Ys - Albion - L'ami de ton ennemi est ton ami...

 
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" Etes vous certain qu'il fera l'affaire ? "

" Je ne suis sur de rien Farghan. Tout ce que je sais, c'est que la menace que représente cette catin se montre chaque jour plus proche. Mes prédictions sont de plus en plus précises et douloureuses "

" pourquoi ne pas simplement attendre qu'elle vienne à nous. Ne m'aviez-vous pas assurer que c'est ce qu'elle ferait ? Pourquoi prendre tant de risque et confier une telle tâche à cette … créature ? Nous pourrions envoyer un de nos propre assassin pour la réduire au silence."

" Ha oui et comment ferai t'il pour traverser tout Midgard, au nez et à la barbe de nos ennemis ? Combattre le feu par le feu est notre meilleur atout. Cette créature, comme vous la nommé, sera capable d'approcher sa victime plus sûrement que des dizaines d'assassins albionnais, et vous le savez parfaitement Farghan. Regardez le il est parfait. Elle va le trouvé exactement à son goût. Candeur et cruauté. Un mélange qui lui fera oublié les plus élémentaires précautions."

" Il semble trop jeune, trop peu expérimenté. Et qui nous dit qu'il ne nous trahira pas."

" Farghan mon ami j'apprécie vos conseils quand il s'agit de savoir comment briser les défenses d'une fortification ennemi, ou lorsqu'il s'agit de trancher quelques têtes ou réduire au silence une bande de paysans affamés et en colère. Mais je doute que pour l'affaire, nous occupant ce soir, vous soyez qualifier pour émettre un jugement digne de valeur. De plus, la haine que je lis dans vos yeux, à l'égard de notre invité, ne me pousse pas à vous prêter trop complaisamment mon oreille "

" Mais je … "

" Cela suffit, notre jeune ami s'impatiente, et il à perçu notre présence. Ne le faisons pas attendre plus longtemps. Je n'aimera pas que le clergé nous surprennent en conversation avec lui. Nous aurions du mal à justifier sa présence, si ce n'est au bout d'une corde. Et tout serait alors à recommencer . Cela vous ne le souhaitez pas n'est-ce pas ? "

Cette dernière réplique avait été dite avec une froide détermination qui ne laissé la place à aucune discussion possible. L'homme nommé Farghan, un highlander, large d'épaule et bardé de fer, savait qu'il n'avait plus rien à ajouter. Son Seigneur, avait de toute façon toujours le dernier mot. S'il n'écoutait que son instinct, il aurait déjà écarté la lourde tenture qui les isolés du reste de la pièce et en quelques enjambés aurait enfoncé sa lame dans les entrailles de l'elfe noir.

Mais il ne pouvait se le permettre pour le moment...
Trop longtemps, cela fait trop longtemps…

Trop longtemps que j'attends ici. Pourtant on m'observe depuis déjà plusieurs minutes. Deux, peut être trois personne. L'un d'eux porte de l'acier et doit sûrement savoir s'en servir. Il ne peut que savoir s'en servir. Surprenant qu'il n'y ait pas plus de gardes. Mon hôte ne doit pas avoir envie que toute la région apprennent qu'il m'avait comme invité, en ses appartements. Plus vite je serais sortie d'ici, mieux je me porterais. L'odeur capiteuse de leurs parfums m'écoeure. En terre albionnaise la religion agit sur les affaires de l'état comme les parfums sur les odeurs nauséabondes. Tout n'est qu'une question d'apparence. Un avalonien que j'ai connu quelques minutes avant sa mort, m'avait expliqué que cela s'appelait la Politique.

La Politique… drôle de mot. Et cruelle usage que les descendants d'Arthur en fond.

Leur conversation semble terminé. Je crois que je vais être fixé sur les raisons de ma présence ici.

La lourde tenture situé dans le fond de la pièce s'ouvrit lentement et un homme d'une quarantaine d'année s'avança et s'immobilisa à quelques pas de Lokust. La largeur de ses épaules et la taille de ses mains contrasté étrangement avec un visage au pommettes hautes et d'une grande beauté. Comme beaucoup de Highlander il portait la barbe. Il faisait presque deux tête de plus que Lokust et devait peser au moins 250 livres. Le sourire qui éclairait son visage n'avait rien d'engageant et sonné aussi faux qu'une chanson de marin un jour de célébration funéraire.

Face à lui, l'elfe à la peau sombre semblait être un enfant, gracile et fragile, drapé dans un large manteau à capuche qui ne laisser pas le loisir de contempler ce qu'il pouvait y avoir de dissimuler dessous. Il portait des cheveux longs, couleur de lune blafarde, et il dansait, dans ses yeux, les reflets d'un feu mourant.

Son visage juvénile contrasté avec la dureté de son regard aux éclats de rubis. Il n'était pas vraiment beau, mais il ne pouvait laisser indifférent. Quelques chose de malsain semblait l'envelopper comme un voile de ténèbres.

" Le voyage c'est t'il bien déroulé jeune Lokust ? "

La voix grave et profonde s'élevait très clairement derrière la tenture de brocart et d'or.

" je n'est pas à me plaindre. J'ai connu plus agréable, mais ce n'était pas la première fois que j'utilisai des portes entre les Ombres pour me déplacer, si c'est ce que vous voulez savoir. "

" Portes entre les Ombres… C'est charmant. "

" Pourquoi suis-je ici ? "

" Et bien je vois que vous souhaitez allez droit au but. Quelle incroyable marque d'impatience pour un prédateur tel que vous. Vous êtes habituellement plus prompte à la prudence et à la réflexion. "

" Que croyez vous savoir de moi ? Rien ! Alors évitez-moi ce genre de remarque et parlons affaires. "

Le sourire de Farghan s'effaça soudain pour laisser la place à une expression de haine et de colère. Il ne céda pas à sa première impulsion et, serrant les poings et les mâchoires, cracha d'une voix déformé par le mépris :

" Tiens ta langue ou je te la tranche chien ! Tu n'en aura de toute façon pas l'usage, pour ce que tu as à faire "

" Farghan ! Laisse. Notre jeune ami est en terre étrangère. Il est nerveux et à besoin de nous prouver qu'il n'est nullement impressionné. Cependant bien que je trouve cela des plus courageux, je t'invite à ne pas me manquer de respect, jeune Lokust. J'apprécie la bravoure et la fougue, mais je lui préfère la réflexion et la patience. Si tu n'es pas capable de tempérer tes émotions lorsque le moment l'exige, tu ne m'ai d'aucune utilité "

" Je sais garder mon calme quand la situation le réclame et quand le danger est présent. Et je ne suis nullement menacé en cette endroit n'est-ce pas ? "

Lokust appuya cette dernière remarque par un regard lourd de sens en direction du dénommé Farghan, qui le fixé toujours sans cillé.

" Tu as de l'esprit, cela me plais ! Tu en auras besoin pour l'approcher. "

" Qu'elle est celui qui doit rejoindre les gouffres glacés de Niflheim ? Je ne suis pas à ma place ici et plus tôt je serais partit mieux nous nous porterons. Vous comme moi, n'avons aucun intérêt à être surpris en ces murs, complôtant dans l'ombre. "

" Tu as raison. Mais avant de te parler de ta proie, j'aimerais te poser une question. Quelle force peut pousser un jeune homme à porter le glaive qui ota la vie à l'ensemble de sa famille ? "

Lokust tressaillit imperceptiblement et il dût faire un effort considérable pour dissimuler son trouble à ses interlocuteurs. La question l'avait pris par surprise et l'avait atteint aussi sûrement que le trait d'un archer. Recouvrant son calme il repris la parole. Sa voix trahissait cependant une grande tension.

" Ce que j'ai fait ce jour funeste ne regarde que moi. Nul pardon ne peut m'apporter de réconfort et nul regret ne hante mes nuits. Je suis depuis ce jour un paria, une aberration jeté à la face des Dieux. Je ne suis cependant pas ici pour justifier de mes actes et si je devais un jour avoir à le faire ce ne serait certainement pas à un albionnais que je me confesserai. Vos mains sont souiller de bien plus de sang que les miennes. "

Comme il s'y attendait, Lokust vit du coin de l'œil le visage du Highlander se crispé d'avantage encore.

" Je vais cependant vous révéler une chose qui vous éclairera sur mes motivations et sur les raisons qui explique ma présence en ce lieu. Je n'est nul patrie et personne ne m'attends pour réchauffer ma couche. En Midgard comme ailleurs. Même les sombres désolations glacés de Niflheim ne sont plus assez vastes pour moi.

Il y a de cela une éternité me semble t'il, mon père m'avait avoué, dans un excès de colère dont il était coutumier, qu'il aurait du me tuer le jour de ma naissance. J'étais encore jeune à l'époque et j'avais été mortellement meurtrie par sa déclaration. Le jour ou ma lame traversa chair et os pour embrasser dans un dernier souffle son cœur et ses dernier espoirs de rédemption, je réussi à lire dans ses yeux bien plus que ce que j'aurais voulu y trouver. Et je compris ce jour la qu'il ne faut jamais ignorer ce que nous dicte notre conscience.

Je n'est plus de patrie, je n'est plus de famille et tuer est la seul chose que les miens m'ai appris à faire. Mes parents voulaient faire de moi un assassin, aux ordres de leur intérêts. Je leur aient prouver qu'ils avaient parfaitement réussi mon éducation et qu'ils pouvaient mourir l'âme en paix.

Maintenant, trêve de bavardages, je suis celui qu'il vous faut. Ne perdons plus notre temps à évoquer des souvenirs douloureux."

Cette dernière déclaration fut suivi d'un long silence. L'homme derrière la tenture se leva soudain et s'avança en bordure du halo de lumière formé par les rares chandeliers disposaient au centre de la pièce. Malgré l'obscurité, Lokust put parfaitement distingué son interlocuteur. Il était grand et mince et portait une simple toge grise. Ses cheveux noir de jais, étaient strié de blanc. Son visage, marqué par la petite vérole, affiché une expression de satisfaction intense. Ses yeux, aussi noir que deux puits sans fond, abrité une lueur de folie malsaine qui semblaient capable de fouiller dans les plus profonds méandre de l'âme.

Farghan, porta la main à son épée, au moment ou il vit son maître s'approcher encore d'avantage du jeune spadassin. D'un léger signe de tête, ce dernier lui fit comprendre que nul danger ne le menacer et s'immobilisant à un souffle de Lokust, il plongea son regard de ténèbre dans celui du jeune Frostalf.

" Connaît tu ceux qui se font appeler les Völvas du Bel-Clan ? "
 

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