[BG] Broc - Albion - Rowanne ou la vie d'une paladine mouvementée

 
Partager Rechercher
Rowanne est une jeune paladine dont l’enfance fut des plus mouvementées. Son père, Parlan MacBride et sa mère Iseabal MacBride disparurent mystérieusement, laissant l’enfant au soin de Malcolm MacBride, qui devint donc son père adoptif. Celui-ci décida de la confier au Père Columba pour qu’elle ait une éducation approprié à sa condition de noble. Elle grandit donc au sein du Monastère d’Iona. Se sentant rejetée et délaissée, elle n’avait de cesse de vouloir rejoindre ses cousins et tenta à de nombreuses reprises de fausser compagnie aux moines du Monastère.

Un soir un notable vint faire un arrêt au monastère pour se reposer. Le fils avait commencé à faire des avances discrètes à la jeune fille innocente. Il lui proposa d’aller se promener où bon lui semblerait. Les moines, au début peu enclins à laisser sortir leur tête brûlée, finirent par accepter lorsque ce dernier leur promirent de veiller sur elle et de la ramener saine et sauve. Rowanne n’avait qu’une envie, fausser compagnie à ses geôliers en robe de bure, et sauta sur l’occasion qui lui était offert. Mais mal lui en pris, le jeune homme était éméché par le vin et n’accepta pas qu’une femme lui résiste. Il glissa la main sous le kilt de la jeune fille pour lui arracher ses sous-vêtements et abusa d’elle. Elle avait beau se débattre et tenta de crier mais ses bras encore peu musclés ne firent pas le poids contre un homme entraîné à se battre. Lorsqu’il eut fini de besogner la tigresse, il commença à s’endormi laissant la jeune femme souillée, pleurer tout son content. Après avoir attrapé la rapière qu’il avait négligemment abandonné, Rowanne frappa à plusieurs reprises comme une forcenée et s’enfui loin du monastère, au milieu de la nuit, le visage ravagé par les larmes, les jambes ensanglantées.

Les moines la retrouvèrent quelques jours plus tard prêt de la rivière. Le notable et le fils indigne étaient partis le lendemain des tristes évènements. Les moines étaient furieux et n’écoutèrent pas un mot de la pauvre Rowanne. Elle ne sut que plus tard que son agresseur était encore en vie, mais ne sut jamais l’identité de cet homme qui lui avait volé la seule chose qu’elle possédait. Depuis ce jour, Rowanne chercha à s’entraîner durement pour que ce genre de chose ne se reproduise plus. Aucun homme ne pouvait désormais la toucher sans en recevoir un juste retour des choses…

Ayant un caractère fort et peu facile à dompter, celle-ci fugue sans arrêt dans les contrées avoisinantes. Un soir, alors qu’elle grimpait sur les arbres pour passer le mur d’enceinte du Monastère, elle chuta par inadvertance sur un mercenaire qui venait demander hospitalité au Monastère pour la nuit. Quelle ne fut pas sa surprise de voir la jeune fille grommeler alors qu’il venait sûrement de lui éviter un grave accident…

Enteri : Bonsoir Damoiselle…
Rowanne : <grommelle> Mince, c’est pas ma soirée…
Enteri : vous allez bien ?
Rowanne : Ouais, merci.
Enteri : Je me nomme Enteri… <s’incline devant Rowanne> Puis-je faire quelque chose pour vous aider ?
Rowanne : Ouais, m’aider à décamper d’ici aussi loin que possible.

Ni une ni deux, Rowanne pris ses jambes à son coup et se mit à courir à vive allure, laissant le mercenaire sans voix. Un peu plus tard dans la soirée, Rowanne fut rattrapé une fois de plus par les moines du monastère, c’est là qu’elle croisa de nouveau le mercenaire.

Rowanne : Espèce de <fait appel à son vocabulaire le plus grossier, faisant pâlir les moines qui la retiennent>, vous m’avez dénoncé, sale traître, vous me le paierez. <Gesticule dans tous les sens prête à sauter sur Enteri, toutes griffes dehors. >
Enteri : Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez Damoiselle. Je n’ai fait que demander l’hospitalité au Père Columba. Et en fait, je les ai même induit en erreur et leur ai indiqué la direction opposée à celle que vous preniez. <sourit amusé, fier de lui>
Rowanne : <grommelle> Ouais. Merci. Mais ils m’ont encore rattrapé. C’est fou ce qu’ils courent vite, et forcément avec un ménestrel dans le coin, je ne peux pas aller bien loin… Bon ben à la revoyure !

Les moines emmenèrent Rowanne dans sa chambre et l’obligèrent à apprendre ses cantiques par cœur le soir, ce qu’elle détestait et ne faisait aucun effort pour chanter juste. Et elle était de corvée ménagère la journée, surveillé par un moine. La première fois, ils l’ont mis à la vaisselle, que Rowanne s’empressa de briser pour éviter de les laver. Ils décidèrent donc de lui confier balais et serpillière pour nettoyer le sol des interminables couloirs du monastère. Cinq fois par jour, lorsque l’heure de la prière arrivait, elle arrivait à s’éclipser, rejoignant le mercenaire pour croiser leurs lames. Elle détestait prier à la façon des moines. Elle avait sa propre manière de prier et cela lui suffisait.

Il lui arrivait de disparaître des jours entiers sans donner signe de vie. Les moines la retrouvaient souvent à la taverne du village voisin en compagnie de mercenaires aussi peu fréquentables, que recommandables. Mais elle n’en avait cure et continuait ses petites escapades nocturnes à chaque fois qu’elle le pouvait.

Sa bourse était vide la plus part du temps, préférant jeûner ou chasser elle-même, ce dont elle n’était pas douée, plutôt que faire payer ses services. Elle rendait souvent service aux jeunes voyageurs de passage sans rien leur demander en retour, et cela rendait perplexe son compagnon mercenaire, Enteri, qui savait qu’elle n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. Elle disait ne rien devoir à personne ni dépendre de quiconque. Elle l’appelait « sa liberté à elle », et en était très fière.

Quelques mois passèrent, et les moines apprirent la mort violente de Malcolm MacBride et décidèrent qu’il était grand temps pour elle de la rendre à sa famille. Non seulement parce qu’ils ne supportaient plus ses chants cacophoniques, mais parce que la poursuivre quand elle essayait de s’enfuir, devenait de plus en plus difficile.

Le père Columba décida donc d’écrire au Baron Donnegann pour l’avertir de la liberté prochaine de sa jeune cousine. Et s’excusa auprès de lui de ne pas avoir su lui inculquer les bases de l’obéissance, du respect et de l’humilité.

Rowanne sortie donc du Monastère libre comme l’air. Plus personne ne pouvait plus l’empêcher d’aller à sa guise et encore moins l’obliger à faire ces corvées qu’elle détestait plus que tout. Ainsi donc, Enteri et Rowanne décidèrent de rendre visite à son cousin de Baron. Ce furent des retrouvailles fort tumultueuses, mais ils finirent par se mettre d’accord. Elle devait donner régulièrement des nouvelles et en échange, elle pourrait avoir droit à un instructeur pour ses leçons d’escrime. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’est assommer son instructeur de son bouclier.

Ainsi commencèrent les aventures de la jeune rebelle écervelée et impétueuse.
Rowanne était arrivée comme un cheveux dans la soupe au sein du petit village se Sunderland. On lui avait reproché son langage de sauvageonne et ses cantiques mal interpretés. Le Comte Bahamutt MacBride, chef du clan MacBride, s'était mis en tête de la corriger.

Les actes dépassant ses pensées, le Baron Donnegann gifla l'impertiente, qui le lui rendit par un coup de poing bien appuyé. Non, plus aucun homme ne la toucherait ni ne la frapperait plus jamais sans avoir la monnaie de sa pièce. Il lui expliquerent tous son erreur, bien qu'elle ne compris toujours pas, et accepta un petite punition pour éviter la geole qui l'attendait.

Elle devait aider du mieux qu'elle pu toutes personnes de la baronnie lui demandant son aide... Cela elle l'aurait fait d'elle même. Elle devait aller dans les abysses affronter et tuer les monstruositées qui s'y trouvait si les portes étaient ouvertes. Ce qui est nettement plus difficile, étant donné son jeune âge. Mais le pire de tout, on lui interdisait de fréquenter son ami mercenaire Enteri, tant qu'elle ne se comportera pas mieux. Elle se demandait bien ce que voulait dire ce mieux... Il avait mauvaise influence sur elle lui disait-on. Bien que pensa-telle injustifié, elle fit des efforts sur-humain pour ne pas sortir des insanités à tout va.

Des fermiers lui avait demandé de veiller sur les semeurs de pommiers, sur le champ de pommiers contre les voleur de pommes. Tache qui fut aisée pour elle. Voyant les pauvres paysans peiner sous l'effort, elle les aida à porter leurs lourds paniers remplis de pommes. A la fin de la journée, les main endoloris, elle alla rejoindre un groupe de mercenaire...

Eoghann, Lohot, et son ami d'enfance Enteri se proposèrent d'aller chasser ensembles les monstres se trouvant à la surface des Catacombes de Cardova. Elle désobéit donc sans se soucier plus que cela des conséquences de son acte.

Au petit matin, ils se rassemblèrent autour d'une bonne chope de biere, accompagné d'un verre de whisky qu'ils laisserent tomber dans la chope pleine... Lorsqu'elle se réveilla en sursaut avec une migraine atroce, elle était nue son armure de plate au pied du lit. Rowanne avait peur de ce qui s'était passé la veille et tenta de se remémorer comment elle était arrivé dans cette chambre. Petite mais spacieuse, les murs étaient nus et dépourvu de toute décorration. Il y avait juste une table et une chaise, ainsi qu'un placard qu'elle découvrit vide en l'ouvrant. Elle fit sa toilette à l'aide de petit bas et du broc d'eau sur la table et enfila péniblement son armure. Les geste étaient devenus machinaux. Puis elle sortie de la chambre en essayant de se rappeller du parcourt qu'elle avait fait pour y arriver...
De longs mois se sont écoulés depuis sa dernière cuite. Elle s'était remis à l'entraînement de temps en temps, préférant vadrouiller comme bon lui semblait.

Puis, il y eu l'affaire des Templiers. Ils avaient capturé Bahamutt MacBride et l'avait remplacé par une personne qui lui ressemblait à s'y méprendre. Mais le traître fut découvert et se donna lui même la mort afin que ce qu'il savait n'allait pas tomber aux mains de ses ennemis. Lorsque le complot fut découvert, les Templiers occupaient Berwick, capitale de Northumbria.

De longues semaines de siège devant la cité... puis tout bascula... (cf : La saison des cendres)

Argyhll McAvoy était de fâcheuse humeur. La mine assombrit il lui avait demandé de rédiger un rapport sur les évènements du siège de Berwick auxquels elle avait participé. Elle avait résumé en 2 phrases ce qui s'était passé. Mais le Comte lui avait demandé d'y mettre des "fioritures" comme il disait. Il voulait connaître chaque fait et chaque mot qui avaient été prononcés. Rowanne grommela, mais voyant Argyhll si triste par tant de pertes humaines, préféra accepter et le soulager d'un fardeau qui après tout n'était rien comparé à l'abattement du Maître d'arme.

Elle réfléchit longuement en tentant de se remémorer ce qui s'était passé à Berwick en se caressant la joue avec sa plume, la trempa dans l'encrier puis commença à y coucher ce dont elle se souvenait. Elle du recommencer plusieurs fois avant d'abandonner les efforts que lui avait demandé Argyhll, laissant à terre une petite montagne de vélins...

Citation :
Compte rendu du siège de Berwick par Rowanne MacBride page 1

Alonzo nous envoyé un message alarmant [petite tache d'encre] de Hurbury. Voici ce qui a été lu devant l'assistance :

"Donnegan,

J'ai de très mauvaise nouvelles d' Hartlepool, je n'ai pas eu le loisir d'inspecter l'host de façon anodine. La nuit passé a été le théatre d'un grand remue ménage, l'alerte a été sonnée en pleine nuit, la vigie a eu à peine le temps d'activer la cloche, que déja une horde de vicking mettait pied à terre sur la plage, descendant de dizaines de drakards.

Le raid est venu depuis la mer du nord semble t-il, je n'ai pas encore de précision à ce sujet et pour cause, nous n'avons pas eu le temps de compter nos assaillants que déja des béliers étaient en action sur la porte de la forteresse. Nous avons tenté de tenir bon mais devant la violance et cet assaut éclair, nous avons du nous retrancher dans l'enceinte pour tenir la deuxième porte. Les premières heures du combat virent tomber bon nombre des notres sous la hargne des Légendes de guerres, bien supérieurs en nombre, un Demi Ogre du nom de Grunk s'est illustré en tenant la muraille qui accédait à notre position forte. Hélas le géant finit par tomber lui aussi aux côté de nombre de nos frêres, l'héroisme ne suffit pas face à la fureur et à l'innombrable.

Au dernier moment, Gwaerion a pris l'initiative de faire évacuer la cité avant que le saccage ne survienne, je crois qu'il s'agit la de la meilleure chose qu'il advint ce soir là. je crains que le comté de Deira n'ai essuyé une mise à sac, plus rien n'a du subsister du passage de la horde. une grande partie des combattants qui étaient là-bas sont tombés, seuls quelques uns ont réussis à s'enfuir en sautant du haut de la muraille une fois le donjon assailli.

J'assume totalement cette retraite, même un miracle n'aurait rien changé. Il faudra du temps avant que les plus recrues admetent ce qui s'est passé cette nuit, je crains que les survivants ne soient... choqués, il faudra les renvoyer au front le plus tôt possible, sans quoi la peur sera dans leur coeur à jamais. Désolé d'avoir été le porteur de si navrante nouvelle, je viendrais moi même te faire mon rapport dès que les rescapés seront en sécurité.

Sincèrement, Alonzo."

Puis, Argyhll très très ennervé veut partir pour Deira, mais [gribouilli où on peut lire vaguement le mot "cousin"] le baron donne des ordres :

"Donnegann : Comte Argyhll... voilà mes ordres. L'host reste en position ici même. Je pars avec Parlan et les membres du clan MacFinn et Kerr. Tu resteras pour imposer nos conditions à Sire Alixander Longinus. Je vais secourir Gwaerion et retrouver les rescapés.

Argyhll : Sire... jamais il ne sera dit que je ne viendrai pas à l'aide des miens. Deira est mon comté... Je le défendrai jusqu'a la mort. Aussi des que Berwick sera prise je partirai avec mes troupes.

Donnegann : Certes, mais tu attendras ma missive. Le Cercle de Sapience et la tablette sont une priorité. Est-ce clair ?

Argyhll : Très clair sire... Mais les habitants de Deira sont aussi important que la Tablette... et j'entend aller à leur secour au plus vite... J'attendrai votre missive...

Donnegann : Oui, dès que j'aurai vu la situation sur place.

Puis, le baron s'adresse à tout le monde :
-" Ne prenez aucun risque. Sire Argyhll se porte garant de votre sécurité et assume le commandement de l'host stationnée ici ! je pars sur l'heure !"

Puis Argyhll et Donnegann se sont entretenu en privé à coté. Et ensuite le Baron est parti et le Comte a repris le commandemant de la situation.
Elle regarda la tache sur le vélin et haussa les épaules. Elle le posa sur le coté de la table et pris un nouveau vélin.

"- Bof, j' vais pas encore r'commencer pour quelques 'tites taches. J'vais m'reposer un peu avant d'continuer."

Rowanne bailla à s'en décrocher la mâchoire et s'étira longuement. Elle alla se coucher sur le lit et s'endormit les doigts tachés d'encre qui ne manquèrent pas de salir les draps...

[HRP ON]
Cette petite campagne interne à l'alliance de Northumbria a duré 5 mois. Aussi pour ceux qui voudraient comprendre les évènements, j'ai essayé de mettre les liens qui correspondaient le mieux. Soyez indulgent, résumer tout ça est assez dur et les log long à épurer.

- Donnegann MacBride destitué dans le post "Bouleversement"

- Prise de Berwick par les Templiers dans le post "La voie qui est la tienne"

Rq: L'enigme de Hull et les tablettes étudié par le cercle de Sapience est sur la même page que dans le précédent lien

Bonne lecture.
[HRP OFF]
Rowanne se réveilla au milieu des vélins froissés. La paladine alla manger un cuissot de biche en buvant une chope de bière et alla faire un brin de toilette au puit.

Retournant au milieu du désordre qu'elle avait fait la veille, elle repris plume et vélin et reporta les évènements qui s'étaient passé à Berwick.

Citation :
Compte rendu par Rowanne MacBride page 2

Le baron parti voici ce qui se passa par la suite:

Rowanne : "Comte. Quels sont les ordres ?"
Argyhll : "Veillez à ce que la Cité soit sécurisée. Faites désarmer les soldats et habitants, que les gardes de Berwick soit fait prisonnier et surveillés."
Cahrotte : "Oui Sir Argyhll à vos ordres"
Argyhll : "Les officiers de même. Faites entourer le donjon."
Cahrotte : "Je suis à mon poste"
Argyhll : "A moi soldat. Nous allons entrer dans le donjon. "
Kareldric : "Argyhll, venez, Alixander vous attend"
<Les Inquisiteurs se rendent sans résistance>
<Leorique, resté dans la cour ne sait pas où aller, perdu >
Argyhll : "Sire Carhotte, Rowanne venez au Donjon."
Rowanne : Suivez-moi Leorique. Ne restez pas là.
Leorique dit, "Je ... d'accord ..."
Ils montèrent en haut de la tour, dans le donjon.
Argyhll : "Nommes toi !"
<Argyhll dévisage Alexander>
Alixander : "mon nom est Sire Alixander Longinus, Paladin de l'Eglise de Lumière"
Alixander : "et Capitaine de la Garde de Berwick"
Argyhll : "Rowanne ?" <élant la guerrière>"
<Leorique arrive en suivant Rowanne >
Argyhll : "Capitaine..."
<Alixander semble épuisé par le siège, mais reste digne>
Argyhll : "<se tournant vers Rowanne> Faites sécuriser le Donjon et évacuer les prisonniers."
<Argyhll revient vers alixander>
Rowanne : "je viens de le faire c'est pour cela que je suis en retard"
Alixander : "il n'y a plus de prisonniers"
Alixander : "ils ont été exécutés pendant le siège..."
Rowanne : "QUOI !!"
Argyhll : "Silence !"
Argyhll : "De quels prisonnier parlez vous ?"
<Rowanne se précipite pour étrangler le malotru>
<Cahrotte retient Rowanne>
<Kareldric s'interpose>
Alixander : "les hérétiques partisans de cette Marche du Trèfle..."
<Rowanne hurle des imprécations à damner un saint devant Alixander>
Argyhll : "Silence Rowanne !!! Au nombres de combien étaient ils ?"
Alixander : "des bouches inutiles ! 18 civils et 5 soldats"
Argyhll : "Avez vous ordonné ce massacre sur votre seul jugement ?"
Alixander : "non, ce fut un ordre de l'Evêque"
Argyhll : "Ce qui revient à dire que la majorité de la Cité à trahit l'autorité de Northumbria. Ordre que vous avez approuvé et auquel vous avez obéit sans opposition ?"
Alixander : "ils ont compris où se situait la vraie Lumière"
<Rowanne semble furieuse>
Alixander : "je suis un paladin, mon honneur m'ordonne d'obéir, mais sachez que notre ordre n'exécute pas, ce sont les bourreaux roturiers qui s'en chargent "
Argyhll : "<le regard noir> Ainsi soit il... vous répondrez de vos horreurs et de votre acte de rébellion et trahison."
Alixander : "je ne reconnais pas votre justice, mais je m'y soumets. Mes hommes sont épuisés par cet hiver de siège"
Cahrotte gromelle : "L'honneur d'un homme est de faire ce que son coeur considère comme juste>"
Argyhll : "Au nom du sire Donnegann MacBride, baron de Northumbria, en tant que chef des armées j'investi la cité afin de la restituer au pouvoir légal."
<Rowanne grommelle des insanités à faire pâlir un saint>
<Cahrotte relache Rowanne>
Alixander : "au Nom de la Sainte Lumière de Camelot, je vous remets les clés de la Cité. Voici mon Epée"
Argyhll : "Seront considéré comme prisonnier tous les officiers et sous officiers de la garde de Berwick, tous Dignitaires et notables ayant participé de pleine volonté à cette rébellion."
<Alixander dégaine sa claymore>
<Rowanne dégaine également>
<Alixander donne l'épée>
<Argyhll prend les clés et les poses sur un cousin que tient un serviteur puis revient vers Alixander et saisit l'épée>
<Argyhll pose la pointe à terre, la main sur le pommeau>
Argyhll : "Votre épée sera brisé sur la place publique. Dès lors vous ne serez plus Chevalier et vous serez interdit a jamais de prétendre à nouveau à ce titre."
<Des hourras sont clamés à l'extérieur>
Argyhll : "Le tribunal quant à lui jugera de votre vie."
Alixander : "je suis Templier, seul la Lex Regis et la Lex Ecclesia s'appliquent à mon statut"
Kareldric : "Je vais voir en bas !"
Argyhll : "Alixander, vous êtes relevé de votre fonction de Capitaine de Berwick. "
Argyhll : "Templier... fort bien. Vous serez soumis aux règles de l'Eglise."
Alixander : "je me constitue prisonnier de vos forces"
Argyhll : "Vous serez jugé pour trahison, rébellion, usurpation et détournement de pouvoir, par les autorités de Northumbria."
Alixander : "montrez moi ma geôle, je vous prie"
Argyhll : "Garde !"
<Argyhll fait signe à un garde de s'approcher> Emmener sous forte garde le capitaine jusqu'aux cellules. Faites y enfermer tous les officiers et sous officiers..."
<Alixander ne bronche pas>
<Rowanne ne peux s'empêcher de donner un bon coup de poing appuyé au Templier>
<Alixander encaisse mais tousse>"
Argyhll : "Rowanne... votre colère est compréhensible... mais je n'aime pas que l'on outrepasse mes ordres."
Rowanne : "je n'l'ai pas tué <grommelle des insanités à faire pâlir un saint>"
Argyhll : "Il sera jugé comme il se doit. Et enviera vos coups de points à cet instant. Emmenez le ! <s'adressant aux gardes>"
Alixander : "seule la Sainte Lumière me jugera"
Argyhll : "Nous verrons cela... "
<Alixander suit les gardes>
<Argyhll laisse les gardes l'emmener>"
<Rowanne secoue sa main douloureuse>"
Cahrotte : "je crois que la Lumière vous a abandonné depuis longtemps"
Alixander crie: " l'HERESIE NE PEUT VAINCRE, NOUS SOMMES LES PORTEURS DE VERITE !"
Cahrotte : "Que Mère est pitié de vous"
Rowanne : "<hurle> porteur de m*** <sort des insanités à faire pâlir un saint>"

Tous partirent ensuite à la recherche des survivants en parcourant les ruelles de la cité de Berwick.
Rowanne s'étira et laissa le parchemin à coté du premier. Elle se leva et sortie de l'Ambassade.

-" Un peu d'exercice me f'ra qu'du bien."
Rowanne revint de sa promenade et commença par laisser son heaume sur le bord de la cheminée, puis armure, épée et bouclier par terre dans un bruit métallique cacophonique. Elle s’assoit à la table et posa les pieds croisés dessus. Réfléchissant à la suite des évènements, elle repris la plume, et laissa à nouveau une montagne de vélin froissé à terre.

Citation :

Compte rendu du siège de Berwick par Rowanne MacBride page 3

Pendant ce temps, Fidais, le petit sicaire au service de Donnegann retrouva la meurtrière de Malcolm MacBride. Mais il n’était pas de taille à affronter Sifieda. Fidais tomba silencieusement. Il nous avait laissé un morceau de vélin pour nous aider à poursuivre sa propre quête. Les gardes nous appelèrent lorsqu’ils trouvèrent son corps...

Rowanne : "pauvre bougre..."
<Rowanne l'examine et vois les blessures de Fidais>
Rowanne : "il a quelque chose dans la main..."
<Cahrotte prend le bout de vélin des mains de Fidais>
<Argyhll est dans le donjon attendant une trouvaille intéressante des hommes qui fouillent la tour fortifiée>"
<Leorique suit toujours Rowanne> <inspire> Il y a un mort ... par ici ... ?"
Rowanne : " oui Leorique. <Hurle> Comte!! Venez vite !!"
<Cahrotte lit le vélin>
Fidais : "<le vélin indique un mot...>"
Rowanne : "c'est Fidais le serviteur du cousin Donn. J’ vais chercher l'Comte bougez pas. Garde ! Allez chercher l'Comte Argyhll j'vous prie!"
<Argyhll est prévenu par un garde arrivant haletant dans le donjon. Il se lève brusquement et descend le grand escalier pour sortir puis hèle un garde qui en appelle d'autres expressément>"
<Les gardes suivent Argyhll qui avance à vive allure dans les rues de la Cité, guidé par le porteur de la nouvelle>"
<arrivant sur les lieux>
Rowanne : "r'gardez c'qu'on a trouvé sur lui <montre le vélin que tiens Cahrotte>"
Cahrotte : "< tends le vélin à Argyhll>"
<Argyhll ne reconnaissant pas Fidais de suite> Qui est ce ?"
Argyhll : "<prend le vélin>"
Rowanne : "c’est Fidais "
<Argyhll lit>"
Rowanne : "le pauvre."
< le vélin est taché et déchiré>"
Cahrotte : "Que la Mère l'accueille ..."
Argyhll : "<pose son regard sur Fidais et l'observe>"
Fidais : "<on peut y deviner...>"
Argyhll : "Ne restez pas ainsi... Empêcher quiconque de sortir de la Cité !"
Argyhll : "Faites chercher le coupable..."
Argyhll : "<se penche sur le vélin>*"
Fidais : "...tournez au pont de Ludlow, parlez au garde, il vous escortera en lieu sûr, hors du pays"
Leorique : "... Il est mort de quoi ... ?"
Fidais : "votre tâche à Berwick est terminée..."
Argyhll : "Des rats..."
Argyhll : "<cassant>"
Rowanne : "Vite faut aller à Ludlow ! Vite vite faut pas la laisser partir !"
Argyhll : "A Ludlow... Rowanne... vous savez combien faut il de journée pour y aller ?"
Rowanne : "j'dormirais pas tant que j'l'aurais pas r'trouvé"
<La traque commence, la course est effrénée >"
<Les poursuivants fouillent le village>"
<L’aubergiste leur dit qu'une mercenaire est venue prendre ses affaires, puis qu'elle est partie attendre une barge près du pont>"
<Argyhll à Berwick rumine de n'être encore parti pour Deira>"

<Rowanne arrive au pont, c’est la première à voir Sifieda. Elle tente de la prendre par surprise et lui donne un coup de poing appuyé à la machoire.>
Siefieda : "<surprise mais ne le montre pas>"
Rowanne : "<hurle des imprécations à faire pâlir un Saint devant Siefieda>"
Rowanne : "tu ne partiras pas comme ça face de troll, c'est moi qui te l'dis "
Siefieda : "quel langage ! Surprenant pour une personne de votre ordre"
Rowanne : "ou tu laisses tomber tes armes et tu te livres ou j'te tue "
Cahrotte : "Rendez vous !"
Rowanne : "tu choisis"
Siefieda : "je choisirai ce que bon me semble "
Rowanne : "<dégaine>"
Cahrotte cri à Rowanne: " ne la tuez pas !! Laissons la justice faire son travail!!"
<Rowanne bien protégé par sa plate encaisse sans broncher tandis qu’elle continue à affaiblir Sifieda.>
Siefieda : "non ! Si proche du but ..."
<Le combat s'achève>
<Rowanne essuie sa lame sur les vêtements du cadavre>"
Cahrotte : "< soulève le corps>"
<La mercenaire agonise... elle balbutie>"
Siefieda : "j'emporte mes secrets avec moi ...."
<Rowanne crache sur Siefieda>
<Malcolm est vengé>
<Fidais n'est pas mort en vain>"
Cahrotte : "Apportons ce corps à Donnegann"
<Rowanne fait un dernier geste de résurrection pour empêcher la meurtrière de sans aller avec ses secrets>"
Rowanne : "j'te laisserais pas partir sans souffrir sale face de troll !! j'te jure que tu vas en baver "
Siefieda : "non ... mais pourquoi... pourquoi avoir fait cela ?"
Rowanne : "j'te laisserai pas mourir ce serait trop facile "
Cahrotte : "< prends sa cape et ligote Siefieda avec>"
Rowanne : "je vais te laisser agoniser pendant qu'tu cracheras l'morceau et j'te ressuciterai autant de fois qu'il le faudra pour que tu goutes à la mort"
Siefieda : "cela me surprend qu'une personne de votre rang agisse ainsi"
Rowanne : "<crache par terre> mon rang ? J’ai grandis dans les rues qu'est-ce que t'en sais d'mon rang ?"
Siefieda : "n'avez vous point un code d'honneur ? "
Rowanne : "mon code d'honneur est de trouver celui qui t'a donné l'contrat et de venger Malcom "
<Cahrotte soulève Siefieda et la porte comme un sac à patate>"
Cahrotte : "Rentrons..."
Siefieda : "ahah et que vous fait il pensez que je vais vous le dire ? <S’esclaffe>"
Cahrotte : "Le Baron va s’inquiéter"
Rowanne : "tu me supplieras de plus te ressusciter et on verra bien si tu voudras plus lâcher l'morceau"
Cahrotte : "<jette un regard de son oeil à Siefieda>"
Cahrotte : "tait toi vielle pie"
<Argyhll attend à Berwick des nouvelles de la traque>

Retour au bercail.
-" Et v'la l'travail ! Bon j'm'en lave les mains maintenant."

Remettant son armure et reprenant ses armes Rowanne sortie en sifflotant.
Assise à une table de la taverne du Dragon Noir, à Camelot. Une paladine méditait sur les événements récents...

Rowanne avait réussi à convaincre Eras de ne plus boire d'alcool. Elle s'était ouverte à lui sur son passé. Mais voilà qu'il avait reprit.

Rowanne regarda la bouteille de vin devant elle et trembla de la main en la prenant.

Son père Parlan était un trou sans fond en ce qui concernait le vin. Ces beuveries étaient désormais de notoriété public. Elle s'énervait dès que quelqu'un se mettait à boire plus que de raison. Elle se rappelait avoir cassé les bouteilles qu'Eras avait ramené et mis une correction déculotté à Mimil pour lui faire perdre la face en guise d'avertissement. Elle s'était jurée de ne plus replonger dans ce monde pervers qu'est l'alcoolisme. Et pourtant...

Un premier verre de vin était suivis de 9 bouteilles de vin. Rowanne s'effondra comme une masse sur la table montrant le triste spectacle à ces amis qui étaient présent. Ils la ramenèrent et l'allongèrent sur un lit et s'en allèrent en secouant la tête, l'air triste ou dégoûté.

Le lendemain, c'est la tête lourde qu'elle fit sa pénitence. Elle devait mesurer la longueur des douves du Chateau en comptant le nombre de brasses à la nage. Boire plus que de raison était interdit par l'Eglise. Elle fit sa punition sans rechigner ainsi que toutes celles qu'on lui donna, les différentes corvées on les lui laissa.

Une semaine passa. L'envie de retourner à la taverne la tiraillait de plus en plus, elle lutta... Sans grand succès... Elle s'assit à une table et commanda à manger au tavernier. Il y avait Raeghar au fond de la salle, celui-ci nettoyait des armes. Saphyr se plaça à coté de notre ventre affamé. Nabella en face d'elle.

-" A manger tavernier !! Nom d'une chiure de troll dysentrique ! Faites vite avant que je n' mange les murs de vot' maisonnée !" Hurla-t-elle.

Elle ne vit pas Saphyr verser une étrange poudre dans un verre d'eau, assise à coté d'elle. Sans savoir que ce verre ne lui était pas adressé, Rowanne se retourna et bu d'un trait le verre d'eau. Elle se dit qu'il avait un drôle de goût mais ne se posa pas plus de question lorsque son sanglier arriva tout fumant sur la table. Et Saphyr ne réagit pas plus car son époux venait d'entrer dans la taverne. Elle sauta dans les bras d'Argyhll et ils partirent s'isoler à une table.

Avec un appétit féroce, Rowanne arracha un beau gigot et mordit dedans à pleine dent, faisant dégouliner de la sauce sur son menton. Les joues bien arrondies par la nourriture odorante, cela réveilla la jeune moniale de ses rêves qui fit un grand sourire en la regardant manger. Nabella demanda à partager le repas de celle-ci. Rowanne lui tendit le second gigot qu'elle arracha de la même façon que le premier.

Nabella avait les yeux rêveur et brillant. Un sourire lui barrait le visage. Elle annonça ses fiançailles avec Alaan et la date de mariage fixé. Tous la félicitèrent. Elle offrit une tournée générale à tout ceux qui étaient présent.

Les mains encore taché de sauce, Rowanne attrapa une bouteille de vin sur le plateau du tavernier avant même que celui-ci ne le serve à chacune des tables. Elle leva sa bouteille et félicita tout le monde, Nabella pour son futur mariage, Saphyr et Argyhll pour leurs futurs nombreux enfants, puis elle bu d'un trait le contenu de la bouteille, renversa la goulot vers le bas montrant à tous qu'elle l'avait bien vidé, et la jeta contre le mur en riant. Levant les bras en l'air la paladine invita tout le monde à festoyer et s'effondra net.

Argyhll demanda à se qu'on la ramène se reposer dans une chambre et secoua la tête devant ce triste spectacle.
Quelques heures plus tard, Rowanne sortie de la chambre, l'esprit embrumé mais l'air de très très mauvaise humeur.

-" Non d'une chiure de troll dysentrique, qu'est-ce qu'on m'a mis dans la gnôle ? Pas que du vin en tout cas !"

S'en suivit une longue soirée de discussion très animé où la paladine s'ingénia à expliquer à plusieurs reprise que non, elle n'avait pas trop bu et que ce n'était pas une misérable bouteille de vin qui aurait pu la faire tomber, que non, elle n'avait pas bu du produit pour astiquer les armes par mégarde, que non la viande de sanglier n'était pas avarié puisque Nabella en avait mangé. Décidément, elle fut accusé d'alcoolisme, puis d'avoir menti alors qu'elle n'avait jamais proféré de mensonges de sa vie.

Au départ, Rowanne pensait que c'était l'écuyer Reaghar. Mais Irwyn la calma et lui demanda de réfléchir afin de lui expliquer pourquoi elle pensait qu'il était coupable... Mais finalement elle se rendit compte que Raeghar ne l'avait jamais approché. Il restait donc Nabella et Saphyr, toute deux alchimistes et capables de connaître le genre de drogue à verser dans son verre. Nabella ayant la tête dans les nuages à penser à son futur mariage ne pouvait pas être soupçonnée. La paladine se tourna donc vers la jeune Saphyr et l'accusa avec véhémence.

Argyhll essaya de retracer les événements. Rowanne leur démontra que toutes leurs suppositions était infondées en buvant cul sec une bouteille de vin sans broncher ainsi qu'un verre d'eau mélangé avec du produit pour astiquer les armes. Cela la rendit malade mais elle tenait bien debout. Vomissant ses tripes Rowanne commença à s'énerver de ne pas obtenir de simples excuses de la part de la jeune Saphyr qui se cachait derrière Argyhll. Ayant subit un viol durant son enfance, la paladine ne lâcha pas l'affaire qui arriva à l'oreille de Donnegann.

Saphyr et Rowanne se retrouvèrent donc convoqué devant lui et résumèrent la situation. Rowanne, n'étant pas douée pour la diplomatie et encore moins connu pour sa délicatesse, fut promptement rabroué après avoir demandé une ordalie qui lui fut refusé. N'écoutant plus que son honneur qui lui demandait que justice soit faites, Rowanne parti de Northumbria, bien décidée à trouver les preuves de la culpabilité de Saphyr dont elle était persuadé.

Elle alla donc frapper à la porte des Défenseur d'Albion afin que la Garde d'Albion soit au courant de cette sombre affaire. Plus que jamais, Rowanne MacBride avait soif de justice et demanda à intégrer la garde...
 

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés