Duc / Duchesse
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Le subtil babil et les trilles enjoués de quelque gracile volatile, par le vent ébouriffé, rythmaient la courbe descendante du soleil de ce joli mois d'aperirel. L’astre solaire dardait ses derniers rayons sur la ville de Hambaldad, profitant de cette accalmie qui précède le dîner. Les traits de lumière, en un ensemble parfait, venaient se réfléchir sur des vitres embuées. Il ne s’agissait pas de n’importe quelles vitres, non, loin de là. Celles-ci étaient enchâssées dans les lourds montants des impressionnantes fenêtres ornant la façade du Manoir Alberta. De l’imposante bâtisse émanait une aura de faste et de luxe. Impression renforcée par les colonnades, sculptures, fresques et autres moulures qui ne cessaient d’ajouter au cachet de la maison. Mais revenons-en aux vitres précédemment décrites. Situées au premier étage du manoir ancien, elles s’ouvraient sur une pièce à l’eau courante : l’antichambre de l’eau coulante. Nous y voici, nous y voilà : la salle de bain ! Vaste pièce d’eau au sol constellé de mosaïques et au mur de marbre rose, on y retrouvait le cortège de l’ameublement dévolu au bien-être et à la détente. Passée la grande porte de teck laqué, tout à gauche, se dressait une petite pièce de bois aux couleurs chatoyantes : en fait, un sauna. En face de la grande baie vitrée, sur laquelle coulaient quelques gouttes de buées éparses, se tenait une imposante table de massage. Taillée dans le plus beau basalte, on y avait disposé un lot d’épaisses serviettes brodées. Plusieurs armoires contenant les flacons coutumiers de ces lieux, tels que des onguents, des baumes ou bien encore des sels de bain, étaient disposées le long des murs. Mais ce qui attirait tout de suite le regard, c’était cette splendide baignoire de cuivre trônant au centre de la pièce. Assez grande pour qu’on y tienne à quatre, son installation avait nécessité d’abattre un pan de mur entier. Hors-sol, elle reposait sur six épais pieds griffus. Habilement ciselée, ses ornements n’avaient rien à envier à ceux des plus belles pièces d’orfèvrerie. Le métal poli renvoyait, dans des reflets d’or cuivré, la lumière des deux lustres suspendus à la voûte sur laquelle se réverbérait, en chatoiements mouvants, la lumière de l’astre déclinant. Cette salle de bain, vous l’aurez compris, était grandiose et avait été conçue à la hauteur de la fortune et de la démesure du maître des lieux. Pour ce qui est de se faire une image assez précise de ce dernier, il suffisait de jeter un œil dans la baignoire précédemment évoquée. En effet, les cheveux démêlés, la tête immergée, son cadavre y flottait. * * * En ce charmant début de printemps 647, les proches de Ludovico Midofis se sont réunis à la demande de ce dernier, maître artificier et fournisseur en effets pyrotechniques du clan de Nedora Riem. En effet, l’opulent personnage doit leur annoncer deux grandes nouvelles au cours d'une réception. Cependant, il n’en aura pas le temps car il est retrouvé mort dans sa baignoire, assassiné. Les membres de la Patrouille de la Brume, en charge du secteur, sont les premiers à avoir été appelés sur les lieux. * * * Le Manoir se décompose en un rez-de-chaussée : Un premier étage : ![]() Un deuxième étage : ![]() Et, pour terminer, un sous-sol : ![]() * * * Un à un, les suspects sont entendus par les fiers patrouilleurs de la Brume et les mercenaires de Nedora Riem inquiets du devenir de leurs commandes pyrotechniques. Les dépositions sont notées ainsi qu’une description rapide des suspects. Ces informations seront essentielles pour les détectives du moment. La victime était d’un naturel organisé et méfiant : Ludovico Midofis sélectionnait avec soin ses associés. Son cercle d’amis, restreint, ne comptait que des personnes de confiance, connues de longue date. Il perdit sa première épouse dans un tragique accident de calèche – le rapport du légiste est consultable mais couvert de taches – se retrouvant à élever seul ses trois enfants. A cette fin, il engagea, en tant que préceptrice, sa plus vieille amie : Ivy Trilolisme. Très peu démonstratif avec sa progéniture, Ludovico Midofis se noya dans son travail de maître artificier. Sa santé en pâtit un temps et il dut rester alité plusieurs semaines, recevant les soins de Whister Wallane, un rebouteux nouvellement installé en ville qui n’allait pas tarder à devenir son médecin attitré. Il y a quelques mois, par l’entremise de ses relations commerciales, Ludovico fit la connaissance d’une femme avenante qui allait bouleverser son existence : Maescria Bine. A son contact, il se sentit revivre. Ensemble, ils esquissèrent bon nombre de projets, plus ou moins étalés dans le temps. Ce serait cette même femme qui lui aurait suggéré l’organisation de la réception. De l’avis général, le remariage de Ludovico avec Maescria figurait parmi les deux annonces que l’artificier comptait faire le soir du crime. Adama Jordome, le majordome. A peine sorti de l’adolescence, le fils de l’ancienne domestique du manoir, a dû prendre la relève de sa mère après le décès de cette dernière. Il a suivi l’enseignement d’Ivy Trilolisme avec les enfants de la famille Midofis. Il aurait pu occuper d’intéressants postes, mais il a préféré rester auprès de ceux qu’il a toujours connus. Une autre domestique, Braise Pascale, l'assiste dans ses tâches. Déposition orale : cliquez ici « Quelle horreur ! Dire que la journée avait si bien commencé... Enfin, jusqu’au repas. Le samedi après-midi, nous avons congé, en tant que domestiques, mais nous devions être disponibles dès 18 heures pour préparer la réception qui avait lieu à 20 heures. Je suis resté couché à partir de 14 heures, juste après avoir distribué le courrier. Je souffrais d’un horrible mal de crâne, je ne pourrais pas vous renseigner sur les allées et venues de l’après-midi... - Tout ce que je pourrais vous dire, c’est que Madame Bine est arrivée à neuf heures et demie… Et Soeur Ivy est arrivée à midi ! Elles ont déjeuné avec Monsieur puis sont sorties à 13h00 et 13h30. Dire que Monsieur se faisait une telle joie de revoir d’autres membres de son cercle d'intimes. Tous ses enfants étaient réunis, cela faisait bien longtemps que cela n’était pas arrivé. - Oui, même Mademoiselle Glycérine était là. Elle semblait souffrante à son arrivée, mais elle a l’air d’aller mieux à présent ! - La découverte du corps ? J’en suis l’auteur. Je... je trouvais que Monsieur mettait plus de temps que d’ordinaire à sortir de la salle de bain, je suis donc allé voir ce qu’il en était. J’ai frappé à la porte et… C’est Soeur Ivy qui m’a répondu et dit d’entrer, elle… elle fermait les yeux de Monsieur après lui avoir donné les derniers sacrements, elle était toute rouge... Quel crime odieux ! Car c’est bien un crime, n’est-ce pas ? » Braise Pascale, la domestique. Domestique depuis de nombreuses années au service de la famille Midofis. Toujours très propre sur elle malgré un salaire médiocre, elle aime prendre soin de sa personne et tente de garder un niveau de vie aussi convenable que possible. Lors de son temps libre, elle apprécie passer du temps au port de Hambaldad et les allées de son marché. Ludovico Midofis en était moins proche depuis sa rencontre avec Maescria Bine. Déposition orale : cliquez ici « Oh vous savez, je ne dis pas que cela me fait plaisir ou m’attriste. Je dirais simplement que je m’étais habituée à la présence de Monsieur depuis toutes ces années, ça fera un vide dans la maison. - Vous dites ? Monsieur, me faire des avances ? Non voyons… Disons qu’il était très proche de moi et très… tactile. Rien de bien méchant. Il n’a toujours voulu que mon bien. - Ce que je faisais lorsque Monsieur nous a quittés ? Eh bien, nous avions notre après-midi, j’étais donc sortie pour chiner un peu. J’aime beaucoup passer du temps dans le petit marché proche du port, je trouve l’air de la mer rafraîchissant. Je suis revenue sur les coups de 17h30 afin de me montrer disponible pour 18h. Une journée on ne peut plus banale. - J’ai bien peur de ne pas vous être d’une grande aide… Vous m’en voyez navrée. » Glycérine Midofis, la fille de la victime. Ayant toujours été plus douée que ses frères dans le dosage des poudres et la composition des bouquets d'artifice, son père la destinait à la reprise de l’affaire familiale. Le résultat fut tout autre... La jeune fille, lassée des projets paternels, décida de mettre les voiles et de se livrer à toutes sortes de corps de métier pour en arriver à l’actuel : le théâtre. Une piètre comédienne si l’on en croit le manque de succès des pièces dans lesquelles elle a joué. Peut-être devrait-elle songer à se reconvertir ? Quoi qu’il en soit, son départ de la maison familiale l’a mise au ban de l’affection paternelle. Déposition orale : cliquez ici « Bonsoir... - Oui, très bien, et vous ? - Commencer par le commencement ? Je vous en prie, faites donc. - Je suis arrivée vers 17h30 et je suis restée dans ma chambre jusqu’à ce qu’il soit l’heure de descendre dans le salon. - Si j’ai croisé du monde dans l’après-midi ? Non, pas que je sache. Ah, si. Je suis passée saluer cette chère Maescria, une femme adorable, vous ne trouvez pas ? - Si j’avais des problèmes avec mon père ? Vous plaisantez ? Qui n’en a pas ? Il passait sa vie à briser celle des autres. C’est de sa faute si Maman est morte ! Il s’amusait à nous modeler à sa guise, il fallait rentrer dans le moule qu’il nous destinait ! Tsss… Heureusement que je n’ai pas cédé. Remarquez, je suis devenue le vilain petit koin-koin après ça. Là où Sohap et Salpêtre étaient soutenus, je m’entendais dire que je n’étais qu’une moins-que-rien. Oui, les pièces dans lesquelles j’ai joué n’ont pas eu énormément de succès, mais je l’assume. Plus ou moins bien, c’est vrai… Et ça, il n’a jamais pu le supporter. Comme je n’ai jamais pu le supporter non plus. Je ne sais pas qui a tué mon père mais, si cela avait dû être moi, j’aurais procédé d'une toute autre manière. » Ivy Trilolisme, la très pieuse. Disciple de Mitomiel, le Méryde de l’Impudeur, et adepte du Désordre des Mitomiens, elle est une amie de la famille. Ancienne préceptrice des enfants, elle est une proche de la victime. Il semblerait qu’ils aient vécu de nombreuses « aventures » durant leur jeunesse, ce qui expliquerait leur proximité. Déposition orale : cliquez ici « Une véritable tragédie, les mots me manquent. Nous nous connaissions depuis fort longtemps, savez-vous ? Cela remonte à l’époque où Ludovico était encore jeune et fringant. Il était très « pieux », lui aussi. Un fervent pratiquant du cul…te, pour ne rien vous cacher. C’était un ami plus qu’un mécène, à vrai dire. J’ai même été la préceptrice de ses enfants, c’est vous dire ! Les pauvres, ils ne méritent pas de vivre cela. Cela ne suffisait pas de leur mère, une sainte femme, c’est leur père qui s’en va à présent. Que Mitomiel l’accueille dans Son infinie sagesse. - Je suis arrivée à midi, et j’ai déjeuné avec Ludovico, Sohap et Maescria. Elle s’en est allée en ville une demi-heure avant que je n’aille retrouver un ami. J’ai quitté la maison vers 13h30, en même temps que Sohap. - Mon cher ami… Ludovico... nous avait donné rendez-vous le soir-même, à 20 heures, avant d’aller travailler sur quelques dossiers importants. Je suis rentrée à 18 heures. - Oui, en effet, j’étais bien dans la pièce au moment de la découverte du corps, je venais de donner l’extrême onction à la... victime. A vrai dire, c’est moi qui ai découvert son corps la première – de bien des manières en vérité – il souhaitait s’entretenir avec moi de sujets importants avant de fes…toyer. - Oui, parfaitement, dans la salle de bain, aussi étonnant que cela puisse vous sembler ! Nous n’avions rien à nous cacher l’un à l’autre ! J’ai donc découvert le corps à mon arrivée. J’ai de suite compris qu’il ne parlerait plus jamais… » Maescria Bine, l’ex-future épouse de la victime. A la tête d’une guilde spécialisée dans l’exportation de fruits et légumes originaires de l’île de Moon, cette femme a rencontré la victime lors d’un spectacle pyrotechnique donné en l’honneur d’un dignitaire Kanniboul. Ce fut le coup de foudre. Il semblerait que l’une des deux annonces que Ludovico Midofis devait faire le soir fatidique concernait son prochain mariage avec Maescria Bine. Enfin, on ajoutera que sous ses airs de femme affable se cache une personne au caractère bien trempé. Déposition orale : cliquez ici « Mon amour ! C’est horrible ! Ce n’est pas vrai ! Ça ne peut pas être fini, ça ne devait PAS finir ! Nous allions nous marier. Je suis certaine que c’est ce qu’il comptait annoncer. Nous aurions vécu... heureux. - Ses enfants ? Ils me détestent, exceptée sa fille. Oh, Ludovico n’était pas tendre avec elle, mais il avait son caractère et un cœur... d’or. Il se faisait beaucoup de souci pour elle, vous savez ? Tous les autres, je sais qu’ils crachaient dans mon dos, ces jaloux ! - Le médecin Wallane ? Un homme sympathique, peut-être un peu étrange… - Ce qui me fait dire ça ? Oh, je ne sais pas, il avait une relation étrange avec mon pauvre amour… Il était très proche de la famille : de Ludovico et de Sohap, surtout. - Le majordome ? Mais pourquoi me parlez-vous du majordome ? Il est là pour faire le service, non ? Quant à cette Ivy Trilolisme, je sais qu’elle est une vieille amie de la famille, aussi je compose avec, même si je trouve ses manières… déplacées. » Salpêtre Midofis, le second fils de la victime. Cadet de Sohap, Salpêtre compense le vide affectif laissé lors de la mort de sa mère par un désir incontrôlé de plaire à son géniteur. D’où son engagement dans l’entreprise familiale. Grande gueule, gouailleur, il démarche la clientèle. Tout le temps sur les routes, il a pris l'habitude de laisser derrière lui de sacrées ardoises, même si sa bonhomie lui permet de rentrer avec de jolies commandes. Petit, il était hyperactif. Depuis ? Il se soigne. Mais, pour cela, il lui faut une occupation, quelle qu’elle soit… Déposition orale : cliquez ici « - C’est bien vrai, ça ? Il s’agit d’un meurtre ? Ce que c’est cocasse ! - Bien sûr que j’ai de la peine, mais comme il le disait si bien lui-même « Mieux vaut en rire qu’en pleurer », non ? - Les relations que j’entretenais avec mon père ? On ne peut plus cordiales, mais ça vous regarde vraiment ? - Mouais, à voir. - Ecoutez, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je suis marchand, j’aime les nombres. Combien vous faut-il pour boucler au plus vite cette enquête ? Je dis ça, bien sûr, dans le but de vous payer le matériel adéquat. D’ailleurs, si je peux faire quoi que ce soit pour vous aider, ce sera avec plaisir. - L’heure ? Mais bien sûr ! Attendez voir, il est… Où ai-je fourré cette stupide montre ? C’est tout moi ça : un jour, j’oublierai ma tête ! Je suis d’un distrait… Ah ! La voici : il est 22h15. - Les raisons de ma participation à la soirée ? Un fils a-t-il besoin de raisons pour venir voir son père ? Non, mais franchement… - Amusantes vos questions, vous sautez d’un sujet à l’autre, méthode brâkmarienne, c’est ça ? Vous êtes joueur, j’aime ça ! - Bon, mes raisons : Père avait prévu de nous annoncer quelque chose, certainement son mariage avec cette dinde de Maescria Bine. - Non, je n’ai pas déjeuné ici. » Sohap Midofis, le fils aîné de la victime. Traumatisé par la perte de sa mère, morte sous les roues d’une calèche tractée par des Tabis, Sohap se dut de faire face pour ses jeunes frère et sœur. Amateur de voyages, il mit fin à ses envies d'ailleurs en optant pour la satisfaction d’un père orgueilleux. L’enseignement dispensé par Ivy Trilolisme fut pour lui une source de plaisirs sans fin. Aujourd’hui, membre de l’entreprise paternelle, il semblerait qu’il se soit casé. Il songerait même au mariage… Déposition orale : cliquez ici « Ma mère d’abord et, maintenant, mon propre père ! Peut-on faire plus injuste ? - Me calmer ? Oui, je vais me calmer… NON ! C’est terrible ! Il pouvait être sévère mais il nous aimait, non ? C’est tout de même lui qui a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Certes, je lui en ai voulu lorsqu’il a refusé que je me lance dans une carrière d'explorateur au long cours mais, finalement, bien m’en a pris, non ? On en discutait encore au déjeuner avec lui, Soeur Ivy et… l’autre. M’est avis que vous vous trouveriez avisés d’enquêter sur son passé à ELLE, cette… cette… Je m’égare, la douleur, vous comprenez ? Je ne devrais pas parler de mon ex-future belle-mère comme ça. Elle doit être sous le choc, il faudrait que je prenne de ses nouvelles... - Comment ? Ce que j’ai fait de ma journée ? Honnêtement, rien de la matinée. Nous avons déjeuné vers midi, midi et quart, c’est un peu flou. Je suis sorti en ville vers 13h30 pour ne revenir qu’aux alentours de 16h15. D’ailleurs, j’ai croisé Salpêtre en rentrant : il revenait de la bibliothèque. » Whister Wallane, le médecin de la famille. Fils d’alchimiste, petit-fils d’herboriste, arrière-petit-fils de naturiste, Whister Wallane s’engage très tôt dans la voie des herbes et des potions à concocter, décanter, filtrer, fum… Bref, c’est plus qu’un métier qu’il exerce : c’est une vocation. Une vocation qui le pousse à quitter son centre de formation basé en Amakna pour (re)tenter sa chance dans la riante cité de Hambaldad. Déposition orale : cliquez ici « C’est bien moi qui ai constaté le décès, en attendant votre arrivée. - Je suis le médecin de la famille depuis mon entrée dans les rues de cette ville. - Parlons clairement, il s’agit bel et bien d’un meurtre, l’état du corps ne trompe pas. Un examen approfondi pourrait nous permettre d'en apprendre plus long, certes, mais je n’ai pas mon matériel sur moi : il vous faudra demander une autopsie. - Il s’agissait d’une banale réception ! Je comptais m’entretenir avec Monsieur Midofis de sujets me tenant à cœur mais nous n’en aurons finalement pas l’occasion… Peut-être est-ce mieux ainsi ? Attendez ! Ce n’est pas ce que je voulais dire… ! C’est cette situation, ça me met terriblement mal à l’aise. En temps normal, ça ne me ferait ni chaud ni froid mais, là, je connaissais la victime ! On le connaissait tous ! C’était un père, un ami, un client proche… » * * * A la suite de ces dépositions hautes en couleur et chargées d’émotion, les suspects doivent encore passer une dernière épreuve : laisser leurs empreintes digitales. ![]() * * * * * Les patrouilleurs et mercenaires d'un jour s’éparpillent maintenant dans le Manoir Alberta, leurs kits d'apprentis détectives à la main. Finiront-ils par identifier le ou les responsables de la mort de Ludovico Midofis ? Parviendront-ils à arracher de précieuses informations, voire quelques révélations, aux suspects ? C’est ce que nous découvrirons ici ! Dernière modification par Le Valet Noir ; 03/04/2017 à 19h28. |
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[Event] Pyrocluedo
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Le second fils de la victime exhala une longue bouffée en direction du Pandawa et, dans un sourire ravageur, lui répondit avec un plaisir non feint : « Ah ! Vous êtes connaisseur ? » * * * * * L'un des bleus de la Patrouille de la Brume quitta la pièce où les suspects étaient réunis, suivi de Maescria Bine. Quelques instants plus tard – une poignée de minutes, tout au plus – ils revinrent tous les deux, le bleu avait l'air songeur. *
* * * * Les escaliers du Manoir Alberta grincèrent au fil des déambulations des enquêteurs. Les pièces semblaient devoir toutes être explorés, scrutées, passées au peigne fin. La porte d'entrée battit même à deux reprises : l'un des détectives du moment était sorti faire une course. Source. |
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