La complainte du chevalier d'or

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Participation pour le concour de Terckan.

Oyé oyé braves gens, approchez approchez, et venez m'écouter, moi Julianoe le conteur, narrer ma dernière ballade. Je serais pour cela accompagné de mon fidèle musicien, Mazh, à la flûte !
Et 1,2,3...

Un jour dans les hautes plaines,
Dans les grandes plaines du Nord,
J’ai vu un chevalier tout vêtu d’or.
Il avait une cape rouge
Et une belle épée brillante.
Il portait une cape rouge
Et une armure flamboyante.

Dans la taverne il est entré,
Et les clients, il a salué.
Alors que tout émerveillés,
De leurs grands yeux ils l’admiraient,
D’une voix claire il a parlé :
« Y aurait-il par hasard quelqu’un
Ici, pour me servir du vin ! »

Voyant que personne ne bougeait
C’est en un cri inquiétant qu’il dit,
« Puisqu’il n’y a personne ici,
Qui veuille bien me servir du vin,
Alors mon propre chef je me servirais.
Et qu’à mes pieds, morts, reposent
Tous ceux qui s’y opposent ! »

Alors d’un geste vif et rapide
Il se saisit d’une bouteille
Posée sur la table, prés de lui,
Et peu après, ses yeux vermeils,
D’un coup se closent et il tomba par terre.

La morale de cette ballade
Dis que lorsqu’on est impressionnant,
Inquiétant, brillant et flamboyant.
Il ne manque que de savoir résister
A l’alcool pour être un vrai aventurier.
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