Les jeunes et l'engagement politique.

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... Ca faisait longtemps

Voila, histoire d'éviter de faire partir l'autre sujet en hors-sujet, je me permets d'ouvrir un sujet ici.

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Publié par orime
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Publié par Prootch
Pour une fois qu'on voit les 20-30's croire en quelque chose et s'y impliquer... je dis gratz continuez, les protestations publiques sont le début de la conscience politique.
Ben tiens, les 20-30 sont des jean-foutre qui se foutent de ce qui arrive dans le monde d'habitude. On ne les voit jamais dans les manifestations, ni dans la vie politique, ni... Ha ben si en fait.
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Publié par Prootch
Quand je lis les commentaires politiques désabusés sur ce forum, je suis parfois aterrés. Evidemment une part significative sont impliqués, je prend pour exemple les manifs des facs, mais la logique du "politiques tous pourris" est bien trop fréquente à mon avis

Ne le prends pas mal hein donc je redis gratz, car il y a un fossé entre la conviction et la manif.
Pour ma part, je ne saurais trop facilement donner tort aux jeunes pour le côté "tous pourris", tant la politique de nos jours a changé par rapport à ce qu'elle était il y a 20 ou 30 ans, du moins en apparences.

Le soucis à mon avis, c'est que justement "les jeunes" croient en plein de choses. Ils n'ont simplement pas envie de s'impliquer, par peur de perdre leur temps pour quelque chose qui sera immanquablement récupéré à leur détriment. Tu prends l'exemple des manifestations/protestations étudiantes. Personnellement, je ne participe à aucune d'entre elles, car je sais qu'immanquablement des charognards de la politique s'en saisiront, les revendiqueront, et s'en serviront pour leur bénéfice propre.

Je pense qu'il existe chez beaucoup une sorte de refus de s'engager durablement pour une cause, par manque de visibilité au niveau de l'avenir de leur engagement.

Maintenant vient le troll, mais j'ai l'impression que ce qui change entre les générations, c'est principalement le contexte. Aujourd'hui, essayer de s'engager pour une conviction, c'est être compris, approuvé, récupéré, caressé, noyé et oublié (pas nécessairement dans cet ordre) par les gens mêmes qu'on critique.
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Publié par orime
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Pour ma part, je ne saurais trop facilement donner tort aux jeunes pour le côté "tous pourris", tant la politique de nos jours a changé par rapport à ce qu'elle était il y a 20 ou 30 ans, du moins en apparences. .
La politique d'il y a 20 ou 30 ans était tout aussi pourri que celle d'aujourd'hui. Le truc c'est qu'il y a le côté nostalgie du bon vieux "ah, c'était mieux avant..."

Et même en remontant à De Gaulle, il s'agissait d'un homme qui naviguait au milieu d'un panier de crabes pour lesquels il avait une considération proche... du zéro absolue.


Citation :
Le soucis à mon avis, c'est que justement "les jeunes" croient en plein de choses. Ils n'ont simplement pas envie de s'impliquer, par peur de perdre leur temps pour quelque chose qui sera immanquablement récupéré à leur détriment. Tu prends l'exemple des manifestations/protestations étudiantes. Personnellement, je ne participe à aucune d'entre elles, car je sais qu'immanquablement des charognards de la politique s'en saisiront, les revendiqueront, et s'en serviront pour leur bénéfice propre.

Je pense qu'il existe chez beaucoup une sorte de refus de s'engager durablement pour une cause, par manque de visibilité au niveau de l'avenir de leur engagement.
C'est surtout parce qu'ils sont pétrît de certitudes et de vérités qui résistent assez mal à l'exercice du pouvoir, quand ce n'est pas tout simplement à sa prise.

Le plus cocasse étant que les plus dangereux fauves politiques actuels sont... jeunes. Pas encore tous très connus du grand publique, certes, mais très connus des appareils de partis locaux. On les arrose, les entretient, les soigne patiemment et ça finit par nous donner de jolis Sarkozy, Montebourg, Daupin etc...

Ben oui, avant d'être les nouveaux cadres du parti, ils en étaient les jeunes espoirs...


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Maintenant vient le troll, mais j'ai l'impression que ce qui change entre les générations, c'est principalement le contexte. Aujourd'hui, essayer de s'engager pour une conviction, c'est être compris, approuvé, récupéré, caressé, noyé et oublié (pas nécessairement dans cet ordre) par les gens mêmes qu'on critique.
Ce n'est pas un troll, mais une forme de vérité. La seule autre option consiste à prendre les armes pour renverser ce monde pourri et vermoulu afin de mettre au pouvoir une nouvelle génération qui saura sauver le monde. Au passage saluons notre éternelle révolutionnaire, Mr Castro, et son brillantissime ami et démocrate, le Colonel Chavez. Remercions aussi les vieux barbons cyniques et emplis de morgue qui se sont arrangés pour rendre Mr Bush si sexy aux yeux des américains afin de s'assurer une bonne petite guerre bidouillée de A à Z pour leur marge bénéficiaire.

Le système se change de l'intérieur, tout doucement, au fil des décennies. Les "peuples" maturent lentement, et finissent par modeler une classe politique plus acceptable, mais elle sera toujours un peu "tous pourris" par rapport aux attentes des gens, il me semble. Parce que le pouvoir corromps immanquablement.

Les dirigeant politiques actuels sont pour la plupart les "jeunes cons" de 68, et l'ennui pour la jeunesse actuelle c'est qu'elle sait qu'on lui ressortira aussi les image de son passé le jour ou elle sera devenue "respectable et intégré dans le système". Forcément ça donne pas envie à beaucoup de gens d'aller se faire tirer le portrait dans des meeting, ni de raconter tout et n'importe quoi en sachant que pas une miette n'en sera perdue pour la postérité
Message supprimé par son auteur.
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