Orca - Hibernia - Dun Abermenai

 
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Son entrainement s'est achevé. Son maitre l'invite à aller défendre son royaume. Dun Abermenai est sa prochaine étape. Blathnaid lui indique le chemin du fort où les plus puissants mages d'hibernia la transporteront au val de Jaspe et Roibin lui offre ses plus puissants poisons qu'elle appliquera sur ses lames.

La voilà fin prête à affronter la perfide Albion.

A Druim Ligen, elle met son médaillon autour du cou et se place sur le cercle magique toute tremblante. Pourtant il fait chaud et la sueur perle sur son front. Non, elle n'a pas froid. Elle a peur. Peur de ce qu'elle va découvrir lorsque les mages auront terminés de prononcer la formule magique.

Alors qu'ils se placent tout autour d'elle, elle serre très fort le manche de sa meilleure lame comme pour se rassurer en étant aussi bien armée. L'incantation commence. Elle dure une éternité. Une vague bleue et blanche lui brule les yeux et l'oblige à les fermer. Puis un grand froid la parcourt. La sensation d'une chute interminable. Puis la chaleur. La chaleur du soleil sur son corps. Elle rouvre les yeux. Le paysage a changé. Elle vient de quitter Druim Ligen pour arriver au poste avancé hibernien près de Dun Abermenai.

Elle est seule. Elle sait alors qu'elle est le seul rempart contre l'envahisseur. Elle se précipite à l'extérieur du fort, d'un pas décidé comme pour exorciser la terreur qui la tenaille. Au loin, le fort central. Il appartient à Albion. Dès lors, son unique but est d'empecher ce fort d'etre ravitailler et permettre à ses congénères de pouvoir l'attaquer avec un minimum de défenseurs.

Le chemin vers le poste Albionnais est long. Le soleil se couche à l'horizon alors qu'elle aperçoit les bannières à la coupe. Elle se place entre l'entrée du fort albionnais et le fort central. L'attente commence, longue, froide dans cette nuit. Rien ne bouge. Elle vérifie encore et encore la quantité de poison déposé sur ses lames. Elles brillent. Elles n'ont encore jamais gouté de sang ennemi.

Les portes du fort s'ouvrent. Son instinct la pousse à se dissimuler. Ses talents de furtivité lui permettent de s'approcher assez près pour s'apercevoir qu'un paladin albionnais est devant le fort. Elle tremble. Elle n'a encore jamais vu ces grands Highlanders. Il descend la pente en direction du fort central. Il va croiser son chemin.

Il n'est plus qu'à 2 pas. Elle saisit ses deux lames et d'un geste d'une violence inouie et d'une précision mortelle, elle lui enfonce ses deux lames au plus profond de lui-même. Il est blessé, mais a encore les forces de dégainer et riposter. D'un coup de hache, il la désarme. Elle dégaine sa troisième lame bien décidé à en finir. Il s'affaiblit. Le poison joue son rôle et sa vie le quitte petit à petit sous les coups de la petite lurikéenne.

Une violente douleur et un froid glacial lui parcourt l'échine. Un sarrasin camouflé s'est matérialisé derrière elle et lui a planté ses lames empoisonnées. Elle sent le poison en elle et ses forces s'amenuisent. Elle ne se déconcentre pas. Elle roue de coup le paladin qui finit par tomber devant elle. Elle se retourne et se jette sur son homologue ennemi.

Le combat est rude. Le poison la fatigue. Le sicaire la roue de coups qu'elle esquive avec difficultés. Les deux protagonistes sont au corps à corps. Leur vie diminue. Par un geste rapide, elle réussit à se glisser derrière son dos et parvient à lui placer son meilleur coup juste entre les deux omoplates. Le sicaire est mortellement blessé et dans un cri de douleur, s'écroule sur le sol.

Son premier combat est terminé. Elle tombe à genoux en pleurant devant le sang de ses ennemis. Les effets du poison diminue, elle commence à récupérer. Elle trouve un arbre au bord de l'eau où elle pourra panser ses blessures et se préparer à un nouveau duel.

Dun Abermenai n'a pas été ravitaillé ce jour là.
Dun Abermenai est tombée dans les mains d'Hibernia ce jour-là.
Message roleplay
Penser que la si délicate Ptiote peut avoir de telles pensées, j'en suis éberluée ! Elle qui souvent se trouve toute seule dans les clairières des vaux, fière comme Artaban (et hurlant parfois des mouhahahahahaha sardoniques à la face du monde ) enfin... elle m'étonnera toujours ta luri !


Feiyane
 

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