclaté en sanglot.
Il me pris dans ses bras, me consola, m’embrassa tendrement et pour la première fois de ma vie je me sentais aimée et protégée.
Nous avons levé le camp et sommes partis à l'aube vers le Sud.
On a discuté en chemin de choses et d’autres. De certains bons souvenir d'enfance que nous avions partagé, ...
Le soleil commencait à disparaître derrière les collines. Nous nous sommes arrêter et avons dressé notre campement au bord d’un splendide petit lac à l’Ouest d'Emain Macha. Je m’endormis immédiatement, épuisée par cette journée de marche.
- Mon aimée ? … Isha ? …
- Rrrrr Rrrrr Rrrrr …
Il pris ma main, m’embrassa, …
Cette nuit la, j’ai eu ma première véritable relation amoureuse avec un homme que j’aimais profondément depuis ma plus tendre enfance. Tous mes mauvais souvenirs, s’envolèrent comme par magie. Pour la toute première fois de ma vie j’aimais réellement un homme, Lear.
A l’aube, nous avons levé le camp. Lear rangeait encore quelques affaires dans un sac à dos quand j’entendis :
Fzzzzzzzzzzzzzzzzzz chtac !
Je me suis retournée vers Lear, épouvantée, craignant le pire.
Une flèche lui avait percé le cœur.
- Arggggg … mon aimée fuit c’est l’Elfe qui se fait appelé le Poinçon arggg, un archer arggg un sniper fuis vite argggg.
Il rendit son dernier souffle, son corp tomba dans un bruit sourd sur l'herbe encore humide par le rosée du petit matin.
J'ai hurler, suis rentrée dans une colère monstrueuse, saisi mon bouclier et ma hache et j’ai poursuivis cet Elfe. Soudain Le Poinçon s’immobilisa, il était comme pétrifier sur place. Je m’approchai lentement de lui, avec prudence. Puis celui-ci tomba sur le sol et la je vis apparaître Drackham, l’assassin. Quelques instant plus tard deux personnes se rapprochèrent de Drackham et moi-même. Je reconnu Sanaya, la Thane qui m’avais indiqué ou se trouvait Lear et Stram le petit Kobye.
Je suis tombée à genoux et j’ai hurler de colère et fondis en larmes. J’étais effondrée. Je n’avais connus l'homme de ma vie, mon seul amour qu’une seule journée et seule une nuit. Lear ...
Sanaya s’approcha de moi, me releva, me pris dans ses bras :
- Je suis désolée ma belle j’ai appris trop tard par nos espions que le Poinçons était dans les parages. Je m’en veux que nous n’ayons pu sauver ton compagnon.
Je n'avais plus la force de parler ou de bouger, la tête baisée, l’esprit vide. J’étais comme inerte et très pâle.
Drackham me souleva et me transporta dans ses bras. Le groupe se mis en marche. Nous retournions sur nos Terres : Midgard.
Drackham ne parvenais pas à quitter mon visage des yeux pendant tout le trajet. Puis, il me dit tout bas :
- Ca va allez ma belle, je vais t’emmené chez moi et je vais m’occuper de toi le temps que tu aille mieux, que tu reprenne tes forces.
Il m’embrassa sur le front et il rajouta en souriant :
- Je ressent une chose étrange Princesse... J’ai l’impression de me noyer dans le vert émeraude de tes yeux.
J’esquivais un petit sourire du coin des lèvres et tombas endormie dans ses bras, complètement épuisée et toujours en état de choc …
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